Hivernage

Bonjour

Que faites vous quand les conditions sont vraiment très mauvaises pour le vélo type verglas, pluie forte...
Jusqu'ici j'allais souvent à la piscine l'hiver mais je me pose la question si je dois passer à l'home trainer pour continuer à tourner les jambes même si pour moi faire du sport c'est être dehors.

Pluie forte ou verglas, je reste chez moi mais c'est très très rare 

Comme l'ami veloblan, je suis en retraite. Donc s'il fait trop mauvais (forte pluie ou trop grand vent), je reste à la maison et je reporte à un autre jour. Bien sûr, quand on bosse encore, on a moins le choix, généralement. Mais est-ce qu'une sortie par trop mauvais temps est vraiment profitable ? (de toute façon, je roule très peu en semaine : 1 sortie le mercredi ou jeudi (75 km) et 1 avec le club le dimanche (75 à 80 km en ce moment) ; sauf exception (sortie "Dodécaudax" par exemple) ; c'est pourquoi je viens seulement de dépasser hier les 14000 km en 2018) (veloblan doit bien être à 24 ou 25000 lui ? )
Quant au verglas, je l'évite complètement. Une chute aux conséquences dramatiques peut alors arriver et foutre une saison complète en l'air, voire pire ...
Personnellement, je ne fais qu'exceptionnellement du home-trainer. Par exemple, l'an dernier pendant une semaine, après un repos complet de 2 semaines suite à fracture de 3 côtes et fêlure de 3 autres, pour une fin de remise en forme sans prendre de risques. Quand je pédale, j'aime bien être au grand air.

Quand il fait trop mauvais je fais le plein de motivation pour les jours meilleurs.

Je ne suis pas toujours raisonnable et il m'arrive de rouler par mauvais temps ( et pourtant je ne suis plus astreint par le travail 😀) si je suis très motivé je peux rouler par très mauvais temps ( je l'ai fait l'hiver dernier pour défi stupide ) il faut être raisonnable si on peut, il y a toujours des jours meilleurs ( l'home traîner peut être une bonne alternative)

lmvv a écrit:

Comme l'ami veloblan, je suis en retraite. Donc s'il fait trop mauvais (forte pluie ou trop grand vent), je reste à la maison et je reporte à un autre jour. Bien sûr, quand on bosse encore, on a moins le choix, généralement. Mais est-ce qu'une sortie par trop mauvais temps est vraiment profitable ? (de toute façon, je roule très peu en semaine : 1 sortie le mercredi ou jeudi (75 km) et 1 avec le club le dimanche (75 à 80 km en ce moment) ; sauf exception (sortie "Dodécaudax" par exemple) ; c'est pourquoi je viens seulement de dépasser hier les 14000 km en 2018) (veloblan doit bien être à 24 ou 25000 lui ? )
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hé hé veloblan est passé sur le billard cette année et le kilométrage s'en ressent, j'espère arriver à 20 000 

Je fais comme les copains, je reste à la maison, comme aujourd'hui où il faisait très froid (à l'instant -1 degré et il neige 😬).
Il y a quelques années où j'alternais course à pieds et vélo, bien sûr j'allai courir, même sous la pluie, et sous la neige - très plaisant - à condition d'une neige fraîche peu épaisse : ah le plaisir de courir de nuit à la frontale sur une petite route déserte à être le premier à laisser des traces. J'ai d'ailleurs couru en haute-montagne lors de séjours de ski et en préparation marathon : magique par exemple de courir en solitaire - après ma journée de snowboard - à Tignes sur le lac - damé pour le ski de fond - avec la vue sur la montagne illuminée par les projecteurs...  J'ai aussi bien aimé le VTT sur sentiers enneigés...
Et aussi le ski de fond en remplacement (sauf ces trois dernières années où la neige dans le massif du Pilat s'est faite particulièrement rare).
J'ai quant même roulé - parfois sans le vouloir - dans des conditions très dures : giboulées de neige, pluie froide ou vent fort : il y a deux mois sur mon dodécaudax en deux boucles, après un arrêt chez moi il me restait 65 km à faire et quand je suis sorti j'ai eu la surprise d'un ciel devenu noir et de partir sous des trombes d'eau impressionnantes, d'autant que je partais pour faire du dénivelé ; j'aurai pu renoncer et refaire mon 200 un peu plus tard, mais je suis assez joueur, j'ai trouvé que celà aussi faisait partie de l'entraînement à la longue distance : si l'on se refuse toujours à partir quand c'est difficile, que fera-t-on sur un long brevet ? S'arrêter dès que c'est le déluge ? Je ne suis pas assez rapide pour envisager de me mettre à l'abri et je roule, parfois pendant des heures, parce que je m'y suis habitué (c'est pareil au ski, et en montagne les intempéries peuvent être autrement dures qu'un vulgaire orage d'été).
Donc, malgré tout, la plupart du temps je reste à la maison, parce que je peux rouler n'importe quand, mais si je m'autorise parfois à y aller quand même. 
Cela fait plusieurs fois que j'essaie à me motiver pour reprendre la course à pieds, jusque là sans succès (c'est pourtant le plus pratique et agréable). Quand je me suis cassé l'index il y a maintenant deux mois (comme le temps passé vite, j'en suis le premier surpris) je pensais que c'était l'occasion de reprendre la CAP, et bien non : j'ai remonté mon home-traîneur.
Et bien, le home-traîneur c'est très chiant, je ne l'utilise plus qu'en cas de blessure (la fois d'avant c'était en rééducation après ma petite fracture de la rotule, sur les conseil de mon chirurgien traumatologue). J'avais même acheté il y a fort longtemps un appareil à rouleau, j'ai dû m'en servir 10 fois...
Je ne conseillerai pas l'achat de cet engin à une personne pensant ainsi rouler régulièrement en hiver : mieux vaut apprendre à rouler dans le froid. Je connais de nombreux copains sportifs qui ont revendus leurs tapis de course, rameurs, home-traineur ou vélo elliptique, car très vite ils prenaient la poussière.
Mais bon, si c'est ton truc, pourquoi pas - en sachant qu'il n'est pas si évident d'en tirer le même bénéfice qu'une sortie dans la nature, sur le plan physique.
Mais si c'est le cas, il peut-être intéressant de trouver du matos quasi neuf sur le marché de l'occasion (le bon coin ou autres).

Même si chez moi les hivers sont gentils je lève le pied sur route (sauf Dodécaudax) et je sors beaucoup plus en tout terrain (en faisant attention aux tirailleurs avinés)

Grand Pierre a écrit:

Même si chez moi les hivers sont gentils je lève le pied sur route (sauf Dodécaudax) et je sors beaucoup plus en tout terrain (en faisant attention aux tirailleurs avinés)

Je précise que si je pouvais aussi rouler en VTT, hormis quand il y a du vent on ne gagne pas grand chose en hiver si les conditions climatiques sont défavorables : déjà il y a le risque de neige verglacée - pas assez pour skier mais un peu de neige humidifiée qui gèle la nuit j'ai connu et c'est quasi rédhibitoire - ensuite la présence de boue, et enfin les roches et racines mouillées, c'est pas très sécure... J'ai oublié les feuilles mortes qui cachent les obstacles  
Je préfère la route à tout prendre dans mon coin où le VTT est souvent technique et intéressant de 900 à 1 200 m d'altitude, mais où l'hiver il y fait aussi plus froid.
Et puis, pluie pour pluie, ça change quoi de faire de la route ou du VTT facile.
Pour l'anecdote, juste sur une colline à deux kilomètres de chez moi, l'hiver dernier en passant en descente un court raidillon que j'ai dû prendre 100 fois je me suis gaufré méchamment à cause de la gelée que je n'avais pas prévue...
Je préfère encore rouler sur route dans la neige avec le VTT...
Enfin, le terrain glissant ou le VTT je vais oublier un moment : le 4 décembre je vois mon chirurgien spécialiste de la main pour en principe, si tout va bien, programmer une opération.  De toute façon, actuellement d'après mon pote vététiste la neige du 29 octobre dernier a cassé tellement de branchages et d'arbre qu'actuellement il passe son temps à faire du portage. Et ce qui me préoccupe c'est aussi quand je vais pouvoir aller skier 

Seule, la pluie me fait rester à la maison. Le brouillard dense, le risque de verglas sont aussi les éléments hivernaux qui m'imposent de m'abstenir, d'autant que novembre et décembre sont les mois où je lève un peu le pied.
            Afin de garder une bonne condition physique, je me programme des séances de vélo elliptique. C'est un peu austère mais grandement profitable. J'aime aller aussi marcher à pied avec mon épouse et prendre mon temps, ce que la pratique chronophage du vélo m'empêche parfois de faire une partie de l'année. Pas de tout repos la retraite!

Je me suis mal exprimé. On dit que pour préparer un PBP, il ne faut pas molir durant l'hiver
Je me demandais à cette saison si tout le monde continue à rouler normalement ou profite de la fin de saison pour faire un autre sport.
En ce qui me concerne courir j'ai adoré (2 marathons de Paris) mais maintenant cela ne me dit plus rien. Le VTT cela m'est passé aussi.
Le home trainer j'ai essayé il y a quelques années mais pédaler dans mon garage je trouve cela déprimant  ou alors peut être essayer l'hiver une salle de sport.
La natation s'est pas mal et en 45'/1heure on fait du boulot.

Sport en salle? pouahhh !!! je préfère me cailler un moment sur mon vélo, je raccourcis les distances mais je roule tout l'hiver 
Hier j'ai écouté sur les ondes que 80% de gens qui décidaient de faire du sport en salle au 1 janvier abandonnaient au bout de 3 semaines   J'espère que ce n'est pas des abonnements à l'année 

Je sais, je ne suis pas normal !

Moi, j'aime bien le sport en salle !

Tellement que j'ai une pièce pour ça à la maison.

Le matériel « cardio-training » (vélo, elliptique, rameur) sert essentiellement de novembre à février.
Le reste (PPG), toute l'année.

L'intérêt que j'y vois :
- lorsqu'on a que peut de temps de disponible, le rendement est maximal (si je dispose de 30 minutes, je me programme une séance dure de 30 minutes).
- ça permet de brûler du lard.
- pas de risque d'accident ou de blessure.
- lorsque je monte sur un vélo (un « vrai ») c'est pour m'amuser pas pour « m'entrainer ».

Mais c'est vrai que :
- si l'on doit déplier son matos et le sortir du placard ou de dessous le lit… ça ne durera pas longtemps…
- si l'on doit une fois le boulot fini, aller dans une salle, se changer, faire sa séance, se rechanger, rentrer chez soi… ça ne durera pas longtemps…
- pédaler dans son garage, au froid et avec des odeurs d'essence… pouah !

J'ai essayé avec des films mais en fait ce que je préfère c'est avec la radio.


Actuellement ma situation est un peu particulière…
Un Alien me ronge.
Exténué, j'avais arrêté toute activité physique…
Comme la situation empirait… j'ai décidé il y a quelques semaines (contre l'avis de tout le monde) de reprendre selon ma méthode.
En repartant sur des séances courtes (de façon à ne pas m'exploser plus encore) j'ai progressivement réussi à augmenter la dose sans être plus fatigué que lorsque je ne faisait rien (d'un autre côté, je ne vois pas comment ça aurait pu être possible…) …
Une sieste, ma séance (actuellement 50 minutes, 6 fois par semaine), repos.
Le moment de la journée où je me sens le mieux… c'est après ma séance !
Je suis toujours crevé mais je dors mieux, j'ai ralenti la perte musculaire et je brûle du gras (même si je n'en ai pas beaucoup)…
Je mange beaucoup de protéines, un peu de lipides (végétales) et quasiment pas de glucides (de toute façon je n'ai jamais aimé le sucre).
Mon objectif : épuiser l'Alien !
À suivre… ou pas !

Ghibli a écrit:

Je me suis mal exprimé. On dit que pour préparer un PBP, il ne faut pas molir durant l'hiver
[...]

Si tu aimes la course à pied et le VTT, il y a le trail pour l'hiver. Même en rando-course, c'est hyper bénéfique, change la tête, entretient ... ... en 2015, ma première vraie sortie de l'année a été un BRM 200 sans soucis et cette année, la reconnaissance de la diagonale du vide.
Ca marche pour moi mais peut-être pas pour tout le monde.

veloblan a écrit:

[...]
Hier j'ai écouté sur les ondes que 80% de gens qui décidaient de faire du sport en salle au 1 janvier abandonnaient au bout de 3 semaines. J'espère que ce n'est pas des abonnements à l'année.

Il y a mieux que cela encore. Je me demandais pourquoi les publicités mettaient en avant des femmes. Ce n'est pas "attirer" les hommes, mais parce que les femmes sont moins assidus que les hommes. Ils peuvent donc vendre plus d'abonnement.

Roland a écrit:

[...]
Exténué, j'avais arrêté toute activité physique…
[...]
À suivre… ou pas !

Repose-toi bien Roland. Quelque soit la méthode.

Comme la natation est entrain de supplanter le vélo dans mes activités physiques... je devrais, personnellement parler d'estivage...

Car depuis 2 ans, je nage toute l'année et de mi avril à mi octobre je pédale plus ou moins. Plutôt moins que plus d'ailleurs... en 2018, la barre des 4000 km n'est pas encore passée...

Dans la saison 2017/2018 (de sept à sept) j'ai nagé 99 fois pour 166 km... sans compter les petites séances d'eau libre de l'été.
Et depuis 1 mois, je m'astreins à 3 entrainements dirigés par semaine (bassins indoor et plein air... 25 m et 50 m). Avec un volume supérieur... 2000 à 2500 m par séance).

Alors, je ne sais pas si la natation serait un bon palliatif hivernal pour le vélo longue distance, mais moi, physiquement et mentalement je n'y trouve que du bien.

J'ai aussi une séance hebdomadaire de stretching... avec... 50 petites petites dames ! j'adore ! et mon dos aussi d'ailleurs.

166 km de natation, OK Michel mais combien de dénivelé   

papou a écrit:

166 km de natation, OK Michel mais combien de dénivelé   

Parfois énormément peut-être, s'il nage sur les lacs en pente prévus pour le ski nautique !

De mon côté je viens de me mettre au cyclo-cross. Non seulement pour avoir une activité physique hivernale mais aussi pour me débloquer le cardio.
Quand je roule sur route, je tourne aux alentours de 130 pulsations / minute et je monte au grand maximum à 160, très ponctuellement, sur des côtes un peu rythmées... Pour mon premier cyclo-cross, j'avais une moyenne de 180 puls / min pour une épreuve de près d'une heure ! Et bien je peux vous dire que ça décrasse !

En plus de ces courses de cyclo-cross (une par week-end), je vélotaf deux fois par semaine (65km pour l'aller et retour) ; ce qui me fait mon entraînement. Donc un hivernage cyclo-actif pour moi. Vers le mois de février je me mettrai certainement à courir un peu en attendant ma reprise des BRM fin mars-début avril.

Roland super combatif, ca finira bien par payer 

chab36 a écrit:

papou a écrit:

166 km de natation, OK Michel mais combien de dénivelé   

Parfois énormément peut-être, s'il nage sur les lacs en pente prévus pour le ski nautique !

En plus de ces courses de cyclo-cross (une par week-end), je vélotaf deux fois par semaine (65km pour l'aller et retour) ; ce qui me fait mon entraînement. Donc un hivernage cyclo-actif pour moi. Vers le mois de février je me mettrai certainement à courir un peu en attendant ma reprise des BRM fin mars-début avril.

... oui, mais rien que de sortir du bassin... à mon âge je prends l'échelle...  

Ah ces profs d'EPS ! (il me semble avoir lu cela)... des costauds !

Bonsoir
et ben moi je roule, une, des fois deux sorties de 60 bornes par semaine et un 200 mensuel.
parfois je fais moins de km en 3 semaines que le jour de mon 200 alors croyez moi ce jour là j'ai mal au pattes, mais je m'en sors.
en plus je vais bientôt retourner en forêt pour y faire le bois de chauffage et là le maniement du merlin c'est une affaire................

cyclodelacote305 a écrit:

Bonsoir
et ben moi je roule, une, des fois deux sorties de 60 bornes par semaine et un 200 mensuel.
parfois je fais moins de km en 3 semaines que le jour de mon 200 alors croyez moi ce jour là j'ai mal au pattes, mais je m'en sors.
en plus je vais bientôt retourner en forêt pour y faire le bois de chauffage et là le maniement du merlin c'est une affaire................

Mais tellement enchanteur.
(...)
Bon, c'est tout.

sccber a écrit:

cyclodelacote305 a écrit:

Bonsoir
et ben moi je roule, une, des fois deux sorties de 60 bornes par semaine et un 200 mensuel.
parfois je fais moins de km en 3 semaines que le jour de mon 200 alors croyez moi ce jour là j'ai mal au pattes, mais je m'en sors.
en plus je vais bientôt retourner en forêt pour y faire le bois de chauffage et là le maniement du merlin c'est une affaire................

Mais tellement enchanteur.
(...)
Bon, c'est tout.

Façon Roland    sort de ce cor 

Bonjour.
Chez nous il n'y a pas de Korrigans mais après une bonne dose de mirabelle  (40°) certains y ont vu des Trolls  .
Plus sérieusement réussir un 200 en plein hiver devient enchanteur (après la nuit tombée ), même si parfois tu te demandes ce que tu fais là.

L'intérêt de faire une autre activité comme la natation, la marche nordique...c'est de faire travailler les membres supérieurs
L'hiver dernier pour me concentrer sur le vélo afin de faire par la suite mon premier 600km,  je n'ai quasiment pas nagé et réellement perdu en force pour soulever les charges un peu lourde