Vidéo de Paris Brest Paris 1991

Gros plan sur Nicole Chabirand, quelle belle femme !

Merci! Que de bons souvenirs!
De mémoire c'est le dernier PBP pour lequel les garde-boue étaient obligatoires. Le compte-rendu avait aussi été critiqué car il faisait la part belle aux premiers arrivants au détriment des autres participants. Perso, je n'avais pas beaucoup apprécié le vent de face au retour!!

J'y étais mais en accompagnateur, mes 4 guerriers ont abandonné à Brest, je dormais dans le fourgon secoué par le vent, ca soufflait fort. Je me souviens aussi du retour d'une traite Brest-Clermont Fd en fourgon pourri, les copains assis a l'arrière sur des pliants

J'y étais aussi avec une plaque rouge (80 h) et c'est la seule arrivée hors délai (82 h) sur 
mes 7 accomplis (1983  1986 audax  1987  1991  1995  1999 2003.

Moi aussi j'étais présent dans les moins de 80 heures, je garde un très bon souvenir de cette édition effectuée avec 4 copains : premier départ de St Quentin pour ce centenaire . Je pense que c'est à partir de cette date que les garde boue n'étaient plus obligatoires et que la pub a été tolérée sur les maillots...!

Jean-François MERMET, la personne qui a récemment mis la vidéo de PBP 1991 sur "YouTube", a cherché à retrouver Scott DICKSON, Dennis HEARST et ... Nicole. Il a retrouvé notre trace via l'ACP et nous a demandé pas mal de renseignements sur l'épreuve, ses organisateurs et aussi quelques protagonistes. Il nous a demandé aussi si nous aurions un récit à lui proposer. J'ai donc cherché dans mes archives et retrouvé le compte-rendu de Nicole dans la "Cyclo Revue" RCA de 1991 dont j'ai scanné les pages adéquates, puisque nous ne possédons plus les fichiers originaux.
Voici le lien vers ce récit (qui date un peu, certes) ... :
http://rca.forum-cyclotourisme.fr//img/Paris-Brest-Paris%201991_Nicole%20CHABIRAND.pdf

Bonjour à tous,
Dans la vidéo je remarque la grande diversité entre les particiapnts, plus ou moins chargé seul ou en groupe...
L'épreuve n'etait pas la même pour tous, c'est toujours le cas.

La lecture du CR est très intéressante 4 points en particulier  :
La préparation
La gestion individuelle de l'effort
La gestion collective de l'effort
La logistique

Bonne route à tous

Je suis d'accord avec toi, Paddy. Les participants à PBP étaient et sont toujours très divers ; leurs objectifs peuvent être très différents (beaucoup viennent dans le seul but de rentrer dans les délais tout en goûtant à une épreuve mythique sans doute unique au monde dans notre milieu cyclo ; une petite frange vise un "temps" voire un classement) ; et puis il y a aussi l'aide que les cyclos peuvent recevoir ou non de la part d'accompagnateurs éventuels. Il est certain que lorsqu'on bénéficie d'une assistance efficace (comme c'était notre cas en 1991), les choses sont nettement facilitées (vélos peu chargés ; tout est prêt quand on arrive ; pas de queue à faire ...) ; mais attention, la présence d'un véhicule d'assistance peut aussi quelquefois être une cause d'abandon lorsque les conditions sont difficiles ou le moral au plus bas.
En 2015, la performance énorme de Björn LENHARD (42 h 26 et seul pendant environ 700 km) est à saluer car il ne bénéficiait d'aucune voiture d'assistance contrairement aux cyclos qui le suivaient (en assez gros peloton en plus, eux) et aussi aux premiers arrivants de toutes les éditions précédentes. Il devait s'acheter à manger dans les contrôles, puis chasser seul derrière le peloton qui ne l'avait pas attendu bien sûr. Quand il s'est retrouvé seul devant, il n'a plus eu ce problème puisqu'il était attendu dans les contrôles et qu'il perdait un minimum de temps à faire ses achats. Mais des phénomènes comme Björn LENHARD, ça ne court pas les rues ...

C'est clair pour moi un PBP avec assistance, j'ai du mal a comprendre, vu que nous trouvons absolument tout ce dont nous avons besoin tous les 80 km, en fait certains ont besoin d'une double assistance 
Sans parler que tous ces gens encombrent les contrôles. 
Et pour éviter l’affluence, suffit de partir dans les premiers, je n'ai jamais fait la queue lors de mes 2 PBP, ca implique de passer 3 nuits sur le vélo ( pour moi)

Déjà plus d'un quart de siècle
Mis en confiance après ma première participation en 87, je roulais comme avec un moteur électrique, mon meilleur temps sur mes 7 allers à Brest

Mais, sortie Landerneau, une douleur au dessus de la rotule droite et qui s'intensifie jusqu'à m'interdire de me mettre en danseuse : je réalise en abandonnant à Fougères que je ne m'étais pas assez hydraté

Transport gracieux à 20 km/h jusqu'à Paris par une voiture d'assistance, encore merci, qui suivait son poulain.
Heureusement pour moi, il a fini sur son vélo ... pendant que, la voiture étant un minibus, j'y dormais sans complexe entre chaque contrôle, où, magnanime, je donnais des conseils "éclairés" au poulain (il me souvient que le vent d'est de face recommandait de ne pas dédaigner rouler en groupe)

veloblan a écrit:

... j'ai du mal a comprendre...

Bonjour à tous,
Perso je ne cherche pas à comprendre quoi que ce soit à ce niveau.
je pense que tous les participants ne font pas la même épreuve. Un peu comme les courses d'endurance auto/moto ou il y a plusieurs catégories.
La différence est encore plus grande du fait des départs décalés.
Sans parler d'assistance celui qui part dans un groupe 80H a plus de chance d'attraper un groupe rapide que celui qui part dans les 90H.
PBP 2015 : environ 100 participants de chaque groupe de 80 H arrivent avant 60 H alors que dans les 90H aucun participant n'y arrive.
Toujours sans parler d'assistance, une équipe homogène et soudée va aller bien plus vite qu'un individu esseulé.
Alors un groupe soudé qui part dans les 80H et qui est assisté...  MAIS il faut toujours pédaler!

Bonne route à tous.

Il est certain que quelqu'un qui veut "faire un temps" de moins de 60 h ne doit pas partir dans la catégorie "moins de 90 h" dont les participants n'ont pas d'objectif temps pour la très, très grande majorité d'entre eux (à part "un temps perso" peut-être ? ). Mais pour ceux qui visent entre 56 et 66 heures, la catégorie "moins de 84 h" n'est pas à dédaigner car avec un départ à 5 h du matin, elle permet de ne passer que 2 nuits sur la route tandis qu'en partant en "moins de 80 h" (départ à 16 h), ces gens-là auront une 3ème nuit bien entamée, voire complète. Et puis en "moins de 84 h", l'allure du départ est quand même nettement plus raisonnable et moins "tueuse" qu'en "moins de 80 h".

Paddy a écrit:

…
PBP 2015 : environ 100 participants de chaque groupe de 80 H arrivent avant 60 H alors que dans les 90H aucun participant n'y arrive…

Je ne vois pas en quoi ce devrait être étonnant…

S'inscrivent dans la catégorie des 90 heures tous ceux qui n'espèrent qu'une chose : aller au bout et si possible dans les temps (écrasante majorité des participants) et (une poignée) qui veulent profiter de l'événement.
Dans le deuxième cas il y par exemple Sophie Matter en 2011 qui, alors qu'elle a largement le niveau pour « faire un temps », a préféré faire PBP sur un vélo de ville avec panier de fleurs et en robe…

Il est bien évident que celui qui a un niveau suffisant pour être quasi sûr de finir dans les temps (hors coup de malchance) n'a AUCUNE raison de choisir la catégorie « 90 heures ».
Quand bien même il n'aspirerait pas à « faire un temps »…

À mon avis les trois catégories de départ correspondent, ou devraient correspondre, aux trois cas suivants :

- 80 heures : ceux qui veulent aller le plus vite possible et savent rouler en groupe (en clair des « cyclosportifs » s'incrustant dans une épreuve présentée officiellement comme « cyclotouriste »);

- 90 heures : la « masse » de participants souhaitant décrocher le « bâton de maréchal » du cyclotourisme et qui seront heureux s'ils arrivent au bout en 90 heures + quelques « hurluberlus » venus là pour « profiter de la fête »;

- 84 heures : ceux qui sont « certains » de pouvoir aller au bout dans les temps, veulent faire PBP à leur rythme (qui peut être [très] rapide) et qui veulent à la fois éviter la fureur des « coureurs », la foule des « touristes » et… qui ne sont pas trop intéressés par « la fête ».

Roland a écrit:

...
Il est bien évident que celui qui a un niveau suffisant pour être quasi sûr de finir dans les temps (hors coup de malchance) n'a AUCUNE raison de choisir la catégorie « 90 heures ».
Quand bien même il n'aspirerait pas à « faire un temps »…
...

Bonjour à tous,
Bon ça c'est dit  ...
Sauf que n'y connaissant rien je m'étais inscrit en 90H. C'est une bonne raison l'ignorance ?
Alors j'y suis allé tranquillou, sans assistance ni groupe... ni rien en fait.

Bonne route à tous

Bonjour à tous,

Choisir les 90h peut être une bonne option quand on veut finir et se faire plaisir en faisant si possible un temps un peu sympa: quand on est dans le "haut du panier" des 90h, on est tranquille dans quasiment tous les contrôles à part peut-être Carhaix car c'est le moment du grand chassé croisé.

C'est ce que j'ai fait en 2011 où je me suis retrouvée le plus souvent avec l'arrière-garde des 80h donc plutôt peinarde. Évidemment, en conséquence, il n'y a pas forcément beaucoup de groupes avec lesquels rouler mais personnellement, j'avais choisi de rouler en non drafting.


Marieno.

J'ai participé à tous les PBP de 1983 à 2011 sans assistance. j'ai roulé avec des des cyclos ayant une assistance et j'avais remarqué que je repartais bien avant eux du contrôle tout étant passé au self : je dois dire que partais dans le groupe des 80 heures et que de ce fait les selfs n'étaient pas encombrés...
La performance du meilleur temps de 2015 prouve que l'assistance est loin d'être nécessaire...sauf pour faciliter un éventuel abandon ! À méditer pour 2019

jpol56 a écrit:

J'ai participé à tous les PBP de 1983 à 2011 sans assistance. j'ai roulé avec des des cyclos ayant une assistance et j'avais remarqué que je repartais bien avant eux du contrôle tout étant passé au self : je dois dire que partais dans le groupe des 80 heures et que de ce fait les selfs n'étaient pas encombrés...
La performance du meilleur temps de 2015 prouve que l'assistance est loin d'être nécessaire...sauf pour faciliter un éventuel abandon ! À méditer pour 2019

Tout a fait d'accord, j'ai le souvenir en 2007 sous la flotte de voir de nombreux cyclos montaient dans les camping cars ou maman devait dire arrête tu vois bien qu'il pleut trop 

perso mon premier PBP en 2015 je suis parti en 90h
j'étais dans les temps pour faire 75h  je savais que les copains du club étaient dérrière et aprés reflexion je les ai attendus et j'ai fait un PBP coooool
nous étions à Dreux vers 22h et nous avons décidé de ne rentrer que le lendemain apres une bonne nuit on est reparti à 5h le matin  nous avons tous terminé en 85h et aucun regret en 2019 pareil coooooool

veloblan a écrit:

Tout a fait d'accord, j'ai le souvenir en 2007 sous la flotte de voir de nombreux cyclos montaient dans les camping cars ou maman devait dire arrête tu vois bien qu'il pleut trop   

Bonjour à tous,
situation identique pour ceux qui habitent sur le parcours.
Je suis passé chez moi à Brest, et ce n'est certainement pas la meilleure chose à faire en cas de "doute".

Bonne route à tous.

C'est vrai qu'en 2007 si j'avais eu une assistance j'aurais peut être abandonné ...!mais aucun regret j'ai bien terminé ce qui confirme ce que je disais plus haut...si je repars en 2019 ce sera toujours sans assistance

jpol56 a écrit:

C'est vrai qu'en 2007 si j'avais eu une assistance j'aurais peut être abandonné ...!mais aucun regret j'ai bien terminé ce qui confirme ce que je disais plus haut...si je repars en 2019 ce sera toujours sans assistance

En 2007 c'était mon premier et l'envie était bien là depuis des années, il a fallu attendre la retraite pour me lancer et rien ne m'aurait fait abandonner ( a part chute ou casse)   J'espère repartir en 2019 et c'est évident, sans assistance ( enfin presque puisque les bénévoles sont a nos petits soins) A un contrôle on m'a pris le vélo des mains, éteint les lumières pendant que j'allais me restaurer, le gars m'a vu ressortir, il a couru pour me porter le vélo, un peu comme dans les grands hôtels quand on vous gare les bagnoles 

Y sont quand même sympas ces Bretons, même avec les Auvergnats .
C'est clair, en grande majorité, ils adorent le vélo ; c'est inscrit dans leurs gènes

lmvv a écrit:

Y sont quand même sympas ces Bretons, même avec les Auvergnats .
C'est clair, en grande majorité, ils adorent le vélo ; c'est inscrit dans leurs gènes

C'est sur et j'en aurais des anecdotes dans ce genre, une autre en Bretagne, en plein nuit, je m'arrête sur un rond point, pas un chat, je pisse un coup   et derrière moi un mec qui me dit ' vous voulez que je tienne votre vélo '   véridique, je ne l'ai pas vu arriver.
En plein jour je crève de l'avant, un automobiliste s'arrête quasi en même temps que moi pour m'aider, bon sang j'y crois pas   du coup je lui ai fait cadeau de la chambre à air crevé ( et c'est lui qui a gonflé)  , dans de nombreux ronds points, les véhicules me font appel de phare et me laisse la priorité, j'avais jamais vu ca et surtout que je roulais seul. En Auvergne ils auraient plutôt tendance a essayer de nous foutre en l'air 

veloblan a écrit:

C'est sur et j'en aurais des anecdotes dans ce genre, une autre en Bretagne, en plein nuit, je m'arrête sur un rond point, pas un chat, je pisse un coup   et derrière moi un mec qui me dit ' vous voulez que je tienne votre ...

Tu m'as fait peur

lmvv a écrit:

veloblan a écrit:

C'est sur et j'en aurais des anecdotes dans ce genre, une autre en Bretagne, en plein nuit, je m'arrête sur un rond point, pas un chat, je pisse un coup   et derrière moi un mec qui me dit ' vous voulez que je tienne votre ...

Tu m'as fait peur

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