- sccber a écrit:
- J'ai l'habitude sur trois de mes vélos d'avoir un sac de guidon plutôt lourd. L'autre jours, j'ai fait la tournée des vélocistes en ville avec le mulet et j'ai laissé le sac sur le fixie : et bien, j'avais l'impression d'avoir la direction mal contrôlée (presque du guidonnage au début) faute d'avoir l'inertie habituelle... Comme quoi, l'habitude est un puissant maître.
Pour revenir aux Spirgrips tu déclare que tu ne les utilise pas dans les descentes, car tu n'a plus un accès rapide aux freins : cela donne plutôt raison aux organisations (le PBP ?) qui l'interdisent pour des raisons de sécurité...
Diantre Alain, as-tu eu un souci de clavier ou une baisse brutale de ta vision ?
Tu as raison, l'accès aux freins n'est pas immédiat. Mais vu le placement des Spirgrips sur un vélo de route ça semble assez évident (contrairement au VTT ou freinage et transmission sont en accès direct).
Par contre le fait de les interdire est idiot selon moi. C'est de la responsabilité de chacun de les monter sur son vélo et de savoir quand les utiliser.
Il est évident que lorsque je roule en groupe (très rarement) je ne les utilise que lorsque je suis devant... et que dans le reste du temps j'ai les mains sur les cocottes pour un freinage d'urgence éventuel.
Si on va vers la dérive du tout sécuritaire, il faudrait ajouter d'autres interdictions. Je prends un simple exemple : mettre les mains en haut du cintre. On a pas plus d'accès aux freins qu'avec les Spirgrips mais tout le monde le fait. Oui, il est difficile de supprimer cette partie du guidon
mais alors pourquoi ne pas imposer des manettes de frein qui se positionnent en haut du cintre (du type double freinage de cyclo-cross) ?
Attention, je ne dis pas qu'il ne faut rien encadrer et laisser libre court à l'anarchie mais nous avons une conscience et un libre-arbitre qui devraient nous permettre de faire des choix judicieux quant à notre sécurité et à celle de nos compagnons de route.
On trouvera toujours des abrutis qui roulent sans lumière adaptée ou sans baudrier réflectorisant en pleine nuit mais les vérifications au départ de PBP (par exemple) ne concernent que les machines et pas les cyclistes.