Je fréquente ce forum depuis 2 ans, je me suis inscris il y a 6 mois (André V) et je me décide aujourd’hui à me présenter.
Ma vie avec le vélo a commencé à l’age de 42 ans (et j’en ai aujourd’hui 63). Pendant 18 ans je n’ai fait que du VTT en commençant simplement par de petites balades autour de chez moi.
Constatant que j’étais capable d’appuyer fort sur les pédales, je me suis enhardi : quelques compèts (sans conviction) et, mieux, des grands raids (« Grand Raid Cristalp » en suisse : 131km en montagne, 4500 m de dénivelé, 10h45 d’effort pour moi). De temps en temps j’équipais mon VTT de pneus « route » pour accompagner mes copains cyclos. J’ai commencé alors à prendre goût aux longues sorties solitaires.
En 2010, pour mes 60 ans, je décide de m’offrir en « vrai » vélo-route (Cannondale/Synapse).
Les bonnes sensations arrivent très vite au point de commencer à négliger le VTT. Dès l’été 2010 j’effectuais ma première « mini-diagonale » : La Réorthe (en Vendée)-Aix en Provence, 850 km en 2 jours et demi. A l’époque, je ne savais pas qu’on pouvait s’organiser pour rouler « sérieusement » pendant la nuit.
Parallèlement je découvre par internet le monde de la longue distance en vélo. Les BRM, les diagonales, les différents raids… j’apprends tout en quelques mois. L’envie de participer arrive très vite.
1ère expérience chez Yvan à Ménigoute : le 300 km de 2012 ; 170 km vent dans le dos suivi de 130 km de vent de face avec des rafales à 30/40 km/h. Eprouvant… Seul abri dans la plaine : les champs de colza…
Depuis je multiplie les longues sorties en solitaire, soit sorties personnelles soit organisées. En 2013 : le 200 km et le 600 km de Ménigoute. Un échec cependant : les « Mille du Sud » où j’ai du abandonné au bout de 540 km, vaincu par des douleurs très « douloureuses » (!!!) aux pieds, aux genoux et aux hanches ; 63 ans…
Pour 2014 : sûrement un BRM à Ménigoute, sans doute Bordeaux-Paris (oui , 180 euros ça fait réfléchir mais j’ai réfléchi), le « RAA 1200 » peut-être (tout dépend de l’emploi du temps familial) et, pourquoi pas, l’étape du tour Pau-Hautacam.
Comme vous le voyez j’apprécie toute les formes de vélo : VTT ou Route (BMX : non), chronométré ou non, je ne m’interdis rien. Contrairement à certains, je pense qu’un compétiteur, même professionnel est un vrai cycliste qui mérite le respect et même, pour moi, l’admiration. Je vous assure que le « compétiteur du dimanche », s’il faisait ça pour le fric, aurait arrêté depuis longtemps… Lui aussi aime le vélo.
J’ai aussi beaucoup d’admiration pour ce que vous faites tous, pour votre endurance et votre capacité à rouler plusieurs jours de suite sans confort, avec peu de sommeil.
Je suis licencié FFC dans le club de Chantonnay en Vendée (VCC). Il s’agit d’un club « de base », club formateur mais sans « tête d’affiche ». Il s’agit aussi d’un club organisateur : nous avons ainsi organisé 2 championnats de France professionnel sur route en 2006 et en 2010. Nos signaleurs bénévoles sont mobilisés une dizaine de fois par an pour toutes les grandes épreuves qui fréquentent la région et ses « bosses ». Nous avons également une section UFOLEP qui se consacre au VTT et une section FFCT à laquelle j’envisage de me joindre pour un éventuel PBP en 2015.
Parallèlement à la pratique du vélo, j’ai aussi consacré beaucoup de temps (trop ?) aux organisations. Pendant 13 ans (de 1998 à 2010), j’ai organisé la « Vendée Verte VTT » épreuve sur 2 jours où, chaque année, plus de 1000 compétiteurs et randonneurs, venus de toute la France, découvraient la « Vendée Verte » avec ses coteaux, ses rivières et ses collines sur un circuit d’environ 170 km. Comme nous prenions en charge également les repas, l’hébergement et les déplacements, il nous fallait chaque année pas moins de 500 bénévoles.
Je continue à organiser (depuis 1992), dans ma commune de La Réorthe, une randonnée VTT et pédestre qui accueille chaque année le 11 novembre de 1500 à 3000 randonneurs (en fonction de la météo). Gros travail là aussi et donc pour moi, peu de vélo en octobre-novembre.
Enfin je collabore au 4 jours de randonnée pédestre de Chantonnay (R4JCV) qui rassemble à l’Ascension plus de 6000 marcheurs (dont plusieurs centaines d’étrangers) sur des circuits allant de 12 à 42 km.
Mes qualités et mes défauts pour finir :
Gros « rouleur », je suis capable, en conditions favorables, de faire 10 heures en solitaire à 27-29 de moyenne sans problème.
Egalement résistant, j’ai constaté à 2 reprises en 2013 que je peux tenir plus de 24 h sans sommeil.
Je suis aussi un maniaque de l’étude des parcours ; avec internet (openrunner + google street view) je sais tout à l’avance sur les changements de directions, les points de contrôle, les supérettes, les bars, les fontaines, les abris-bus, les hangars… J’en tire une feuille de route ultra-détaillée (mais aussi compacte). Un exemple : pour le RAA 1200 que j’envisage de faire, le contrôle n° 3 se fera à Badefols d’Ans très certainement de nuit. J’ai donc déjà repéré l’emplacement de l’Agence Postale…
Mes défauts
D’abord mes petits (?) problèmes de santé : échauffement et douleurs « mécaniques » dans les pieds, douleurs inexpliquées dans les genoux lors d’efforts intenses (dès l’arrêt de l’effort, elles disparaissent) et, plus classique, douleurs dorsales et dans les hanches.
Difficulté à rouler en groupe, je suis un solitaire (en vélo au moins)
Difficultés pour « gérer » mes efforts. J’ai tendance à tout donner tant que je peux et ensuite, on verra… C’est, peut-être cette attitude qui m’a condamné à l’abandon sur les « Mille du Sud » ?
Comme vous le constatez, même pour le « baratin », je suis un adepte de la « longue distance ».