Croyance et Superstition

speedozrx a écrit:

Un film que j'adore, une perle parmi les perles et qui retranscrit parfaitement bien mon état d'esprit "Into the wild" vous avez aimé ?

Bien sûr, moi aussi : ça fait vibrer. Il montre aussi l'autre côté, le " lâcher tout " pour le retour à cette osmose/combat avec la nature, qui peut être une façon de se dissoudre de façon destructrice.

Panoramix a écrit:

Même si les protestants votent surtout Républicains et peuvent être trés réactionnaires, je pense que les "Faucons" sont surtout libertariens et à mon avis ils sont plus sous l'influence d'Ayn Rand et d'Alan Greenspan que de la religion! Cependant les théses d'Ayn Rand me font froid dans le dos (promotion de l'égoisme entre autres).

D'accord, ton analyse est plus fouillée que la mienne, encore qu'en fait d'analyse il ne s'agisse chez moi que de l'exposé d'un " sentiment ", d'où son coté trop abrupt. Mais concernant le rôle que les grandes puissances occidentales - essentiellement les USA - voulaient faire tenir à un nouvel ennemi, faute à l'effondrement du bloc soviétique, j'avais en vrai le souvenir d'un livre de J. K. Galbraith intitulé " La Paix indésirable ? " datant de 1967, dont la lecture au début des années 70 m'avait marqué et que j'ai toujours dans ma bibliothèque : l'économiste présentait de manière ironique l'utilité des guerres - chaudes ou froides - notamment dans les domaines politique, social et économique. Dans le domaine politique en cas de paix durable, il faudrait trouver un "substitut durable posant en principe l'existence d'une menace externe d'ordre général pesant sur chaque société, menace d'une nature et d'une intensité suffisantes pour exiger, d'une part, l'organisation, de l'autre, l'acceptation d'une autorité politique." Ne trouve-tu pas étonnante la pertinence de cette analyse posée il y a 45 ans ?

sccber a écrit:

Panoramix a écrit:

Même si les protestants votent surtout Républicains et peuvent être trés réactionnaires, je pense que les "Faucons" sont surtout libertariens et à mon avis ils sont plus sous l'influence d'Ayn Rand et d'Alan Greenspan que de la religion! Cependant les théses d'Ayn Rand me font froid dans le dos (promotion de l'égoisme entre autres).

D'accord, ton analyse est plus fouillée que la mienne, encore qu'en fait d'analyse il ne s'agisse chez moi que de l'exposé d'un " sentiment ", d'où son coté trop abrupt. Mais concernant le rôle que les grandes puissances occidentales - essentiellement les USA - voulaient faire tenir à un nouvel ennemi, faute à l'effondrement du bloc soviétique, j'avais en vrai le souvenir d'un livre de J. K. Galbraith intitulé " La Paix indésirable ? " datant de 1967, dont la lecture au début des années 70 m'avait marqué et que j'ai toujours dans ma bibliothèque : l'économiste présentait de manière ironique l'utilité des guerres - chaudes ou froides - notamment dans les domaines politique, social et économique. Dans le domaine politique en cas de paix durable, il faudrait trouver un "substitut durable posant en principe l'existence d'une menace externe d'ordre général pesant sur chaque société, menace d'une nature et d'une intensité suffisantes pour exiger, d'une part, l'organisation, de l'autre, l'acceptation d'une autorité politique." Ne trouve-tu pas étonnante la pertinence de cette analyse posée il y a 45 ans ?

Ahhhh ptit père scceber, enfin, je te retrouve !!!!! L'homme aime faire couler de sang prétextant tout et n'importe quoi, menaces et conflits imaginaires, idéologie, religion différente, tout est bon pour stimuler ses envies primaires, ce besoin de faire la guerre et c'est alors qu'il inventa le sport et surtout les coupes du monde  n'empêches, tu revendiquais le besoin de citer tes sources et c'est très bien, j'imagine que cet économiste n'est pas lui aussi l'instrument d'une cause ou idéologie qui t'aurais échappée  Tu me donnes envie de lire ce bouquin qui effectivement est toujours d'actualité, je suis pressé de terminer les "cycles du bonheur" ouvrage plébiscité ici , 116 pages de lecture pour dire en gros que l'eau ça mouille et que le feu ça brûle. J'attaque cette fois un roman : les coursiers de Fusagasuga: un jeune cycliste de niveau régional va se frotter aux courses colombienne et tenter de s'y faire un nom.

sccber a écrit:

D'accord, ton analyse est plus fouillée que la mienne, encore qu'en fait d'analyse il ne s'agisse chez moi que de l'exposé d'un " sentiment ", d'où son coté trop abrupt.

Les médias Français entretiennent tout un tas de caricatures sur le monde anglophone et cela n'aide pas à une compréhension aisée!

sccber a écrit:

Mais concernant le rôle que les grandes puissances occidentales - essentiellement les USA - voulaient faire tenir à un nouvel ennemi, faute à l'effondrement du bloc soviétique, j'avais en vrai le souvenir d'un livre de J. K. Galbraith intitulé " La Paix indésirable ? " datant de 1967, dont la lecture au début des années 70 m'avait marqué et que j'ai toujours dans ma bibliothèque : l'économiste présentait de manière ironique l'utilité des guerres - chaudes ou froides - notamment dans les domaines politique, social et économique. Dans le domaine politique en cas de paix durable, il faudrait trouver un "substitut durable posant en principe l'existence d'une menace externe d'ordre général pesant sur chaque société, menace d'une nature et d'une intensité suffisantes pour exiger, d'une part, l'organisation, de l'autre, l'acceptation d'une autorité politique." Ne trouve-tu pas étonnante la pertinence de cette analyse posée il y a 45 ans ?

C'est sans doute plein de vérité et aussi vieux comme le monde!

En plus Lockheed martin et les autres sont devenus trop puissants aux USA et soufflent sans doute sur les braises pour assurer leur chiffre d'affaire!

speedozrx a écrit:

L'homme aime faire couler de sang (...)

En fait l'analyse de Galbraith concerne la guerre moderne faite par son pays : ce n'est plus un besoin primaire qui est le moteur, mais la volonté cynique d'obtenir des avantages dans différents domaines.

speedozrx a écrit:

j'imagine que cet économiste n'est pas lui aussi l'instrument d'une cause ou idéologie qui t'aurais échappée  Tu me donnes envie de lire ce bouquin qui effectivement est toujours d'actualité,

(...) Galbraith et l'auteur de très nombreux livres et articles, choyé par les médias, il est à ce titre l'économiste le plus lu du XXe siècle.
(...) John F. Kennedy le nomme ambassadeur en Inde (1961-1963), où il contribue à mettre fin au conflit avec la Chine en 1962. Il sera par la suite conseiller économique de présidents américains démocrates, et s'oppose à la guerre du Viêt Nam par l'intermédiaire de l'Americans For Democratic Action, dont il est Président. À partir de 1971, il enseigne dans plusieurs universités européennes.(...)
Il élabore son corpus théorique dans un cadre aux tendances à la fois keynésiennes et surtout institutionnalistes, tout en restant très hétérodoxe et très critique vis-à-vis de ses collègues. Il va d'ailleurs critiquer fortement la politique de dérégulation menée par Ronald Reagan et l'intégrisme économique de son plus grand ennemi Milton Friedman. (Wikipédia)
Tu vois, rien de mystérieux : c'était un homme de paix, et il a toujours suivi sa propre voie...

Panoramix a écrit:

Les médias Français entretiennent tout un tas de caricatures sur le monde anglophone et cela n'aide pas à une compréhension aisée!

Je me suis laissé dire que l'inverse est aussi vrai

Panoramix a écrit:

C'est sans doute plein de vérité et aussi vieux comme le monde!

L'analyse de galbraith est plutôt novatrice parce que justement elle montre que la guerre moderne est différente : ses buts déclarés - ils sont meilleurs s'ils sont réels - ne sont rien, comparé au profit structurel de la guerre. Le but officiel doit si possible n'être jamais atteint, les moyens mis en jeu sont le but réel.

Panoramix a écrit:

En plus Lockheed martin et les autres sont devenus trop puissants aux USA et soufflent sans doute sur les braises pour assurer leur chiffre d'affaire!

C'est le " complexe militaro-industriel " de Galbraith.