qui qu'a roulé aujourd'hui . 3

papou a écrit:

sccber a écrit:

Citation :: Et le pour le 600 de Grenoble de demain la météo s'améliore :

t'es sûr

heureusement que la météo s'était améliorée lol!

parce que sinon qu'est ce que ça aurait été Sleep

cricri69 a écrit:

papou a écrit:

sccber a écrit:

Citation :: Et le pour le 600 de Grenoble de demain la météo s'améliore :

t'es sûr

heureusement que la météo s'était améliorée lol!

parce que sinon qu'est ce que ça aurait été Sleep

Oui, elle s'est améliorée, au sens où les risques de pluie ont disparus, avec en prime une température modérée. Je n'avais qu'occulté la prise en compte du vent.
Alors certes cela a soufflé, surtout d'ailleurs dans les côtes du Rhône du côté de Vacqueyras - je crois - là où Jackie a a abandonné, vaincu au moral par le vent pleine face, pensant tout le reste à faire dans ces conditions. Et au final, souvent absent, ou modéré, sauf sur les sommets comme les derniers kilomètres du col de Mezilhac. J'y ai eu froid à attendre Pascal l'autre rescapé de notre trio, surtout quand j'ai enlevé le coupe-vent pour rajouter deux couches...
affraid

Le pire fut à venir, dans la descente très ventée : mon protège road-book scratché sur mon sac de guidon s'est soudain levé sous l'effet du vent devant ma lampe... plus de lumière, puis descente en tenant le guidon d'une main et le plastique de l'autre affraid

J'ai à cette occasion perdu définitivement Pascal et roulé seul - donc vite et sans arrêts ou quasi - jusqu'à Sarras ou je me suis joint à un groupe de rouleurs jusqu'à l'arrivée.
Ce qui a marqué ce difficile BRM ce fut encore en plus pour moi les crevaisons : trois de la roue avant dans les cinquante premiers kilomètres : une petite épingle métalique, puis une chambre mal réparée - honte à moi, et merci aux amis pour le prêt d'une chambre - puis dans la descente du col de la Croix Haute un petit trou non évité... et pincement à cause d'une insuffisance de gonflage : une nouvelle leçon, savoir prendre la peine de gonfler immédiatement au maximum possible et non pas attendre une station-service pour compléter.
Tout cela nous ayant occasionné un arrêt supplémentaire pour regonfler et acheter des chambres à air chez un vélociste à Laragne.
Dernier souci, ma manette droite était devenue un peu dure sur la voie verte à soudain cessé de fonctionner à deux kilomètres de l'arrivée : je n'ai pas encore eu le courage d'y jeter un œil mais je suis inquiet vu le prix de la bête - SRAM Red 10 v et 45 000 km au compteur - déjà que je viens de passer le pédalier carbone de mon mulet sur mon Fuji - dessertissage d'un filetage de pédale - et retour au vendeur pour un hypothétique recours au fabricant pour vice caché...
Et des finances sous perfusion !
Enfin, j'ai mes quatre brevet et je m'inscris dès le 31 king

Fini le 600 vers 14 h, 30 h 17 mn de temps vélo, donc environ 34 h total et 6 483 m de dénivelé sur mon compteur (5 620 prévus).

sccber a écrit:

Citation :: Ce qui a marqué ce difficile BRM ce fut encore en plus pour moi les crevaisons : trois de la roue avant dans les cinquante premiers kilomètres : une petite épingle métalique, puis une chambre mal réparée - honte à moi, et merci aux amis pour le prêt d'une chambre - puis dans la descente du col de la Croix Haute un petit trou non évité... et pincement à cause d'une insuffisance de gonflage : une nouvelle leçon, savoir prendre la peine de gonfler immédiatement au maximum possible et non pas attendre une station-service pour compléter.

Petite question : sur PBP vous emmenez combien de chambres à air ?

Pour les BRM, meme si j'ai peu de place (Carradice Super C, spacieuse pour une saccoche de selle, mais c'est quand meme juste une saccoche de selle), j'en prends 3 et des rustines autocollantes.

Comme je compte prendre la meme saccoche au PBP je vais devoir limiter et faire des choix...

Moi j'en ai pris deux et des rustines. En quatre 1 200 et trois 1 000 je n'ai dû crever que deux fois, et avec des pneus Michelin pro 3 qui ne sont pas les plus protégés... Alors, pas de panique !
Depuis quelques mois, pour économiser mes pneus tubeless je ne les utilisent plus qu'en dehors des BRM : résultat avec des pneus à chambre, sur mes trois derniers BRM j'ai crevé 6 fois ! Sur le PBP j'aurai mes roues tubeless, des pneus neufs et du liquide anti-crevaison. Mais j'emporterai quant même une ou deux chambres neuves : en cas de crevaison suffisamment importante pour que le liquide ne réussisse pas à colmater la brèche, il suffit de retirer la valve étanche et de mettre une chambre. Et le plus difficile - je l'ai essayé - n'est pas de remettre le pneu, mais au contraire de l'enlever, parce que pour des raisons d'étanchéité la liaison jante/pneu est très ajusté. Mais j'y suis arrivé et cela ne me préoccupe guère n'ayant jamais avec mes tubeless véritablement crevé sur deux années (une crevaison très lente sur un pneu en bout de course : sur le PBP j'aurai pu en l'espèce continuer sans réparer en me contentant de regonfler à chaque contrôle cheers

Bonsoir
Aujourd'hui j'ai roulé dans le Cantal, quel magnifique département.

http://www.veloblan.com/2015/05/balade-touristique-dans-le-cantal.html

Comme je suis d'accord avec toi Véloblan , le 15 est un beau département !! Tu en apportes la preuve avec tes magnifiques photos. Super !

Albatros a écrit:: Comme je suis d'accord avec toi Véloblan , le 15 est un beau département !! Tu en apportes la preuve avec tes magnifiques photos. Super !

Merci, cette semaine je vais aller visiter la Lozère si bonne météo!

Après trois jours sans vélo, par précaution après neuf week-end d'affilé où j'ai roulé sur 8 BRM et une vélocio, sans ressentir d'ailleurs de fatigue particulière, petite sortie : un col pour vérifier notamment ma manette droite.
En effet, sur les derniers kilomètres de mon 600 le week-end dernier, j'ai ressenti un durcissement de la manette de passage des vitesses, que j'ai d'abord cru causé par la fatigue musculaire... Et puis à deux kilomètres de l'arrivée la manette a commencée à bouger dans le vide... En insistant j'ai réussi à passer sur un pognon intermédiaire dont je n'ai plus bougé. À l'arrêt la manette résistait, alors je n'ai pas insisté...
Je craignais la panne, mais pas du côté des câbles puisque j'ai remonté il y a 4 000 km les manettes avec des gaines et câbles SRAM Red neufs : après tout après près de 47 000 kilomètres - et je suis plutôt un maniaque de la gâchette comparé à de nombreux cyclistes - cela m'a semblait plausible... Je n'ai pas regardé la mécanique pendant deux jours, mais j'ai trouvé sur eBay un marchand anglais ayant mis aux enchères une manette neuve SRAM Red 10 v... Hier, avant d'enchérir éventuellement, j'ai regardé le mécanisme, poussé la manette... Ça passait plutôt bien, j'ai balancé du dégripant, bizarrement tout semblait fonctionner. D'où la sortie avec le carbone. Et bien tout fonctionne parfaitement... Je n'ai pas vraiment compris ce qui avait occasionné le blocage et j'espère qu'il n'y aura pas de nouveau un symptôme de panne.
Pour le reste j'ai retrouvé un putain de vent à décorner les bœufs, et une température assez frisquette avec 8 • à 1 200 m ; j'ai monté à bloc : bonnes jambes, bon cœur, pas de fatigue, et... genoux pas terribles, mais je ne attendais pas à autre chose de ce côté là. Le vent qui m'avait gêné par moment à la montée s'est révélé bien pire à la descente et même présent en ville.
41 km avec 746 m de dénivelé à 22,16 km/h de moyenne. J'ai mis 50 mn 17 s à la montée, un de mes meilleurs temps cette saison - sinon le meilleur - sans savoir la part respective prise par mes bonnes sensations de force et celle du vent. En tout cas j'ai bien appuyé et bien relancé en danseuse, sans aucun essoufflement (FC moyenne en montée de 132 et 149 au maximum !).
Depuis janvier 6 275 km et 75 869 m de dénivelé.

Bonjour à tous;
sortie exceptionnelle aujourd'hui... j'ai crevé ! La dernière fois c'était il y a 8000 km.
9' chrono pour réparer.
Pour le reste rien de spécial.

Bonne route à tous

Sortie aujourd'hui avec le mulet, pas de col mais des collines et... du vent, bien sûr, et plutôt fort. Donc j'ai forcé contre lui une partie de la boucle. J'ai aussi dans la seconde moitié monté deux ou trois fois à bloc sur des passages de quelques centaines de mètres, à 70 tr/mn (donc assez gros développement). Je n'avais jamais appuyé aussi fort à ce rythme : mes séances de force et la fin de mon 600 en relais appuyé ont l'air d'avoir servis.
80 km avec 1 060 m de dénivelé à 24,13 km/h de moyenne. FC moyenne 111 !

Sortie aujourd'hui dans le massif du Pilat.
Malgré un repos hier - bricolage vélo - je me suis senti un peu fatigué et j'ai attaqué le premier col de façon pas trop vive, mais pas en mode promenade non plus (FC 130), sinon pourquoi rouler entre deux gros BRM (c'est là qu'il ne faut pas trop donner, sinon avec déjà neuf BRM je serai sur le chemin du sur-entraînement). Et puis dès 7 ou 800 m d'altitude j'ai retrouvé le vent !
Au total quatre cols et pas mal de bosses entre. Le retour final en descente a été très dur sur les plats descendants (3 à 4 % de pente) avec un fort vent de face où j'ai appuyé.
95 km avec 1 856 m de D+ à 21,58 km/h de moyenne.

Pas de BRM ce WE pour moi mais un bon 600 (fractionné) quand même.
Départ vendredi matin à 4h50 direction La Dordogne.
J'en profite pour reconnaître 100 km (de Marans à Aigré) du 600 de La Roche sur Yon du 6 juin prochain. J'en ferai un CR détaillé dans les jours qui viennent pour que les participants à ce brevet puisse en profiter.
Passé Aigré, je mets le cap plus au sud avec passage en particulier à St Pierre de Cole, souvenir de la RAA 2014.
Dans l'après-midi je débarque au camping "La Grande Prade" (très bon accueil) de La Cassagne avec 327 km au compteur. Parcours relativement facile (D+: 2500 m). Bonnes sensations. Zéro problème. Repos.
Le lendemain, 36 membres de mon association me rejoignent (en bus), la plupart pour marcher. De mon côté, avec 5 amis cyclos, nous allons arpenter les belles (non: magnifiques) routes de Dordogne, du Lot et de Corrèze pendant 3 jours. Environ 100 bornes par jour à un rythme tranquille.
Samedi: Sarlat, Les Eyzies, Montignac...
Dimanche: Souillac, Domme (il faut la mériter sa bière...) et retour
Lundi: Terrasson, Ayen, Varetz, Chavagnac...
Incident quand même le dimanche avec une rupture de chaine sans doute due au déplacement d'un rivet. Un dérive-chaine c'est lourd mais çà peut rendre service (j'étais le seul du groupe à en avoir un !).

WE donc de 625 km. Je me sens prêt pour le BRM 600 du 6 juin mais je viens de lire le CR de Papou alors, méfiance...

Compte rendu Raid Provence Extrême 2015 (un peu long... mais un RPE c'est long...)

Le 15 mai, c’est le Raid Provence Extrême : 582 km et 10000 mètres de dénivelé au travers de la Provence avec le Ventoux en apéro…

La veille au soir du départ, je prépare mes affaires a laisser aux différents points de contrôle, il fera surement plus froid que l’an dernier (canicule l’après-midi), je prévois donc une veste mi-saison pour le haut de la montagne de Lure (à passer au cœur de la nuit) et un coupe vent-pluie pour le Verdon.

La préparation est toujours un peu stressante, j’ai toujours du mal à gérer cette partie, la peur d’oublier quelque chose…. 21h00, je reçois un SMS d’un pote qui est déjà sur la zone de départ et est monté sur le mont chauve dans la journée, il me dit qu’il va faire très froid. Changement de plan, je mets une veste hiver et des gants mi-saison pour le sommet de Lure et mon coupe vent-pluie directement avec mes affaires pour le départ.

Vendredi 7h00, ma femme m’accompagne au départ, nous arrivons vers 8h15, derniers préparatifs, il parait qu’il a neigé au sommet dans la nuit….

9h03, nous sommes 7 « Grands Randonneurs » (sans assistance) à partir, dont 4 que je connais :

                Thomas D. (Aix) avec qui j’ai déjà fait le BRM 400 en 2014 et les BRM 300 et 400 de cette année. Un très bon rouleur qui en plus est en forme en ce moment, il sera au grand départ de la grande fête du mois d’août.

                Omar DF. (Italien) : vainqueur l’an dernier en catégorie « Ultra » qui veut cette année établir le record en « GR ». Un « client » incroyable, vainqueur de nombreuses courses LD et toujours plein de nouveaux challenges dans la tête… record du nombre d’ascension du Ventoux en 24 hrs prévu pour 2016 (record actuel : 11).

                Matteo R. (Italien) : avec qui j’avais fait un bout de route sur le RPE 2014.

                Philippe C. (St-Rémy de Provence) : qui était déjà présent l’an dernier, un expérimenté de la LD. J’ai lu beaucoup de comptes rendus de Philippe pendant ma convalescence hivernale…



Les « Ultras » (avec assistance) partiront 2 heures après nous. Ils sont 8, dont certains que je connais aussi, Ralph D. le second de l’an dernier qui a pour objectif de battre le record sur ce parcours identique à celui de l’an dernier. Steven M. qui a un magasin de cycle à St-Cannat et qui habite à Lançon…. Thomas B. un jeune de Manosque qui fait partie des « costauds »…

Dès le départ, je prends la roue des 2 Italiens, je sais que je ne vais pas rester dans la roue d’Omar, mais faire quelques km avec un tel champion n’arrive pas à tout le monde, je profite. Avant le sommet du col de la Madeleine (hors d’œuvre avant le Ventoux), Matteo décroche, je me porte à la hauteur d’Omar, lui souhaite bonne route et lui donne RdV à St-Rémy le lendemain. Mon compagnon des BRM (Thomas) n’a pas pris le « train » Italien, et face au Mistral très fort, il ne doit pas pouvoir revenir. J’hésite, et me dis qu’il est en forme, je vais donc faire le Ventoux à mon rythme et je me promets de l’attendre si besoin au premier poste de contrôle (km 63). La montée est toujours aussi plaisante, je double de nombreux cyclos étrangers, je discute un peu avec un Belge, qui me dit que le concurrent au vélo jaune (Omar) n’est pas loin, mais qu’il est passé très vite… il a embrayé, l’an dernier il ne lui a fallu que 1h14 pour escalader le Ventoux quand on sait que les meilleurs pro mettent 1 h et qu’ils n’ont pas 550 km à faire derrière !!!!

A mi-ascension, Thomas me rattrape, je vous l’ai dit qu’il était costaud… Ensemble, nous montons pendant que la température descend… Peu avant le sommet, nous nous arrêtons pour mettre des couches de vêtements supplémentaires avant la descente. Au moment de repartir, Matteo sort du brouillard et s’arrête, pour redisparaitre (jusqu’à St-Rémy) dès que nous reprenons la route dans la tempête. Il fait -2°c, 100 km/h de Mistral et du brouillard, c’est guerrier, mais j’aime cela…

Après 1h40 d’ascension, nous passons le sommet, le début de la descente est épique, dans le premier virage, Thomas, quelques mètres derrière, manque de se faire emporter par une bourrasque. Je descends à mon rythme, en prenant beaucoup de précautions, bien au milieu de la route. Au passage de la stèle « Simpsom », je suis déjà frigorifié, mes bras tremblent, je guidonne….

A « Chalet Reynard », le vent est moins dangereux, le soleil n’est pas loin, la température remonte. La fin de la descente se fait de façon express, vent dans le dos et au soleil, nous profitons des belles courbes. Sault puis très vite Aurel PC n°1. Pointage (22’ derrière Omar), ravito rapide puis nous repartons pour plus de 100 km vent dans le dos, à des vitesses folles. En fait, c’est facile le vélo.

Banon, St-Michel l’Observatoire, Manosque, c’est beau la Provence. Valensole (PC n°2 – 35’ derrière Omar), nous prenons une dizaine de minutes pour nous alimenter et refaire les stocks d’énergie.

Maintenant, direction le Verdon, toujours vent favorable, pour une étape que je redoute. En effet, c’est sur les 2 étapes suivantes que l’an dernier, dans la fournaise j’avais perdu pied sur une soixantaine de km. Cette année, la température est douce, est-ce bon signe ? Début de la montée d’Aiguines, je redoute le mauvais coup de bambou, je décide de monter tranquille, à ma main. Thomas, qui ne connais pas bien cette ascension, lève aussi le pied, nous montons doucement mais régulièrement. 16h15, Aiguines (PC n°3 – 45’ derrière Omar), quelques minutes d’arrêt avant de reprendre l’ascension pendant encore quelques km puis d’enchainer une succession de descentes et de montées sur tout le versant Varois des gorges. Trigance, Pont-Soleil (qui ressort à nouveau des nuages) puis la montée vers La-Pallud-sur-Verdon (PC n°4 – 53’ derrière Omar). Lors de ce contrôle, nous restons plus longtemps (comme l’an dernier, ce qui avait probablement sauvé mon RPE). Ralph le premier des « Ultras » parti 2 heures après nous repart avec nous (après seulement 2 minutes d’arrêt). Bien sûr, il ne met pas longtemps pour nous « lâcher ». Descente sublime vers Moustier-Ste-Marie, sortie des gorges et enfin direction la Durance avant la tombée de la nuit.

Puimoisson, en bas d’une descente, Thomas et moi passons sur un tapis de verre brisé…. On croise les doigts… ça à l’air d’aller. A la sortie du village, Thomas remarque des traces blanches sur mon cadre… j’ai dû rouler dans une flaque, je ralentis et entend le « pschitt » caractéristique de la crevaison. Le liquide préventif blanc s’échappe sans reboucher le trou qui doit être trop gros. Nous nous arrêtons, je sors la chambre à air de rechange, et pendant ce temps, la baisse de pression dans le tubeless a permis au latex préventif de reboucher le trou. Finalement, je ne répare pas, la pression semble encore correcte. Nous repartons, vive les Tubeless. Nous sommes à mi-parcours, km 291.

Oraison, (PC n°5 –1h16’ derrière Omar) km 325. Les bénévoles du point de contrôle sont frigorifiés, mais toujours disponibles pour nous préparer un sandwich, un café chaud, et pour nous encourager. MERCI à eux.

Après un bon quart d’heure de pause, nous repartons à la lumière de nos phares pour l’approche puis l’ascension de la Montagne de Lure (le petit Ventoux, 1000 m de dénivelé en 17 km). Le vent à vraiment faiblit, et au lieu de l’avoir de face comme nous le présagions, il est de côté, pas gênant. La montée se fait à vitesse modérée, mais je ressens malgré tout une légère douleur au genou gauche, par contre aucune gêne au niveau de mon tendon d’Achille récemment tendineux… tant mieux.

Cette montée est longue, et avec Thomas, nous avions envisagé de rejoindre de poste de contrôle en 40 minutes…. Nous voyons les lumières rouges de l’émetteur, mais il est difficile de se faire une idée de la distance dans cette nuit froide qui va vite devenir glaciale au fur et à mesure de notre progression. 1 heure après l’attaque, nous arrivons au contrôle (PC n°6 – 1h35’ derrière Omar). Il fait 0°c, il est 0h28. Je mets tout de suite ma veste hiver qu’heureusement j’avais rajouté dans le sac après le SMS de Thomas la veille du départ…. Je suis un peu dans le dur sur cette ascension, je commence à avoir du mal à m’alimenter, le sucré ne passe plus, le salé passe encore un peu, je me force tout de même à prendre une soupe. Une vingtaine de minutes plus tard, nous repartons pour les 3 derniers kilomètres de montée, et c’est bien, ça nous réchauffe un peu avant d’attaquer la longue descente vers la vallée du Jabron. Au sommet, il fait -2°c. La descente est un peu périlleuse, la route est sinueuse, il fait très froid et des animaux traversent (un ragondin endormi traine un peu pour quitter le mauvais bitume… petite frayeur).

En bas, direction l’est, remontée du Jabron au cœur de la nuit, la route est à nous (nous avons fait 100 km jusquà Sault sans voir une seule voiture). 3h30, le sommeil commence à me rattraper (la nuit dernière, je n’ai pas bien dormi…) et grâce à Thomas, et à nos conversations, la nuit passe, mais qu’elle est longue cette nuit…..

Sault, (PC n°7 –1h23’ derrière Omar) km 448. Là encore, les bénévoles attendent dans leur voiture, frigorifiés, Merci.

Nous gardons nos vêtements d’hiver, et repartons plein sud en espérant que le Mistral va un peu nous aider. Les premières lueurs du jour commencent à pointer, j’aime ce moment, l’énergie revient en même temps que le soleil arrive. Roussillon, calcul sur l’heure d’arrivée au PC n°8 ou ma femme devrait être présente. Thomas prévoit 7h30, je table plutôt sur 7h50….

La traversée du Lubéron me semble facile, mais mes genoux deviennent de plus en plus douloureux.

Enfin, c’est la côte de Ste-Anne avec 500 m à 21^%, je la connais par-cœur, mais cette fois, il me semble que la route est encore plus pentue qu’à l’accoutumée, j’appuis sur les pédales à en casser les manivelles, c’est juste mais ça passe. 7h52, (PC n°8 –1h03’ derrière Omar) km 511. Thomas et moi avons vraiment de sales têtes, la météo a été rude avec nous. Il ne fait encore que 6°c sous les nuages, le froid ça use. Madame est là, me donne une soupe chaude qui passe bien. Pour ma part, j’aurais aimé pouvoir figer le chrono pour profiter de cette pause le plus possible, mais l’arrivée est à St-Rémy, encore 70 km. Nous apprenons que notre poursuivant « Ultra » (Thomas de Manosque) n’est pas loin derrière. Nous repartons avec ce mini-challenge, de ne pas se faire doubler….

Lambesc, Pélissanne, Vernègues, route que je connais par cœur… au sommet je retrouve Fredo, mon pote, sponsor et compagnon sur le BRM 200, qui se joint à nous pour faire un bout de route ensemble. Lamanon, le soleil est là, je me déleste de ma veste d’hiver dans le garage de potes. A la sortie d’Eyguières, j’aperçois mes parents avec appareil photo et pancarte d’encouragement, j’hésite à m’arrêter, mais sais que le redémarrage est compliqué, je file, et maintenant, je le regrette…. Merci.

A partir de là, le mano à mano ce fera face au Mistral, de plus en plus fort. Frédo, frais comme un gardon roule fort (je le soupçonne d’en profiter un peu, et il a raison). A Mouriès, il nous laisse partir de notre côté, merci Frédo.

Les derniers kilomètres sont usants, 100 km/h de vent de face, en rafale, après 565 km !!! Nous prenons chacun nos relais à 15 km/h sur du plat !!! En fait, le vélo c’est dur.

Sommet du Val d’Enfer, mes genoux me font souffrir, mais il ne reste plus qu’à se laisser aller dans la descente jusqu’à l’arrivée. Je me remémore mon arrivée de l’an dernier, au bord du malaise à la descente du vélo, expérience que je ne souhaite pas renouveler, je dois baisser l’intensité de l’effort progressivement, de toute façon, avec mes genoux je ne peux plus forcer.

St-Rémy de Provence, 11h05, Nous arrivons (1h20 après Omar), cote à cote après plus de 26h00 d’effort, de souffrance et de passion partagée, merci Thomas. Nous avons fait seulement 4 sorties ensemble, nous avons fait déjà 1700 km ensemble !!!

Ma femme est là aussi pour nous féliciter et immortaliser ces instants, merci.

Retour maison, sieste, collation, rangement, puis retour à St-Rémy pour le repas des « finishers » toujours passionnant de rencontre et de partage.

Quelques jours plus tard, un bon point positif, aucune douleurs ni gêne au tendon d’Achille, par contre mon genou gauche est HS…. J’ai voulu préservé le tendon en baissant la selle de 2 mm. Du coup je suis au repos (encore….) et ne ferai donc pas le BRM 600 d’Aix… Je ferai donc mi-juin celui de Carcès (Var)…. Avec Thomas….

Que dire... sinon bravo !
Quels étaient les délais dans cette catégorie ? J'ai hésité cette année à tenter l'aventure un peu limite pour moi du Raid extrème Vogien (REV), mais finalement ce sont mes limites budgétaires qui ont décidé pour la négative... Sad

Cyssousport a écrit:: Compte rendu Raid Provence Extrême 2015 (un peu long... mais un RPE c'est long...)

Le 15 mai, c’est le Raid Provence Extrême : 582 km et 10000 mètres de dénivelé au travers de la Provence avec le Ventoux en apéro…

Bravo pour ce CR mais surtout bravo pour ce RPE. J'aurais aimé y être, au moins au départ (à l'arrivée ????) et suivre ta roue arrière sur quelques kilomètres comme sur le 400 d'Aix.
Tes descriptions de paysages, tes moments difficiles, tes douleurs, tes impressions et ta joie finale m'ont permis de vivre ce RPE par procuration... Merci.

rien a dired'autre que bravo et félicitation

Bonjour,
"Compagnon", je comprends mais "sponsor" ça veut dire quoi ?
Cordialement.

Les délais : il faut arriver avant 19:00 à St-Rémy soit 34 hrs de délais pour les "GR" et 32 hrs pour les "Ultra".
Cette année, malgrès les conditions météo extrême (-3°c et 100 km/h de Mistral) il n'y a eu qu'un seul abandon (dans la nuit au sommet de Lure) et les dernieres arrivées ont eu lieu vers 17h00.
7 "GR" au départ et 7 à l'arrivée
8 "Ultra" au départ et 7 à l'arrivée.

L'an dernier, la chaleur de l'après midi (> à 30 °c) avait contraint à l'abandon 6 participants sur 19 au total.

Sponsor : il s'agit d'une aide technique (tenue entre autre) et financière pour la partie logistique propre au PBP d'une entreprise proche de chez moi.

Pour André V : Avec le 400 que tu as fais, c'est sur que tu aurais été à l'arrivée du RPE.

PS : mon genou va déjà mieux, et mes diverses blessures jambes gauche ont un rapport direct avec ma fracture du col du fémur de décembre qui m'a provoqué un décalage au niveau du bassin - traité hier par un ostéo du sport... A suivre.

Merci de ta réponse. 34 h aurait été pour moi un challenge sérieux mais envisageable.

J'ai passé ce week-end prés de Ménigoute où nous organisions une grande fête de famille (plus assez de place dans la ferme familliale à Ménigoute) .

Et dimanche, un peu avant 8h, j'ai pu retrouver Yvan (Admin) pour aller rouler
Un soixantaine de km ensemble, pour (re)découvrir les environs, guidé dans les (toutes) petites routes qu'il semble particulièrement apprécier.

En résumé l'occasion de se rencontrer "pour de vrai" au cours d'une sympathique balade et 77Km au compteur en rejoignant le reste de la famille à Coutières.

Merci à Yvan pour ce bout de route ensemble, à refaire lors d'un prochain séjour à Ménigoute.

^^ Nombre de messages : 5306 Date d'inscription : 21/09/2006

hbr78 a écrit:: Merci à Yvan pour ce bout de route ensemble, à refaire lors d'un prochain séjour à Ménigoute.

Merci à toi c'était bien sympa Top

, pas de problème pour une prochaine fois Wink

~
«La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer» [Sylvain Tesson]

Encore une journée à thème, cette fois du dénivelé avant toute chose : je prépare le PBP, certes mais je participe cette année aux DFU (Défi des Fondus de l'Ubaye) en juin - les sept cols - et j'ai aussi prévu le 1 000 du Sud ainsi qu'une Super Randonnée, épreuves où ça monte...
Lundi j'avais fait une toute petite sortie pour accompagner un pote (38 km avec 513 m de dénivelé à 18,35 km/h, une simple promenade amicale donc).
Aujourd'hui je voulais un gros pourcentage de dénivelé et un minimum de sections plates ou valonnées : donc un aller/retour centre ville, sortie de ville, et trois ou quatre montées. Chez moi j'ai la chance d'avoir deux cols qui démarrent quasiment en ville : première montée le col de la Croix de Chaubouret. Au col, descente à gauche direction St Chamond et remontée plus courte mais plus difficile - le Tour de France y avait organisé un contre-la-montre qui avait vu Pantani jouer au vélo-moteur - puis route en face pour descendre et rejoindre la route du col de la République. Descente tout en bas, remontée (ce col est au programme du 2ème BRM 600 de Grenoble qui aura lieu samedi), redescente sur Saint-Étienne. Là, j'avais le choix rentrer si j'étais rinçé ou bien remonter au col : j'ai choisi cette solution, d'autant que le vent que j'avais recontré sur deux des trois autres montées à partir de 800 m d'altitude ne soufflait pas dans ce sens.
Bonnes sensations, genoux douloureux c'est tout. Mon mulet, certes un peu plus lourd que le carbone me plait beaucoup depuis que je suis passé en 10 v (groupe Ultegra) et que j'ai changé mes vieux guidons et potences alu à expandeur en 1 " (grâce à un plongeur adaptateur) par une paire carbone Easton (super soldées).
115 km avec 2 691 m de dénivelé à 20,25 km/h de moyenne.

Ce matin jambes lourdes... mais le soleil brille et le vent commence à se calmer. Difficile de résister, d'autant que je ne me sens pas fatigué, juste une musculature bien sollicitée hier, qui manifeste son besoin d'une récupération plus complète. Je me dis que rouler dans cet état est intéressant - multiplier les contraintes nouvelles est une des clés de l'adaptation : je pars donc pour un col, à priori sans trop forcer et peut-être prolonger un tout petit peu si envie...
Premier col, effectivement les jambes ont tendance à être vite sensibles, mais en relançant régulièrement en danseuse cela permet de conserver un rythme et une vitesse pas si mauvaise que ça, d'autant qu'au niveau cardio et souffle tout baigne, la forme quoi (FC moyenne totale 114, moyenne montée 126, Max 143) bounce

En haut (1 200 m et 700 m de D+) je décide de pousser vers le col de l'Oeillon, à peu près à la même altitude, par une route qui monte et qui descend, environ 24 km aller/retour pour 500 m de dénivelé.
Contrat rempli, soleil et vent modéré (pas mal de cyclistes aussi, contrairement aux jours précédents). Et au final roulé plutôt vite compte-tenu des sensations au lever. Demain repos je pense, d'autant que j'ai un rendez-vous à 14 h et que je n'aime pas rouler le matin sans nécessité.
65 km avec 1 236 m de dénivelé à 22,46 km/h de moyenne.

J'avais dit hier : repos demain. Mais après mon rendez-vous, vers 16 h j'ai décidé rapidement d'aller faire un petit col car je me sentais bien, que l'éventuel risque d'orage annoncé le matin était déprogrammé, et que le vent semblait absent.
En fait il était toujours là, mais sensible que vers l'altitude de 1 000 m. J'ai grimpé avec facilité et j'ai eu la surprise d'avoir mis trois minutes de moins que hier ou avant hier... Retour à bloc, pédalage dans la partie la moins pentue (2 à 3 %) où j'ai atteins un moment la vitesse de 57 km/h : dire que certains disent qu'un pignon de 11 ne sert à rien ! Avec mon ex-cassette du temps où j'étais en huit vitesses je n'arrivais pas à dépasser les 50 km/h... (et je moulinais tellement que j'avais du mal à garder mes trajectoires en virage). Et je commence à avoir des jambes, car en ville sur le Cours Fauriel j'ai doublé des voitures à 46 km/h vent - léger - de face cheers

41 km avec 704 m de dénivelé à 23,43 de moyenne (pour moi c'est rapide). Cœur bas, FC moyenne à la montée 134 et 145 au maximum (en course à pied j'atteins 170/175 en test maximum).

une quarantaine de km ce matin, je sais c'est pas bézef Evil or Very Mad

mais en fait je suis allé à la rencontre des cyclos du 600 de Laval (qui passait à 2 km de la maison) et accompagné Sébastien une vingtaine de km (jusqu'à Châteauneuf sur Sarthe) avant de rentrer (c'est l'anniv de Mme Papou aujourd'hui...) vers 9h.
Près de 29 de moyenne sur ce petit kilométrage (pas trop mal pour moi) et bonnes sensations.
Les changements opérés sur les réglages de mon vélo me vont bien (siège avancé et pédalier aussi pour décaler le centre de gravité vers la roue AV et améliorer la motricité. J'en ai profité pour respecter un peu mieux la distance siège/pédalier afin de tenter de réduire ma douleur à l'AR du genou D. Si la gène est toujours là, elle ne m'empêche pas de pédaler... Quant au vélo, roue AV plus chargée, il est plus stable, la direction est moins sensible au pédalage. il est aussi plus facile de rouler sans les mains cheers

Je devrais être pas mal sur le 600 de samedi prochain.

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