BRM 200 et 300 d'Angers (2 et 30 avril 2017)

Mon engagement est parti ce matin par courrier.
          Je me réjouis à l'avance de retrouver de bons compagnons de chevauchée et de faire de nouvelles connaissances.

... Et nous nous réjouissons de t'accueillir à nouveau à Angers.

Bien reçu les engagements de Sev et de son "Chéri", de bubu14 et enfin d'Egareg ce midi.
À bientôt.
Jean-Claude

Bonjour,

Je suis inscrit au 300 d'Angers
J'arriverais à Angers, samedi en fin d'après-midi, je compte prendre une chambre à l'hôtel qui reste à définir...
Je vous propose de meubler la soirée ensemble, histoire de parler vélo et autres épopées autour d'un repas de sucres lents bien sûr !

Si cela vous dit, faites moi signe !   

Amicalement

Et un Papou et un Diagonaliste49 qui viennent de s'inscrire ...

BRM 300 Angers: ce matin, départ à 5h du vélodrome avec l'accueil 5 étoiles de l'ami JC Chabirand et son équipe. 60 engagés mais 18 non partants selon Jean-Claude pour cause de météo très pluvieuse.
         Le peloton s'ébranle à 5h pétantes, la température est relativement clémente et le ciel aussi (pour l'instant tout au moins). Comme toujours, les groupes se forment naturellement en fonction des allures respectives.
         Je roule dans un groupe de 9 qui ouvre la marche. 1er pointage après 57km à la boulangerie de Sablé s/ Sarthe, commune célèbre grâce à son châtelain, lequel aurait pu nous offrir le café et les croissants.
         Je ressors de ladite boulangerie, constate que ma roue arrière est victime d'une crevaison lente à cause d'un fichu microsilex. Mes 8 compagnons ont l'extrême amabilité de m'attendre. Durant la réparation ,c'est regroupement général du peloton de départ.
         Je suis prêt à repartir, remonte mes vitesses pour être sur le développement approprié. C'est là que je ressens du bout des doigts le câble de mon dérailleur AR qui rend l'âme. Il me faut prendre une décision sur le champ. Il reste grosso modo 250 bornes à tirer du 34x14 ou 50x14. Même si le relief n'est pas épouvantable, l'ampleur de la tâche m'effraie, d'autant que le vent ne va pas nous aider à certains moments.
         Je prends donc le chemin du retour. Je vais jardiner quelque peu à certains endroits puisque je couvrirai 16kms de plus pour rentrer en essuyant quelques belles averses. J'ai une pensée pour les cyclos sur la route qui vont bien en baver aujourd'hui.
         J'aurai au moins eu l'avantage de rentrer à la maison de bonne heure. Le vélo est déjà nettoyé. Le câble de dérailleur n'est pas encore changé. Il ne faut pas exagérer...

pareil pour moi  
j'ai été vaincu par la première averse qui nous est tombée dessus vers 9h. Méchante saucée en - de 2km j'étais trempé-gainé, les pieds gelés (la temp descendait vers 5/6° sous l'averse), un vent de chien! et encore ... 200km devant les roues
Etant à une trentaine de km de la maison ... il ne m'a pas fallu 1 mn pour décider de "plier les gaules", coup de fil à un pote qui est venu me chercher... En l'attendant j'ai vu passer un groupe de courageux (lmvv et madame, Sev et chéri, Loic49 etc.) tête baissée affrontant les intempéries   et un plus tard Breiz44 en couché fermant la marche
Bon j'ai quand même fait une centaine de km
Je ferai mieux la prochaine fois

bubu14 a écrit:

         Je roule dans un groupe de 9 qui ouvre la marche. 1er pointage après 57km à la boulangerie de Sablé s/ Sarthe, commune célèbre grâce à son châtelain, lequel aurait pu nous offrir le café et les croissants.
         Je ressors de ladite boulangerie, constate que ma roue arrière est victime d'une crevaison lente à cause d'un fichu microsilex. Mes 8 compagnons ont l'extrême amabilité de m'attendre. Durant la réparation ,c'est regroupement général du peloton de départ.
         Je suis prêt à repartir, remonte mes vitesses pour être sur le développement approprié. C'est là que je ressens du bout des doigts le câble de mon dérailleur AR qui rend l'âme. Il me faut prendre une décision sur le champ. Il reste grosso modo 250 bornes à tirer du 34x14 ou 50x14. Même si le relief n'est pas épouvantable, l'ampleur de la tâche m'effraie, d'autant que le vent ne va pas nous aider à certains moments.  

Et tu es surpris de tes déboires de matos ? ... quand on lit tes propos sur le châtelain local... tu n'as pas vu Pénélope tapie derrière la boulangerie ?

Non Michel, pas Tapie,  Fillon

Incroyable! Mais c'est que je me suis dit intérieurement à quelque chose près.
          Je n'avais encore jamais mis les pieds (et encore moins mes roues) à Sablé s/ Sarthe et je me souviendrais de la 1ère fois.
          Je me suis donc dit que j'avais certainement trop déversé ma vindicte sur le notable du coin et qu'il m'avait jeté un sort. Et çà a plutôt bien fonctionné!

Brevet hydratant rafraîchissant et aéré

+1 !

Pour moi, le résumé serait "jeter l'éponge" : trempé et transi, j'ai préféré appeler la voiture balai.

Pourtant tout avait bien commencé : départ à 2h pile du Nord de Segré pour rallier le point de départ à Angers. Contrôle des éclairages, remise de la carte à tamponner, café chaud et quatre-quart, ambiance détendue même s'il vaut mieux ne pas parler de la météo à venir. 
Pour l'instant, c'est sec et pas trop froid. 

Tout le monde part à 5h, et, une fois les derniers feux d'Angers derrière nous, nous formons un long serpent lumineux dans la campagne sombre. N'ayant pas l'habitude de rouler en groupe, je me suis plutôt placé à l'avant (moins de stress et moins sur les freins que dans le peloton). 

Rapidement, je sens qu'un écart s'est creusé, mais les jambes tournent bien car j'ai eu 50km pour m'échauffer. L'avantage d'être dans un groupe, c'est le temps gagné à chaque intersection : on ne s'arrête pas pour se poser trois fois la question de tourner à droite ou à gauche, on suit celui qui connaît les routes et le tracé. Nous arrivons donc promptement à Sablé-sur-Sarthe, où la boulangerie ouvre tout juste à 7h quand nous posons les vélos à côté. 
Le temps de pointer et d'attendre la réparation de Bubu14, nous sommes rejoints par les autres groupes. 
Je lâche le groupe en faisant un arrêt pour prendre du liquide (argent, l'eau du ciel viendra ensuite sans qu'on l'ait cherchée). C'est pas plus mal car je ne pense pas que je pourrai continuer à ce rythme sur 300 km. Je me fais rattraper par un autre groupe qui roule moins fort et je reste avec eux autant que possible. 

Mais je lâcherais avant Cossé-le-Vivien et nous serons deux à atteindre le second contrôle après une douche qui nous aura bien refroidi. La pause est de courte durée pour ne pas prendre froid et pour partir avec un autre binôme, qui nous lâchera rapidement... Nous continuons donc la route à deux jusqu'à ce que le groupe de lmvv, sev et compagnie nous rejoigne. Nous restons avec eux pour le pointage à Vitré et profitons de la chaleur du café pour manger un peu plus que des barres céréales. 

C'est dur de ressortir dans le froid, mais la pluie a cessé et nous repartons vaillamment. Quelques montées nous permettent de nous réchauffer et la météo s'améliore : on sèche tout en pédalant face au vent. 
Un arrêt rapide à la sortie d'Argentré-du-Plessis (envoi d'un texto pour rassurer l'équipe de support) me fait perdre le groupe. Aïe ! Ça se présente donc moins bien pour affronter seul le vent qui semble se renforcer. Mais je ne suis pas là pour évaluer ma performance à l'abri d'un groupe, mais bien pour voir si je suis capable d'enchaîner 400 km dans la journée. J'ai pris de l'avance dans la matinée grâce aux différents groupes : j'ai donc le temps de pédaler tranquillement pour rallier Ancenis puis Angers avant de remonter à Segré avec le vent dans le dos. 

Donc je continue sur cette route rectiligne mais qui fait des vagues plus ou moins hautes selon l'humeur du relief. Même en descente, il faut pédaler pour contrer ce vent qui fatigue. 

Les gouttes reviennent bientôt​, mais elles restent civilisées. C'est avant Pouancé que la douche tombe cru à nouveau avec un vent de plus en plus fort. Je vérifie l'itinéraire sous le maigre abri d'un balcon et je repars dans la tourmente. En traversant des bois le vent se fait plus calme, mais le ciel se déchaîne de plus belle lorsque je sors de Juigné-des-Moutiers : on ne voit plus la route qui n'est plus qu'un torrent et les gouttes emportées par le vent piquent fort le visage et les yeux. Mon abri derrière un arbre est trop dérisoire et je préfère faire demi-tour et trouvermieux dans le bourg. 

Ça gamberge fort : il me reste au moins 100km + 50km, face au vent et avec une pluie qui ne semble pas vouloir se calmer... Je grelotte car je suis trempé et j'appelle donc la voiture balai ainsi que l'organisation pour dire que j'abandonne. 
Je retourne à Pouancé dans l'espoir infime de trouver un commerce pour me mettre à l'abri et me réchauffer. L'équipe de support arrive quasiment en même temps que moi et nous savourons un chocolat chaud dans le seul café ouvert et désert. 

Le temps de rentrer à Segré, la pluie laisse place à des éclaircies... Finalement, aurais-je eu une meilleure météo sur la fin du parcours ? Le vent ne semble pas calmé... 

C'était un BRM d'avril et pas encore d'été : 

bubu14 a écrit:

60 engagés mais 18 non partants selon Jean-Claude pour cause de météo très pluvieuse.      

breizh44 a écrit:

Brevet hydratant rafraîchissant et aéré

 ça oui alors

Au final 17 non partants car moi je suis resté dormir dans mon camion ..... sur le parking du vélodrome. Arriver samedi soir je n'ai entendu ni mon réveil sonner ni les autres voitures se garer à côté au petit matin ( je dois manquer de sommeil j'ai des semaines de débile ). Réveil à 05h49, bien à la bourre je suis parti vers 06H15 sans ma carte de contrôle du coup je ne me suis pas arrêter ( sauf un petit besoin naturel ) avant la sortie de Vitré. J'ai envoyé du gaz sur les portions vent de dos et j'ai retrouvé Breizh44 vers StPierreLaCour.
Après à peine 10 minutes d'arrêt à la sortie de Vitré voilà un groupe de 5 cyclos, je me dépêche de remballer ( je mangerai plus tard ) et je reviens sur eux à ArgentréDuPlessis. C'est un bon groupe sympa qui a la bonne idée de stopper à Pouancé histoire de prendre un petit chocolat chaud. Je resterai en leur compagnie jusque la fin.
On a bien morflé l'après-midi entre Pouancé et Ancenis, pire que le matin, tous les cyclos présents dans le bar au contrôle de Ancenis ( dont le groupe Lmvv ) dégoulinent et grelottent.
Les rafales et les grains me forçant à mettre pied à terre car je ne voyais plus clair le temps de quelques secondes mais mes compagnons étant des mecs biens, ils m'ont attendus.
Au final une belle journée, les mauvaises conditions réchauffent les liens humains et j'ai rencontré des cyclos avec un bon esprit, merci les copains.

  au RCA car la douche à l'arrivée c'est tip-top après une journée pareille.
Je décide de m'allonger une petite heure dans le camion pour récupérer avant de rentrer .... me suis réveiller à 23h30 du coup j'ai fini ma nuit à Angers et suis reparti ce matin à 07h00.

Je sors enfin de mon silence car la journée d'hier 1er Mai, pourtant jour de Fête du Travail et jour férié, a encore été assez chargée pour Nicole et moi avec des occupations tout à fait différentes du vélo, mais non moins agréables ...
Comme l'ont déjà écrit ci-dessus mes collègues participants, la météo, annoncée assez pourrie depuis déjà plusieurs jours, s'est vérifiée, malheureusement, même si, finalement, ce qui était annoncé était sans doute pire que ce que nous avons connu réellement.
Nous étions très contents du nombre d'engagés (60), pour un BRM 300 à Angers sur une année hors P.B.P. . Hélas, vous savez déjà qu'il y a eu 18 défections (en réalité) avant le départ puis 6 abandons en cours de route. Du jamais vu chez les R.C.A. ! Ce qui nous amène à 36 homologations dont 4 dames (3 chevronnées : Odile, Sev et Nicole, toutes à vélo solo, et une néophyte, Marie-Françoise, à tandem avec son mari (pas mal comme baptême ...) ).
Départ comme prévu sur le sec, à 5 h 00 (9 - 10 °C). Les 5 ou 6 feux rouges de la traversée d'Angers ont été parfaitement respectés par tous malgré la circulation quasi nulle ; c'est à souligner.
Puis le peloton s'est enfoncé dans la nuit en faisant attention aux nombreux trous du "Chemin bas d'Épinard". Vent de Sud à Sud-Est favorable. Bien sûr, des groupes de niveaux se sont formés. Mais à Sablé-sur-Sarthe, suite à la crevaison du Normand bubu14. gentiment attendu par ses 8 compagnons du groupe de tête, regroupement général des troupes.
Ensuite, nous avons formé un groupe de 10 à 14 cyclos selon les moments dans lequel la solidarité et la convivialité ont régné. Au km 91, au pied de la côte de Houssay, les premières gouttes tant annoncées ont fait leur apparition, se transformant vite en forte pluie (aperçu dans la bourrasque papou, à l'abri dans une cabine de bus qui se posait visiblement des questions quant à la poursuite de l'entreprise ; pas bon de passer près de chez soi dans ces conditions ... ). En arrivant au contrôle de Cossé-le-Vivien, j'ai incité mes compagnons et compagnes à faire un arrêt bref pour ne pas attraper froid car la température était descendue autour des 6 - 7 °C. Avant Vitré, la pluie s'est arrêtée, si bien que dans ce point-contrôle, nous avons pu faire un arrêt conséquent dans un café où nous avons retrouvé 7 ou 8 autres cyclos dont Egareg ; nous avions bien besoin de manger correctement après 147 km sans grand arrêt. Il s'est écoulé 38 min avant que tout le groupe ait pu se restaurer, préparer des bidons, faire la queue aux toilettes, etc... Pas grave.
La ligne quasiment droite Nord-Sud entre Vitré et Ancenis, de 91 km, s'est effectuée comme prévu avec vent défavorable, d'abord de Sud-Est. Mais les routes avaient séché et je me suis surpris à penser que ceux qui n'étaient pas venus pour cause de prévisions météo très mauvaises avaient eu tort. Certes, il y avait les bosses nombreuses et le vent à gérer, mais les plus costauds essayaient de se relayer pour aider les autres et tout se passa plutôt bien jusque du côté de Pouancé. Et là, subitement, gros déluge avec rafales de vent déstabilisantes venant maintenant du Sud-Ouest. Cette demi-étape Pouancé-Ancenis fut quand même très difficile et lorsque nous avons envahi un bar providentiel pour le contrôle d'Ancenis, tout le monde était littéralement frigorifié et plutôt affamé vu les calories dépensées. L'arrêt s'est prolongé à peu près 40 minutes et tous en avaient plus que besoin.
Une fois la Loire traversée et le "Petit Liré" de Joachim DU BELLAY atteint, ce ne fut plus que du bonheur avec un bon vent très favorable. Il restait seulement quelques bosses à négocier (Bouzillé puis la quadrilogie finale (Les Forges, La Pointe, Bouchemaine et Pruniers) ), mais la perspective de l'arrivée toute proche fit que plus rien ne pouvait s'opposer à une arrivée sereine du groupe, à 19 h 48 précisément (donc après 14 h 48 de route au total dont 1 h 50 d'arrêts). Nous étions tous très contents de notre journée, vécue dans la convivialité et la solidarité, même si elle fut difficile. Mais cela aurait pu être pire. À signaler une dénivelée respectable de 2300 m environ.
Notre seul regret fut de constater à Ancenis que Loïc49 n'était plus avec nous. Aucun membre du groupe, dans la tourmente, ne s'était aperçu qu'il s'était arrêté faire une pause vers Pouancé et nous avons été très soulagés de le voir arriver en bon état au vélodrome.
Au final, une belle journée dont tous se souviendront sans doute longtemps.
Désolé pour tout le monde de n'avoir pu commander le soleil et d'avoir fait subir de telles conditions. Pourtant, plusieurs cyclos s'étaient déplacés, parfois de fort loin, pour goûter (ou regoûter) aux délices de la douceur angevine. Eh oui, on ne gagne pas à tous les coups à ce jeu-là ... À noter la présence de nombreux forumeurs que je tiens à remercier pour leur présence sympathique : Bubu14, Egareg, Sev et son "Chéri", Simon33, Breizh44, Orangina56, Loïc49, papou (j'espère ne pas en avoir oublié).
À titre personnel, j'ai été très content d'avoir pu effectuer ce brevet 22 jours après ma chute du 8 avril (3 côtes cassées dont une avec déplacement et 3 fissurées). J'avais fait le choix de ne pas du tout rouler pour que la consolidation soit la meilleure possible, à part 5 séances de 30 min de home-trainer et une petite sortie "cool" de 27 km la veille du départ. Et tout s'est très bien passé (aucune douleur aux côtes pendant le brevet). Seul problème : j'ai souffert du manque d'entraînement dans les bosses sur la portion Vitré-Ancenis. Mais en mettant "petit", c'est passé grâce à l'aide des plus costauds du groupe qui ont assuré les relais. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois sur ce plan-là ...
Merci à tous et à samedi, a priori, à certains pour le BRM 400 de Ménigoute. Mais si la météo est aussi pourrie, je resterai au sec en Anjou ...

Je venais vous raconter notre brevet mais au final, JC a déjà tout dit Ce fut effectivement un brevet un poil compliqué à cause de la météo pénible par moment mais après un bon repos, il ne me reste en souvenir que les bons moments partagés tous ensemble. Décidement, les brevets angevins resteront toujours gravé dans la mémoire !! A titre plus personnel, je fus contente de voir que la portion Vitré-Ancenis avait été digérée sans gros soucis. Je ne serais jamais une grande grimpeuse mais les progrès se font sentir... C'est toujours ça de pris
Contente également d'avoir pu faire la connaissance de plusieurs membres de ce forum. c'est toujours très agréable de pouvoir mettre un visage sur un pseudo...

Prochaine étape, le 300 de Fleury le dimanche 14/05 puis direction le 400 de Flins la semaine suivante...