il y a déjà 8 ans ...

que faisiez-vous à cet instant précis ? comment l'avez-vous appris ?

Pour ma part, je ne peux pas oublier cette date. J'étais sur la route en voiture de retour d'un déplacement professionnel, entre Bourges et Paris, lorsque les premiers messages stupéfiants et contradictoires ont été donnés à la radio.

J'ai passé un moment à conduire en passant d'une station à l'autre, mais ce que j'entendais me semblait tellement incroyable que je fus bientôt dans une réelle incapacité de poursuivre ma route tellement mon attention était mobilisée par les informations entendues.

Je me suis alors arrêté dans une station service.. Je me souviens avoir passé plus d'une heure arrêté, simplement à écouter la radio et à téléphoner à quelques amis qui comme moi avaient cessé toute activité, pour suivre cette information sur le web ou à la télévision.

Dès mon retour à la maison, je suis resté une grande partie de la nuit, un peu hébété à scruter le web et les chaines de télévisions américaines. Les jours suivants, je me suis goinfré d'infos. Je me souviens en particulier de l'éditorial du Monde de Jean-Marie Colombani " Nous sommes tous américains"

"Dans ce moment tragique où les mots paraissent si pauvres pour dire le choc que l'on ressent, la première chose qui vient à l'esprit est celle- ci : nous sommes tous Américains ! Nous sommes tous New-Yorkais, aussi sûrement que John Kennedy se déclarait, en 1962 à Berlin, Berlinois. Comment ne pas se sentir en effet, comme dans les moments les plus graves de notre histoire, profondément solidaires de ce peuple et de ce pays, les Etats-Unis, dont nous sommes si proches et à qui nous devons la liberté, et donc notre solidarité. "

La suite de cet éditorial http://www.lemonde.fr/opinions/article/2007/05/23/nous-sommes-tous-americains_913706_3232.html

Je faisais du vélo avec mon club (ce devait être un mardi ou un jeudi).

Mon fils à New York, ce jour là pour un tournoi de cartes Magic, était rentré en France avec l'avion du Glam.

Je crois me souvenir que j'étais en classe avec mes élèves et que la Directrice de l'école est venue me dire qu'il se passait des choses gravissimes à New-York...

marcus a écrit:

que faisiez-vous à cet instant précis ?

J'étais au commandes de mon avion, j'avais perdu mes lunettes, j'ai raté mon objectif

Roland a écrit:

marcus a écrit:

que faisiez-vous à cet instant précis ?

J'étais au commandes de mon avion, j'avais perdu mes lunettes, j'ai raté mon objectif

C'était donc toi...

Roland a écrit:

J'étais au commandes de mon avion, j'avais perdu mes lunettes, j'ai raté mon objectif

L'avion du Pentagone, donc
( ou pas, va savoir )

on aura quand même réussi à avoir trois messages sérieux avant l'arrivée du grand couillon ...

marcus a écrit:

on aura quand même réussi à avoir trois messages sérieux avant l'arrivée du grand couillon ...

c'est pas sympa ça Marcus

ou alors le grand couillu

Je travaillais dans un foyer de jeunes filles et je sortais de réunio.En passant devant la télé du salon j'ai vu les tours en feu. Je croyais à un film puis j'ai ressenti une drôle d'ambiance. C'est là que l'on m'a dit ce qui ce passait.
Je suis rentré chez moi et je n'ai pas quitté la téle de la soirée.
Puis je me suis dit que le monde venait de changer car les américains venaient de comprendre qu'il existait dans le monde des gens prêts à venir les tuer chez eux.

Je revenais du travail et j'étais dans le train entre Chartres et Versailles. Des américaines parlaient d'un attentat à New-York mais je ne voulais pas me mêler de leur conversation et je n'ai pas cherché à comprendre davantage. Néanmoins, ma première question en arrivant chez moi fut de demander s'il y avait eu un problème aux USA... la télé était allumée et la réponse est venue autant par le son que par l'image. Je vois que des instants comme celui-ci ne s'oublient pas! Il a vraiment réussi son coup de ...

Bush n'a jamais voulu faire le marathon de New-York contre Ben Laden, car celui-ci avait deux tours d'avance

Bonjour

Je vous répond avec trois dans le nez.

Pour moi j'étais cloué devant ma télévision, les images étaient terribles, je me souviens d'avoir pleurer et prier quand les tours se sont effondrées.

vincentime a écrit:

Bonjour

Je vous répond avec trois dans le nez.

Pour moi j'étais cloué devant ma télévision, les images étaient terribles, je me souviens d'avoir pleurer et prier quand les tours se sont effondrées.

" trois " quoi ? doigts, grammes, degrés, poils ...

émotion émotion trois jours

Cath a écrit:

je travaillais à la Défense au 15ème étage d'une tour,
lorsqu'un collègue nous a informé que la 1erè tour était en feu !
tout le plateau, c'est mis sur internet et personne ne réussissait à croire que c'était la réalité ! j'ai appelé ma soeur pour lui dire, elle était en réunion et n'a pas compris le drame qui se déroulait en direct sous mes yeux (elle s'en ai voulu après)
tout le monde avait les yeux fixés aussi sur les vitres et on se demandait si on ne devait pas s'enfuir ....

1 mois après ces évènements j'étais à NY pour aller voir mon ptit frère qui vie là bas... (inutile de vous dire l'ambiance dans l'avion et la visite de recueillement sur le site ground zero .... ca vous met les trippes en l'air)

ça m'a tellement secoué, que je me suis dit qu'il fallait vivre sa vie 2 mois après je changeais de boulot pour avoir l'expérience en cabinet comptable qui me manquait pour arriver en Bretagne (objectif réalisé en 2005) !

je crois que tu as très bien résumé le sentiment de millions de personnes qui, après des guerres, des famines ou des catastrophes, doivent réapprendre et continuer à vivre ; l'être humain est un acharné de la vie !