J’ai fait aussi cette année le super BRA (avec Sarenne donc).
Mon premier BRA en 2011 (simple) fut le plus dur, car la pluie annoncée commença pour moi à la sortie du bâtiment de St-Michel-de-Maurienne où avait lieu un repas, pluie qui se transforma en neige violente peu avant le col du Galibier : arrêté par l'organisation, attente sous la tente de ravitaillement, trempé, grelottant et les pieds dans l’eau, puis re-descente en car fournis par l’organisation dans la vallée (belle réactivité). Il pleuvait toujours, les pompiers m’ont offert le génépi et je suis rentré à Vizille sur le vélo (beaucoup d’autres ont abandonné) et brevet validé.
Pas de BRA pour moi en 2017, je venais de finir trop peu de jour avant mon deuxième BRM 1 000 km en pignon fixe.
En 2015 j’ai remis ça, mais en rajoutant les Balcons en finale : ce fut assez dur, car cette année là ce fut la canicule, les dernières montées dans le goudron fondu.
Et donc, 2019, météo idéale - même si un peu trop de vent après le Galibier... Et j’ai pris la troisième option, celle des 200 km (pour valider mon étape dodécaudax), mais j’aurai pu aussi bien choisir la petite rallonge de la quatrième option.
Les premiers BRA, annuels à partir de 1936 partaient de Grenoble, puis de Vizille : cette année ce fut Bourg d’Oisans, et c’est presque idéal, sans être astreints au long plat montant de 17 km avant d’atteindre Rochetaillée et le début de la montée au col de la Croix de fer, et surtout le retour au milieu de la circulation toujours intense. L’hébergement est facile, les places de parking nombreuses... J’ai choisi l’option sans sommeil en partant de chez moi un peu avant minuit et j’ai dormi dimanche soir dans ma voiture, tranquille : il ne restaient que quelques camping-cars dans un champs un peu plus loin.
Je pense déjà au BRA 2021...