Bloqué au Galibier !

Voici l'info > http://www.europe1.fr/France/La-neige-bloque-des-cyclistes-au-Galibier-632595/

Des Rubans Blancs dans l'affaire ?

Perso, j'étais au départ ce matin à 3h00 avec a trois cylo de mon club qui vont participer à PBP
Vu la méteo on a fait demi-tour à la croix de Fer.
J'ai vu Col du Glandon mais je ne sais pas ce qu'il a fait Aiguillon était aussi au départ
Je rajoute que certains cyclo ont fait le parcours en entier.

A mon avis Col du Glandon et Aiguillon ne sont pas concernés , ils ont un équipement pour ce type de condition
J'ai vu un cyclo monté torse nue le col de la croix de fer , alors qu'il devait faire 10° ......
Yann

Je m'étais inscrite sur deux jours mais vu la météo j'ai préféré dès samedi faire le col de la Croix de fer et retourner à Vizille; déjà en fin d'après - midi la pluie commençait à y tomber ..

je crois que CT86 en était...

salut Yann

effectivement, j'étais content de te voir ce matin et avec les premieres gouttes de pluie, j'ai vite été remonté par saturnin. on a discuté et je me suis demandé si je n'allais pas faire demi tour. j'ai voulu aller voir ce qu'il y avait de l'autre coté car le temps etait plus clement en maurienne. Des les premiers virages de la descente, la route est devenue moins mouillée et meme completement seche au pont de belleville ! j'ai continué normalement avec d'autres cyclos

Arrivés au mollard, le soleil est apparu avec une vue comme j'avais je n'ai vu sur les aiguilles d'arves. j'ai alors cru à une possible bonne suite. descente vers villargondran au sec, avec d'ailleurs bon nombre d'insectes qui m'obligeait à porter les lunettes. Arrivé sur la N6, j'ai été poussé par un vent vers le ravito. quand j'ai regardé ce que trainait ce vent, j'ai vu une onde nuageuse qui envahissait les somments derriere moi. j'ai pédale normalement (mais avec une facon de dératé avec ce vent qui me poussait) à 40km/h vers le ravito. j'ai mangé à 10h10 en 30mn. En repartant il pleuvait un peu et avec 17 degres j'ai commencé la montée du télégraphe

en moulinant en 28/26, je tournais à 90tr/min pour développer 9k/h avec parfois des passages en danseuse. avec des chaussettes thermiques dans les sandales, des jambieres pour me garder au chaud, un maillot courd et un goretex, et mains nues (gardant les gants courts et longs pour la descente) j'ai monté en 1h10 le télégraphe. Pas d'arret en haut, j'ai seché les freins et arrivé à valloire à 12h10 puis au ravito à 12h30. Arret au pointage qui ne devait durer que tres peu de temps afin de ne pas me refroidir pour continuer, mais j'ai entendu les organisateurs prevenir que les cyclos étaient bloqués dans la descente du galibier. ne voulant prendre aucun risque pour cette randonnée de type inutile et dangeureuse et connaissant mes limites avec les doigts blancs au contact du froid, j'ai décidé d'arreter là par prudence. je me suis changé, pour etre au sec, attendu une premiere camionnette puis une seconde mais mon vélo ne pouvait pas rentrer dans celle-ci. Alors c'est une troisieme qui m'a charié et j'ai passé le galibier en voiture pour la premiere fois avec de la neige fondue en haut. le collegue, lui a monté tout le galibier et est arrivé en haut transi de froid. nous sommes tous rentrés sans encombres à 19h00 ici , sous un soleil radieux !

moralité:
1 / en montagne le temps change vite. ne partez pas sans des jambieres et des gants longs , meme pour une petite ballade
2 / je vous recommande pour rouler sous la pluie le port d'un maillot manches courtes et d'un goretex bien fermé en haut. au début, l'impression normale est de transpirer comme un boeuf. Mais finalement, avec le temps et les km, on doit trouver une bonne température et j'ai retrouvé les sensations de PBP 2007 ce midi ! ne pas s'arreter en haut des cols, secher ses freins en freinant un coup puis un second et ensuite, ca freine bien et sans ouvrir le goretex
3 / passer ensuite une bonne soirée pour nettoyer vélo : cables de dérailleurs, cables de friens, graisser les dérailleurs, chaine au white spirit et graissage au teflon. je ferai cela demain soir

A la prochaine
jean-philippe

laeti a écrit:

Je m'étais inscrite sur deux jours mais vu la météo j'ai préféré dès samedi faire le col de la Croix de fer et retourner à Vizille; déjà en fin d'après - midi la pluie commençait à y tomber ..

oui exact. nous étions à la morte samedi. le temps de rentrer dans un resto, les cirrus se sont transformés en alto stratus et deux heures apres , il commencait à pleuvoir quelques gouttes...

en rentrant nous avons fait la connaissance de CTC86, mais je ne l'ai pas vu ce matin au depart de 3h00 quand le maire de vizille a donné le depart sous les regards de jules arnaud , président des CTG...

A+

yann a écrit:

A mon avis Col du Glandon et ...ne sont pas concernés , ils ont un équipement pour ce type de condition

je ne suis pas un sur homme ! au contact du froid, je mets du temps à me rechauffer et je tremble, tremblements qui se repercutent dans la direction et le pilotage devient impossible avec ensuite des tremblements des jambes. J'avoue que dans la voiture, ce soir, c'était bien ! j'étais bercé derriere avec l'air chaud à fond... Merci Brigitte et Francois ...


A+

jean-philippe

Salut Jean-Philippe,

Bonne récupération

Cela m'enlève les regrets que j'avais de ne pas avoir pu en être, j'ai fait le tour des lacs de la Forêt d'Orient avec ma chère et tendre, pas le soleil, mais agréable...

col_du_glandon a écrit:

3 / passer ensuite une bonne soirée pour nettoyer vélo : cables de dérailleurs, cables de friens, graisser les dérailleurs, chaine au white spirit et graissage au teflon. je ferai cela demain soir

Pas bon ça, vaut mieux le gasoil

Euh ! graissage au teflon

pouvez-vous m'en dire plus ?

Allez hop, un petit article sur france-info.fr

col_du_glandon a écrit:

salut Yann

effectivement, j'étais content de te voir ce matin et avec les premieres gouttes de pluie, j'ai vite été remonté par saturnin. on a discuté et je me suis demandé si je n'allais pas faire demi tour. j'ai voulu aller voir ce qu'il y avait de l'autre coté car le temps etait plus clement en maurienne. Des les premiers virages de la descente, la route est devenue moins mouillée et meme completement seche au pont de belleville ! j'ai continué normalement avec d'autres cyclos

Arrivés au mollard, le soleil est apparu avec une vue comme j'avais je n'ai vu sur les aiguilles d'arves. j'ai alors cru à une possible bonne suite. descente vers villargondran au sec, avec d'ailleurs bon nombre d'insectes qui m'obligeait à porter les lunettes. Arrivé sur la N6, j'ai été poussé par un vent vers le ravito. quand j'ai regardé ce que trainait ce vent, j'ai vu une onde nuageuse qui envahissait les somments derriere moi. j'ai pédale normalement (mais avec une facon de dératé avec ce vent qui me poussait) à 40km/h vers le ravito. j'ai mangé à 10h10 en 30mn. En repartant il pleuvait un peu et avec 17 degres j'ai commencé la montée du télégraphe

en moulinant en 28/26, je tournais à 90tr/min pour développer 9k/h avec parfois des passages en danseuse. avec des chaussettes thermiques dans les sandales, des jambieres pour me garder au chaud, un maillot courd et un goretex, et mains nues (gardant les gants courts et longs pour la descente) j'ai monté en 1h10 le télégraphe. Pas d'arret en haut, j'ai seché les freins et arrivé à valloire à 12h10 puis au ravito à 12h30. Arret au pointage qui ne devait durer que tres peu de temps afin de ne pas me refroidir pour continuer, mais j'ai entendu les organisateurs prevenir que les cyclos étaient bloqués dans la descente du galibier. ne voulant prendre aucun risque pour cette randonnée de type inutile et dangeureuse et connaissant mes limites avec les doigts blancs au contact du froid, j'ai décidé d'arreter là par prudence. je me suis changé, pour etre au sec, attendu une premiere camionnette puis une seconde mais mon vélo ne pouvait pas rentrer dans celle-ci. Alors c'est une troisieme qui m'a charié et j'ai passé le galibier en voiture pour la premiere fois avec de la neige fondue en haut. le collegue, lui a monté tout le galibier et est arrivé en haut transi de froid. nous sommes tous rentrés sans encombres à 19h00 ici , sous un soleil radieux !

A la prochaine
jean-philippe

Merci pour ces bonnes nouvelles.

En attendant tom compte rendu photos, des photos
Yann

Pas de regrets d'avoir fait demi-tour en haut de la Croix de Fer en ce qui me concerne. Je pense que les copains du club avec qui j'étais non plus (Yann, tu confirmes ?). Ca servait à rien de prendre des risques, le gros objectif, c'est dans un mois. Venant de Lyon la décision était certainement plus facile à prendre que pour quelqu'un qui a traversé la France pour être au départ et/ou qui en a fait l'objectif de sa saison.
Content d'avoir vu Jean-Philippe (à domicile, puisque nous avons fini la Croix de Fer ensemble, donc nous sommes passés à 300m du col du glandon).

Bonne récup' à tous ceux qui y étaient.

Bonsoir,

Nous avons fait le BAC sur les deux jours.

Samedi soir nous logions à Valmeinier et en arrivant aux alentour de 18h15 la météo était bonne.

Dimanche matin départ 7h, quelques gouttes éparses mais nous passons le Télégraphe sous un rayon de soleil.

Les choses ont changé à environ trois kms du plan Lachat avec un vent qui se levait et la pluie; ensuite pluie et passage du Galibier dans la purée de pois.
Descente sans visibilité jusqu' au Lautaret, pose chocolat chaud au milieu des cyclos grelotant.

Et puis le retour jusqu' à Vizille sous la pluie battante.

En fait la chance que nous avons eu est d' avoir été logé à Valmeinier et du coup nous avions une petite avance sur la grosse dégradation météorologique.

Saturnin a écrit:

Pas de regrets d'avoir fait demi-tour en haut de la Croix de Fer en ce qui me concerne. Je pense que les copains du club avec qui j'étais non plus (Yann, tu confirmes ?). Ca servait à rien de prendre des risques, le gros objectif, c'est dans un mois. Venant de Lyon la décision était certainement plus facile à prendre que pour quelqu'un qui a traversé la France pour être au départ et/ou qui en a fait l'objectif de sa saison.
Content d'avoir vu Jean-Philippe (à domicile, puisque nous avons fini la Croix de Fer ensemble, donc nous sommes passés à 300m du col du glandon).

Bonne récup' à tous ceux qui y étaient.

Sur le moment j'ai décu de faire demi-tour surtout que j'étais en forme, mais arrivé à Rochetaillée quand il c'est mit à pleuvoir je me suis dis on a pris la bonne décision
Yann

yann a écrit:

A mon avis Col du Glandon et Aiguillon ne sont pas concernés , ils ont un équipement pour ce type de condition

Bonjour. Contente de t'avoir vu à Vizille en milieu de matinée Yann!
L'équipement était là en effet et surtout la raison!
Dès le samedi, j'avais en tête de ne pas basculer en Maurienne.
Si je comprends que ceux qui n'ont pas l'habitude de la montagne n'aient pas imaginé comment les choses pouvaient tourner, habitant Grenoble, il était facile d'imaginer la galère que cela pouvait être au Galibier sous la pluie qui était un temps annoncée forte puis orageuse. On monte quand même à plus de 2600m, ce n'est pas la même chose qu'à 2000 et encore moins qu'à 1000... Je n'avais pas envie de cela. Pas question de risquer une chute 5 semaines avant PBP, pas envie de se retrouver à grelotter sous la pluie en descente, dans les virages avec des freins qui répondent comme ils peuvent. Et puis j'avais en tête que je peux le refaire -certes sans l'ambiance- quand je veux avec des conditions météo correctes (sauf le week-end prochain pour cause de tour de France...).
Bonne continuation à tous.

Pas besoin le week-end dernier d'être en montagne pour se faire piéger par le mauvais temps .

A part la neige, j'ai quand même eu droit à deux averses de grêle, et après près de 40h de grosse pluie continue , j'ai jetté l'éponge au km 920 du 1000 de Rouen, complètement gelé et imbibé de flotte depuis bien longtemps. Avec les températures fraiches et le vent pour aider à bien faire pénétrer l'eau, aucun moyen de rester ni au sec ni au chaud. J'ai même mis mon 1er cuissard (qui avait fait ses 600km) en guise de plastron (beurk !!!) pour éviter de greloter... 1 heure, le temps qu'il soit gorgé d'eau lui-aussi, et que je sois à nouveau transi de froid !

Au moins, je me dis que cette année ça ne pourra pas être pire pour le PBP .

Pat -Man , il est bête d'abandonner aussi proche du but , a 80 km, je suppose qu'il avait tout le temps pour terminer dans les délais.

Souffrir aussi longtemps pour rien , quel dommage .

Bientôt Patrick sur la route de PBP , avec le soleil.

Point de vue délais j'avais encore une bonne marge, mais finir vers 1h du matin alors que j'étais déjà frigorifié en plein jour avec le cintre tremblotant dans tous les sens, et avec un frein bloqué ...
j'allais donc finir au mieux avec une pneumonie, au pire éparpillé dans un fossé . Il faut aussi savoir être prudent aussi près du PBP (et au moins, je me dis que la météo ne pourra pas être pire fin aout ).

Et puis au lieu de penser que c'est domage d'abandonner si près du but (ce qui est vraiment le cas , bordel) surtout qu'avec mes 2 détours volontaires j'avais déjà atteinds les1000km, je préfère penser que j'aurais déjà du m'arrêter depuis bien longtemps si je n'avais été si têtu !

Ceci dit, avec tous les tampons sur le carton jaune... il aurait été très facile de tricher pour le ramener à Rouen.

Bon moi je n'ai pas pris le depart donc je peux toujours causer... mais tu aurais eu le temps de dormir a l'hotel et de repartir le lendemain a 6h du mat rechauffe et repose pour finir vers 10h sans forcer.

Je suis rentré de Grenoble dans la journée d'hier (Jeudi 21). Si vous saviez le beau temps qu'il faisait lundi ... ! mais beaucoup moins mardi (à nouveau pluie et froid).

Comme prévu j'ai bien pris le départ du BRA vers 3 H 30 ( c'est pour cette raison que Jean-Philippe ne m'a pas vu à 3 H ).


... et j'ai fini par être bloqué moi aussi au Galibier. Mais pas bloqué par la neige , en short et tee-shirt ! (comme on peut le lire par ailleurs).

certes le temps de toute la journée ne fut pas bien terrible : pluie , froid ... ce qui fut cause de nombreux abandons ( j'ai croisé beaucoup de monde en montant la Croix de Fer !!!) et même de la neige au-dessus du tunnel du Galibier ; il n'en reste pas moins vrai que j'ai été surpris et déçu de devoir stopper alors que je venais de faire toutes les ascensions et que je n'étais pas en "perdition".

Je dirai qu'à titre collectif les services de sécurité et les organisateurs ont pris une sage décision , prévenant ainsi tout problème grave.
A titre individuel je regrette d'avoir dû stopper alors que je venais de faire une montée du Galibier très "propre" et que si la descente s'annonçait délicate j'avais l'expérience de mon passage ici en 98 (Tour Randonneur) dans des conditions très similaires .

Bien content de te retrouver Bernard... on commençait à te considérer comme victime de la neige ou du dahu local ou autre yéti !
Bref, comme le canard de B Lamoureux.. tu est toujours vivant.

Donc une rando à refaire le jour où il fera grand soleil...

Et bien moi debout dimanche matin 2h.
Petit regard sur le ciel et Belledonne........
Redodo 2h30.

Voilà mon BRA

CTC86 a écrit:

Je suis rentré de Grenoble dans la journée d'hier ....
A titre individuel je regrette d'avoir dû stopper alors que je venais de faire une montée du Galibier très "propre" et que si la descente s'annonçait délicate j'avais l'expérience de mon passage ici en 98 (Tour Randonneur) dans des conditions très similaires .

Salut CTC86

bien content d'avoir de tes nouvelles apres notre rencontre à Echirolles le samedi soir ! je remarque que tu es comme les coureurs du TDF, tu arrives en altitude au Galibier ! plus sérieusement, j'ai aussi trouvé que le télégraphe se monte finalement mieux sous la pluie fine que sous la canicule.

Bon, à la prochaine dans deux ans pour de meilleures conditions.

Pour Bercy, à 2h00, je voyais Chamrousse et Ezy depuis chez nous et d'ailleurs vers 2h30, j'ai eu le droit à un clair de lune vers Jarrie. je n'avais jamais vu la croix de fer comme cela, sous quelques gouttes de pluies et les aiguilles d'arves qui paraissaient bien proches !

A+
jean-philippe

Avec beaucoup de retard, je peux témoigner. Deux jours avant le BRA je décide de renoncer au vu des prévisions météo. La veille, un copain m'appelle : je pars, la météo ne parle plus que de pluie faible... Comme je ne rechigne pas à m'endurcir, je dis banco et une demi-heure plus tard je suis dans sa voiture...
Le matin du brevet, ras quasi jusqu'à la Croix de Fer, puis début de la pluie à 6 h. Déjà des cyclistes repartent sur Rochetaillée : ça m'étonne un peu, la pluie était prévue. La pluie n'est ni abondante ni durable. Je me souviens de la belle descente après le Mollard sur la Maurienne. Mon copain loin derrière fera la descente sous la pluie. Arrêt repas, je prend mon temps, café et rab de pâtisserie : les gars qui arrivent disent : il pleut.
Je repart, seul, effectivement il pleut de plus en plus fort. J'ai mis quatre couches : maillot d'athlétisme, de vélo sans manche, et deux coupe-vent légers très usagés, mais ça ira je suis habitué. Dans mon sac à dos, dans des plastiques rechange pour la descente (Odlo et collant de course à pieds, etc). Je monte le Télégraphe, le Galibier : je n'ai pas froid, tout va bien. Au col, un gendarme m'invite à prendre le tunnel, ok. J'apprends là que les organisateurs ont prévu navette jusqu'à La Grave, puis car jusqu'à Bourg d'Oisan. Je me change, je mange - la tente du ravitaillement est pleine de boue au sol. Je serai prêt à descendre à vélo, mais j'attend en vain un compagnon d'aventure. Mon copain arrivé deux heures après moi est moins pusillanime et fait le forcing et fini sur son vélo. A attendre les cars, on finit tous par grelotter... En final, arrêt sympatique chez les pompiers à La Grave, café et Génépy offert ! A Bourg, je récupère mon vélo et fini mon brevet. Finalement j'ai tout grimpé et juste loupé quelques kilomètres, les organisateurs ont bien géré, et pour moi j'ai pas eu l'impression d'avoir vécu quelque chose d'exceptionnel, j'ai eu plus froid la nuit sous la pluie lors de deux Brm en 2011, j'ai monté lors de mon précédent brevet Cyclo-montagnard le mont Gerbier de Jonc sous des trombes d'eau, j'ai souvent skié dans la tempête, etc. J'ai quant même bien rigolé de la presse, notamment du Journal de TF1 (cyclistes en shorts et tee-shirt !). Et pour ma part, je n'ai pas été piégé et bloqué par la neige : à l'heure où la plupart a été arrêté - principe de précaution auquel doit se soumettre un organisateur - il pleuvait, ce n'était même pas de la neige fondue. Enfin, nous faire passer pour des irresponsables - je connait ça en ski hors-piste - ça fait manifestement plaisir à la majorité qui préfère ne pas remettre en cause son comportement au volant, responsable de deux morts de cyclistes sur les brm 2011.