Ecoeurement

Mon principal frein a la longue distance est cet écœurement que je subis a chaque tentative par temps chaud et en bosses.
je soigne mon alimentation et mon hydratation mais rien n'y fait.
Après quelques heures d'efforts sous le soleil et a intensité de modérée a haute (il faut bien monter les cols!) mon œsophage se contracte et refuse tout aliment: liquide ou solide ,sucré ou salé.
L'envie de vomir me talonne et l’impossibilité de me ravitailler limite mes efforts a la survieau minimum...
si je passe outre les symptômes et que je me force a boire : c'est les vomissements assurés.
Il faut que j'attende plusieurs heures ( entre 4 et 6h) pour pouvoir m'alimenter normalement.
Le lendemain ,je peux repartir sans aucune séquelle.

Sur le plat,donc à intensité modérée,ce phénomène ne se produit pas.
je precise que je subis ce désagrément a vélo couché comme en velo droit.
la longue distance en roller (100kms) a pied ou en ski ne m'ont jamais produit cet effet.
Apres recherche sur le net , il parait que ce phénomène est subit par 15% des gens environ ..
Connaissez vous ?
comment le gérez vous ?
je précise que j'ai tenté a peu près tout en matière de diététique et boissons

Je ne connais pas ce phénomène mais as tu consulté?
Il doit bien y avoir une explication qu'elle soit d'ordre mécanique ou psychologique

Je crois que c'est assez commun, j'en souffre aussi dès que je mange trop sucré. Samedi dernier, je me suis arrêté dans une épicerie pour acheter un paquet de gateaux apéros bien salés et c'est reparti!

Panoramix: rien a voir avec le dégout du sucré,(malheureusement) :en crise, je ne peux plus rien avalé ,même pas du liquide.
la dernière fois j'avais prévu différents aliments (dont des biscuits apéros) mais rien n'y fait.


C' est d'ordre mécanique:
sous l'effort ,les parois de l’œsophage se contracte et ferme l'entrée de l'estomac ne laissant refluer que la bile..
J'avais trouvé un lien sur le net expliquant le phénomène mais pas moyen de remettre la main dessus!
Les coureurs a pied sont plus souvent victime de ce truc..

La seule façon que j'ai trouvé et de couper l'effort ,d'attendre que la mauvaise sensation s'estompe avant de repartir mais cela ne me permet pas d'aller beaucoup plus loin..

y aurait bien une solution mais ....

tu emmène tes rollers sur le porte bagages et quand ça te prend ...

le vélo sur les épaules, rollers au pieds jusqu'à ce que ça passe

j'ai testé la marche ...plus simplement
mais la différence de vitesse ne me permet pas d'atteindre mes objectifs et des que je remonte sur le velo ,çà revient...

Pas facile à régler ce problème ; c'est vrai qu'on en parle souvent en course à pieds, et que certains spécialistes préconisent de privilégier pendant l'effort l'apport de calories sous forme liquide (pas trop concentrée). Sur tous mes marathons je ne mangeais aucun aliment solide aux ravitaillements. Sur mon premier, je n'ai pas pu manger à l'arrivée - nausées - ce symptôme à disparu sur les suivants. À vélo, il m'est arrivé - rarement - un début de nausée : j'évite alors de boire ma boisson sucrée (75 % d'eau sucrée + 25 % de jus de pomme/cassis bio) et je ralentis. Les symptômes disparaissent plus ou moins vite. J'ai connu ça samedi lors de mon premier BRM 200 - 230 km de vélo depuis novembre, du ski de fond, 15 jours de repos forcé en final sur blessure. Donc, début de nausée, pas faim, peu bu : mauvaises sensations dues peut-être à une légère hypoglycémie, car plus tard après ingestion de nougat et de pâte d'amandes ça allait mieux...
J'oubliais : pour limiter les risques, bien respecter le repos gastrique quelques heures avant le départ, éviter y compris la veille les aliments lourds à digérer, les fruits frais, etc. Bien s'hydrater, arrêter les boissons d'attente glucidiques une demi-heure avant le départ, etc. Partir tranquillement, car les problèmes de digestions sont aussi liés à un effort trop important : la circulation sanguine se détourne trop vers les muscles au détriments de l'estomac ; ça peut être aussi l'inverse, auquel cas c'est la panne de jambes ou les crampes.
Il y a aussi certainement une dimension psychologique liée au stress, et le fait d'appréhender le phénomène doit favoriser son apparition...
Bon courage, il n'y a pas non plus fatalité, même si on n'est pas tous égaux devant ce désagrément.

merci pour le témoignage et les conseils.

Est ce que certains ont essayé de boire salé? Je l'ai déjà fait après une randonnée (de l'eau avec du sel) et cela m'a soulagé énormément, je n'ose pas trop mettre du sel dans mon bidon pendant de peur d'avoir des effets néfastes!

Panoramix a écrit:

Est ce que certains ont essayé de boire salé? Je l'ai déjà fait après une randonnée (de l'eau avec du sel) et cela m'a soulagé énormément, je n'ose pas trop mettre du sel dans mon bidon pendant de peur d'avoir des effets néfastes!

Boire salé, non. Boire salé pour tenter de remédier à un problème gastrique, ou simplement pour hâter la récupération ?
Je ne connais que les analyses des diététiciens du sport - cf Denis Riché, par ex. - qui parlent de la fenêtre métabolique, c'est-à-dire la période assez courte après un effort d'endurance où le corps est avide de glucides - principalement - et où ceux-ci sont rapidement assimilés et dirigés vers les muscles ayant travaillé sans se transformer en graisse ; il a été prouvé par des biopsies que les glucides ingérés trop tard ne permettent pas une récupération aussi complète et bien plus lente.
D'autre part, pour tamponner l'acide lactique on recommande soit des laitages, soit des eaux riches en bicarbonate type Ste Yorre : il serait préférable de boire ce type d'eau où le sel est un sel de bicarbonate plutôt que de sodium, plutôt nuisible.
Personnellement j'utilise en récupération après une journée intense de ski, dans les minutes qui suivent l'arrêt un Yop de 750 ml - ou équivalent - c'est à dire un laitage sucré tout simplement, bon marché de surcroît. Pas de risque de prise de poids pendant cette fenêtre même avec des sucres dits rapides. Je ne prends un surplus de protéine que bien plus tard, car la digestion des protéines animales produit des déchets qui contrecarrent l'élimination des déchets dans les muscles. J'ai toutefois le souvenir d'avoir lu que dans le cas d'efforts d'endurance très long et sous la chaleur ayant entrainé des pertes de sel importantes - transpiration importante contrecarrée par beaucoup de boissons trop peu salées, il y a eu des cas d'hyponatrémie - manque de sodium dans le sang - pouvant entraîner désorientation, coma et parfois la mort (étude notamment faite auprès de participants d'une course à pied d'ultra-distances en Afrique du Sud). Mais sur le vélo, outre le fait que l'on transpire moins qu'en course à pieds, le fait de manger normalement en plus des apports glucidiques exclu le risque d'un manque de sel.

Merci, donc Yop ou Ste Yorre.

En fait j'aimerais bien avoir un truc dans ma sacoche pour mettre dans mon bidon dès que je sens que l'estomac commence à protester un peu.

dommage que cette solution ne réponde pas a mon problème!
le yaourt permet de diminuer l'acidité dans l'estomac apres l'effort ,c'est plutot une bonne solution .
mais , avant d'arriver a la boisson de recup ,j'aurai passé 4 ou 5 heures au mieux le ventre vide et la nausée qui guette,
au pire a dégueuler tous les liquides ou les aliments que j'aurai tenté d'avaler..
Je vous fais pas un dessin ...quand en pleine nuit l'appetit revient ...les vieilles pâtes de fruit et tous les fond de sacoches y passent..

tu peux utiliser des antivomitifs style vogalen ou primpéran
Voir tout de meme avec un toubib

L'idéal est de poser la question à un médecin du sport, connaissant bien la diététique et si possible sportif d'endurance lui même. Sur ce forum, il y a un médecin, jean-pierre Mary (jpm) l'organisateur - entre autres - du douze cents du MC. Tu pourrai lui poser la question en MP... S'il te donne de bons tuyaux, racontes-nous si tu arrives à mieux gérer ces problèmes d'écœurement, on risque tous à des degrés divers de s'y trouver confrontés.

L'idéal est de poser la question à un médecin du sport, connaissant bien la diététique et si possible sportif d'endurance lui même. Sur ce forum, il y a un médecin, jean-pierre Mary (jpm) l'organisateur - entre autres - du douze cents du MC. Tu pourrai lui poser la question en MP... S'il te donne de bons tuyaux, racontes-nous si tu arrives à mieux gérer ces problèmes d'écœurement, on risque tous à des degrés divers de s'y trouver confrontés.

pour moi il va de soi de boire salé dès que la température monte, et je n'ai jamais eu de désagrément.
ce serait peut-être la solution si c'est un problème qui survient uniquement par forte chaleur.

dans mon boulot de coursier il m'arrive de charger un peu l'assiette de pâtes et alors si ça s'énerve un peu l'apm, il y a quelques remontées acides, c'est sûr, mais rien de fatal. il est peut-être bon d'habituer l'organisme à travailler en même temps que la digestion...

la piste de boire (légèrement) salé est intéressante
Actuellement c'est plus le mauvais temps qui me bloque que la digestion!

dans mon boulot de coursier
On a dû certainement se croiser dans Panam ou se tirer la bourre, certains coursiers s'y prêtent volontiers selon leur journée, j'ai un vélo noir D4 et je roule toujours en Bandana de la même couleur , si ça te dit de faire une sortie un jour n'hésites pas !!!!

pendant ma flèche veloccio donc a Paques (forcement), je n'ai pas subi mes problèmes gastriques
c'est donc bien lié à l'effort et à la chaleur.

bonjour
je suis également sensible au niveau de l'estomac ( nausées...) et plus spécialement avec l'accumulation des km et la chaleur ; j'ai lu que le bicarbonate de sodium pouvait avoir un effet salvateur sur ce genre de pb...quelqu'un a t ill déjà testé cette solution ? ( 1/2 cuillère à café dans une tasse d'eau )

le bicarbonate pur a le gros avantage de redresser le pH ,c'est à dire qu'il qu'il neutralise l'acidité.
problème:
le corps recevant l'info que l'acidité qu'il produit est neutralisée ,il va naturellement en produire encore plus.
des que l'on arrête la prise du bicarbonate ,on se retrouve en excès pire qu'avant le traitement.

On l'utilisera donc en recup si nécessaire mais pas pendant l'effort.
On peut lui préférer le citrate de bétaïne qui n'induit pas (normalement) dans l'estomac ce surplus d'acidité une fois la prise terminée
Enfin, c'est ce qui se dit..
une voie intéressante que je n'ai pas testé..

ok merci...je vais regarder du côté du citrate de bétaine

Qui a testé le Citrate de Betaine lors d'une sortie vélo?

J'en suis un adepte habituellement… mais ça ne m'est jamais venu à l'esprit de l'utiliser sur le vélo!  
David

ddesmetbob a écrit:

Qui a testé le Citrate de Betaine lors d'une sortie vélo?

J'en suis un adepte habituellement… mais ça ne m'est jamais venu à l'esprit de l'utiliser sur le vélo!  
David

+1 , très efficace en cas de surcharge nutritive, mais pas encore testé en vélo bon à savoir au cas ou.

attention ce n'est qu'une piste..
allez pas rater un brevet pour tester..