Qui a roulé aujourd'hui 5

Bonjours à tous,
Presque 100 km aujourd'hui, en Finistère et sans une goutte de pluie.
Nous ne sommes pas tous égaux devant les éléments.

Bonne route à tous.

lmvv a écrit:

Il va quand même falloir commencer à penser à la RAA, David !

Quitte à rouler sous la pluie. Ce serai un bon entraînement, car dans le sud-Ouest on n'est pas à l'abri des grosses averses 

ddesmetbob a écrit:

Entre les obligations et la météo, je n'ai pas encore fait un seul kilomètre en 2018:evil:
David

Tu veux que je t'en prête? j'ai 1400 km et pas un sous la flotte ou si peu 

Paddy a écrit:

Bonjours à tous,
Presque 100 km aujourd'hui, en Finistère et sans une goutte de pluie.
Nous ne sommes pas tous égaux devant les éléments.

Bonne route à tous.

           J'ai roulé dans le Finistère le week-end dernier et sans pluie non plus (vendredi et dimanche)
           C'est vrai que j'ai le privilège de choisir mes créneaux météos.
           A ce petit jeu-là, pas de pluie donc, mais je bouffe du vent, çà oui!

65 km aujourd'hui, la reprise se poursuit gentiment ... beaucoup moins mal aux jambes aujourd'hui que dimanche dernier, bon il y a quelques km de moins mais bcp plus de vent et une vitesse moyenne légèrement plus élevée ... pas de pluie, enfin trés peu de pluie 

Ben, chez, il neige puis il pleut puis il neige...
Donc 120 km de vélo en 2018 mais 30 000 m de dénivelé positif en ski de rando!
marc

Un peu plus de 70 bornes ce matin avec le VTC. Ce qui fut une bonne option car je suis rentré le cul et le dos secs grâce aux garde-boues.
      Mais j'ai bien apprécié la douche chaude au retour car après 3h de bécane, je commençais vraiment à cailler!

Bon bah ici à Quimper la météo est moqueuse !
Boulangerie à vélo (4km AR), je reviens trempé comme prévu par météofrance. Donc la mort dans l'âme je sors du fin fond du garage le home-trainer poussiéreux. Matinée à pédaler mais donc à faire du surplace alors qu'il ne pleuvait plus dehors 

Un 100  venté et bien brouillasseux, mais pas froid, vive les vêtements techniques. 
par contre, les pieds trempés (mais cela est habituel).

Mardi sortie pignon fixe : enfin un peu de soleil, et beaucoup de douceur. J'avoue que cette dernière m'ennuie en tant que skieur (il a pas mal plu jusqu'à au moins des altitudes de 2 000 m et plus, ce qui a dégradé la qualité de neige (avec l'humidité arrive la glace ou la neige cirée voire béton), d'autant plus dommageable pour les amateurs de poudreuse hors-pistes que souvent tout est inaccessible en haut à cause des risques d'avalanche marqués.
Revenons au vélo : choix encore de privilégier le dénivelé sans toutefois monter sur mes cols habituels (je verrai demain, il devrait encore faire plus chaud avec le plein de soleil).
Comme d'habitude j'ai aussi roulé en final une petite heure de nuit. J'en profite pour m'habituer à une nouvelle lampe.
64 km avec 948 m de dénivelé à 19,18 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1371545705/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1516729731

Sortie à dénivelé aujourd'hui, toujours avec mon pignon fixe.
Je suis parti plus ou moins avec l'intention de monter à Chambles par le Pertuiset (pont sur la Loire), sauf qu'à Roche-la-Molière une déviation pour travaux m'a amené dans un coin inconnu : j'ai vu une pancarte " attention vélo ", tiens me suis-je dit continuons : j'ai découvert une toute petite route déserte - sauf un jeune chevreuil un moment qui m'a précédé sur 20 m - déserte mais bien pentue, qui m'a amené à une autre route un peu plus large et au goudron bien lisse...
Ça grimpait toujours méchamment ; à une intersection, un raidar tout droit menait à Condamine, point de vue sans issue carrossable sur les gorges où il y a bien trente ans j'avais dû venir pique-niquer avec des ami(e)s deux ou trois fois. Je n'aurai jamais cru m'y risquer en fixie  Et pourtant je suis monté facile, quoique à petite vitesse car la pente était parfois limite (entre 9 et 10 %) avec un vent très violent. 
Après mon demi-tour et retour à l'intersection j'ai pris à droite, une succession de descentes et remontées jusqu'à la Croix de Marlet : là j'ai décidé de monter dans le massif du Pilat à partir de Firminy ; la carte me donnait comme possibilité la D500 direction Saint-Just-Malmont, mais après quelque temps j'ai décidé une autre option, la route en montée sur 9 km étant trop dangereuse et inintéressante (ressemblant davantage à une voie express qu'autre chose : un pote qui habite à St-Just y prend régulièrement des PV pour excès de vitesse, tous les Cinglés du département semblent s'y défouler en permanence). J'ai encore improvisé jusqu'à trouver enfin la départementale rêvée, conduisant à Saint-Romain-les-Atheux puis à Saint-Genest-Malifaux : bien que roulant dans le Pilat depuis de très nombreuses années je n'avais jamais monté par Firminy (et c'est vrai que la plaine menant à Firminy n'est pas le coin le plus intéressant pour un cycliste).  Il aura fallu que je vienne des gorges de la Loire avec un kilomètrage faible - quoique un coefficient de dénivelé de presque 2,5) pour en avoir l'idée.
La montée qui a suivie, souvent vent dans la gueule, régulièrement jusqu'à St-Romain entre 5 et 7 %, je ne l'ai pas roulée sans souffrir un peu, l'accumulation de dénivelé commençant à se faire sentir. La suite, plus irrégulière quoique toujours vent de face, m'a permis de me refaire la cerise.
Enfin, j'ai fini à Planfoy sur la route du col de la République : belle descente de nuit, avec des voitures, mais sans agression : la route est large, je roule vite et mes deux lampes sont puissantes.
En ville, un dernier raidar pris à bloc, m'a permis de constater que j'ai certainement pris de la force depuis l'année dernière.
Sortie très agréable et satisfaisante sur le plan physique.
62 km avec 1 193 m de dénivelé à 16,99 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1373237054/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1516816493

sccber a écrit:

La montée qui a suivie, souvent vent dans la gueule, régulièrement jusqu'à St-Romain entre 5 et 7 %, je ne l'ai pas roulée sans souffrir un peu, l'accumulation de dénivelé commençant à se faire sentir.

 Bravo, je ne sais pas comment tu fais pour grimper de tels talus avec 44/16 ( personnellement je reste dans les bosses avec 46 devant mais je ne me verrais pas rester sur le 17 derrière )

francis16 a écrit:

sccber a écrit:

La montée qui a suivie, souvent vent dans la gueule, régulièrement jusqu'à St-Romain entre 5 et 7 %, je ne l'ai pas roulée sans souffrir un peu, l'accumulation de dénivelé commençant à se faire sentir.

 Bravo, je ne sais pas comment tu fais pour grimper de tels talus avec 44/16 ( personnellement je reste dans les bosses avec 46 devant mais je ne me verrais pas rester sur le 17 derrière )

Merci  Effectivement 44/16 ou 46/17 c'est quasiment la même chose. À y réfléchir j'aurais même dû plutôt choisir ce couple (pour trois raisons).
C'est tout simple, on appelle ça l'entraînement : tirer gros, à bon escient, c'est travailler la force (plus exactement l'endurance de force, pas la force explosive maximale). Et c'est un travail de longue haleine, les progrès sont affaire de persévérance et de mesure.  Tout les sportifs qui travaillent la force, soit de manière spécifique soit en salle avec des poids, le savent bien.
Surtout ce qui me plait, c'est que cela me prouve que ce que je lisais sur la nécessité de travailler la force en vieillissant pour lutter contre la sarcopénie n'était pas du délire de spécialiste éloigné du terrain : non seulement c'est possible de garder ses muscles mais on peut même améliorer légèrement sa force à près de 70 balais. 
Les " vieux " qui défendent leurs habitudes - vélocité exclusive - au prétexte d'une loi naturelle n'entretiennent que leur manque de curiosité. 
Avantage supplémentaire du fixie en montagne, je travaille également la vélocité, bien plus qu'avec un triple plateau. 
En fait, ce que j'aime dans le pignon fixe c'est son côté sportif sans concession. Ainsi, même loin des Alpes, il m'aide à préparer les montées à 20 % avec mon 34/32 lors de la prochaine TriRhéna.
Ses limites, bien sûr, c'est que ce travail en fait un engin pas du tout polyvalent : je me vois mal monter avec (et redescendre) un vrai col difficile, type Galibier ou Grqnd Colombier. 
Une dernière précision : avoir de bonne jambe ne fait pas de moi ipso-facto un bon cycliste, car j'ai une cylindrée (le Vo2max) moyenne, voire très moyenne, ça c'est l'injustice de la loterie génétique  Ainsi sur la montée de Saint-Romain le facteur limitant n'était pas d'ordre musculaire ni cardiaque, mais ma bête limite de potentiel.
Et comme je le dis toujours, quand je suis sur mes skis en poudreuse profonde, je n'ai pas comme en vélo les vitesses pour amoindrir le travail de force, et je suis bien content d'avoir de bonnes jambes (d'autant que mon niveau technique est limité).

sccber. a écrit:

C'est tout simple, on appelle ça l'entraînement : tirer gros, à bon escient, c'est travailler la force (plus exactement l'endurance de force, pas la force explosive maximale). Et c'est un travail de longue haleine, les progrès sont affaire de persévérance et de mesure.

Crois tu que en faisant une seule sortie de la sorte en pignon fixe ( 2 maxi ) plus une sortie de travail au seuil et une sortie longue sur ton fuji tu n'obtiendrais pas les mêmes résultats ( voir mieux ) ?

francis16 a écrit:

sccber. a écrit:

C'est tout simple, on appelle ça l'entraînement : tirer gros, à bon escient, c'est travailler la force (plus exactement l'endurance de force, pas la force explosive maximale). Et c'est un travail de longue haleine, les progrès sont affaire de persévérance et de mesure.

Crois tu que en faisant une seule sortie de la sorte en pignon fixe ( 2 maxi ) plus une sortie de travail au seuil et une sortie longue sur ton fuji tu n'obtiendrais pas les mêmes résultats ( voir mieux ) ?

Va pas contrarier le sccber, il va se mettre en colère 

veloblan a écrit:

Va pas contrarier le sccber, il va se mettre en colère 

J'espère que non  c'était juste pour avoir son avis 

francis16 a écrit:

sccber. a écrit:

C'est tout simple, on appelle ça l'entraînement : tirer gros, à bon escient, c'est travailler la force (plus exactement l'endurance de force, pas la force explosive maximale). Et c'est un travail de longue haleine, les progrès sont affaire de persévérance et de mesure.

Crois tu que en faisant une seule sortie de la sorte en pignon fixe ( 2 maxi ) plus une sortie de travail au seuil et une sortie longue sur ton fuji tu n'obtiendrais pas les mêmes résultats ( voir mieux ) ?

J'imagine que tu parles des sorties par semaine...
Qu'appelles-tu sortie longue ? J'ai posté il y a quelque temps un copié-collé sur l'intérêt d'une sortie longue - mais à l'allure modérée de l'endurance réelle - utile à cette allure seulement pour développer les mitochondries musculaires. 
Donc une vraie sortie longue - 200 km par exemple - une fois par mois devrait suffire à améliorer l'endurance musculaire nécessaire sur un 1 200 km. Mais la plupart du temps les cyclos sur cette distance roulent trop vite pour réellement en bénéficier de cette façon, d'autant pour le reste que nous ne sommes de toute façon pas des compétiteurs : se perfectionner pour moi c'est soit rouler avec plus de plaisir quelle que soit la difficulté (dénivelé ou distance), soit réussir à finir dans les temps imposés des brevets difficiles, jamais rouler plus vite.
Par contre, pour moi une sortie supérieure à 100 km (voire même 80) chaque semaine est inutile, voire contre-productive : soit elle comporte des allures soutenues, et on risque la fatigue, soit elle est lente et n'apporte pas grand chose (je parle entraînement). Je préfère les sorties courtes de qualité, où l'on travaille tel ou tel aspect du développement physique du cycliste, par exemple le travail au seuil, idéalement par intervalles.
Pour en revenir à ta question, alors oui, une ou deux séances de pignon fixe chaque semaine pourraient bien être idéal : force, vélocité, mais aussi travail au seuil puisque utiliser un fixie sur tous terrains impose - comme le fartlek en course à pieds - des allures cardiaques sous-maximales quand la pente durcit (impossible de passer cool en changeant de développement).
Alors pourquoi ce choix de rouler prioritairement en fixie (hors grands brevets difficiles) ?
Poserais-tu la même question à un adepte du vélo couché ? Je reconnais que je viens de faire l'apologie du pignon fixe pour l'amélioration musculaire : mais c'était juste pour répondre à la question " comment fais-tu pour... " et j'avoue que je ne vois pas trop l'intérêt d'une réponse laconique qui aurait été : parce que j'en ai pris l'habitude. La réponse est vraie en soi, mais n'apporte pas grand chose comme explications (le muscle est un organe très malléable qui s'adapte au travail habituel demandé).
Donc, ma réponse définitive, déjà donnée ici en novembre est :
(copié-collé) " Enfin, et c'est peut-être essentiel, si je roule la plupart du temps avec cet engin, c'est que c'est très ludique, et aussi que ça permet de transformer mes petits cols de proximité en grands cols alpins, le moindre nouvel itinéraire en aventure nouvelle (fais-je passer ?). " 
Et oui, je parle entraînement, mais au départ c'est la curiosité d'un nouveau type d'engin (comme quand j'ai essayé les skis de fond, le snowboard ou le roller), le plaisir du bricolage en me montant le vélo à partir d'un cadre nu, puis le plaisir de l'effort pour se sentir vivre plus intensément : au final actuellement j'ai plus de plaisir à rouler de cette façon qu'avec mes autres vélos de route (par contre j'ai également un plaisir fantastique à rouler à VTT).

francis16 a écrit:

veloblan a écrit:

Va pas contrarier le sccber, il va se mettre en colère 

J'espère que non  c'était juste pour avoir son avis 

Ah ah ah, veloblan me connaît bien, qui recherche n'importe quel prétexte pour écrire des tartines (c'est pourquoi j'ai adoré dans une autre vie être payé pour écrire des articles d'encyclopédie). Je suis comme Frédéric Dard qui écrivait dans un San-Antonio que je lisais récemment, qu'il aimait tellement écrire qu'il craignait de s'emmerder si on oubliait de mettre sa machine à écrire dans son cercueil 

Blasé par le mauvais temps de ces derniers mois, je me suis dit à la vue du soleil de ce matin qu'il fallait que j'en profite !!!

Coup de collier au boulot ce matin, je rattraperai le reste demain 

Et c'est parti pour une promenade de 3h et là c'est le pied avec les paysages du Finistère sud sous le soleil


Ici le marais de Mousterlin

Peu après cette photo, je me suis même retrouvé à traverser à pied l'entrée du marais avec de l'eau jusqu'au bas des mollets. L'eau n'est pas froide et heureux d'être seul en pleine nature (vélo de route).

Mais sur le chemin du retour j'ai fini dans le fossé pour éviter une voiture qui ne m'avait pas vu avec le soleil de face. J'ai vraiment cru que ça allait mal se terminer 

Fin de parcours sous le soleil et à peine rentré il se met à pleuvoir à drache 

Le conducteur ne t'a pas vu parce qu'il ne regarde pas, du moins il s'attend a voir une voiture! Hier en fin d’après midi, proche de chez moi, j'aborde un rond point en VC avec le phare allumé ( maillot fluo jaune) bras tendu, je vois arriver une voiture sur ma droite, j'ai l'habitude de regarder le visage, c'est une nana elle regarde dans ma direction mais je me méfie ben bingo, elle me coupe la route, je gueule, je lui ai fait peur, donc ca confirme, elle a bien regardé mais elle ne m'a pas vu 

Comme il y a un distinguo entre écouter et entendre   on peut l'appliquer à regarder et voir 
La différence c'est l'attention 

Je ne suis pas parfait au volant donc je n'incrimine pas trop la conductrice.
La marée-chaussée m'a flashé en rentrant chez moi hier soir après le boulot 
Mais je suis d'accord sur le manque d'attention des conducteurs vis à vis des vélos et des piétons.

Mike29 a écrit:

Je ne suis pas parfait au volant donc je n'incrimine pas trop la conductrice.
La marée-chaussée m'a flashé en rentrant chez moi hier soir après le boulot 
Mais je suis d'accord sur le manque d'attention des conducteurs vis à vis des vélos et des piétons.

Flashé à vélo? punaise tu y envoies 

Une fois, des gendarmes avec des jumelles de contrôle m'ont annoncé ma vitesse quand je suis passé à côté d'eux, j'avais trouvé ça sympa...
Mais hier à 78 km/h sur faux plat montant, il m'aurait fallu une demi-douzaine de moteurs électriques cachée dans le cadre 

Ca m'est arrivé également, un gendarme avec les jumelles dans une forte descente en aglo un dimanche matin, il m'a annoncé en passant 60!! heu il a pas sifflé ( limité à 50 ) je me suis retourné pour voir s'il enfourchait pas sa moto