Qui qu'a roulé aujourd'hui . 1

sccber a écrit:

...
Enfin, dans une moindre mesure ma motivation est aussi de m'assurer une fin de vie décente et plus longue, du moins statistiquement, hors accidents de la vie. J'y suis actuellement sensible, car j'ai enterré hier mon " petit " frère, qui avait fait d'autres choix de vie... 

Pour la première partie de la phrase, je ne suis pas sûr (euphémisme) que les longues distances à vélo soient très conseillées... (risque d'accidents non négligeable)...

Pour la fin (de ta phrase), toutes mes condoléances...

sccber a écrit:

C'est vrai que j'étais vraiment lourd, avec sacs de guidon, de selle et sac à dos (plus une pochette pour les papiers), 3 kg de liquide, deux énormes batteries pour le GPS (utilisé une seule, celle de 12 000 mAh), la nourriture, les vêtements - pleins de couches

incontinence quand tu nous tient ...

Tu as raison statistiquement on doit l'envisager. Ma réflexion (assez superficielle je le reconnais) était plutôt une réaction au souvenir de la trogne - et le reste - de certains piliers de bistrots quand je m'arrête de rouler pour boire un café (j'ai des doutes sur leur fin de vie)... ou de la jeunesse avinée qui nous insulte le samedi soir de BRM - vécu deux fois ce week-end en arrivant au Puy en Velay...
J'ai aussi à une époque eu l'occasion de donner des cours à du personnel d'hôpital en préparation de concours ; on nous avait relégué dans une annexe qui était l'hospice des " fin de vie " : à parcourir les couloirs pour accéder à ma salle de cours j'avai été frappé d'horreur sur une certaine façon de finir sa vie...
Alors à tout prendre, je préfère encore le " bel " accident (voiture ou crevasse) qui vous étend raide mort pour le compte... Mais, les accidents, ceux qui vous laissent tétraplégiques... pas terrible comme fin de vie décente.

papou a écrit:

sccber a écrit:

C'est vrai que j'étais vraiment lourd, avec sacs de guidon, de selle et sac à dos (plus une pochette pour les papiers), 3 kg de liquide, deux énormes batteries pour le GPS (utilisé une seule, celle de 12 000 mAh), la nourriture, les vêtements - pleins de couches

incontinence quand tu nous tient ...

Il peut nous la montrer et demander aux juges de ligne de mesurer, j'ai seulement envie de dire "Respect" dommage que dans tout ce bazar, il n'y ait pas la place pour un appareil photo       

sccber a écrit:

Tu as raison statistiquement on doit l'envisager. Ma réflexion (assez superficielle je le reconnais) était plutôt une réaction au souvenir de la trogne - et le reste - de certains piliers de bistrots quand je m'arrête de rouler pour boire un café (j'ai des doutes sur leur fin de vie)... ou de la jeunesse avinée qui nous insulte le samedi soir de BRM - vécu deux fois ce week-end en arrivant au Puy en Velay...
J'ai aussi à une époque eu l'occasion de donner des cours à du personnel d'hôpital en préparation de concours ; on nous avait relégué dans une annexe qui était l'hospice des " fin de vie " : à parcourir les couloirs pour accéder à ma salle de cours j'avai été frappé d'horreur sur une certaine façon de finir sa vie...
Alors à tout prendre, je préfère encore le " bel " accident (voiture ou crevasse) qui vous étend raide mort pour le compte... Mais, les accidents, ceux qui vous laissent tétraplégiques... pas terrible comme fin de vie décente.

Préviens moi, j'aimerais récupérer ces beaux organes  

papou a écrit:

sccber a écrit:

C'est vrai que j'étais vraiment lourd, avec sacs de guidon, de selle et sac à dos (plus une pochette pour les papiers), 3 kg de liquide, deux énormes batteries pour le GPS (utilisé une seule, celle de 12 000 mAh), la nourriture, les vêtements - pleins de couches

incontinence quand tu nous tient ...

En fait, oui   J'ai remarqué qu'à ingestion de liquide égal je pisse plus souvent que d'autres par grosse chaleur, parce que je transpire modérément, ou à plus exactement je bois moins à vidange égale...
Pour les couches, on ne peut pas lutter contre le mauvais esprit   
Pour lutter contre le froid efficacement en restant léger, en montagne on est adepte plutôt du multi-couche plutôt que d’une seule épaisse.
Ne pas confondre :
Couche : synonyme étage.
Couche : synonyme change.

Pico a écrit:

"Pourquoi roule-t-on 1200 km à vélo?" Là est la question; mais la réponse...

Peut-être pour le plaisir tout simplement... sauf que les choses ne sont pas forcément aussi simples... car ce plaisir rime hélas pour moi avec des mains pourries, des genoux douloureux et une assise qui vire au supplice après plusieurs centaines de kilomètres... et pourtant l'envie d'ailleurs et l'appel de la route se font à chaque fois les plus forts... envie donc plus de routard que de sportif... à tel point que je me suis apperçu en faisant dernièrement le BRM600 de Laval que j'avais en fait participé à plus de 1000 (et 1200), formels ou non, que de 600... mes petits problèmes physiques m'empêchant (heureusement ou non d'ailleurs) d'envisager plus long, le millier de kilomètre reste ma distance préférée pour l'espace de liberté qu'il représente en terme de "déconnection" avec le cycle de la vie ordinaire (et c'est peut-être là la véritable source de plaisir)...

A t-on à prouver quelque chose (ou non) sur ce genre de distance ? je ne sais pas (d'une façon inconsciente sûrement), mais peut-être tout simplement que plus grande est la difficulé et plus grande est la satisfaction de réussir, et que l'explication s'arrête là ?

Pour moi, c'est le plaisir des limites repoussées, j'aime aller plus loin, explorer de nouveaux endroits, se fixer un objectif et de s'y tenir, j'ai souffert du mauvais temps, du mauvais revêtement des routes où l'on a l'impression de rouler les pneus crevés, je me dois toujours d'aller plus loin car je sens aussi que j'ai progressé, plus rien ne fait vraiment peur, la prochaine Rando sans doute ce Dimanche me titille, j'aimerais aller à Stuttgart, Pat, ça te dit ??? On y va tranquillou, 200 km/jour

Oui, la satisfaction de réussir compte beaucoup, j'avais oublié de le noter dans ma réponse précédente. J'en ai pour preuve que le seul BRM que j'ai loupé - le douce cent du Massif Central - n'est pas un vrai bon souvenir, bien que j'ai quant même roulé 800 km et que j'ai appris diverses choses de mon échec, qui était dû essentiellement à des erreurs tactiques.
Le plaisir du routard, sans nul doute, mais plaisir pour moi lié au fait que cette route je ne la parcoure que par mes seules forces physiques : hier j'ai fait 600 km de voiture, le paysage était beau - notamment la corniche des Cévennes - et j'ai même eu sur certains passages un petit plaisir de belle conduite sportive   mais je n'ai eu absolument aucunes des sensations de plénitude que je peux éprouver en parcourant ce type de paysage à vélo. Et la seule réelle satisfaction au retour, fut d'arriver, et d'arriver sans accident, panne ou procès verbal...
Jeune conducteur j'ai peut-être éprouvé la ou les premières années de conduite un petit sentiment de liberté à conduire - et à conduire vite comme célébré par les Futuristes italiens au début du XXème siècle - mais j'en suis arrivé chaque fois que je suis amené à conduire à regretter de le faire en voiture plutôt qu'en vélo.

Plaisir du routard oui, mais effectivement il allait de soi que c'était mû par mes propres moyens (c'est pour ça que depuis quelques années j'ai de plus en plus la flemme de prendre la moto... et paradoxalement je vais souvent bien plus loin à vélo !), plaisir également contemplatif et visuel (où l'appareil photo me fait parfois perdre beaucoup de temps    ), plaisir sans doute aussi lié au fait que je pratique la randonnée en non-stop avec de rares et courts arrêts en profitant au maximum de la route de nuit, donc plus en clochard céleste qu'en nuits d'hôtels (indépendamment du manque de temps lié à mes limites physiques). En un mot la satisfaction de se déplacer en étant guidé seulement par sa propre volonté, sans être asservi à rien, sauf d'une mécanique assez frustre (posant parfois quelques petits ou gros soucis...) qui offre un rythme de progression idéal, ni trop lent ni trop rapide, pour la découverte.

+1  

Ahh, c'est bien, vous avez bien bossé! Pendant ce temps là moi je faisais ma dernière sortie avant de partir lundi pour mon petit cyclo voyage, en prenant donc 10 étapes pour faire les 1000 bornes (hein, pourquoi vous prenez pas 10 jours pour faire mille bornes?   )...

Mais comme je suis tatillon, élève pat-man, vous écrivez: "la satisfaction de se déplacer en étant guidé seulement par sa propre volonté, sans être asservi à rien"

Or vous vous soumettez tout de même à tout un tas de règle de l'ACP et évidemment à faire un trajet bien précis en un temps lui aussi limité, tout ça est quand même très délimité ma foi!

Bref, je rigole, mais je me suis rendu compte aussi que moi j'avais ce goût des choses relativement carrées. Pour mon cyclo camping par exemple j'aurais très bien pu me dire "ok tu pars un dizaine de jours en gros dans cette direction" puis partir sans avoir rien planifié. Et pourtant, j'ai tracé méticuleusement toutes mes étapes dans openrunner, sur les cartes papier en arrivant chaque soir dans un camping précis. Bref, de la bohème mais pas trop...
Justement durant ma sortie j'ai croisé un ou deux mecs qui faisaient plus vieux punk à vélo, allant probablement au hasard, sans domicile, ils trouveraient probablement toute cette logistique, préparatifs et règles bien bourgeois...

Bref, c'est compliqué tout ça...

Par contre quand tu dis que plus la difficulté est grande plus le plaisir est grand, j'y crois tout à fait, c'est probablement le côté un peu masochiste de notre sport, souffrir pour goûter le plaisir d'avoir tenu le coup, pour d'autant mieux sentir le bien être de n'avoir mal nulle part!

En tout cas c'est drôle car c'est vrai que moi en tant que jeune, je n'ai jamais pensé par exemple à l'aspect santé, généralement je passe plutôt pour un suicidaire pour oser faire du vélo... Et moi je dois dire que mourir écrasé par une bagnole c'est la mort la plus bête qui soit, je veux bien mourir jeune mais qu'au moins ça soit pas d'une manière aussi nulle et banale. Je suis toujours étonné de constater qu'à notre époque où les gens sont plus préoccupés que jamais par la durée de leur vie, on accepte que des milliers de personnes meurent chaque année parce que des gens sont pressés d'aller rapidement d'un point A à un point B...

Hier, un petit jour de congés et je suis parti faire un tour, depuis Périgueux vers Saint Emilion, Castillon La Bataille et Duras, pour rentrer à Périgueux en fin de journée. 2 BCN à collecter mon 33 et mon 47. Un spécial "vignes". Je ne détaille pas toutes les appellations traversées mais en gros, et j'en oublie:
Cotes de Francs, Puisseguin Saint Emilion, Montagne Saint Emilion, Saint Emilion, Saint Emilion Grand Cru, Bordeaux, Cotes de Castillon, Cotes de Duras, Bergerac, Saussignac, Rosette, Pécharmant… hips...    



Temps pas génial avec 1h grosse heure de pluie sur Duras. 231km, 24.1 de moyenne. Départ à 8h et rentré à 19h.  
David

Pico a écrit:

En tout cas c'est drôle car c'est vrai que moi en tant que jeune, je n'ai jamais pensé par exemple à l'aspect santé, généralement je passe plutôt pour un suicidaire pour oser faire du vélo... Et moi je dois dire que mourir écrasé par une bagnole c'est la mort la plus bête qui soit, je veux bien mourir jeune mais qu'au moins ça soit pas d'une manière aussi nulle et banale. Je suis toujours étonné de constater qu'à notre époque où les gens sont plus préoccupés que jamais par la durée de leur vie, on accepte que des milliers de personnes meurent chaque année parce que des gens sont pressés d'aller rapidement d'un point A à un point B...

Culte n° 1 dans le monde dit civilisé : la bagnole. Du coup, ce n'est pas que les automobilistes acceptent de mourir en voiture, il ne veulent pas y penser, ce qui n'est pas la même chose. Je me fais cette réflexion chaque fois qu'un imbécile ignare voudrait m'empêcher de pratiquer le ski hors piste au prétexte fallacieux que je pourrai en mourir, alors qu'il ne doit y avoir qu'un trentaine de morts par an toutes pratiques confondues, c'est-à-dire rien du tout comparé à la route.
Au concours de la mort la plus bête qui soit il y a de la concurrence ! Il faudrait déjà que tu m'expliques ce qu'est une mort intelligente   
Le grand tabou de nos sociétés post-modernes c'est bien la mort...On parle éventuellement de " victimes " mais jamais de la mort, notre mort programmée... Mais en corollaire, ce n'est pas la durée de la vie qui préoccupe tant de gens : c'est la peur de la maladie, de la dégénérescence et de la souffrance qui lui sont liées : la santé - ou du moins l'absence de maladie invalidente ou douloureuse - c'est autre chose : c'est cela qui préoccupe les gens quand ils commencent à sentir que leur jeunesse fout le camp - je ne parle même de leurs rêve de jeunesse, non tout simplement la jeunesse physique qui semble si naturelle à l'âge tendre, mais la nature n'a pas programmé les mammifères pour vivre longtemps une fois l'âge optimum de la procréation salvatrice de l'espèce passé !

Hier, jour férié, j'en ai profité pour faire l'une de mes randos préférées : Les Coteaux de la Seine au départ de Mantes.
210Km, de beaux paysages, de belles bosses, un bon fléchage  ... et en option quasiment pas de pluie   

Par contre les crevaisons !!! Je n'avais crevé qu'une fois en 1 an avant le BRM 400 de Longjumeau.
Depuis 2 semaines (et pas sur les même roues)  : 1 crevaison au BRM et ... 3 hier !
1 sur un petit silex, normal dirons nous, mais 2 vraiment stupides avec l'aide des soiffards qui balancent les bouteilles de biere par la fenêtre !!!   
Heureusement, avant de commencer les distances plus longues je n'avais en général qu'une ou deux chambres de secours maintenant 3 ou 4 (comme hier) et les rustines au cas où...

Avec le retour à la maison (à l'aller un copain de club m'a emmené en voiture) cela fait un petit 260 entre 7h45 et 18h, avec les arrêts et gonflage
Pas top comme moyenne, je préfère ne pas trop tirer sur ma main (blessure il y a 10 jours sur chute) et la cheville encore un peu sensible (entorse il y a 3 semaines)

3 crevaisons,wowww, va falloir accrocher un fer à cheval : )
3 chambres, c'est ce que je prends aussi pour mes randos, j'ai remarqué que je crevais beaucoup moins lorsque je vérifiais la pression tous les 3 jours, heureusement, je n'ai jamais eu besoin de rustines, déjà tranquillement sur mon canapé, c'est tendu...

sccber a écrit:

... Je me fais cette réflexion chaque fois qu'un imbécile ignare voudrait m'empêcher de pratiquer le ski hors piste au prétexte fallacieux que je pourrai en mourir, alors qu'il ne doit y avoir qu'une trentaine de morts par an toutes pratiques confondues, c'est-à-dire rien du tout comparé à la route.

Une trentaine de morts par an, est un chiffre considérablement plus élevé que le nombre de morts sur les routes... si l'on ramène ce nombre au nombre de pratiquants ou au nombre de kilomètres parcourus...

Si c'est trente dans le monde entier c'est pas sûr que ça fasse plus que la voiture, mais enfin c'est du pif total... Reste qu'au moins tu ne risques que ta propre peau, et s'il t'arrive quelque-chose c'est soit de ta faute soit à cause de la nature. La nature elle est chez elle, alors même si je claquais à cause de je sais pas, disons d'une guêpe avalée dans une descente bon, pas de bol... mais à cause d'un abruti bourré ou juste trop pressé pour aller retrouver sa télé, c'est beaucoup plus artificiel, c'est la bêtise du monde moderne qui me tue, pas un manque de bol face à la nature.
Il va de soi que tout ceci est totalement subjectif (et évidemment un peu débile)!

Belle balade au départ de Valencay. Le Sud de l'Indre et la creuse au programme. Peu de circulation et routes en bon état. Passage dans la Brenne pour rejoindre Gargilesse, village de peintres.

Routes pittoresques au dessus du barrage d'Eguzon. Depuis Dun le palestel, retour par Aigurande et Neuvy saint Sépulcre. Petites routes super peinards pour revenir au point de départ.

L'Indre, département idéal pour une belle virée en vélo et pas plat du tout. La Creuse enfin mérite plus qu'une visite. Si vous préparez un truc très sérieux en montagne, un séjour dans ce département s'impose. Pas de routes plates et des cotes qui ressemblent à des cols..... Il faut seulement choisir sa météo !

Pas de pluie hier, malgré de gros nuages menaçants l'après midi. Une journée très réussie.

aujourd'hui j'ai fait ......700 m

quel bonheur apres 2 semaines cloué au lit .
700m pour aller chercher le pain ,vu d'un canapé c'est deja un petit bonheur!

Roland a écrit:

sccber a écrit:

... Je me fais cette réflexion chaque fois qu'un imbécile ignare voudrait m'empêcher de pratiquer le ski hors piste au prétexte fallacieux que je pourrai en mourir, alors qu'il ne doit y avoir qu'une trentaine de morts par an toutes pratiques confondues, c'est-à-dire rien du tout comparé à la route.

Une trentaine de morts par an, est un chiffre considérablement plus élevé que le nombre de morts sur les routes... si l'on ramène ce nombre au nombre de pratiquants ou au nombre de kilomètres parcourus...

Vieil argument ! Ce chiffre n'était pas donné pour calculer le risque mais l'ampleur globale de la victimologie comparé au bousin journalistique autour ! Du coup chacun qui n'y connaît rien se croit obligé d'y aller de son commentaire  : vous faîtes du ski hors piste, vous êtes un inconscient, à cause de vous des sauveteurs risquent leur vie, gna gna gna... et jamais : vous roulez en voiture, vous êtes inconscient... etc. !
De toute manière en l'espèce une moyenne du risque n'a aucun sens au niveau individuel, tant chaque parcours montagnard et chaque protagoniste est différent... Et d'une manière générale on oublie trop souvent que le risque statistique n'est jamais prédictif au niveau individuel : faire partie d'un groupe statistiquement le moins à risque ne vous empêche pas de mourir d'un cancer, ou à l'inverse de gagner au loto...
La statistique du nombre de morts au nombre de kilomètres parcourus m'a toujours fait rigoler : je crois que le record est celui du nombre de morts par kilomètre parcouru en chute libre des gens qui se suicident en sautant dans le vide   Plus sérieusement, ramener le nombre de morts sur la route au kilomètre parcouru est une manière de minimiser le risque lié à l'accidentologie car globalement chaque automobiliste fait infiniment plus de kilomètres en voiture qu'un skieur hors piste même assidu. Qui pourrait dire où un automobiliste/skieur (moi) risque le plus de mourir, et d'ailleurs en quoi cette statistique déterminerait-elle un type de fin de vie ?

Bonjour à tous;
ça devient philosophique par ici...
Les statistiques, si on regarde bien

• je roule vélo
  
• je brule un stop ou alors c'est l'autre
  
• je chute
  
• je suis sur un lit d’hôpital
  
• je mange un truc industriel (toujours à l’hôpital)
  
• je meurs d'intoxication alimentaire
  

c'est qui le coupable en terme de statistiques ?

• Le commercial qui m'a convaincu que le vélo c'est super,
  
• mon pèse-gros qui m'a dit que je devais perdre du poids
  
• ma chérie qui m'a demandé (ce que femme veut ..) d'aller prendre l'air
  

....
Sinon j'ai repris le guidon entre les dents, j'aurai du être sur le 600km ce matin mais passé 3h de vélo les douleurs suite à ma chute sont trop présentes.

Et je crois que je vais me faire plaisir avec une nouvelle paire de chaussures (de vélo bien sur), que je mettrai demain au petit matin ...

Bonne route à tous

Paddy a écrit:

Les statistiques, si on regarde bien
[list]
[*]je roule vélo
[*]je brule un stop ou alors c'est l'autre
[*]je chute
[*]je suis sur un lit d’hôpital
[*]je mange un truc industriel (toujours à l’hôpital)
[*]je meurs d'intoxication alimentaire
c'est qui le coupable en terme de statistiques ?
[*]Le commercial qui m'a convaincu que le vélo c'est super,
[*]mon pèse-gros qui m'a dit que je devais perdre du poids
[*]ma chérie qui m'a demandé (ce que femme veut ..) d'aller prendre l'air

[*]
Une statistique est une opération mathématique basée sur des valeurs chiffrées. Tu poses ici - plaisamment - qu'un problème de causalité, voire de responsabilité. De toute façon, même bien traité - sans ce que l'on appelle des biais - une statistique ne donne JAMAIS de liens de causalité, mais simplement des corrélations, que le spécialiste va essayer d'interpréter : exemple, si une statistique montre que les cyclistes assidus sont en meilleure santé que les sédentaires, il y a corrélation santé/cyclisme ; mais par exemple est ce dû au fait que l'activité physique est bénéfique sur ce plan là, ou est au contraire que seuls les gens en bonne santé font du sport, etc. On voit qu'il faudra des analyses plus fines et l'avis de médecins du sport, de sociologues, etc. pour tirer un quelconque enseignement de cette statistique (l'exemple est volontairement simpliste).
....

Les usagers de la bicyclette constituent près de 4,5% des tués et 5,2% des blessés sur la route.
Deux catégories de la population sont particulièrement vulnérables à vélo : les jeunes (qui regroupent enfants, adolescents et jeunes adultes), fréquemment blessés, ainsi que les personnes âgées de plus de 45 ans, fréquemment victimes d'accidents mortels.
Les accidents mortels ont lieu majoritairement en rase campagne (65% des tués), hors intersection (73% des tués) et de jour (83% des tués).
8 cyclistes sur 10 tués sont des hommes.


Quelques chiffres clés* sur les accidents de cyclistes :

Nombre de personnes tuées	164
Dont :
personnes âgées de moins de 15 ans	7 %
personnes âgées de 15 à 24 ans	9 %
personnes âgées de 25 à 34 ans	4 %
personnes âgées de 35 à 44 ans	10 %
personnes âgées de 45 à 54 ans	20 %
personnes âgées de 55 à 64 ans	7 %
personnes âgées de 65 à 75 ans	1 %
personnes âgées de 75 ans et plus	0 %
Nombre de personnes blessées	3 911

* _{^{données 2012 pour la France métropolitaine, DSCR / fichiers BAAC}}




http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-publications/Statistiques-d-accidents/Accidents-cyclistes

ouf j'ai dépassé les  54 ans