Jour J, le départ est donné j'ai vu les copains passer , Cricri, Tandem Breton , etc., il est 20h , je pars avec mon frère, ma Juju, Vérozumba et Kipousse, il est prévu que chacun fasse sa route, mais je perds mon compteur "3 kilomètres après le départ , arrêt je repars , je chasse pour retrouver Vérozumba (ce sera trop tard elle est partie
) Éric et Cath, arrêt pour bricoler l’éclairage arrière défectueux de mon frère, difficile de le laisser sans éclairage, je démonte une de secours sur mon vélo pour lui assurer la sécurité, et ça repart. L’allure est rapide ont essaient de raccrocher un groupe. Mon frère me demande des clés pour resserrer son phare avant, de grogne dans ma tête, il s’est préparé à l’arrache et je lui en veux de gérer ses problèmes au départ, ont ralentis de nouveaux et ont repart, ma Juju demande à ce qu'on la laisse sur son rythme, première séparation ;
Mon frère roule, il a peu d’entrainement mais il allume alors je ne veux rien lâcher (première erreur) début de crampes, je dis à mon frère de partir, il dit non, ce qui inconsciemment m'oblige au surrégime, Villaine la Juhel, tendinite au genou gauche je vois le médecin, un grand Merci de son accueil, de sa gentillesse de ses conseils. Mon frère me laisse, je repars mais le mal est fait.
Je tiens compte des conseils de médecin, modère mon allure, achète la crème anti-inflammatoire et roule, je suis dans les temps donc pas d’inquiétude de ce côté-là. Tinténiac, les amis, sont là ceux du club aussi, cela me fait un bien fou mais mon genou me fait toujours mal, je repars, ayant trop compensé lorsque la douleur disparait un peu, c’est le genou droit qui à son tour va développer une tendinite, à partir de là ce sera la lutte, arrêt à QUEDILLAC je me restaure, accueil super sympa, je croise les premiers ! Je gère mon allure, mais je ne suis pas bien, moralement je ne suis pas dans ce PBP, le moral en berne pour des raisons personnelles font que c’est difficile de trouver une raison à tout cela, Loudéac l’amie de mon frère gère la réservation d’un couchage mails il y fera tellement froid que je ne parviendrais pas à trouver la moindre minute de sommeil, je m’oblige à rester pour permettre à mes deux genoux de récupérer un peu. Je sors
glacée de ce gymnase, tombe sur Kipousse pas très frais, ont décident alors de faire la route ensemble, nous atteindrons Brest. Après la joie de l’arrivée sur le pont, la déception du lieu d’accueil, ont-ils l’attention de pourrir ce PBP, 2 à 3 kilomètres de montée , l’accueil n’en n’a que le mot , les toilettes (descendre 20 marches pour découvrir de chiottes turc ! allez-vous mettre dessus quand les genoux sont en vrac , pas d’animation, peu de bénévoles, ceux présents sont sympas , d’autres … , seule consolation Vérozumba est repartie elle va bien je suis heureuse pour elle ; moi je repars écœuré de ce demi-tour. Je m’accroche pour Kipousse, pour Vérozumba, Cath a abandonné, mon frère est devant.
Carhaix, ouf mais grosse déception rien à manger !! Incroyable seul un bol de soupe m’est proposé, la goutte qui fait déborde le vase, je craque, Kipousse me remotive et ce sera …. Mac do pour avoir quelque chose dans l’estomac et espérer rejoindre Loudéac.
Mais j’ai pris du retard, je demande et j’implore KIPOUSSE de partir seul, moi j’ai réussi mon PBP en 2011, je ne veux pas qu’il rate le sien à cause de moi, quelques conseils pour lui et le voilà parti.
Je lutterai seule alors, « St Nicolas » Je n’ai pas dormi une minute depuis dimanche matin, et là ne peux m’arrêter, un thé, un accueil très gentil, je repars pour m’accrocher à arriver à Loudéac, je n’y arriverai pas malgré cette belle rencontre avec un chinois parlant l’anglais et moi ne comprenant pas grand-chose (il m’a reconnu sur le DVD 2011) Il ira jusqu’à me proposer une cigarette !!. Je lui dis de partir et je reste à lutter en larme, les genoux me font un mal de chien, je suis à 6 km/ dans les montées ; c’est fini je le sais. Alors dans le noir à St Martin des Prés, je pose pied, pleure de cet échec, de ces mois si difficiles, de tout ce que j’ai pu faire pour y arriver, en vain , comme tant d’autres …de tout ce que j’ai perdu, . J’ai mal tellement mal, épanchement, tendinites des deux genoux, je ne rallierais jamais la ligne d’arrivée même hors du temps.
Voilà ma consolation : la réussite de Vérozumba, Kipousse, Tandem Breton, Cricri qui m’a tant consolé avec tant de gentillesse et de tendresse, Cécile et Thierry, Pascal 35, Phil 35, Pierrot,Raymonde qui a trouvé les mots pour me consoler un peu, mon frère à l’arrivée, Et tous ceux qui ont réussi. Ma famille présente dans ce moment très dur, Cath venue me chercher dans la nuit. Ces visages anonymes qui m’ont porté le plus loin possible ; La rencontre de JU ……. Et GEGE Montmartre (je t’aurais massé plus encore pour que tu ailles au bout ! Merci de ce que vous m’avez donné.
Félicitation et un énorme merci à VILLAINE LA JUHEL palme d’or de l’accueil, des dispositifs mis en place, de l’animation et de l’équipe médicale, Bravo à QUEDILLAC et St Nicolas petit accueil mais fort sympa.
Une pensée pour Marité et Cath qui doivent gérer l'abandon aussi
Bilan : je ne reviendrai pas sur le PBP, Ce n’est pas d’avoir arrêté sur blessure, c’est un risque accepté au départ, mais je n’ai pas aimé l’ambiance du départ, trop dispersé, du non accueil de Brest une honte ! Veulent –ils torpiller le PBP ? C’est à ce le demander, de l’accueil de Carhaix au retour où il n’y avait rien à manger (deux toilettes pour femmes deux pour hommes, jamais perdu autant de temps…. et de l’arrivée (aucune ambiance pas d’animation, peu de guidage pour ceux qui arrivaient entre la pause du vélo et le pointage de carnet de route).
Bref mal partie, mal vécu, il va me falloir digérer tout cela. Quelle déception.