Quelle épaisseur de guidoline pour la longue distance ?

Combien de couches de guidoline mettez-vous pour la longue distance ?
j'en suis à 2 (origine awol + une guidoline roubaix  de specialized) mais je passerai bien à trois ...

Bonjour à tous,
Personnellement la distance n'a aucune importance.
Une guidoline en bon état me suffit.
Je ne veux pas avoir des sur épaisseurs qui obligeraient à serrer le guidon plus que nécessaire et donc fatiguer les avant-bras.
De plus ça fitrerai trop les sensations, et que dire de ceux qui mettent de l'isolant en mousse.

Par contre je mets de bons gants ça compense peut être.
C'est un peu le même problème que les selles, la solution ne tient pas à un seul élement.

Bonne route à tous.

Bonsoir.
Les épaisseurs n'empêcheront pas la dureté du cintre par contre un gel silicone peut amortir, enfin, peut-être comme dit Paddy c'est comme la selle c'est suivant le ressenti de chacun, moi j'utilise ceci :

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Ayant eu des problèmes récurrents en longue distance avec mon fixie (syndrome du canal carpien) à cause de la spécificité de l'engin agravé sur un 1 000 km par de la guidoline basique abîmée plus des gants insuffisants, j'ai hésité pour trouver une solution.
Finalement j'ai renoncé à l'idée de la double guidoline : j'ai simplement investi dans une guidoline avec gel (j'ai oublié la référence) réputée, ainsi qu'une paire de gants du même tonneau. J'ai placé deux chutes de cette guidoline sous le caoutchouc des cocottes (freins simples Shimano ultegra, cocottes assez inconfortables comparées aux cocotes des freins combinés modernes).
Plus de douleurs dues aux vibrations sur le fixie, mais je n'ai plus dépassé 300 km avec depuis. Les gants sur 1 000 km en vélo carbone ont bien été efficaces car là non plus pas de récidive du syndrome, malgré que j'utilise sur ce vélo un cintre carbone profilé sans guidoline sur la partie supérieure plate. 
Ce dernier point tendrait à prouver que la solution principale est d'avoir une position qui n'engendre pas un appui trop important sur le cintre : coudes pliés pour amortir, ceinture musculaire de maintien suffisante (abdos et dorsaux), etc. Car le poids du cycliste se réparti sur trois points d'appui (pédales, selle et guidon), de manière idéalement changeante au gré des circonstances...
J'ai un pote qui avait essayé le rajout affreusement inesthétique de tuyaux de mousse sous la guidoline : cela a plutôt agravé ses problèmes (qui à mon sens venaient plutôt d'une mono-position bras non pliés, et d'une raideur générale sur le vélo, sans jamais d'amortissement des appuis sur la selle via les jambes).
Bref, je n'y crois pas trop, surtout quand je lis : je passerai bien à trois 
Reste la spéficité de chacun qui comme pour le choix du cuissard, de la selle, des chaussures et des pédales, nous oblige à reconnaître qu'il n'y a pas de solution unique satisfaisante, et malheureusement que pour certains plus fragiles les problèmes restent difficiles à résoudre.

Hé hé, en couché aucun souci aux mains, ni aux fesses, ni aux cervicales, par contre ce matin j'ai eu mal aux jambes

veloblan a écrit:

Hé hé, en couché aucun souci aux mains, ni aux fesses, ni aux cervicales, par contre ce matin j'ai eu mal aux jambes

Qu'est-ce que tu veux, on ne peux pas tout avoir    

Des bandes de gel sont un grand plus pour moi, tout comme la selle B..... et les pneus renforcés (durano plus voire marathon plus) pour améliorer le confort durant les longues heures de mes randonnées LD. Je n 'ai pas senti de différence sur la saisie du guidon après leur ajout.

Faut pas non plus exagérer les inconvénients du vélo droit : je viens de passer 2 h sur mon fixie (avec pas mal d'appuis en danseuse, disons plus de la moitié du temps), sans gants car j'ai retiré ceux que j'avais bêtement emportés au bout de 20 mn car ils étaient trop chauds. Et je n'ai pas eu de douleurs ni aux mains, ni souffert de la selle, malgré un cuissard chinois à 6,8 € 
Les vrais problèmes dus à la longue distance sont à remettre à leur niveau de réalité : connaissez-vous beaucoup d'activités dans n'importe quel registre où le corps humain ne souffrirait pas après 40, 50 ou 60 heures sans interruption ? Faut-il rappeler comme allégorie le fameux supplice chinois de la goutte d'eau qui tombe sur le prisonnier et qui finit par être insupportable ? 
Personnellement je reste ébahi d'être si peu marqué après 1 000 km de pignon fixie (ou un 1 200 sur mon carbone) presque ininterrompu...