Catégories de dénivelés sur PBP

Bonjour à tous,
Je sais PBP est encore loin, mais il n'est jamais trop tôt pour se préparer !
J'aimerais savoir si l'un d'entre vous a déjà établi une répartition en km ou en pourcentages des dénivelé positifs et négatifs sur PbP.
Par exemple : côtes de 2,5 % total 50 km,
                   : côtés de + 2,5 et - 5% : 38 km
...
Pourquoi donc je m'intéresse à ça ? Pour savoir vers quel types de roues m'orienter.

Pour ceux qui estiment que je ne devrais pas me prendre la tête et passer plus de temps sur ma machine ; l'un n'empêche pas l'autre !

Moi j'avais pondu ça.

Pas exactement ce que tu demandes mais une première réponse…

D'après les stats de strava avec mon fichier gpx, ça donne grosso modo (pour les pourcentages je ne sais pas):
250 km de montée
700 km de plat
250 km de descente

Pour comparer sur le Douze Cent :
400 km de montée
400 km de plat
400 km de descente

patitrotte a écrit:

Je sais PBP est encore loin, mais il n'est jamais trop tôt pour se préparer !
J'aimerais savoir si l'un d'entre vous a déjà établi une répartition en km ou en pourcentages des dénivelé positifs et négatifs sur PbP.

Il n'est certainement jamais trop tôt pour préparer PBP. Je dirais même que c'est déjà une année de passée, plus que trois.

Pour ma part, je ne me pose pas de questions, c'est rouler, rouler et toujours rouler, encore et encore. Et puis, lorsque que se présentent deux possibilités de route devant moi, je prends la plus pentue des deux, sans me poser plus de questions.

Salut,
Pour la dernière session de PBP, je m'étais préparé avec 2 camarades. Nous avons tous les 3 réussi à réaliser ce fameux brevet. Pour le prochain, j'ai trouvé un nouvel équipier car les anciens préfèrent cesser.
Avec ce nouvel équipier, nous testons les nouveaux parcours et comme dit Cirilo, il n'est jamais top tôt. Mon ami Philippe n'avait jamais parcouru plus de 200km et maintenant, le PBP ne lui fait plus peur.

Cirilo a écrit:

patitrotte a écrit:

Je sais PBP est encore loin, mais il n'est jamais trop tôt pour se préparer !
J'aimerais savoir si l'un d'entre vous a déjà établi une répartition en km ou en pourcentages des dénivelé positifs et négatifs sur PbP.

Il n'est certainement jamais trop tôt pour préparer PBP. Je dirais même que c'est déjà une année de passée, plus que trois.

Pour ma part, je ne me pose pas de questions, c'est rouler, rouler et toujours rouler, encore et encore. Et puis, lorsque que se présentent deux possibilités de route devant moi, je prends la plus pentue des deux, sans me poser plus de questions.

 Comme toi 
J'ajouterai cependant que les dénivelés totaux par zones ne suffisent pas pour connaître la difficulté d'un parcours, surtout s'il s'agit d'adapter son matériel : par exemple 800 m de D+ sur 100 km seront bien plus difficiles si les pourcentages de pente rencontrés km par km ont des maximums plus importants... Le Douze Cents du Massif Central est d'autant plus difficile qu'on y rencontre quelques kilomètres très pentus, ce que la simple comparaison 400 km de montée versus 250 ne permet pas de prendre en compte (ou le 600 tri-Côte fi CCK que je viens de faire avec ses passages assez longs à 20 %).
Personnellement je commence à envisager un PBP 2019 en pignon fixe, et si je persiste et signe c'est parce que les pourcentages maximum restent relativement mesurés même si le dénivelé total n'est pas anodin ; je n'oublie pas que pour rouler relativement vite (et aussi ne pas m'ennuyer à mouliner sans avancer) sur une grande distance en fixie je dois choisir un développement pas trop petit, et partant être capable de grimper avec (je n'ai pas envie de passer mon temps à démonter ma roue flip-flop).
À mon avis, le choix d'une paire de roue sur PBP est beaucoup moins crucial que sur des épreuves de montagne : j'ai vu à l'arrivée des cadors avec des roues carbone hautes, des roues de diverses gamme - du bas de gamme au très haut de gamme... Je dirais que plus le niveau du cycliste est bas - résistance à la fatigue et/ou vitesse - ou plus sa performance espérée est haute, plus il devrait en absolu ne pas se handicaper avec du matériel lourd ou trop spécialisé...
Pour mon dernier PBP j'ai par exemple laissé à la maison mes Mavic Rsys typées montagne pour une paire de roues tubeless (valeur 900 € la paire quand même pour environ 1 500 g), avec des pneus Schwalbe pro One (très performants). De même si je peux j'échangerai bien mes roues de fixie Miche X-press à plus de 2 kg par des roues artisanales...

Nous sommes encore éloignés de l'échéance mais quand, comme moi, on part de très loin il n'est peut-être pas trop tôt pour se mettre au boulot.
J'ai passé des heures lors de ma convalescence à regarder des vidéos sur le P.B.P.    J'ai étudié les profils ´d'étapes' du P.B.P et j'ai cherché des parcours près de chez moi un peu semblables ; je crois en avoir trouvés,  de véritables montagnes russes, 85/100 km pour 1000 de D+ avec du vent très souvent. J'ai testé et mesuré, pour l'heure, et pour me dire je suis capable de repartir (ce que je n'ai pas encore fait) je ne peux le faire (seul) qu'à une moyenne horaire comprise entre 23 et 25 km/h. Je n'arrive pas à faire mieux et ce avec une fréquence cardiaque moyenne à 130/135.
Quand je regarde les classements lors des passages sur les segments Strava je suis toujours dans le dernier tiers ! (J'emprunte parfois l'itinéraire de cyclo-sportives).
Qu'à cela ne tienne je vais persister et je vais faire des exercices spécifiques même si à plus de soixante ans c'est difficile de progresser.
L'essentiel est d'être prêt en août 2019 mais c'est encore loin et tant de choses peuvent arriver d'ici là.

Sur PBP ce n'est pas la vitesse qui est importante, mais :
1- la bonne gestion de son temps : savoir s'arrêter à chaque contrôle que le temps minimum nécessaire. Si on n'a pas roulé plus vite que son niveau on ne devrai pas considérer que les pointages sont fait pour se reposer.
2 - ne dormir que ce qui est nécessaire (sauf si on est rapide et que l'on se fout de la performance).
Pour information j'ai mis 73 h 40 en 2015 (en ayant perdu une bonne heure après un début de crampe vers le km 1 100) et 56 h 33 sur le vélo (22,06 km/h) et dormi 7 h. Et je ne suis pas spécialement rapide...
Pense qu'une moyenne de 20 km/h donne environ 61 h sur le vélo et que le délai maximum est de 90 h, donc vitesse suffisante.
Pour préparer correctement un 1 200 il n'y a pas spécialement besoin de se focaliser sur la vitesse... Pense plutôt et plus simplement à améliorer ta forme sur le vélo, ce qui peut en toute petite partie seulement consister à améliorer ta vitesse moyenne... Je donnerai d'ailleurs le conseil inverse à un cycliste néophyte sur la longue distance qui ne parlerai que de faire de très longue sortie 

Tout dépend comment on envisage les choses. J'ai fait PBP sans expérience préalable aux longues distances et tout c'est très bien déroulé...

J'ai commencé sur le vélo en Juin 2013. Avril 2014 : mon 1er 200 - En septembre 2014 ma plus longue distance : 230 km... J'ai roulé tout l'hiver 1 fois par semaine sans me poser de question. A l'époque, j'étais persuadée de faire PBP en voiture !!! Puis tout s'est enchainé très naturellement : 4 X 200 en mars 2015 - 2 x 300 en avril - 1 x 400 en mai... C'est après le 400 que j'ai changé mon fusil d'épaule... Adieu l'assistance, bonjour la pré-inscription... J'ai fait mon 600 fin mai puis un 1000 très bien entourée en juillet.

Mon Paris-Brest c'est super bien déroulé. J'ai fini en 87h30. Certes pas un temps à casser 3 pattes à un canard mais sans bobo et avec une énorme satisfaction d'y être arrivé. PBP, il faut certes le préparer mais la motivation y fait beaucoup

Citation :

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Pourquoi donc je m'intéresse à ça ? Pour savoir vers quel types de roues m'orienter.
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Bonjour à tous,
Pour répondre simplement à la question : des roues de rouleurs avec les développements adaptés. Inutile d'avoir des roues hyper légères pour la montagne ni des roues lenticulaires de CLM.

Préparation ? 3 sorties par semaine
1 spécifique enchainement de cotes par exemple
1 endurance
1 sortie groupe pour les changements de rythme
Je sais que certains vont dire que les changements de rythme sur la longue distance c'est vraiment pas la chose à faire mais qui peut le plus peut le moins.

La motivation est effectivement importante, mais à mon avis ce n'est que l'élément déclencheur.
Pas envie, pas la peine de se forcer, c'est valable pour beaucoup de choses d'ailleurs.
Et il y a (peut-être) un moment ou il faut savoir dire stop avant que ce soit imposé par le médecin.

"Puis tout s'est enchainé très naturellement"
L'envie (pas la contrainte) associée à un programme réaliste  pour un résultat positif.

Bonne route à tous