Oui Jean-François, tu as raison mais j’ai pris la précaution de dire que le temps d’aller était entre l’heure de pointage à Brest et l’heure de départ à St Quentin, alors que le temps de retour était entre l’heure d’arrivée à St Quentin et l’heure de pointage à Brest. Le retour englobe donc le temps d’arrêt à Brest, que l’on n’a pas les moyens de mesurer. Il y a donc un biais qui effectivement pénalise le temps de retour.
De combien ? Très difficile à estimer. La plupart ne dorment pas à Brest, mais à Loudéac ou à Carhaix, donc ne s’arrêtent pas plus à Brest qu’à n’importe quel autre contrôle (disons une heure), mais ceux qui s’y arrêtent dormir peuvent rester cinq ou six heures. A vue de nez je dirai, en durée moyenne pour tous, environ trois heures.
Il n’en reste pas moins vrai que le temps moyen du retour est plus long que le temps moyen de l’aller, disons d’environ quatre heures, si on décompte le temps d’arrêt à Brest. Ceci justifie la dissymétrie dans les horaires des contrôles.
Pour Olivier, il faut préciser que, dans le dossier du participant, étaient jointes trois feuilles donnant les horaires de fermeture pour chacun des délais proposés, en prenant exemple sur la première vague de chacun des trois délais (soit 16h pour la vague A des 80h, 17h15 pour la vague F des 90h et 5h pour la vague W des 84h). Il suffisait pour connaître ses propres horaires d'ajouter l'écart entre l'horaire de départ de sa vague et celui de l'exemple soit, en ce qui te concernait (vague R à 20h15) trois heures.