Orgas CCK Bridou 2022 / ROUTE du SILENCE 1200 etc

  Bonjour à Tous ......

  Le retour des organisations CCK via l' équipe du Bridou......

Dans la catégorie 1200 km bucolique, toujours avec le même concept d' un soutien important des bénévoles CCK sur le parcours, voila une nouvelle aventure en 2022...

Une suite en fait après cette interruption covid19, de notre Route du Diable 2020 ,ou de nos anciens TriRhéna passés.....



 Vous trouverez toutes les infos sur le site officiel de l' organisation...Les inscriptions sont ouvertes depuis 48 heures environ....
 Le petit plus cette année, c'est que toutes nos organisations  2022 posséde le nouveau label " longue distance " mis en place par la FFVélo ...
Sinon, toujours le même concept de convivialité chez nous au CCK, avec le soutien de posts Ravitos, Dodos sur le parcours via les bénévoles... et bien sûr au départ 
et à l' arrivée ... 




    ICI le site de la ROUTE du SILENCE 2022



 Vous retrouverez aussi les traditionnelles communications via FACE BOOK

ICI FB Route du SILENCE







 Et puis en parallèle ( bien que ce ne soit pas le bon endroit je crois de publication sur le site)
 de cette grande aventure nouvelle, il y a aussi au CCK Kingersheim, une série complète des 4 BRM  ( 200/300/400/600) organisé en Alsace .

A chaque fois, 2 parcours possibles au choix au moment des départs...et la aussi, un soutien convivial CCK au départ et à l' arrivée  ....


 La aussi, un site officiel spécialement dédié à ces organisations  labellisée FFVélo 2022 .....


  ICI les BRM CCK 2022



   Et le Face Book correspondant...

 Page FB spéciale BRM CCK





    Merci

Je viens de voir la route du silence 2022 sur Facebook.
58 partants, 27 abandons, punaise ca fait beaucoup   est ce qu'ils sont tous préparés à cette distance ?

C'est vraiment étonnant, car celles ou ceux qui s'engagent sur les épreuves du Bridou sont des solides munis d'une belle expérience. Les conditions météos sont cependant plutôt favorables.

je rentre de cette RDS, le parcours fut vraiment magnifique mais quand très  difficile, il faut vraiment être bien dans sa tête et dans ses jambes pour pouvoir aller au bout.
La météo à également joué un rôle important entre chaleur importante du mardi, orage violent de la nuit du mardi au mercredi, pluie fine et brouillard âpres avec quand même un peu de soleil...

FRANCOIS DU 53 a écrit:

je rentre de cette RDS, le parcours fut vraiment magnifique mais quand très  difficile, il faut vraiment être bien dans sa tête et dans ses jambes pour pouvoir aller au bout.
La météo à également joué un rôle important entre chaleur importante du mardi, orage violent de la nuit du mardi au mercredi, pluie fine et brouillard âpres avec quand même un peu de soleil...

Je t'ai suivi sur le net, t'as bien roulé, bravo   ainsi qu'un copain Pascal Lacarin.

Bravo François pour être venu à bout de cette RDS. C'est vraiment une très grosse performance.
             Les organisations de Pascal Bride et son équipe sont sans faille, mais il faut toujours s'attendre à un niveau de difficultés très élevé.
             Comme tu le soulignes, il faut être bien dans sa tête pour dompter les difficultés les unes après les autres. Et quand en plus, les conditions climatiques tutoient l'extrême, c'est encore un cran au-dessus.

La " Route du Silence " Deuxième édition de la " Route du Diable"

Qu'elle magnifique semaine de vélo merci énormément à Pascal Bride et à toute son équipe d'organisation de m'avoir permis de me dépasser comme jamais.

Pour commencer il m'a déjà fallu ôter de ma tête cette sensation d'infériorité par rapport aux autres participants cette idée que mon niveau du moment ne me permettra pas d'être à l’arrivée.

18h30 on part tous ensemble, plutôt cool même, ça me rassure, sur ses 10km de plat.
Et voilà le col du Tourniol  dans le Vercors première difficulté importante, et là surprise, le 25 ne passe pas, je serai obligé de faire le parcours sur mon 34/23.... 🥵
La nuit arrive vite, je la passerait au côté d’Antoine un jeune parisien, à raconter nos vies,
Ça passe vite....
Le jour se lève, nous voilà, après avoir laissé le Gard, dans l'Hérault, il fait déjà chaud.
Les gorges de l'Hérault sont très difficiles, le cirque de Navacelles est magnifique mais très difficile.
Blandas km 378, 1er ravito "Made in Bridou", ça requinque, certains dorme, pas moi je repars après 30 min de pause, pour aller chercher mon hébergement.
Mais problème entre les deux il y a le mont Aigoual, 33 km de montée, 3h30 pour arriver en haut, des moments ultra difficiles, jamais je me suis retrouvé aussi mal physiquement et psychologiquement sur mon vélo, les écouteurs à Paolo m'on certainement sauvé mon aventure.

L'orage gronde, et à 1550m un orage c'est impressionnant surtout à la tombée de la nuit...
Des éclairs énormes, des trombes d'eau s’abattent sur moi juste quand j'arrive au sommet...
25 km de décente jusqu'à Meyrueis pour y retrouver mon hôtel.
22h, 450 km de fait pour 7500 de dénivelé.
Je suis mort, complètement cuit....
Même pas la force de manger.... On verra demain...

Mercredi 06h30 je repars, pas très confiant sur la suite à donner à mon Aventure...
Des endroits magnifiques, La Malene, Les Vignes, Les gorges du Tarn, me voilà au pied de l'Aubrac, je suis tout seul...
20 km de montée pour arriver au sommet de l'Aubrac, sur un plateau sauvage, au pied je retrouve Nolan, on discute un peu mais je repars rapidement... Nolan il reviendra comme un élément ultra important dans mon aventure.
Nasbinals, St Urcize, des petites villages très jolis,
Me voilà dans l'Aubrac, calme, silence, efforts...
Magnifique... La météo est moyenne mais le vent lui est favorable...
Nous entrons dans le Cantal, dans Chaudes aigues  1km avec des pentes à plus de 20%, avec mon 23 dents, ça donne 1km à pousser le vélo à 3km/h...

Voilà la très belle vallée de la Tuyères, je retrouve le duo Marguerite et Rémy ainsi que Nolan au sommet d'une belle montée, nous continuons ensemble sur une trentaine de km, avec Nolan nous nous arrêtons manger une pizza pour le soir....

Par contre, je trouve rien pour dormir ce soir, ça sera devant la salle des fêtes de St Simon, seul, il est 23h00, il fait 9 degré à 800 m d'altitude, la nuit va être très très dur, un froid glacial surtout quand tu n'es pas équipé.
Je me réveil toute les 30 min, sûrement à cause du froid....


Il est 4h00, je décide de partir de mon hôtel 5 étoiles du soir et de reprendre la route vers les monts du Cantal.
Le moral est au beau fixe, le temps est très frais, le soleil se lève au sommet du Col du Légal, magnifique...
Voilà Salers, je m'y arrête 1h pour me reposer et surtout me ravitailler.
Début du Pas de Peyrol, 20 km de montée, le temps est instable entre pluie fine et brouillard...
2km à 13% ce qui donne 2km à pousser le vélo dans un brouillard important.
Le sommet arrive, à priori c’est joli.... A priori seulement... C'est deux km à pousser le vélo l'on fait très mal aux hanches.
Deux cafés au sommet et me voilà reparti vers Apchon où je décide d'un arrêt restaurant (le premier plat chaud depuis dimanche soir dernier en sachant que nous sommes jeudi midi).
Je mange comme 10, 2h d'arrêt, me voilà en direction du Ravito Pascal Bride 2, au col de Chamaroux.
Ravito que j'atteins assez facilement, le resto m'a fait beaucoup de bien, le temps est toujours entre soleil et pluie.
J'ai le plaisir d'y retrouver Nolan.
Je m'arrête seulement 45 min à ce ravito car mon hôtel ce situe seulement 60 km plus loin dans la vallée de l'Alagnon.
Nous repartons tout les deux, sous la pluie et le vent important.
19h nous voilà arrivé à l'hôtel, Nolan y réserve également une chambre.
Nous décidons un départ ensemble à 4h30 le lendemain....
 
04h30, vendredi, nous repartons tout les deux avec Nolan, ça monte direct, nous sommes dans le Livradois Forez, un endroit calme, très boisé.
Le monde est à nous, il ne fait vraiment pas chaud avec cette humidité importante et ce brouillard persistant.
Le jour se lève, 1er pose ravito au Viveco, nous sommes toujours dans le Puy de dôme, beaucoup de montée, beaucoup de descente,.
L'histoire retiendra l'arrêt café de Marsac en Livradois où le patron nous dit" Mais vous êtes des nuls, les 1er il y a très longtemps qu'ils sont passés :joy:", effectivement il y a déjà 24h:smirk:....
Je Luis répond" Mais il y a des participants 24h derrière nous:stuck_out_tongue_winking_eye: il est tombé de son tabouret :stuck_out_tongue_closed_eyes:".
Après cet aparté comique nous repartons vers des cols, encore des cols, toujours des cols...
J'ai de plus en plus de mal à suivre le jeune Nolan qui m'attend à chaque sommet de cols....
Ah enfin du plat, 20 km dans la plaine du Forez, je n'arrive plus à suivre Nolan donc je l'invite à ne plus m'attendre, il roule trop fort pour moi, surtout sur le plat...
Balbigny, me voilà dans le département de la Loire, je retrouve Nolan à la boulangerie.
Il repartira avant moi mais je sais qu’après cet arrêt ravito la route va s'élever de nouveau.
Au détour de virage dans un col je l’aperçois, je reviens sur lui.
Le soleil est revenu, nous voilà dans le département du Rhône, de nombreux petits cols nous amène à Beaujeu dans l'entre du Beaujolais... Magnifique
J'ai réservé une chambre à 15km de là, il est 17h00, il me reste 160 km pour en finir.



Je décide d'annuler cette chambre et continuer avec Nolan...
Nous voilà dans le 71, de magnifiques petits villages dans le Mâconnais, Solutré Pouilly, Berze le châtel sera la dernière belle bosse avant la montée finale vers le Jura.
Il reste 90 km, dont 60 km de plat....
Rien à signaler, j'essaye de suivre Nolan temps bien que mal.
St Amour, le pied de la montée vers Cressia, 30 km vallonnée pour en finir.
30 km qui seront très très long pour moi, en pleine nuit, Nolan sera pour moi d'une grande aide pour en finir...
Merci beaucoup à lui...
Nous voilà arrivé, il est 01h45, je suis vidé, complètement détruit physiquement (des tendinites un peu partout, surtout au coude gauche et aux deux chevilles ainsi que comme depuis longtemps au genou droit).
L'accueil XXL de Pascal Bride et de son équipe est exceptionnelle, d'une grande générosité....
Côte chiffre :
58 partants
31 finishers
27 abandons.
103h45 pour moi.
Pour conclure, j'ai fait pas mal d'erreurs d'organisation mais je vais apprendre pour revenir encore plus fort l'année prochaine....

Je connais très bien toutes les routes par lesquelles tu es passé et avec un 34x23, tu as vraiment dû t'arracher comme un damné. Il a vraiment fallu que le mental résiste.
        J'ai comme l'impression que tu as besoin de récupérer... Je parlais par ailleurs de l'effet destructeur de certaines situations critiques. Là, nous sommes en plein dedans!
        Tu as réalisé que tu avais beaucoup appris et il est certain que tu reviendras l'année prochaine en abordant l'évènement différemment.
        J'ai pour la 1ère fois cette année monté une cassette 12-34, en me disant que j'exagérais un peu. Mais je suis parti pour un grand tour de près de 300 bornes dans le Jura au mois de juin. Et j'ai été bien content d'avoir 34 dents derrière pour passer une vacherie imprévue. Il n'y avait peut-être pas 2km, mais mon vélo étant un peu chargé (et moi pas ), çà m'a permis de relancer en haut sans avoir chopé les grosses cuisses.

C'est dur l'Auvergne mais tellement chouette, sacré périple, encore bravo 

Félicitations François !
Quand on sait comment tu roules, avec tes moyens physiques et ta jeunesse, on se doute que cette épreuve est hors normes. D'ailleurs, 27 abandons sur 58, ça en dit long surtout que vous n'avez peut-être pas trop souffert de la canicule ?
Tu sauras sans doute tirer des leçons de tes erreurs.
Bonne récup.
Jean-Claude

Bonsoir,

J'ai lu le CR de François par ailleurs, je ne vais pas réagir dessus.

Concernant le taux de finisher, nous constatons tous une baisse du tôt de réussite sur de nombreuses randonnées dont le Paris-Brest-Paris. Les raisons sont sans doute multiple mais j'en vois plusieurs sur mes randonnées :
* personne avec peu d'expérience et de sachant donc pas faire face aux divers aléas.
* personne venant chercher leur limite et il la trouve ! Le côté challenge / défi implique une incertitude quant à sa capacité à réussir. A jouer avec sa limite, il y a forcément "plus de perte". La limite peut-être physique (préparation) ou mental (expérience)
* personne voulant juste être de la fête et pas forcément désirant valider le "brevet randonneur".
* personne partant avec un vélo pas adapté, mal entretenu ou trop chargé (ce qui revient un peu au manque d'expérience)
* rarement des gens malades ou des casses de vélos (plus fréquent sur les épreuves VTT / Gravel).
* quelques aléas climatiques comme de fortes températures (35°c - 42°c) sur plusieurs jours
* personne avec une contrainte familiale ou professionnelle. Ils doivent terminer tôt et n'y arrivent pas et donc ils coupent.
* les évènements sont nombreux désormais, la rareté n'est plus celle d'un PBP tous les 4 ans. Certains se disent que si ils ne terminent pas celui-ci, ils réussiront le suivant.

Ce n'est pas exhaustif mais ce sont des cas que je trouve fréquemment.
Sur la Route du Silence, Pascal B. peut nous donner son ressenti sur les causes d'abandons.

Ce RM1200 avait un délai de 112h30 (et non pas 90h comme PBP) car le nouveau réglement des randonneurs mondiaux donne du temps supplémentaire en fonction du ratio de D+. Ce nouveau réglement est très bien car il permet de proposer des parcours vallonnés avec un délai en corrélation.
Nous sommes nombreux à avoir fait le Douze Cents du Massif Central en 2012 et 2016. Pour que cela soit jouable en 90h, le parcours n'était pas excessivement montagneux avec avec tout de même 16500m de D+. Nous devions le faire en 90h ... avec le nouveau réglement, le délai serait de 99h pour 16500m ...