Je ne peux pas m'empêcher de vous parler d'un article du Monde numérique (gratuit) paru aujourd'hui concernant la musculature des champions de vélo de piste. J'ai posté un lien sur mon compte Facebook (mon nom est sur le tableau d'honneur du dodécaudax).
En effet, je me souviens que parfois lors de nos échanges concernant le choix des développements à adopter sur la longue distance, les tenants de la vélocité vs la force (dont je ne fais pas partie
) donnent l'argument de la vélocité adoptée par les pistards. Et moi de contredire en arguant que premièrement on ne peut pas comparer vélo fixie et vélo de route, et que de toute façons leur vélocité imposée par leur mono vitesse allait de pair avec une force exceptionnelle, au contraire du modèle cyclo-touriste classique (véloce mais peu fort).
En effet, la puissance maximale des quadriceps des pistards est le facteur déterminant dans leurs épreuves selon une étude française menée en 2005 parmi l'élite de la spécialité (" le club des 2 000 w ").
Alors c'est un régal masochiste cet article, avec des chiffres incroyables concernant aussi bien leur diamètre de cuissots (record 72 cm) que leurs records de vélocité (280 tr/mn). La musculation soutenue par ces cyclistes est terrible (3 séances par semaines de squats pour soulever de 10 à 12 tonnes chacune)... Ils doivent en outre travailler la vélocité : il existe par exemple un home-trainer motorisé pour ce faire qui fait tourner les jambes à une allure hallucinante, à tel point que le cycliste par précaution double les cales automatiques par des sangles en cuir : à voir la vidéo j'en ai eu mal aux genoux ! Seul manque comme d'habitude la simple évocation du dopage
Bon, c'est un sacré spectacle, mais rien à voir avec ce que j'aime éthiquement parlant dans le vélo. Et en tout cas pas un exemple pertinent par rapport à notre pratique, quelle qu'elle soit (je ne parle pas de niveau sportif mais de technique sur le vélo).