confrérie des 7 majeurs

bonjour 

Ma question va peut etre vous paraitre bete   mais je me demandai quel épreuve etait la plus dure? un paris brest paris 
ou ce genre de circuit https://www.les7majeurs.com/?
je sais, la durée, le dénivelé n'ont rien a voir!et sans doute une prépa différente.
juste une question de débutant  curieux dans la longue distance.
merci

Bonjour
comme tu le précise justement les deux son incomparable , en termes de distance, de dénivelé....
certains finisher du PBP serai incapable de l’être sur les 7 majeurs et vise versa.

Paris-Brest-Paris semble plus abordable pour le parcours, les délais, la logistique, etc. Maintenant la longueur, la durée, … ça doit s'apprivoiser aussi. Personnellement j'avais réussi mes premières randonnées équivalentes aux 7 Majeurs mais je m'étais planté au début sur les plus longues.

Mon avis, celui d'un bouffeur de D+

J'ai fini le PBP 2019 en un peu plus de 62 h (avec un coude en vrac : fracture ouverte en avril, retrait de la quincaillerie 1 mois avant) : douleurs physiques à cause de la position tordue (rééducation du bras pas achevée), lombaires martyrisées, j'ai terminé le cul en sang
Je comptais faire les 7 majeurs en juillet 2020 (mais vacances annulés, covid... j'ai prévu de le faire en 2021 ) : j'ai détourné ma frustration (grand raid de La Réunion annulé aussi) en faisant un everesting en octobre (283 kms / 9200 D+ / 18h en 8 ascensions).

Au PBP on a juste à rouler : les ravitos arrivent au bon moment, on nous encourage du bord de la route, il y a quasi tout le temps d'autres vélos en vue... les jambes tournent et la tête se repose.
Sur un challenge à gros D+ en zone isolée : tout seul, ravitos à l'arrache, pas d'environnement pour booster... c'est très dur mentalement ! Je vois les 7 majeurs plus facile qu'un everesting à ce niveau là car on fait une grande boucle : enchainer x fois la même montée est très difficile mentalement

Difficile de comparer tout ça, entre un PBP en solo où on sera jamais vraiment seul et un "7 majeurs" à 2 ou 3 de même niveau...

Bonsoir,
Effectivement chaque randonnée / épreuve revêt un caractère très différent. Solo ou en groupe pour commencer. Sans parler de la météo. En tout cas, chapeau pour l'everesting. Cela fait un ratio de 3 (distance / D+).

Bonjour, il y a plusieurs formules pour les 7 majeurs. En 48h, ce sont 2 belles étapes de montagne avec une grosse nuit réparatrice au milieu : en plein coeur de la saison, ça ne demande aucune préparation particulière, et sauf accident ou météo pourrie, c'est à la portée de m'importe quel cyclo normalement entraîné. En 24h, on change de dimension : roulage de nuit, privation de sommeil, et vitesse élevée pour s'enquiller plus de 10 000m+ en une étape. C'est très différent de PBP, mais ça a pour point commun de ne pas être du tout gagné d'avance. Les 24h me font peur, bien plus que PBP, j'aimerais les tenter mais il faudra que je sois en très grande forme pour que ça passe, je suis trop lente et j'appréhende l'accumulation de fatigue.

elyasmina a écrit:

Bonjour, il y a plusieurs formules pour les 7 majeurs. En 48h, ce sont 2 belles étapes de montagne avec une grosse nuit réparatrice au milieu : en plein coeur de la saison, ça ne demande aucune préparation particulière, et sauf accident ou météo pourrie, c'est à la portée de m'importe quel cyclo normalement entraîné. En 24h, on change de dimension : roulage de nuit, privation de sommeil, et vitesse élevée pour s'enquiller plus de 10 000m+ en une étape. C'est très différent de PBP, mais ça a pour point commun de ne pas être du tout gagné d'avance. Les 24h me font peur, bien plus que PBP, j'aimerais les tenter mais il faudra que je sois en très grande forme pour que ça passe, je suis trop lente et j'appréhende l'accumulation de fatigue.

Trop lente je ne pense pas pour t'avoir vu rouler mais tu as l'habitude de te poser la nuit ce qui ralenti la progression.

@cyclo38220, non, non, j'ai l'habitude des roulages de nuit, la grosse pause sommeil, c'est du confort quand les délais le permettent, et le fruit de l'expérience douloureusement acquise que si l'on perd contre le sommeil, on peut perdre bien plus que quelques minutes sur un chrono. Sur une Vélocio rondement menée, je compte 1h30 de pause. Donc 360km en 22h (1/2h de marge), ça fait du 16.5km/h de moyenne roulante minimum. Sur un parcours à 3%... pas toujours très roulant. Or l'effort est plus usant que sur la Vélocio, on ne se met pas dans une roue, et l'attention est très sollicitée en descente. Bref, ça demande des jambes et une vraie préparation.

elyasmina a écrit:

Bonjour, il y a plusieurs formules pour les 7 majeurs. En 48h, ce sont 2 belles étapes de montagne avec une grosse nuit réparatrice au milieu : en plein coeur de la saison, ça ne demande aucune préparation particulière, et sauf accident ou météo pourrie, c'est à la portée de m'importe quel cyclo normalement entraîné. En 24h, on change de dimension : roulage de nuit, privation de sommeil, et vitesse élevée pour s'enquiller plus de 10 000m+ en une étape. C'est très différent de PBP, mais ça a pour point commun de ne pas être du tout gagné d'avance. Les 24h me font peur, bien plus que PBP, j'aimerais les tenter mais il faudra que je sois en très grande forme pour que ça passe, je suis trop lente et j'appréhende l'accumulation de fatigue.

As-tu des références en montagne ? ca peut te permettre d'appréhender cette belle randonnée.
Cyclo montagnarde ou autre périple.

Bonjour,
Perso, je dois me contenter de 4500 D+ par jour. Au delà, les journées suivantes sont bien moins performantes. Donc, pour cette épreuve, à savoir 12000 D+ (pour 360  km), je ne me vois pas réussir dans les 48 heures allouées. Quoi qu'il en soit, cela doit être sympa d'enchainer de tels paysages.

Les 7 majeurs peuvent aussi être faits sous forme de randonnée sans aucune limite de temps si ce n'est celle de la saison. On peut très bien faire un découpage sur 2 semaines (ce que je compte faire en 2022) à savoir 1 jour de roulage en mode balade et le lendemain avec Mme à faire du tourisme et ainsi de suite.

3 de mes amis (dont 2 handis) les ont faits en étalant sur une semaine car leurs capacités physiques ne les autorisaient pas à faire autrement

Sur PBP, il y a du monde et la nuit est bien balisée.
Quand j'ai fait les 7 majeurs, le soir arrivant je me suis dit: "Et puis hop, on tente le coup de la nuit et les 24h!". J'arrive en haut de la Fauniera, je me couvre et me lance dans la descente. Au bout de un virage j'ai cherché où dormir. J'habite dans le nord donc impossible d'accumuler de l'expérience en descente de col, j'ai jugé ça beaucoup trop dangereux.
Ça reste l'expérience à vélo dont je tire le plus de fierté.

Bonsoir ,
Effectivement en être simple membre ne serait déjà pas mal.

Popiette a écrit:

As-tu des références en montagne ? ca peut te permettre d'appréhender cette belle randonnée.
Cyclo montagnarde ou autre périple.

Salut, je ne sais pas ce que tu appelles des références en montagne : j'ai traversé les Alpes et les Pyrénées au moins 5 fois, dont le parcours du raid Pyrénéen en 6 jours (officieusement), 2 superrandonnées (fin de l'hiver), le BRM 1000 Trirhéna en 2018, la Route du diable cet été et surtout j'ai déjà fait les 7 Majeurs, en 2 jours et une nuit : je visualise donc un peu les enjeux pour une traversée en 24h. En superrandonnée à 2% et 210km/jour, je suis entre 18 et 19 km/h. Une superrandonnée à 3% doit être un bon indicateur de la faisabilité du truc.

elyasmina a écrit:

Popiette a écrit:

As-tu des références en montagne ? ca peut te permettre d'appréhender cette belle randonnée.
Cyclo montagnarde ou autre périple.

Salut, je ne sais pas ce que tu appelles des références en montagne : j'ai traversé les Alpes et les Pyrénées au moins 5 fois, dont le parcours du raid Pyrénéen en 6 jours (officieusement), 2 superrandonnées (fin de l'hiver), le BRM 1000 Trirhéna en 2018, la Route du diable cet été et surtout j'ai déjà fait les 7 Majeurs, en 2 jours et une nuit : je visualise donc un peu les enjeux pour une traversée en 24h. En superrandonnée à 2% et 210km/jour, je suis entre 18 et 19 km/h. Une superrandonnée à 3% doit être un bon indicateur de la faisabilité du truc.

C'est du solide comme référence !
Il doit bien y avoir des journées à 3% dans les traversées des Alpes et des Pyrénées, sans doute suffisamment pour se projeter.

L'aspect météo est prédominant pour la réussite d'une telle randonnée. Çà doit valoir la peine de passer ses vacances estivales sur place et de se lancer quand la fenêtre météo est correcte.

Un bon temps et des nuits courtes sont sûrement aussi des avantages donc juin à privilégier