L'habillage ... pas celui du forum

Pas un seul sujet sur l'habillage !
Argh quel choc ! Il faut y remédier le plus vite possible.

Donc depuis un certain brevet de 400 par une nuit très froide au mois d'avril 2007, j'ai une idée en tête :
Acheter un GoreTex

J'attend vos suggestions et vos petites astuces en matière vestimentaire.
Un truc important quand on démarre les longues distances, les jambières sont indispensables, à cause des changements de température.

Pete1coup a écrit:

Pas un seul sujet sur l'habillage !
Argh quel choc ! Il faut y remédier le plus vite possible.

Donc depuis un certain brevet de 400 par une nuit très froide au mois d'avril 2007, j'ai une idée en tête :
Acheter un GoreTex

J'attend vos suggestions et vos petites astuces en matière vestimentaire.
Un truc important quand on démarre les longues distances, les jambières sont indispensables, à cause des changements de température.

Ben t'attends un peu poil et sans doute que dans ta revue préférée tu trouveras courant automne un sujet spécifique...

pour répondre à PETE1COUP, je vous mets un extrait de mon livre (brevet de 600 en 2007) ou comme le débutant moyen, j'étais en cuissard et maillot court...et rien d'autre ! je n'ai jamais eû aussi froid !

"Il faut parfois peu de chose pour se réconforter, le problème c’est que, quand on caille vraiment, il est presque impossible de ne pas y penser. Mes pieds n’ont plus froid maintenant ; ils ont mal ! Il faut que je trouve une solution parce que cette douleur me focalise, je suis sûr que ça ira mieux après. Je trouve une poubelle au coin d’une ferme au bord de la route un peu avant Craon, prononcez cran. Et comme je suis à crans, autant m’énerver pour de bon, je fouille dans la poubelle et en sort deux sacs en plastique et des mouchoirs en papier ; les voilà mes chaussettes. J’entoure mes pieds avec les mouchoirs comme une momie, puis autour je mets les sacs en plastique et je renfile mes chaussures, quel bonheur ! Je pense aussitôt à la pub Herta : pourquoi passer à côté des choses simples ? Incroyable comme le fait d’avoir les pieds au chaud vous transforme un homme. Mais parfois, j’avais si froid au torse et aux avant-bras que je descendais de mon vélo et alternais marche rapide et footing lent, heureusement que j’avais des chaussures de vtt qui me permettaient de marcher. Je remontais sur mon vélo pour les montées, toujours trop courtes.

Ah si je pouvais trouver un col de dix bornes...

A ce rythme, je m’attends à tout instant à me faire reprendre par les autres participants, mais non, toujours rien. Ils ont dû s’arrêter dormir, les veinards. Je retrouve mon département ; le Maine-et-Loire, à Segré, j’en suis à 431 kms, il est une heure trente et c’est le sixième contrôle. Certains d’entre vous doivent se dire :

- Mais il va pointer où ?

Eh bien ils ont pensé à tout, ces gentils organisateurs (et par déduction nous aussi, les coureurs), nous devons envoyer des cartes postales que nous avons prévues dans nos affaires, à partir des villes-contrôles, le cachet de poste faisant foi. Ma moyenne horaire chute à 22, à ce rythme j’arriverai vers 9h15, soit un peu plus de 27 heures pour faire 603 kms ; au fou ! Je claque des dents comme ce n’est pas possible, je tente de maintenir ma mâchoire ouverte car j’ai peur de me péter les molaires, mes épaules sont contractées, il me faut occulter cette sensation de froid, mais c’est peine perdue. J’essaie de penser à quelque chose d’agréable, mais ce n’est pas très confortable dans un cuissard mouillé sur une selle de vélo, je ne vous raconte pas*. Dans les descentes, je me cache au maximum derrière ma sacoche de guidon et Dieu sait qu’elle est bien petite.

*non, non, de toute façon, je ne vous raconte pas...

Mais quel con de ne pas avoir emmené une veste et un cuissard long, je donnerais tellement pour les avoir là maintenant.

Pour la première fois de ma vie, je suis content de trouver des côtes car ma vitesse y est peu élevée, donc pas de courant d’air glacé, et comme je fournis un effort physique ; cela me réchauffe un peu. Malheureusement (c’est fou de dire ça), la montée finit toujours trop vite...et de nouveau la caillante dans la descente qui suit ! Et ces kilomètres qui n’avancent pas...En tout cas, bien moins vite que les secondes. J’ai détesté ces panneaux de signalisation qui vous indiquent les kilomètres qui vous séparent de l’endroit où vous allez, et qui parfois, vous le redisent cinq kilomètres plus loin avec la même distance ou presque, c’est l’horreur pour un cycliste !

Chemillé, 489 kms, 4h15 du matin, 22h15 de vélo, toujours 22 de moyenne, Ste Gemmes-sur-Loire (ville mondialement connue pour son asile) est derrière moi, on ne pourra plus m’interner maintenant. Contrôle, carte postale, et c’est reparti dans le noir et le froid ! 500ème km à la Salle de Vihiers, 500 bornes, mais pourquoi je fais ça ? Tout seul dans la nuit, seul au monde depuis 6 heures du mat’ le jour précédent, soit 23h00 sur une selle, pourquoi ? Je n’en sais toujours rien. Je coupe la route de Vihiers et attaque une côte de rêve, pour moi qui ai froid, à St Hilaire-du-Bois. Que ceux qui aiment les grimpettes y aillent, elle vaut le coup d’œil...et de pédale.

Les automobiles sont très rares, j’ai dû en voir une dizaine pendant toute la nuit, mais elles servent souvent à emmener ou ramener des gens de discothèque, leurs conducteurs n’étant pas toujours des anges de la route, autant vous dire que je garais mes fesses. Si certains occupants de ces voitures avaient pris des substances illicites, ils ont dû halluciner ou trouver stupéfiant (facile celle-là) de doubler un gars à vélo sur des routes de campagne à cette heure-là.

Je retrouve une petite route que j’ai prise une fois lors d’un entraînement, malgré la nuit je reconnais la carrière de Cléré-sur-Layon. Je n’ai jamais été aussi pressé de voir le soleil apparaître, vite, qu’il se lève et qu’il me réchauffe le corps. Un petit rayon de soleil serait le bienvenu, un tout petit rayon, deux degrés de plus, ça me suffira."

Pete1coup a écrit:

Pas un seul sujet sur l'habillage !
Argh quel choc ! Il faut y remédier le plus vite possible.

Donc depuis un certain brevet de 400 par une nuit très froide au mois d'avril 2007, j'ai une idée en tête :
Acheter un GoreTex

J'attend vos suggestions et vos petites astuces en matière vestimentaire.
Un truc important quand on démarre les longues distances, les jambières sont indispensables, à cause des changements de température.

Salut P1C,
J'ai un GoreTex Lafuma (version cyclo bien sûr) depuis 3 ans.
Je trouve que l'effet respirant fonctionne bien la première demi heure, mais après, avec l'effort qu'on fournit, on est quand même trempé dedans. De plus je trouve que c'est assez encombrant à emporter.
Cette année, avec notre club, on s'est procuré un coupe vent que je trouve excellent, très petit à stocker. Et pour la pluie, une veste transparente très légère. Elle est composée de 2 matières différentes et "soudées" à chaud. On m'a dit que très imperméable et très résistant, mais je ne l'ai pas encore testée sous la pluie. En effet, dans le Pas de Calais, il fait toujours beau . (j'espère qu'en disant cela je ne vais pas porter la poisse à la semaine fédérale !) . Par rapport au GoreTex, on est peut être humide par la sueur un peu plus rapidement, mais elle est environ 3 à 4 fois moins volumineuse pliée. Et pour partir sur un grand parcours en autonomie, ça a son importance. Et couplée au coupe vent, le froid doit être bloqué.

Bonjour, je suis le cycliste plus coursier que randonneur.
Donc, plus préocupé par le poid.

En 2011, je serai équipé d'un Spécialized S-Works Tarmac SL3 "Astana". Avec un équipement de pointe qui devrait passé sous les 7kg.
Donc pas de sacoche de guidon (à cause du cintre plat), ni de grosse sacoche de selle (à cause de la tige de selle carbone, plus fragile que l'alu).
Mais mon fidèle sac à dos "décathlon Forclaz 30 air".
une sacoche de cadre pour les barres de céréales et gels
2 bidons de 750ml
une sacoche de selles pour les réparations (3 chambre à air) et la lumiere.
lumiere AV sur l'axe de la roue AV.
Pompe à CO2

Dans le sac je ne remettrai plus autant d'affaire que sur LEL et le 600 de Gap.
J'étais en cuissard Assos et j'avais dans le sac des barre pour tenir les 600 (~30) + un collant de course à pied, etc....

En 2011, je serai:
chaussettes, chaussures, Corsaire Assos équipé d'un insert FI mille extraordinaire (entre le long et le court), maillot manche longue fin, Vaste Assos "élément one", pas de gants, lunette avec verres chromatique (ça évite le changement de verre), casque.
Je garderai pendant 1200km le corsaire et la veste longue. J'aurai surment chaud la journée mais n'aurai pas à m'équipé pour la nuit. De plus avec le gore-tex, àa me fera une épaisseur suplémentaire.

Dans le sac:
sur chaussures gore tex, veste gore tex light, lumiere AV/AR de rechange, multi-outil, carte de pointage, frontal, chasuble, 1 pneu, gants long.
ET C'EST TOUT. Le strict minimum.

Je suis parti sur LEL à peu pres comme ça et été ravi d'avoir un gain de poid. Les cotes, le vents, la distance, à force le mondre kg est sacré.
Je partirai sur PBP encore pluis léger.

Voila l'équipement du Benny.
Je pense peut etre à investir dans un GPS, ça m'évitera de transformé mon cintre plat en "tableau de bord" avec le plan de route.

oublies le GPS, pas utile sur PBP, le parcours est bien balisé.
pour le reste, c'est toi qui voit, l'important c'est que ça te convienne

Sur PBP, le top c'est bien le gore tex, je l'ai ôté seulement a la dernière étape en 2007
Pour moi il est inutile de transporter des barres ou de la bouffe ( sauf la première nuit ou j'ai emmené 2 sandwichs) on trouve absolument tout dans les contrôles.
En 2011 je vais m'alléger sérieusement, une sacoche de selle contenant un maillot de corps et un cuissard ( couverture de survie inutile puisque on peut s'arrêter tous les 80 bornes)
Nécessaire de réparation et une chambre, j'en vois qui transporte 4 chambres alors qu'on en trouve a chaque contrôle!
Bref, on peut faire PBP les mains dans les poches
En fait c'est qu'une succession de sortie de 80 km!

salut véloblan

quel est ton objectif pour PBP ? sous les 60 heures ?

veloblan a écrit:

En 2011 je vais m'alléger sérieusement, une sacoche de selle contenant un maillot de corps et un cuissard ( couverture de survie inutile puisque on peut s'arrêter tous les 80 bornes)

Pense au moins quand même à prendre quelque chose pour te protéger car je me souviens d'avoir vu 2 jeunes descendre le roc à la nuit tombante en cuissard et manches courts et je t'assrue qu'ils claquaient des dents. Rien de plus propice pour les tendinites...

veloblan a écrit:

Bref, on peut faire PBP les mains dans les poches

Pourquoi le lol ? Le tandem, c'est fait pour ça non ? Il parait même qu'elles ne pédalent jamais derrière...

Je retrouve une petite route que j’ai prise une fois lors d’un entraînement, malgré la nuit je reconnais la carrière de Cléré-sur-Layon. Je n’ai jamais été aussi pressé de voir le soleil apparaître, vite, qu’il se lève et qu’il me réchauffe le corps. Un petit rayon de soleil serait le bienvenu, un tout petit rayon, deux degrés de plus, ça me suffira."[/i][/quote]


je viens de découvrir le texte dont je cite un extrait et je voulais remercier et FELICITER son auteur - c'est du vécu - un vrai talent qui sonne juste - on a tous connu de telles galères et on aime ensuite s'en souvenir pour les faire partager

Il me semble difficile de prévoir l'habillement dès maintenant car on ne sait pas quelle météo on va avoir. En 2007, il pleuvait et il ne faisait pas très chaud surtout la nuit.
J'ai beaucoup pensé (rétrospectivement) à ceux qui n'avait pas d'assistance.

Je crois que le principe des trois couches est à retenir.
Ne pas hésiter à prévoir jambières et un coupe vent/pluie fluo pour économiser le poids.
Concernant les mains, j'utilise régulièrement des gants de photographe que je met sous mes mitaines de cyclo. Ces gants peuvent servir aussi pour la mécanique, en particulier pour tenir la chaîne en cas de crevaison et éviter d'avoir les mains crades.

veloblan a écrit:

Nécessaire de réparation et une chambre, j'en vois qui transporte 4 chambres alors qu'on en trouve a chaque contrôle!

tres tres bonne précision, merci.

fausto a écrit:

Je retrouve une petite route que j’ai prise une fois lors d’un entraînement, malgré la nuit je reconnais la carrière de Cléré-sur-Layon. Je n’ai jamais été aussi pressé de voir le soleil apparaître, vite, qu’il se lève et qu’il me réchauffe le corps. Un petit rayon de soleil serait le bienvenu, un tout petit rayon, deux degrés de plus, ça me suffira."[/i]

je viens de découvrir le texte dont je cite un extrait et je voulais remercier et FELICITER son auteur - c'est du vécu - un vrai talent qui sonne juste - on a tous connu de telles galères et on aime ensuite s'en souvenir pour les faire partager
[/quote]

merci Fausto

en 2011, je vais essayer de tout prévoir

[quote=en 2011, je vais essayer de tout prévoir [/quote]

Beaucoup avaient tout prévu en 2007...., sauf qu'il allait pleuvoir autant.

Tout prévoir c'est se charger lourdement pour ceux qui sont en autonomie complète.

C'est plus simple pour ceux qui ont une assistance. Pourtant, je ne suis pas sur de pouvoir accepter et parvenir à supporter de telles conditions une autre fois.

nanard a écrit:

[quote=en 2011, je vais essayer de tout prévoir

Beaucoup avaient tout prévu en 2007...., sauf qu'il allait pleuvoir autant.

Tout prévoir c'est se charger lourdement pour ceux qui sont en autonomie complète.

C'est plus simple pour ceux qui ont une assistance. Pourtant, je ne suis pas sur de pouvoir accepter et parvenir à supporter de telles conditions une autre fois.[/quote]

Bien sur que la pluie était prévue, enfin j'avais consulté la météo!
Perso, j'ai pas eu froid la nuit, température la plus basse 13° a mon compteur.
Une assistance? pourquoi faire! nous sommes assistés tout les 80 km

veloblan a écrit:

nanard a écrit:

[quote=en 2011, je vais essayer de tout prévoir

Beaucoup avaient tout prévu en 2007....,

je n'avais pas prévu l'abandon et j'ai manqué de vétements ' standards ' ( j'ai du tout acheter au supermarché )

benny 39 a écrit:

Bonjour, je suis le cycliste plus coursier que randonneur.
Donc, plus préocupé par le poid.

En 2011, je serai équipé d'un Spécialized S-Works Tarmac SL3 "Astana". Avec un équipement de pointe qui devrait passé sous les 7kg.
Donc pas de sacoche de guidon (à cause du cintre plat), ni de grosse sacoche de selle (à cause de la tige de selle carbone, plus fragile que l'alu).
Mais mon fidèle sac à dos "décathlon Forclaz 30 air".
une sacoche de cadre pour les barres de céréales et gels
2 bidons de 750ml
une sacoche de selles pour les réparations (3 chambre à air) et la lumiere.
lumiere AV sur l'axe de la roue AV.
Pompe à CO2

Dans le sac je ne remettrai plus autant d'affaire que sur LEL et le 600 de Gap.
J'étais en cuissard Assos et j'avais dans le sac des barre pour tenir les 600 (~30) + un collant de course à pied, etc....

En 2011, je serai:
chaussettes, chaussures, Corsaire Assos équipé d'un insert FI mille extraordinaire (entre le long et le court), maillot manche longue fin, Vaste Assos "élément one", pas de gants, lunette avec verres chromatique (ça évite le changement de verre), casque.
Je garderai pendant 1200km le corsaire et la veste longue. J'aurai surment chaud la journée mais n'aurai pas à m'équipé pour la nuit. De plus avec le gore-tex, àa me fera une épaisseur suplémentaire.

Dans le sac:
sur chaussures gore tex, veste gore tex light, lumiere AV/AR de rechange, multi-outil, carte de pointage, frontal, chasuble, 1 pneu, gants long.
ET C'EST TOUT. Le strict minimum.

Je suis parti sur LEL à peu pres comme ça et été ravi d'avoir un gain de poid. Les cotes, le vents, la distance, à force le mondre kg est sacré.
Je partirai sur PBP encore pluis léger.

Voila l'équipement du Benny.
Je pense peut etre à investir dans un GPS, ça m'évitera de transformé mon cintre plat en "tableau de bord" avec le plan de route.

Serais-tu l'élégant bipède tout de rouge vétu sur LEL, connaissant cri cri69?

D'un naturel plutôt frileux (corpulence oblige), je suis du genre à préférer avoir chaud que froid.
Le poids d'un change dans une sacoche ou un sac à dos (?) ne me semble pas être rédhibitoire. En effet, à l'opposé de la recherche de la performance, j'envisage même en plein été d'avoir de quoi me couvrir.
De plus, même une nuit d'été peut sembler fraiche après la canicule diurne. Surtout que la fatigue est un facteur aggravant de "bad feeling".

Pour bunny 39, je pense qu'il est possible de disposer de change sur le parcours de PBP randonneur (Cf. LEL et MMI). Ainsi perf' et confort sont cumulables.