En cas de pépins...

Bonjour,
Néophyte en BRM,je pense faire mon premier d'ici peu.
Malheureusement plus de 200 pour se faire la main et du coup je découvre.
Je me demandai comment vous faites en cas de pépins mécaniques ou physiques qui vous empêchent de finir,vous faites comment car contrairement au trail ou à d'autres pratiques sportives où vous pouvez trouver quelqu'un de l'organisation pour vous ramener au point de départ par exemple.ici rien ni personne,ce n'est pas pour me déplaire!,mais est ce arrivé à quelqu'un et comment avez vous gérer?

Pépins mécaniques , les brm le samedi c'est mieux pour un mécano,sinon entraide et dans le pire des cas il y a un numéro sur la feuille de route pour appeler (au moins pour dire qu'on arrête pour que l'organisation ne poireaute pas ou pour peut-être être rapatrié ) sinon voir avec les locaux pour trouver une solution ,il y a toujours une bonne âme charitable : c'est pour cela que nous devons être exemplaires sur ces brevets 

Moi j'ai 2 abandons à mon "palmarès" mais c'était sur un 1000 et un 1200.

1er cas: complètement "cuit" au bout de 560 km.
je fais 35 km comme je peux pour trouver un hôtel, je dors une nuit, je récupère bien et je rentre le lendemain à vélo (170 km) jusqu'au point de départ.

2ème cas: douleur "insoutenable" au genou (pendant le pédalage seulement) au bout de 540 km.
je n'y avais pas pensé avant mais j'ai appelé mon assurance rapatriement (lié à mon assurance voiture ou à une multi-risque... je ne sais pas). Ils ont pris en charge les 180 km de taxi pour me ramener au point de départ.
Je pense cependant qu'il faudrait pas leur demander à chaque brevet...

Bien vu l'assurance rapatriement,je vais mettre leur numéro de tel dans ma sacoche...

Je doute très fort qu'une assurance intervienne par ce que tu es cuit de chez cuit.
Ils vont intervenir a cas d'accident grave  ( couvert dans le prix de ton inscription ) et sinistre total ou vol de ton vélo suivent le contrat de ton assurance personnelle.
En cas d'abandon tu as intérêt à abandonner dans une ville étape pour toi savoir rejoindre Paris en train facilement.

Mon camarade Philippe pris d'une grosse indigestion et d'un coup de chaud sur le 400 d'Angoulême l'an passé a abandonné après 250km dans la vallée de la Dordogne.

Après avoir patienté une heure, il est remonté vaillamment sur le vélo pour rejoindre Sarlat à 15km/h ce qui lui a pris... 1H!
Il a ensuite pris le TER, puis changement à Libourne pour rentrer à Angoulême.
Lorsque j'y arrive vers minuit, il m'attendait à l'arrivée et se refaisait la cerise 
Je ne vous raconte pas l'histoire de ses déboires avec la SNCF, ça vaut son pesant de cacahuètes! 

Comme quoi, l'une des bonnes solutions reste de rallier la gare la plus proche. Il y a toujours un TER qui t'avancera vers l'arrivée!
On ne peut pas toujours compter sur ses proches ou amis!

David

bonjour à tous;
peu probable qu'une assurance prenne en charge un retour pour cause de "grosse fatigue"...
Mais... si la "grosse fatigue" va dégénérer en gros problème ?
Exemple arrêt au milieux de rien, risque d'hypothermie etc... vaut mieux appeler avant non ?
Et puis un accident peut être matériel ou physique, une insolation par exemple...

Sur une grosse organisation il y a un numéro de téléphone pour signaler un abandon, ça peut aussi servir aux secours, mais aussi sur un "simple" BRM l’organisation peut avoir un numéro d'appel. Déjà avec ça on peut voir venir.

Ensuite il existe un numéro "inter mutuelle assistance" et il suffit de donner son numéro de police d'assurance.
Il me semble inconcevable qu'ils laissent "mourir" quelqu'un dans un fossé.

Ensuite un peu d'argent liquide voire une CB, de quoi s'arrêter au chaud, manger, aller à la pharmacie... Ou prendre le train!
Et puis nous ne sommes pas des sauvages, expliquer qu'on a un problème qu'on paiera plus tard etc.
Faire du stop...


Bonne route à tous

J'ai malheureusement un peu plus d'expérience de ça que je voudrais (j'ai l'estomac fragile et ça me joue des mauvais tours)

La meilleure solution c'est d'avoir toujours de l'argent liquide avec soi, prendre un hôtel si nécessaire puis prendre le train... Il faut aussi avoir un minimum d'outils avec soi pour pouvoir réparer son vélo.

En France c'est rare d'être à plus que quelques kilomètres d'un lieu habité, donc une fois que ça se passe vraiment mal, il faut se diriger vers le hameau le plus proche et demander aux locaux où trouver ce dont tu as besoin. Quand les gens réalisent ce que tu fais, ils font tout pour t'aider.

Si c'est juste une "grosse fatigue" et que tu as du temps, un bon repas, un gros sommeil et un retour à vélo le lendemain peut aussi être une solution.

j'ai travaillé comme ambulancier sur les stations des Alpes en pleine saison
Il m'est arrivé de rapatrier des adhérents d'assurances assistance faisant une grosse "déprime" car largués pendant les vacances par leurs femmes ou ayant appris qu'ils étaient licenciés (mais ils avaient reçus leur lettre avant de partir en vacances..)
 ou qu'ils venaient d’être cambriolé pendant leur absence.vraiment rien de grave à mes yeux (quand vous êtes ambulancier , vous en voyez d'autres..)
Bref , si vous abandonnez ,c 'est que vous serez très mal, j'ai aucun doute là dessus ,physiquement je parle,pour la mécanique , faudra vous débrouiller

Je ne sais pas pour le rapatriement de votre vélo mais pour vous , n’hésitez pas a solliciter votre assurance si besoin.
La branche assistance est largement  bénéficiaire  , les assurances ne sont pas regardantes pour les prestations quand elles sont sollicitées.
N'indiquez pas que vous êtes dans une épreuve mais en randonnée personnelle, c'est peut être une clause d'exclusion

démontez votre vélo le plus possible et attendez le taxi ou le vsl , vous êtes couverts pour ce genre de prestations.

Question pépins, je suis au top...

Alors j'ai tout et n'importe quoi dans ma sacoche... ce qui m'a sorti d'affaire plus d'une fois. Pour la mécanique il faut être prévoyant et inventif... même avec la poisse ! Sur le 600 de Laval de l'année dernière, malgré 3 chambres de secours et une bonne douzaine de rustines, j'ai eu une série de crevaison impressionnante et en partie inexplicable. J'ai fini en faisant des noeuds aux chambres qui me tappaient dans le cul à chaque tour de roue... sur 200km ça secoue bien ! Sur le 1200 RAA, casse de 2rayons à l'arrière, pas de la bonne longueur, je les raccourcis , les ligatures avec les rayons cassés pour les "raccourcir", et avec un peu de scotch et de ficelle ça tournait a peu près rond... En étant inventif et avec un peu de matériel on arrive souvent à bricoler en route... Après, on a la poisse ou pas. Malgré 2 pompes, aucune ne gonflait en pleine nuit au milieu de rien... J'en ai ranimée une provisoirement en pissant dedans... et ça a fonctionné ! Des anecdotes grandioses comme ça j'en ai à la pelle...

Pour le physique, en cas de naufrage, s'arrêter quelques heures est souvent ce qu'il y a de mieux à faire dans un premier temps. Une petite pharmacie de base est aussi indispensable. La persérence est aussi bonne conseillère, on est souvent bien plus endurant qu'on le pense. Les trains, surtout les TER permettent de rapatrier son vélo non emballé, éventuellement Intercités et TGV aussi, mais là c'est plus aléatoire. Un truc tout bête pour finir, toujours avoir quelques tubes de Red Tonic d'Overstims, même avec un coup de pompe monumental, ça repart en 5 ou 10 minutes, ça ne m'a jamais laissé au bord de la route, et pourtant il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans !