Qui n'a pas roulé aujourd'hui ?

Et moi je me fais engueuler parce que j'irai pédaler 2 fois par jour 
Jamais connu ca encore mais ca viendra peut être.
Papou déconne pas hein, je veux te voir à Rennes et à Bordeaux mais d'ici la tu seras au top, j'en suis sur.

Ne va pas chez un psychiatre Gervais, l'analyse tu l'as déjà faîte...

Une motivation (certainement passagère) en berne... voilà la raison. Parce qu'au niveau physique,  pour quelqu'un qui enquille les dodécaudax depuis 5 ou 6 ans, ce n'est pas un simple BRM 300 à la mi-avril qui peut poser problème...

Maintenant, à toi  de te poser la bonne question et surtout de bien y répondre...



A ce jour, la longue distance me gonfle ? Ok... je pratique le vélo autrement et quand la flamme revient, je m'y remets.

D'une certaine façon, c'est une remise en cause il est vrai de ta philosophie du vélo... mais il faut y passer.

Je n'ai pas fait de sortie vélo depuis mon 1 200 RAA et je n'ai toujours aucune envie de remonter sur un vélo 
Bon, j'ai une très légère douleur à l'épaule et mon coude qui a heurté le macadam lors de ma chute nocturne sur la piste cyclable est encore violet et en phase de cicatrisation : bien sûr ce n'est pas ce qui pourrait m'empêcher de rouler. 
Ensuite, mes symptômes du syndrome du canal carpien, apparus lors de mon BRM 1 000 de Limoges, qui m'ont handicapé lors du 1 200 (obligation de temps en temps de m'arrêter pour continuer à pouvoir changer de plateau ou freiner tant la main gauche devenait insensible, comme un morceau de bois) ont empirés : j'ai deux doigts de la main droite qui " fourmillent " légèrement et surtout la totalité de la gauche très enkilosée, limite douloureuse,   : c'est gênant, heureusement c'est à gauche. Et cela ne donne pas envie de remettre les mains sur un guidon de vélo.
Mais surtout, je suis actuellement en légère déprime : non seulement, jour après jour je ne roule pas, mais je n'essaie même pas d'envisager un planning de reprise. En plus, j'ai dû subir sur ce Forum les attaques ad nominem d'une personne s'arrogeant sans aucune empathie le droit de critiquer ma fin de parcours mentalement dure (le choix de finir hors délai alors que le physique est bon n'est pas facile à vivre) : tout ça, à tel point que je ne ferais certainement pas partie cette année des participants du TriRhéna : deux échecs successifs (dus à des circonstances plus qu'à un manque de forme) sur 1 000 et 1 200 km (le 1 000 en remplacement du BRM 600 de Grenoble annulé puis déplacé) font qu'en outre je n'ai qu'un 400 en pré-sélection du PBP. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui je n'ai même pas envie de refaire cette épreuve...
Hihi, je sais, d'ici là de l'eau coulera sous les ponts...mais c'est mon état d'esprit actuel. La loose...

Ça va revenir. 

Ce ne sont pas des échecs, ce sont des succès incomplets. Se lancer dans de telles aventures mérite le respect. Ne rien tenter est un échec ; ce n'est pas ton cas.

Jipe4 a écrit:

ZÇa va revenir. 

Ce ne sont pas des échecs, ce sont des succès incomplets. Se lancer dans de telles aventures mérite le respect. Ne rien tenter est un échec ; ce n'est pas ton cas.

Merci 
Mais bon, je subis... À titre d'exemple, je passe mes nuits à dormir en rêvant que je suis sur un long parcours à vélo...et je n'arrive jamais au bout. 
Je ne me suis même pas occupé de mon vélo (rétro cassé, selle à retendre, etc. ).

L'échec ce sera si tu ne repars pas. Avoir un genou à terre (sens figuré) peut arriver à n'importe qui, quant à la critique .... elle est tellement facile qu'il vaut mieux la laisser de coté.

"Bien faire et laisser dire"

Reviens vite, tu n'entends pas ton vélo qui te réclame ?

sccber a écrit:

Je n'ai pas fait de sortie vélo depuis mon 1 200 RAA et je n'ai toujours aucune envie de remonter sur un vélo 
Bon, j'ai une très légère douleur à l'épaule et mon coude qui a heurté le macadam lors de ma chute nocturne sur la piste cyclable est encore violet et en phase de cicatrisation : bien sûr ce n'est pas ce qui pourrait m'empêcher de rouler. 
Ensuite, mes symptômes du syndrome du canal carpien, apparus lors de mon BRM 1 000 de Limoges, qui m'ont handicapé lors du 1 200 (obligation de temps en temps de m'arrêter pour continuer à pouvoir changer de plateau ou freiner tant la main gauche devenait insensible, comme un morceau de bois) ont empirés : j'ai deux doigts de la main droite qui " fourmillent " légèrement et surtout la totalité de la gauche très enkilosée, limite douloureuse,   : c'est gênant, heureusement c'est à gauche. Et cela ne donne pas envie de remettre les mains sur un guidon de vélo.
Mais surtout, je suis actuellement en légère déprime : non seulement, jour après jour je ne roule pas, mais je n'essaie même pas d'envisager un planning de reprise. En plus, j'ai dû subir sur ce Forum les attaques ad nominem d'une personne s'arrogeant sans aucune empathie le droit de critiquer ma fin de parcours mentalement dure (le choix de finir hors délai alors que le physique est bon n'est pas facile à vivre) : tout ça, à tel point que je ne ferais certainement pas partie cette année des participants du TriRhéna : deux échecs successifs (dus à des circonstances plus qu'à un manque de forme) sur 1 000 et 1 200 km (le 1 000 en remplacement du BRM 600 de Grenoble annulé puis déplacé) font qu'en outre je n'ai qu'un 400 en pré-sélection du PBP. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui je n'ai même pas envie de refaire cette épreuve...
Hihi, je sais, d'ici là de l'eau coulera sous les ponts...mais c'est mon état d'esprit actuel. La loose...

Le fil glisserait'il vers "tamalou" 

sccber a écrit:

Je n'ai pas fait de sortie vélo depuis mon 1 200 RAA et je n'ai toujours aucune envie de remonter sur un vélo 
Bon, j'ai une très légère douleur à l'épaule et mon coude qui a heurté le macadam lors de ma chute nocturne sur la piste cyclable est encore violet et en phase de cicatrisation : bien sûr ce n'est pas ce qui pourrait m'empêcher de rouler. 
Ensuite, mes symptômes du syndrome du canal carpien, apparus lors de mon BRM 1 000 de Limoges, qui m'ont handicapé lors du 1 200 (obligation de temps en temps de m'arrêter pour continuer à pouvoir changer de plateau ou freiner tant la main gauche devenait insensible, comme un morceau de bois) ont empirés : j'ai deux doigts de la main droite qui " fourmillent " légèrement et surtout la totalité de la gauche très enkilosée, limite douloureuse,   : c'est gênant, heureusement c'est à gauche. Et cela ne donne pas envie de remettre les mains sur un guidon de vélo.
Mais surtout, je suis actuellement en légère déprime : non seulement, jour après jour je ne roule pas, mais je n'essaie même pas d'envisager un planning de reprise. En plus, j'ai dû subir sur ce Forum les attaques ad nominem d'une personne s'arrogeant sans aucune empathie le droit de critiquer ma fin de parcours mentalement dure (le choix de finir hors délai alors que le physique est bon n'est pas facile à vivre) : tout ça, à tel point que je ne ferais certainement pas partie cette année des participants du TriRhéna : deux échecs successifs (dus à des circonstances plus qu'à un manque de forme) sur 1 000 et 1 200 km (le 1 000 en remplacement du BRM 600 de Grenoble annulé puis déplacé) font qu'en outre je n'ai qu'un 400 en pré-sélection du PBP. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui je n'ai même pas envie de refaire cette épreuve...
Hihi, je sais, d'ici là de l'eau coulera sous les ponts...mais c'est mon état d'esprit actuel. La loose...

C'est la vieillerie    Ca sent la fin de saison ou comme on me dit souvent, tu en fais trop 
Tu ne devrais pas trop en vouloir à Severine ( que je ne connais pas sauf sur le forum, mais que je ne crois pas méchante) on peut comprendre que tu sois vexé mais elle ne savait peut être pas que tu es de bonne foi.

Ce matin première chute en Pelso que je n'ai pas senti venir, dérapage de la roue avant dans une légère courbe à gauche, j'ai du sauter un petit devers de goudron, bref, fesse et bras bien rappés ouille ouille!
Le Pelso n'a rien a part une pédale et les 2 attaches rapides bien griffés, j'ai bien entendu un bruit de ferraille dans la chute 

Première fois que je fais 75 km à 31,3 de moyenne en Pelso 

Grand Pierre a écrit:

L'échec ce sera si tu ne repars pas. Avoir un genou à terre (sens figuré) peut arriver à n'importe qui, quant à la critique .... elle est tellement facile qu'il vaut mieux la laisser de coté.

"Bien faire et laisser dire"

Reviens vite, tu n'entends pas ton vélo qui te réclame ?

En tous cas, messages sympas, que je devais rechercher plus ou moins consciemment 
Le vélo ? J'ai plutôt l'impression qu'il en a marre : deux derniers BRM, deux gamelles...
Il y a aussi mon syndrome du canal carpien : il y a deux jours j'avais une réunion de co-propriétaires, et mon voisin, toubib, m'a déclaré quasiment que nous autres, adeptes de la longue distance, on étaient physiquement hors-normes (haha) ; par contre, il m'a conseillé de me faire opérer... Je ne suis pas chaud, d'autant que cela voudrait aussi dire me mettre en arrêt du vélo.

papou a écrit:

sccber a écrit:

Je n'ai pas fait de sortie vélo depuis mon 1 200 RAA et je n'ai toujours aucune envie de remonter sur un vélo 
Bon, j'ai une très légère douleur à l'épaule et mon coude qui a heurté le macadam lors de ma chute nocturne sur la piste cyclable est encore violet et en phase de cicatrisation : bien sûr ce n'est pas ce qui pourrait m'empêcher de rouler. 
Ensuite, mes symptômes du syndrome du canal carpien, apparus lors de mon BRM 1 000 de Limoges, qui m'ont handicapé lors du 1 200 (obligation de temps en temps de m'arrêter pour continuer à pouvoir changer de plateau ou freiner tant la main gauche devenait insensible, comme un morceau de bois) ont empirés : j'ai deux doigts de la main droite qui " fourmillent " légèrement et surtout la totalité de la gauche très enkilosée, limite douloureuse,   : c'est gênant, heureusement c'est à gauche. Et cela ne donne pas envie de remettre les mains sur un guidon de vélo.
Mais surtout, je suis actuellement en légère déprime : non seulement, jour après jour je ne roule pas, mais je n'essaie même pas d'envisager un planning de reprise. En plus, j'ai dû subir sur ce Forum les attaques ad nominem d'une personne s'arrogeant sans aucune empathie le droit de critiquer ma fin de parcours mentalement dure (le choix de finir hors délai alors que le physique est bon n'est pas facile à vivre) : tout ça, à tel point que je ne ferais certainement pas partie cette année des participants du TriRhéna : deux échecs successifs (dus à des circonstances plus qu'à un manque de forme) sur 1 000 et 1 200 km (le 1 000 en remplacement du BRM 600 de Grenoble annulé puis déplacé) font qu'en outre je n'ai qu'un 400 en pré-sélection du PBP. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui je n'ai même pas envie de refaire cette épreuve...
Hihi, je sais, d'ici là de l'eau coulera sous les ponts...mais c'est mon état d'esprit actuel. La loose...

Le fil glisserait'il vers "tamalou" 

Non, pas du tout, sauf si une déprime post épreuve (d'après les psys et autres coach sportifs c'est classique) est considérée comme une douleurs. En vrai, c'est plutôt une absence qu'une présence, puisque c'est justement mon manque de regrêts de ne pas rouler qui me donne le diagnostic de déprime. Et aussi que j'ai évité de lire les compte-rendus des cyclistes que je suis régulièrement sur Facebook ou sur ce Forum (je n'ai pas regardé du tout le Tour de France, ni lu quoi que ce soit le concernant, mais cela n'a rien à voir, c'est comme pour le récent machin des footeux, je n'aime pas le sport professionnel et en plus il m'ennuie profondément en tant que spectacle).

veloblan a écrit:

C'est la vieillerie    Ca sent la fin de saison ou comme on me dit souvent, tu en fais trop 
Tu ne devrais pas trop en vouloir à Severine ( que je ne connais pas sauf sur le forum, mais que je ne crois pas méchante) on peut comprendre que tu sois vexé mais elle ne savait peut être pas que tu es de bonne foi.

Ce matin première chute en Pelso que je n'ai pas senti venir, dérapage de la roue avant dans une légère courbe à gauche, j'ai du sauter un petit devers de goudron, bref, fesse et bras bien rappés ouille ouille!
Le Pelso n'a rien a part une pédale et les 2 attaches rapides bien griffés, j'ai bien entendu un bruit de ferraille dans la chute 

Première fois que je fais 75 km à 31,3 de moyenne en Pelso 

Fin de saison en juillet ? Moi qui fait encore habituellement des BRM à Grenoble en octobre, et de toute façon le dodécaudax continu depuis 5 années...
Et j'ai fini ce 1 200 sans fatigue ressentie particulière, puisque j'ai intercalé une vraie nuit à 100 km de l'arrivée (et en particulier pas de fatigue musculaire facilement repérable, car la fatigue du système nerveux autonome, sympathique et para sympathique est plus insidieuse).
Vexé ? Quelle drôle d'idée. J'ai sur ce Forum été honnête en m'exposant à chaud, en essayant de retranscrire ce que j'ai vécu après ma chute, ce que tous cycliste longue distance solitaire en mode survie peut comprendre, dès lors qu'il l'a vécu. 
Aujourd'hui je ne suis pas dans le registre du ressentiment. Par contre, n'étant pas ennemi de la transparence, je suis prêt à répondre à quiconque voudrait en dire plus.
Dérapage de la roue avant : cela doit être perturbant si tu n'as pas vraiment compris l'origine de l'instabilité, non ? Est-ce que un vélo couché serait plus instable qu'un vélo droit ? À priori j'aurai pensé le contraire, d'une manière purement intuitive il est vrai... L'influence de la chasse doit participer à l'inscription du vélo en virage... En VTT, sur terrain instable, la tenue de la roue avant en virage fait partie des points qu'il faut savoir maîtriser, sauf à être un technicien hors pair, que je ne suis pas, au contraire de la roue arrière dont on peut facilement jouer en dérapage contrôlé...

Bonjour à tous,
Envie pas envie... c'est une des limites du sport loisir et du sport professionnel*.
Pour nous c'est du loisir, pas vraiment car il y l'aspect bien être, voire thérapeutique dans certains cas, mais si on reste dans le cas général qu'avons nous à gagner sportivement parlant ?
On passe de champion du monde de sa rue à champion du monde de son quartier, on pinaille sur 300 grammes de disques sur les vélos alors qu'on trimballe 10 kg de gras abdominal.
La dessus notre marge de progression est descendante et tant qu'à avoir une pression on la préfère d'abbaye.

Ensuite nous n'avons aucun suivi médical ni diététique, quoi qu'on prétende on récupère moins bien, moins vite et avec un peu de chance nos familles nous remettent les vraies priorités en avant.

Bref nous avons toutes les bonnes raisons pour ne pas faire du sport performance*, je dis sport pas vélo parce-que vélo ou autre c'est exactement la même chose.

Si en plus on traine un problème physique, chronique encore pire, une fatigue et toute une kyrielle de petites contrariétés l'envie s'envole.

Si le sport était une activité professionnelle le problème serait différent, mais dans notre cas ...
La seule solution que je connaisse est de ranger le matériel et d'attendre que l'envie revienne mais je ne garanti rien.

Bonne route à tous

*sport professionnel : résultat ou licenciement
*sport performance : performance à titre personnel.

Analyse très pertinente à laquelle j'adhère sans changer un mot ; merci Paddy.

Y aller? Pas y aller? (s'entraîner...)
        C'était mon dilemme en cet fin d'après-midi.
        J'ai trouvé d'excellents prétextes pour ne pas aller pédaler: la chaleur, 220km en 2 sorties samedi et dimanche. Et j'avais envie de lire. Ce que j'ai fait, à l'ombre d'un arbre sur un transat dans le jardin.
        Je suis convaincu que parfois les kilomètres qu'on ne fait pas sont les plus bénéfiques.
        Et je me dis que c'est un sacré luxe d'avoir à résoudre ce genre de problématique.

bubu1 a écrit:

        Je suis convaincu que parfois les kilomètres qu'on ne fait pas sont les plus bénéfiques.

Bonjour à tous,
pour donner de l'eau au moulin...
Il y 3 types de kilomètres :
les utiles
les inutiles
les contre productifs

Prenons un exemple :
Le programme est de faire 10 montées de la même bosse à un rythme défini.
Les 10 montées se font sans problème OK retour maison.
Mais si par exemple à la 7° montée c'est trop dur pour continuer l'exercice comme prévu ?
les km utiles sont ceux déjà faits, et ensuite ?
Retour maison à petite allure? ce sont les kilomètres inutiles pour le programme prévu, mais ils servent de récupération.
Mais que se passe-t-il si on tente de continuer les montées comme prévu? finir à tout prix.
Au mieux ça  ne sert à rien, c'est impossible et après avoir explosé à la 7° inutile de penser que ça va s'améliorer, chaque montée sera incomplète et ce sont les kilomètres inutiles.
Au pire c'est la blessure. Qu'elle soit physique, morale, .. et les kilomètres sont contre-productifs!

C'est le même problème que de s'accrocher à un groupe plus fort pour exploser.
L'après midi avachi dans le canapé, et 2 ou 3 jours de plus pour récupérer, bref que du mauvais.

Autre exemple de km contre-productifs  "je suis un petit dormeur, je ne m'arrête pas ... "ou complètement cuit et donc inattentif le cycliste chute et finit à l'hôpital, tout ça pour quelques km de trop.

Et ensuite ? Il faut soigner cette blessure.
Repos physique, manque de confiance, doute, dévalorisation de soi...
 
Et le "j'ai pas envie" ? C'est le même problème.
La sortie ne sera pas bénéfique, donc inutile mais elle peut aussi aggraver un problème, par exemple repartir sans avoir bien récupéré de la précédente sortie ou épreuve.
Penser que 2 ou 3 jours suffisent après un 200 est une erreur pour la majorité des cyclistes, et que dire de ceux qui repartent dans la semaine après un 1000km?
Mais aussi le simple "veux pas" (comme le gamin qui râle) est un signal inconscient mais fort qu'il faut prendre au sérieux.
La chaleur ? simple formulation de ce signal.

Bonne "veux pas" à tous

bubu14 a écrit:

Y aller? Pas y aller? (s'entraîner...)
        C'était mon dilemme en cet fin d'après-midi.
        J'ai trouvé d'excellents prétextes pour ne pas aller pédaler: la chaleur, 220km en 2 sorties samedi et dimanche. Et j'avais envie de lire. Ce que j'ai fait, à l'ombre d'un arbre sur un transat dans le jardin.
        Je suis convaincu que parfois les kilomètres qu'on ne fait pas sont les plus bénéfiques.
        Et je me dis que c'est un sacré luxe d'avoir à résoudre ce genre de problématique.

Tu as tout compris ! 
Et moi, j'ai laissé les bouquins et j'ai roulé 

Hier aussi, bouquiné a l'ombre de mon catalpa   Ce jour pas envie de pédaler mais demain VTT dans le Cantal avec un pote

Pas de sortie pour moi aujourd'hui. Comme annoncé ailleurs, hier j'ai raccourci mon périple en pignon fixe parce que je me suis aperçu que j'avais du jeu dans le boîtier de pédalier, alors que je montais en danseuse, à 3 km du col.
Aujourd'hui, je n'étais que moyennement motivé pour aller rouler - ça m'arrive parfois sans raison particulière ni excuse de jambes lourdes ou de fatigue - et j'en ai profité pour démonter le pédalier et le boîtier.
Grosse clé alen pour les deux vis, arrache-moyeu pour libérer la manivelle gauche et le pédalier droit... Effectivement il y a pas mal de jeu, la pièce qui bloque le boîtier côté gauche - pas normal - est dévissé : après mes mésaventures du dévissage de cette pièce dans ma première tentative de grimper en fixie le col de La Croix de Chaubouret côté Saint-Chamond (le dévissage avait occasionné un blocage de la transmission et in fine le remplacement du boîtier devenu prématurément un peu grippé). À la suite de quoi j'avais installé un nouveau et bloqué la pièce visée au frein-filet faible, et j'y jetais un œil régulièrement, surtout au début. Bon, malgré plus de 20 000 km et des centaines de milliers de mètres de dénivelé (avec beaucoup de passages en force) ça a pas mal tenu. Il y avait même des oiseaux de mauvais augure qui me prédisaient une très grande difficulté à pouvoir ensuite redémonter la pièce (mais le frein-filet faible est prévu seulement pour éviter un dévissage dû par exemple aux vibrations).
Et la vis de blocage droite était également partiellement dévissée, ce qui est plus étonnant car montée pas inversé (le pédalage se fait dans le sens du vissage).
Ensuite nettoyage, regraissage partiel, remontage, règlage de la tension de chaîne et de la bonne mise en ligne de la roue, rangement. Quand je met du frein-filet sur une pièce, j'attend toujours 24 h avant de la soumettre à des frictions éventuelles.
Le boîtier par contre a perdu sa fluidité d'origine, il gratte un peu comme mon moulin à poivre : je vais le changer. Je sais que je ne le trouverai pas chez un vélociste (entre-axe de 103 mm), je vais chercher sur internet (le modèle de chez Stronglight).

Je n'ai pas roulé hier, et anticipé mon retour samedi après ma chute qui m'avait abîmé l'index droit.
Et je n'ai pas roulé aujourd'hui puisque je me suis rendu aux urgences de la clinique du Parc pour enfin m'occuper de ma blessure : doigt gonflé, taches violettes et douleur qui rend l'usage de la main droite presque impossible.
Grosse affluence à la clinique, je vais y rester plus de quatre heures (mais j'avais pris la précaution d'emporter mon bouquin en cours de lecture).
Radio.......verdict : fracture à la base du doigt et encore plus, densité osseuse réduite à cet endroit. 
Solutions : pose d'un strap, prise de rendez-vous demain avec le chirurgien orthopédiste pour dans 8/10 jours, avec prise d'une deuxième radio, pour décider si une intervention chirurgicale sera nécessaire.
Contact très sympa avec le toubib : j'avais un tee-shirt offert lors de la course Trail SantéLyon (69 km) et celui-ci l'a courue aussi, du coup entre sportifs le courant passe naturellement et il s'est intéressé à ma pratique cycliste...  
En se quittant il m'a dit : et pas de vélo, hein  
Donc, comme je le savais déjà au vu de mes difficultés croissantes samedi à rentrer après ma chute, pas de BRM 600 le 4, pas de Galibier ni d'Iseran, et sans doute pas non plus de Croix de Chaubouret. 
Quant au pignon fixe, tellement exigeant, ça risque de prendre du temps à pouvoir le reprendre. J'espère pouvoir faire mon dodécaudax d'octobre, mais ce sera peut-être une belle galère. Déjà que le toubib m'a prévenu que je risquait de perdre de la force (et de la mobilité), et peut-être aussi moins supporter les efforts dans la durée. On verra.
Je vais peut-être m'accorder une coupure et puis reprendre l'entraînement en course à pieds (ça cela ne me déplairait pas).

Peut-être l'occasion de tenter l'essai d'un trike ...... (je dis ça je dis rien )

Grand Pierre a écrit:

Peut-être l'occasion de tenter l'essai d'un trike ...... (je dis ça je dis rien )

Non, définitivement pas les sous.
Et puis je me verrai mal de toute façon monter et descendre quatre étages sans ascensseur avec le trike sur l'épaule... Ce serait d'ailleurs pas mieux avec un VAE 

Objection valable votre honneur  

Alors patience et bonne guérison ....

Grand Pierre a écrit:

Objection valable votre honneur  

Alors patience et bonne guérison ....

Merci. J'ai rendez-vous avec le chirurgien le 4 octobre (le jour où j'aurai dû faire le BRM 400 de Grenoble) : je saurai alors si je dois ou pas être opéré, selon la façon dont je commence à réparer la fracture, la première radio montrant une zone dont la densité osseuse est faible. D'après le radiologue, aucune cause connue, sauf parfois des contraintes trop sévères (parce que par ailleurs j'ai plutôt le souvenir de toubibs me parlant de densité osseuse forte due à mon activité sportive)... Il ne m'a pas dit que c'était normal à 70 balais 
Pour le trike, ou le vélo couché, ma curiosité m'aurait bien entraîné aussi à essayer (comme je m'étais à diverses période mis au ski de fond, au snowboard, aux roller, au fixie, etc.).

Essayer ne veut pas toujours dire adopter (encore que ....) Pour ton problème osseux tu as peut-être depuis toujours un petit manque à cet endroit là qui s'accentue au fil des ans un copain avait ce truc mais comme il avait qu'une vingtaine d'années il a eu droit à une greffe de corail pour combler ce manque par contre je ne peux pas te dire comment ça a évolué vu qu'une dizaine d'années plus tard il s'est garé sous un camion

Grand Pierre a écrit:

Essayer ne veut pas toujours dire adopter (encore que ....) Pour ton problème osseux tu as peut-être depuis toujours un petit manque à cet endroit là qui s'accentue au fil des ans un copain avait ce truc mais comme il avait qu'une vingtaine d'années il a eu droit à une greffe de corail pour combler ce manque par contre je ne peux pas te dire comment ça a évolué vu qu'une dizaine d'années plus tard il s'est garé sous un camion

D'accord, rationnellement on essaie - éventuellement par curiosité - sans obligatoirement passer ensuite à l'adoption. 
Mais personnellement je dois avouer que je ne suis pas un modèle de ce type banal de rationalité : j'ai pratiquement toujours acheté un objet destiné à une nouvelle activité sportive sans l'essayer et même parfois sans prendre aucun renseignement. 
Et je m'en suis toujours bien porté : par exemple, l'achat de mon cadre pour pignon fixe à été décidé en cinq minutes alors que je me promenais pour autre chose sur un site britannique, alléché par le prix de liquidation et le souvenir d'un article montrant l'intérêt de ce type de vélo pour l'entraînement qui par ailleurs donnait ce vélo comme un excellent choix d'initiation. 
D'autres fois, c'était même un choix en forme de défi : acheter un snowboard supplémentaire typé slalom géant, ou une paire de ski extra large typée freeride acrobatique (alors que ce n'est absolument pas dans mes possibilés techniques). 
Dans le premier cas je me suis bien amusé passé les premières gamelles, dans le second c'est devenu mon surf de prédilection car ce genre de ski qui fait plutôt peur au skieur lambda, car utilisé par des grosses pointures, s'est révélé étonnamment confortable et facile en grosse poudre, à la portée du skieur modeste que je suis.
Ah oui, ma rationalité a toujours été économique, de choisir des produits de niche, plutôt haut-de-game et exigeants, et de ce fait très fortement soldés