BRM 200 Guipavas (Brest) 3/4/22

Bonjour à toutes et à tous,
BRM qui fait du chiffre sans publicité
plus de 200 pré-inscriptions
300 au départ et encore 400 n'aurait pas été une surprise.
Froid, 2°, et sec au départ, et vent pas trop fort pour la région. La route sera sèche.
yapluska.

7:10 départ de la maison
7:30 : Les pré inscrits  d'un coté, les autres ... de l'autre. Etant pré inscrit en 2 minutes j'ai récupéré mon carton.

8:00 départ groupé, oui les 300! allure régulée pendant 10 km, ça fait un beau défilé!
Soleil de face rasant, quelques frayeurs dans ces \>GRRR\> d'aménagements pour casser la vitesse
et puis les groupes se font.
Je suis dans un groupe qui dépasse allégrement les 50 unités et ça roule.

Premier contrôle peu après le km 60.
La boulangère à mis à disposition le tampon et un stylo sur une table à l'extérieur, sans doute qu'elle a moyennement goûté un troupeau lors des éditions précédentes !
J'entre, elle me dit que tout est dehors, mais je suis là pour la saluer et la remercier, elle me répond d'un large sourire (celui qui fait allusion à je ne sais quelle forme de pain voire pire à une crémière est prié de se laver les dents au savon de Marseille pour ses paroles indignes)

Ca roule toujours aussi fort et personnellement je ne suis pas à l'aise.
Je roule toujours au cardiofréquencemètre et je suis trop haut dans les tours, si ça ne se calme pas je vais "sauter".


Et ce qui devait arriver arriva, ça roule trop vite ... je saute des roues, je récupère cependant le groupe au second contrôle ~km 110 mais ça repart fort et avant d'exploser je laisse partir.
Deuxième contrôle ~km 110
Une file entre dans le bar pointe et sort, ceux qui veulent de l'eau vont au fond du bar ou un serveur rempli les bidons, belle organisation

3° contrôle peu après le 170 km, je repars talors qu'un groupe arrive, j'entends leur moyenne, je suis pas si mal que ça !
J'aurai donc fait 70 km seul à mon rythme lorsqu'une douzaine de randonneurs me rattrape, je prends les roues sans peine.
A la faveur d'un faux plat 4 d'entre eux se détachent, se rendent compte de l'écart, coupent l'effort et tout le monde fini ensemble.
Ils se remercient les uns les autres, belle cohésion !
Passage au pointage final, casse-croute, et boisson plus 10 km pour rentrer à la maison.

Bilan :
sans surprise il me manque des km et du rythme mais la moyenne est bonne, pas de bobo.
belle journée.

Bonne route à toutes et à tous.

Heu, c'était une course ou un brevet?

veloblan a écrit:

Heu, c'était une course ou un brevet?

Bonjour à toutes et à tous 
Il y a une expression pour définir le cas.
Je ne sais pas si l'expression est locale ou pas mais c'est :
"Course sauvage"
Libre à qui veut y participer.
Et c'est multi étage. Ceux qui roulent à X ceux qui roulent un peu moins vite etc.
Ça doit se calmer à un moment où un autre... vers 25-27 de moyenne je suppose.

Ensuite les autres ceux qui font le brevet,  

Bonne route à toutes et à tous

veloblan a écrit:

Heu, c'était une course ou un brevet?

Bonjour,
Un BRM est un brevet (donc pas une course) mais qui se déroule à allure libre (mais évidemment vous le savez très bien !). Parmi les participants il peut y avoir des cyclos encore à peu près jeunes (malheureusement de moins en moins nombreux) dont l'expérience et la condition physique leur permet de faire 200 km à allure rapide (disons 6h00 à 6h15) en y prenant du plaisir sans que chacun soit obligé de les suivre. 
Je connais très bien certains de ces cyclos qui, ensuite, prennent leur randonneuse avec des sacoches pour aller tourister (néologisme volontaire) tranquillement. L'un n'empêche pas l'autre, et chacune de ces pratiques est honorable. 
Pour qu'il y ait une course, il faut qu'il y ait des coureurs ! ! Mais, jamais, des cyclos même rapides, ne devraient se comparer à des coureurs. Eux font les 200 bornes en 5h00 ou moins.

Bonjour
Présent également à Guipavas, voici mon CR:
C'est mon troisième BRM200 à Guipavas et j'ai l'impression que le nombre de participants augmente à chaque fois. Après avoir perdu un peu de temps à trouver une place pour me garer, le temps est compté. Je suis pré-inscrit mais il faut quand même faire la queue pour récupérer mon carton. Ensuite, le temps de me préparer, j'arrive au point de départ quelques minutes avant le gong. 8h, je pars dans le gros du groupe mais plutôt à l'arrière. Je sais qu'il y a plusieurs membres de mon club mais je ne les vois pas, tant pis, on se verra plus tard, peut-être. Dans la première partie c'est difficile de doubler car il y a beaucoup de monde et il fait froid dans la longue descente vers Kerhuon. J'arrive quand même à revenir sur un groupe où je retrouve un copain du club. Arrivé au pont Albert Louppe chacun prend son rythme. Nous entrons dans la partie la plus vallonnée du parcours jusqu'au premier contrôle. Je reste avec le collègue et, avec d'autres, nous formons un petit groupe. Les côtes se succèdent et dans la cinquième je lâche prise. Je me retrouve seul mais pas pour longtemps, un groupe revient sur moi et je reste avec eux. Plus loin nous revenons sur le collègue et son groupe, arrêtés pour une pause. Nous repartons à une dizaine avec un troisième du club qui nous a rejoint. Je reste à l'abri dans le groupe car j'ai quelques douleurs abdominales et je ne suis pas en grande forme. Dans la montée de Roc Trévezel nous sommes deux à être distancés. Chacun monte à son rythme puis nous retrouvons le groupe après la descente. Nous arrivons au contrôle de Berrien à 10h50. La boulangère a préféré mettre le tampon à l'extérieur pour éviter la foule dans son commerce mais je rentre quand même pour acheter une viennoiserie, il faut bien faire marcher le commerce. Au moment de repartir les gars qui mènent le groupe s'assurent que tout le monde est prêt. C'est sympa car ils sont cinq du même club et ils auraient pu partir sans les autres. A partir de là le parcours est plus facile avec notamment une longue descente vers Morlaix. Le soleil commence à réchauffer l'atmosphère mais la traversée des bois en descente est encore fraîche et je supporte aisément la veste thermique. J'éprouve encore des difficultés dans les trois côtes empruntées pour rejoindre le deuxième contrôle mais je groupe ralentit à chaque fois et nous arrivons ensemble à St Pol de Léon à 12h30. Arrivé là, le groupe se sépare puisque certains doivent aller faire des courses en ville pour manger. Nous ne nous reverrons pas. Je décide, après m'être restauré, de continuer seul, à mon rythme. Le parcours est globalement roulant jusqu'au contrôle suivant et avec un petit vent favorable. C'est assez monotone par moments mais ça ne me dérange pas et j'ai de meilleures sensations que ce matin. J'arrive au contrôle de Ploudalmézeau à 15h30 en ayant vu un seul cyclo sur la route. Par contre, dans le bar où je pointe il y a des cyclos arrivés avant moi et d'autres qui arrivent après. Il reste 25 km et je décide de finir seul malgré le vent qui est maintenant défavorable. Je suis de retour à Guipavas à 16h50 sans avoir vu un seul cyclo sur la route.
Le bilan est quand même satisfaisant malgré la mise en route difficile du matin.