Le BRM 400 de Popiette est prévu pour samedi prochain.
Comme je n'aime pas trop faire comme tout le monde (
je dois être agoraphobe, ça risque de me jouer des tours en Août), je fais tout en avance et c'est plutôt un récit autour du parcours du 600 qui est prévu tout début Juin que je vais vous raconter.
Gros dilemme : j'avais bien entouré en rouge le week-end des 1er et 2 juin pour réaliser ce BRM 600 au départ de Montebourg, mais une autre organisation sportive m'empêche d'en être. Laquelle je garde ?
Comme j'ai noté en secours le BRM 600 de Lamballe fin juin, je ne serai pas à Montebourg le 1er juin, mais je tiens quand même à voir quel parcours Popiette a imaginé.
Ce sera donc un entraînement
comme en vrai : départ le mardi 30/04 à 20h30 (
c'est l'horaire de mon départ prévu pour PBP). J'ai prévu d'accrocher la trace à Escoville qui se trouve à 5km de la maison car ça facilite grandement la logistique.
J'essaie de ne pas me coucher trop tard les jours précédents, je fais une courte sieste à midi dans mon bureau... Le vélo est prêt, j'ai le chargement de PBP avec le sac de couchage, le ravitaillement pour être autonome sur 500 km.
En effet, l'objectif est également de voir comment gérer la première partie de PBP et le découpage du BRM par Popiette semble fait exprès pour mon entraînement :
- de Rambouillet à Loudéac, c'est comme d'Escoville à Barneville (le lavoir de la Mère Denis)
- Saint Nicolas du Pélem se situe à la même distance que Montebourg.
Je vais donc essayer de rouler toute la nuit et toute la journée pour pointer à Barneville et m'arrêter dormir à Montebourg.
La monture est prêteL'église d'Escoville sonne 20h30 quand je prends la photo. Lumière du soir sur une route tranquille à la sortie de Troarn Je commence par des routes que je connais : Escoville - Troarn - Beuvron en Auge et la montée qui va à Beaufour-Druval. Il ne fait pas encore nuit, le soir tombe mais je peux profiter de la lumière et des pommiers en fleurs dans le Pays d'Auge.
Deux arrêts sont nécessaires pour (re)serrer la nouvelle fixation de sacoche que je viens d'installer sur le vélo à Troarn pour les premières vis puis à Beuvron pour les secondes. Je préfère le faire de jour avant qu'il y ait urgence plutôt que cette nuit à la lampe frontale car je sais que je vais avoir des revêtements moins propres d'ici peu.
C'est un des principes que je vais essayer d'appliquer à partir de maintenant : s'il y a quelque chose d'anormal, répare-le/corrige-le avant que ce ne soit catastrophique.
Pour le coup, le serrage sera bon puisque la sacoche ne bougera plus malgré les cahots de la route.
A Beuvron, Popiette propose de pousser jusqu'au centre. Ne loupez pas cette parenthèse touristique !
Le centre de Beuvron On a tout le temps ensuite de savourer la montée vers Beaufour-Druval. Elle serpente sous les bois, la route est propre... mais je l'avais mieux appréciée dans le sens de la descente.
On redescend ensuite dans la cuvette pour reprendre la grimpette à Saint Hymer. Mais une pause s'impose pour pointer dans le cimetière. J'ai réveillé une chouette qui a surgi du clocher de l'église, mais pas la Mère Denis. J'ai dû passer deux fois devant la tombe sans la remarquer.
L'église de Saint Hymer Ayant raté la tombe, je fais une photo de pancarte à 22h45 en repartant de Saint Hymer La route remonte pour mieux redescendre vers la vallée de la Touques, que l'on va remonter en traversant Lieux, Saint Martin de la Lieue, Fervaques... Pour rejoindre Fervaques, mon téléphone m'a encore joué un mauvais tour ! En sortant de Saint Martin de la Lieue, je ne suis pas resté pour longer la Touques, mais j'ai commencé à monter sur la D579 jusqu'à Saint Martin de Livet. J'ai ensuite dû bifurquer à gauche pour retrouver la trace et j'ai rejoint Fervaques au bas d'un belle descente... mais au prix de 4 km de détour avec 129m de D+ au lieu de 39m...
Le chrono tourne mais pour l'instant le moral est bon et les jambes tournent bien sans forcer, même si la température extérieure est basse.
Pourtant, c'est facile de ne pas se tromper de route : c'est toujours tout droit... La feuille de route est bien faite et la trace est propre. Mais j'ai eu trop confiance dans mon GPS qui m'annonçait bien les changements de direction au début et cela m'évitait des arrêts à chaque croisement pour vérifier la direction.
Après Fervaques, on continue encore tout droit le long de la vallée jusqu'au niveau de Pontchardon où l'on n'entre pas. Au contraire, on tourne à gauche pour s'élever au-dessus de la vallée (
en toute modestie, nous sommes à la limite entre le Calvados et l'Orne, pas dans les Alpes).
Il est 1h42 lorsque j'arrive au Bosc-Renoult et j'ai les yeux qui papillonnent depuis quelques kilomètres déjà. J'avise un escalier près du mur du cimetière et fais une halte pour dormir sans tomber du vélo. J'en repars à 2h. 1ère pause dodo, avec l'ambiance et le nombre de cyclos sur la route de PBP, je pourrais peut-être l'éviter.
Avant d'arriver à Heugon, je descends du vélo, plus pour réchauffer les pieds en marchant que pour m'empêcher de somnoler. Je marche sur quelques centaines de mètres pour réveiller mes orteils engourdis. Les saints de glace ne sont pas encore passés, ça ne m'étonnerait pas de voir de la gelée au lever du soleil.
Je marche à nouveau à côté du vélo dans Saint Nicolas des Laitiers que je passe peu avant 3h. Si l'on compte, ça fait 13.5 km en une heure depuis le Bosc-Renoult !
Ca ne sent pas bon du tout ! Les montées se font à petite vitesse et les descentes ne sont pas très rapides avec le froid.
Arrivé à Saint Evroult Notre-Dame du Bois, je fais une sieste de moins de 20 minutes sur un banc avec vue sur le lac. Il est 3h40 quand je repars me réchauffer dans la montée qui permet de sortir vers L'Aigle, que je traverse à 4h20. Mais 20 minutes plus tard, je pose mon vélo contre une borne et m'allonge sur le bas côté d'une voie de desserte pour dormir encore pendant 5 minutes.
Je repars vers Randonnai.
Comme vous le voyez parfaitement, ceci est le panneau de Randonnai. Pause photo obligatoire... même si le résultat n'est clairement pas à la hauteur de mes espérances. Après Randonnai, je m'arrête à nouveau et profite de quelques blocs de pierre devant une carrière pour poser mon vélo et m'asseoir pour somnoler pendant 5 minutes.
Ensuite, le profil m'aide à avancer puisque ça descend vers Longny au Perche avant de remonter tranquillement vers Bizou.
Il est 6h22 quand je pointe à Bizou avec 20 minutes de marge sur l'horaire max. Ouf ! Je m'accorde alors une autre pause pour dormir et essayer de me réchauffer les pieds dans une couverture de survie. Et je ne repars qu'à 7h05. Je sais donc que j'ai du retard à rattraper avant le prochain contrôle, à Saint DENIS de Gâtines.
Le soleil se lève, mais ça ne se réchauffe pas tout de suite... Par contre, on profite mieux du paysage et c'est joli. L'heure la plus froide est celle du lever du soleil, j'aurai bien l'occasion de le vérifier au cours de cette randonnée. Pas de gelée blanche sur les talus, mais des nappes de brouillard qui n'aide pas à se réchauffer.
Dans la forêt avant Montligeon :
A 7h30, je fais un crochet, qui augmente le kilométrage de 2 km, vers le village de la Chapelle-Montligeon pour essayer d'avoir un chocolat chaud et quelques viennoiseries à me mettre sous la dent.
Les cafés sont fermés, mais la boulangerie près de la vieille église est ouverte. J'avale un pain au chocolat sur le pas de la porte, je garde un croissant et un sablé pour la suite de la journée.
La vieille église de Montligeon Le soleil est réveillé, mais pas encore bien vaillant. Je garde mon phare allumé car je traverse encore des nappes de brouillard. Les routes sont tranquilles, le relief est contenu... normalement, ça devrait bien rouler... mais il fait encore frisquet et il faudra attendre 8h40 environ, à Saint Jouin de Blavou pour que je range mes affaires contre le froid à l'occasion d'une pause croissant dégusté au soleil sous une belle plaque de cocher.
Un café épicerie ouvert même le 1er mai m'offrira mon chocolat chaud à Pervenchères vers 9h05. Le soleil est encore trop timide pour être en terrasse.
Mais cela s'améliore par la suite. Si vous avez de la marge sur le timing, n'hésitez pas à faire une halte à La Fresnaye sur Chédouet : vous passerez juste devant le
musée du vélo qui était en train d'ouvrir lorsque j'y suis passé vers 10h.
Musée du vélo à La Fresnaye sur Chédouet Je m'arrête à la sortie d'Alençon pour une pause déjeuner à 10h45. Ce n'est pas très diététique, mais le Mac Donald's m'a fait de l'œil. J'en profite pour me débarbouiller, réarranger mes affaires dans les sacoches en transvasant les affaires de nuit dans la sacoche de selle et des provisions à grignoter dans la sacoche de cintre. 45 minutes de pause, c'est encore trop long. J'ai souvent les yeux plus gros que le ventre lorsque je m'arrête, mais je m'efforce de ne pas manger trop vite pour ne pas m'alourdir sur le vélo.
A Condé sur Sarthe, j'ai volontairement quitté la trace pour passer dans le centre ville, plus joli que la grand'route proposée par Popiette... Oui, mais... Il y a des surprises pour les cyclistes au pied de l'église ! Attention aux roues sur les petits dos d'âne en pavés !
On retrouve vite la campagne, avec des routes agréables, légèrement vallonnées pour ne pas être trop monotones. Quelques parties boisées alternent avec les champs.
On passe à Vilaines la Juhel, clin d'œil au PBP de cet été. Je ne m'y attarderai pas car j'y passe à 12h50 et une course cycliste y démarre à 14h. Je crains donc d'être obligé de faire un détour pour éviter des routes fermées pour permettre aux vélos de rouler... Ce ne serait pas de chance !
Le paysage reste agréable, la circulation est réduite. A la Chapelle au Riboul, je m'octroie une pause sieste et je repars après 20 minutes d'arrêt. J'ai toujours l'objectif d'arriver à Saint Denis de Gâtines avant la fermeture du contrôle, mais il faut encore rejoindre Mayenne, le point le plus au sud du parcours.
Passé le pont sur la Mayenne, il faut remonter pour atteindre le prochain contrôle, 22 km plus loin à Saint Denis de Gastines. J'y arrive à 15h47, 20 minutes avant la fermeture du contrôle. OUF !
Objectif atteint pour l'instant. Un tronçon après l'autre, une randonnée après l'autre...
Je m'accorde une pause coca dans un café-restaurant dont la porte est encore ouverte presque par erreur car le déjeuner de je-ne-sais quelle amicale s'y éternise. Je savoure le coca, refait le plein du bidon et repars environ 10 minutes plus tard.
Pointage à Saint Denis de Gastines Maintenant, on monte au nord en infléchissant vers le nord-ouest pour viser Mortain et ses collines, puis Villedieu avant de retrouver des paysages au relief moins marqué le long de la côte.
Même si l'objectif du moment est devenu Barneville et son fameux lavoir, je n'y suis pas encore...
Après Gorron, coup de moins bien... Plus de jambes, je m'allonge dans l'herbe sur le bas-côté et je dors/somnole pendant 10 minutes. Trop de sucres dans le coca ? Pas assez de salé dans l'estomac ? Je grignote un peu et remonte sur le vélo.
Le plat de résistance s'approche, mais pour le moment, je savoure la descente du Teilleul
Bio ? Bon ? Bion ! Les pommes ne sont pas encore formées... C'est quasiment à partir de là que ça commence à monter... Mortain, puis le Neufbourg un peu plus haut et enfin Saint Barthélémy ! Avec déjà 22h de vélo dans les pattes, ça tire un peu...
Par contre, les 8 kilomètres de la descente qui suit sont grisants ! Pas de circulation (il est 19h), un enrôbé lisse, une route sage avec des courbes larges et un panorama que je n'ai pas vraiment eu le temps de contempler.
Mais si l'on descend si facilement, c'est forcément pour remonter après... Ca ne loupe pas et le poids sera un ennemi pour atteindre Saint Pois.
J'avais projeté de m'arrêter dîner à Villedieu, mais, voyant deux cafés ouverts sur la place principale, j'opte pour un arrêt tout de suite plutôt qu'une halte hypothétique plus tard. Surtout que le froid commence à arriver et il serait bon que je rajoute quelques couches.
Je pousse la porte du Normandy, juste à côté de la mairie. L'ambiance y est détendue et je peux manger mes provisions en sirotant un coca et un café.
Je me réchauffe petit à petit et me mets en mode nuit. Je repars après 1h de pause.
La sortie de Saint Pois me réchauffe tout de suite puisqu'il faut monter jusqu'à Coulouvray-Boisbenâtre. Ensuite, le profil est plutôt descendant jusqu'à Villedieu les Poëles où l'on a un beau point de vue sur la vallée, juste en arrivant en vue de Villedieu. Les cafés sont encore ouverts lorsque j'y passe, mais je ne m'arrête pas : je dois être à 2h58 à Barneville et il est déjà 21h35... Il me reste donc 90 km à boucler en 5h23. Vus le froid et la forme de la journée, je sais que cela va être difficile à atteindre.
Je grimpe encore pour sortir de Villedieu et passer l'A84. Ensuite, ça redescend vers Cérences.
J'y fais une pause où je somnole et j'échange quelques textos avec ma femme qui suit ma progression depuis le début de la journée. Il est 23h et je sens que je m'embarque dans une nuit qui va ressembler à la précédente avec des pauses fréquentes dictées par la somnolence sur le vélo.
Je décide donc de faire une vraie halte pour dormir. Je tourne un peu dans le village pour repérer un endroit tranquille et je repère finalement un abribus qui me permettra d'être à l'abri du vent et de la pluie au cas où. Le banc en bois doit faire 30 cm de large, mais je le trouverai confortable. Un peu trop étroit quand même car je suis tombé en voulant me tourner : un hématome au genou gauche et un autre à l'épaule droite...
Avant de rentrer dans mon sac de couchage, je mets un réveil à 3h pour décoller à 3h30.
Je sais que j'arriverai hors délai au prochain pointage et que la distance entre Barneville et Montebourg ne permettra pas d'être à l'heure au second pointage... Il me reste 220 km à parcourir jusqu'à Escoville. En partant à 3h30, je disposerai donc de 9h de délai pour couvrir cette distance ; je sais déjà que ce ne sera pas bon. Mais ce n'est pas parce que le BRM est plié que la balade est terminée.
Je me réveille 1/2h avant l'heure prévue et préfère repartir directement, même si cela ne changera probablement pas le résultat final. Il est 2h55.
Je me trompe de route juste après avoir traversé la Vanne... un détour de 800m, ce n'est rien !
J'arrive au pont de la Roque et me voilà sur la fameuse D650. Plus d'erreur d'aiguillage à craindre : c'est tout droit pendant 45 km environ ! Grosse route, mais à 4h du matin le trafic n'est pas trop dense.
Par contre, le vent s'est déjà réveillé alors que le soleil dort encore. Hier, le vent avait été un peu présent dans l'après-midi, mais jamais trop fort et il avait eu la délicatesse de se coucher en même temps que le soleil.
Las, sur cette D650 sans abri, j'ai le temps de l'apprécier ce vent de face. J'entends les branches siffler dans les rafales, je baisse la tête mais ça ne semble pas suffire. Quelques rafales passent au-dessus de moi et agitent les arbres, les autres sont pour moi. La nuit est moins froide que la précédente, mais il ne fait pas très chaud quand même et le vent n'arrange décidément rien.
Sur ces 45 km, je ferai 4 pauses de moins de 5 minutes et 2 pauses d'un 1/4h environ (
y compris le petit encas grignoté à Portbail). A chaque pause, un très court somme...
A Portbail, je m'accorde une pause pour grignoter et regarder la mer qui commence tout juste à descendre. Après plusieurs passages ici au gré des BRM organisés par Popiette, c'est la première fois que je vois la mer sous le pont !
Je pointe au lavoir de la Mère Denis à 7h40 environ. Il fait toujours frais, le soleil vient de se lever mais la route roule au pied de la colline et reste donc à l'ombre.
Je remonte me réchauffer dans un café et j'en profite pour enlever une couche car le soleil sera un peu plus haut et le vent poussera un peu dans le dos.
Je repars de Barneville vers 8h20 en direction de Montebourg à 35 km de là. Ca roule mieux car le vent aide ou est cassé par les haies, je reconnais des routes déjà parcourues en bonne compagnie et des noms de villages qui commencent à être familiers.
Photo pointage devant la porte du club à 10h15 Je prends le parti de déjeuner devant la mairie en achetant une baguette de pain et en allégeant ma sacoche de selle d'une boîte de pâté Hénaff. A l'abri du vent et au soleil, la pause est agréable. Je m'assoupis quelques minutes avec l'idée de terminer cette fichue boucle de 600 km.
A 11h10, je descends la rue de Montebourg avec Carentan en ligne de mire.
Le vent est de la partie et m'aide bien, les jambes tournent mieux avec cette assistance éolienne et le soleil revenu !
Pas de gros relief pour me freiner, même si je peine par endroit.
Pas de pause trop marquée, mis à part quelques arrêts photo pour garder quelques images de la Normandie sous le soleil printanier.
Le cimetière britannique de Bayeux Bayeux est une jolie ville qui a été préservée et qui cache quelques recoins à découvrir en prenant le temps. Les vitrines se font une beauté avant les festivités du 75ème anniversaire du débarquement. On voit ici le peintre à l'œuvre. Un muret de pierres, des pommiers, des vaches, de l'herbe verte : nous sommes bien en Normandie ! Le vallon de Tierceville Et voilà ! Après quelques 44h30 de vélo, me voilà de retour à Escoville lorsque l'église sonne 17h... La balade fut éprouvante à cause du froid, du vent de face, des objectifs non atteints, mais la balade fut belle car j'ai bouclé la boucle, je n'ai pas eu d'eau sur la tête, j'ai traversé des paysages qui valent le coup d'œil, j'arrive encore à tourner les jambes et à tenir sur le vélo.
Là, je n'ai plus que 5 km à faire pour apprécier une bonne douche chaude, enfiler des vêtements propres, préparer un bon dîner et savourer une bonne nuit.
Demain, je dois amener mon fiston à l'école et moi, je profiterai d'un jour de congés pour me reposer notamment.
Un peu déçu, forcément, d'être hors délais, ça continue à cogiter dans le ciboulot...
Je joue au tétris avec les dates des BRM 600 et mes contraintes pro et perso... Et doucement, une idée germe... Et si je refaisais ce parcours le week-end prochain ? Mais en partant à 5h du matin cette fois-ci ?
Raisonnable, déraisonnable ?