Mon premier 200

Et voilà, je ne suis plus vierge de longue distance

Pour moi, 200km était un objectif pour me dire que j'entrais réellement dans le monde de la longue distance.

Comme prévu, je me suis lancé hier avant l'aube pour un joli parcours qui passe à l'orée du Lubéron, avec un petit col au milieu pour bien entamer mon capital forme.

Départ 6h15, en mode nuit, que c'est agréable de rouler dans le calme des collines qui débutent ce parcours. Le calme sera de courte durée puisqu’après 1h00 de pédalage, je me retrouve sur un axe fréquenté à l'heure où les travailleurs sont pressés d'arriver au boulot... Pfff, ils feraient mieux de profiter de cette belle journée qui s'annonce

Je n'oublie pas de m'alimenter et de boire régulièrement pour ne pas subir de coup de bambou sur la fin du parcours. Je pense avoir bien gérer puisque je suis arrivé sans fringale.

Ne connaissant pas le secteur j'ai fait mon parcours au feeling et à l'aide d'Openrunner, ce qui m'a valu quelques séances de cyclo-cross et des passages devant des fermes dont les propriétaires avaient oublié nettoyer leur route... J'aime pas la boue 

La première moitié de parcours se passe plutôt bien, je profite pleinement de cette première expérience et commence à réaliser que la longue distance, c'est vraiment sympa

Rochefort du Gard, Graveson, Noves, Lagnes, Roussillon, certains villages sont magnifiques, d'autres beaucoup moins.

115e kilomètre, me voilà au pied du col de Murs (627m) qui se grimpe en 2 parties, 5km avec des passages à 8%. Avec le recul, c'était vraiment le meilleur moment de la sortie, pas une voiture, pas un brin de vent, j'avais le col pour moi tout seul

Descente du col et premier imprévu, la descente se fait tellement bien que j'en oublie l'itinéraire, je suis obligé de remonter 1km pour le retrouver... Oh le boulet !!! Surtout que la suite du parcours m'emmène sur un terrain plutôt destiné aux VTT qu'aux vélos de route... résultat, je pince de l'arrière... Allez hop, une petite séance de bricolage !

135e kilomètre, Venasque, il est temps de faire une 2e pause casse-croûte, ce qui me permet de discuter vélo avec un couple de personne âgée très sympathiques.

140e kilomètre, j'arrive dans LA difficulté du jour, je me retrouve dans un Murs mur, avec des passages à 12%, ça pique dans les jambes, je ne sais pas pour combien de temps j'en ai à grimper et je suis à 6km/h... Pas grave, je me remotive, ce serait dommage de mettre pied à terre, surtout qu'une jeune demoiselle m'observe sur le côté de la route... J'ai une fierté quand même !!!
Finalement j'arrive en haut pour me taper une descente défoncée qui m'épuisera presque plus que la montée.

Pernes les Fontaines, Châteauneuf-du-pape, la fin du parcours se fait assez bien, malgré la fatigue, j'arrive encore à bien appuyer sur les pédales pour frôler les 30km/h sur le plat.

A 5km de la maison, plus de lampe avant, heureusement que j'arrive, la nuit commençait à bien tomber.

Ça y est, je les fais, je suis heureux !!!



Pour les chiffres :

204km
2200 D+
Sortie de 11h31 pour 9h43 sur le vélo. Je voulais passer sous les 10h avec les pauses, mais j'ai préféré gérer la forme plutôt que de réussir mon objectif.

Contenu du sac :

- 3 barres de céréales
- des biscuits/friandises
- 1 yop 750ml
- 1 coca
- 2 sandwichs
- 2 bananes
- 2 compotes

Le départ


La route de l'Abbaye de St-Michel de Frigolet


Lavoir de Murs


Sommet du col de Murs

BRAVO 

Tu es passé dans des coins que je connais bien 

BRAVO (pour ce dépucelage !) !

Tu as traversé de jolis coins.

J'espère que tu as pris des photos…

Jex a écrit:

…
ce serait dommage de mettre pied à terre, surtout qu'une jeune demoiselle m'observe sur le côté de la route...

Photos ajoutées

Et un client de plus pour Roland, un!

BRAVO !  Et tu n'as pas cherché la facilité et bien gérer la sortie ( Tu as bien 'bouffé' aussi ). EUH ! Pour la jeune  fille , elle connaît la Bretagne parce que j'aie mon Dodécaudax ( Le premier aussi ! ) à réaliser alors ? 
Et oui Roland il y a du monde qui arrive coucou     

C'est vrai que j'ai pas mal mangé, mais toujours en petite quantité (à part la deuxième pause sandwich, je sentais qu'il fallait que je me remplisse la panse). Je respectais l'espace entre les "repas", toutes les heures. J'ai déjà connu la fringale, et j'ai pas vraiment envie de connaître à nouveau.

Pour le Dodécaudax, je verrai en décembre si je peux repartir sur un nouveau 200, entre la famille et le boulot, c'est pas gagné. Mais c'est un petit jeu qui me plaît bien

Sinon, j'ai le souvenir de quelques bretonnes qui valaient largement ma jolie promeneuse du Luberon, tu devrais pouvoir trouver de la motivation vers chez toi 

Abbaye de Saint-Michel de Frigolet


Pause casse-croûte à Saint Pantaléon, entre le cimetière et l'église


Mon ami du jour


Deuxième pause casse-croûte

Bravo 

C'est bien de démarrer son Dodecaudax à l'approche de l'hiver car ça permet de le terminer avant le suivant  
Pierrot29 : en route vite fait

Bravo, beau parcours, avec un peu de dénivelé comme j'aime. Donc parcours qui valide bien tes possibilités.
Pour la nourriture, tu manges presque le double de moi (hihi)... Remarque je ne connais pas non plus ton gabarit. 
Les hypoglycémies peuvent effectivement venir d'un manque d'apport glucidique, mais sur 200 km à allure non compétitive cela est rare, surtout si les jours précédents on a mangé normalement (évidemment si on sort d'un jeune, ou d'un entrainement où l'on a épuisé ses réserves c'est autre chose). 
A nos allures on n'a besoin de glucides en quantité assez faible, que pour pourvoir oxyder nos lipides qui sont les carburants les plus utilisés.
Je prend toujours un petit déjeuner complet mais sans plus - si possible deux heures au moins avant le départ, c'est pourquoi je ne pars jamais trop tôt, surtout en hiver où il fait plus froid le matin qu'en fin de journée - en majorité glucidique et souvent avec des protéines (tranches de jambon maigre et yaourt)...
Cependant la cause la plus fréquente d’hypoglycémie est dite réactionnelle : en ingérant des glucides à index glycémique élevé - le sucre qui fait 100 est le maximum - on active (sauf si l'activité physique est très intense) la production d'insuline fabriqué par le pancréas, ce qui se traduit par une fuite du sucre dans le sang (stockés ensuite essentiellement  sous forme de lipides), et c'est le coup de barre. Pour info, les spécialistes classent la plupart des barres énergétiques dans des index trop élevés, contrairement à ce que le marketing des marques laisse entendre). Une banane c'est mieux - j'utilise des bananes séchées, moins lourdes à transporter - mais l'idéal c'est de les manger en plusieurs fois : même une barre ne devrait pas être mangée en une seule fois... Enfin, c'est plus sensible quand on fait des trails en course à pieds...
Après, on trouvera toujours des cyclistes qui font n'importe quoi, et qui apparemment ne s'en sortent pas plus mal... Mais combien de néophytes - et parfois de vieux briscards - se retrouvent souffrir de problèmes de digestion, ou de symptômes divers (nausées, vertiges, jambes molles...).

Cyclaudax a écrit:

C'est bien de démarrer son Dodecaudax à l'approche de l'hiver car ça permet de le terminer avant le suivant  
Pierrot29 : en route vite fait

Pierrot29 : en route vite fait J'attends la neige

sccber a écrit:

Bravo, beau parcours, avec un peu de dénivelé comme j'aime. Donc parcours qui valide bien tes possibilités.
Pour la nourriture, tu manges presque le double de moi (hihi)... Remarque je ne connais pas non plus ton gabarit. 
Les hypoglycémies peuvent effectivement venir d'un manque d'apport glucidique, mais sur 200 km à allure non compétitive cela est rare, surtout si les jours précédents on a mangé normalement (évidemment si on sort d'un jeune, ou d'un entrainement où l'on a épuisé ses réserves c'est autre chose). 
A nos allures on n'a besoin de glucides en quantité assez faible, que pour pourvoir oxyder nos lipides qui sont les carburants les plus utilisés.
Je prend toujours un petit déjeuner complet mais sans plus - si possible deux heures au moins avant le départ, c'est pourquoi je ne pars jamais trop tôt, surtout en hiver où il fait plus froid le matin qu'en fin de journée - en majorité glucidique et souvent avec des protéines (tranches de jambon maigre et yaourt)...
Cependant la cause la plus fréquente d’hypoglycémie est dite réactionnelle : en ingérant des glucides à index glycémique élevé - le sucre qui fait 100 est le maximum - on active (sauf si l'activité physique est très intense) la production d'insuline fabriqué par le pancréas, ce qui se traduit par une fuite du sucre dans le sang (stockés ensuite essentiellement  sous forme de lipides), et c'est le coup de barre. Pour info, les spécialistes classent la plupart des barres énergétiques dans des index trop élevés, contrairement à ce que le marketing des marques laisse entendre). Une banane c'est mieux - j'utilise des bananes séchées, moins lourdes à transporter - mais l'idéal c'est de les manger en plusieurs fois : même une barre ne devrait pas être mangée en une seule fois... Enfin, c'est plus sensible quand on fait des trails en course à pieds...
Après, on trouvera toujours des cyclistes qui font n'importe quoi, et qui apparemment ne s'en sortent pas plus mal... Mais combien de néophytes - et parfois de vieux briscards - se retrouvent souffrir de problèmes de digestion, ou de symptômes divers (nausées, vertiges, jambes molles...).

J'ai eu peur de manquer d'énergie, pour le prochain, je verrai si je peut diminuer un peu la consommation.
Pour le gabarit, je 1,76 pour 73kg.