BRM Alain

Il me semble savoir qui est cet Alain 

Quelques mots de ce BRM 300 historique, venu cent ans jour pour jour après le premier brevet de 300 km à allure libre.

D’abord merci à Elisabeth pour avoir cherché et construit un parcours magnifique, du moins dans la partie où il était visible, car parcouru de jour, c’est-à-dire de Joigny à Corbeil. Sur la partie de nuit, je serai plus réservé, trop occupé à ne pas mettre mes roues dans les trous des routes forestières, et de toutes façons, plongé dans la nuit noire malgré le clair de lune. A refaire de jour, mais là nous tenions à copier les conditions du brevet de 1922 qui était parti à 22h. Hommage aux pionniers.

Merci aussi aux bénévoles acépistes : Luc, Michèle, Patrick, Gilbert, Xavier et Thierry qui ont offert leur week-end pour que l’organisation soit au top. Merci à Patrick Bottone, le Président du club de Corbeil, pour avoir mis spontanément à notre disposition le local, et au traiteur, choisi pour un buffet copieux, une nouvelle fois.

Luc a indiqué les chiffres exacts : presque cent cyclos pour un centenaire, c’est parfait. Ils étaient treize en 1922. Je suis surpris de leur jeunesse et bien sûr je ne les connais pas. La plupart ne connaissent pas non plus la nuit en vélo. C’est la relève qui vient goûter aux vieilles recettes. Génial !

Personnellement j’ai été nul dans la gestion des contrôles, loupant le contrôle secret de Château-Renard, pour suivi scrupuleux de la trace du 8 juin qui n’était pas identique à celle du 11 juin. Nul en ne récoltant qu’un seul tampon, qui n’était pas même pas un contrôle : à Sens dans une boulangerie, parce que je me croyais à Pont-sur-Yonne. Heureusement que les photos ont été là.

Pour le reste, que des bons souvenirs sur un parcours qui me convenait bien car peu de dénivelé, avec à peine 2000m, une température idéale permettant de rouler la nuit comme le jour en maillot manches courtes, des compagnons de route tous sympas, aucun problème mécanique.


Comme me l’a dit Victor j’étais parti léger, avec seulement quatre chaussons aux pommes, un mini Yop et mes deux bidons, mais ça m’a suffi. De plus en rentrant à 12h30, pas de risque de surchauffe, la chaleur n’est venue que dans l’après-midi. Pas d’envie de dormir non plus, trop occupé que j’étais à surveiller le GPS pour ne pas quitter la trace et les petites routes sans voiture qu’elle empruntait.

Bonne journée à tous.

Bravo au doyen ! Remarque, Alain, je ne me moque pas car j'étais aussi le doyen des arrivants de notre BRM 600 après l'avoir été sur le BRM 400. Tout ça ne nous rajeunit pas, mon bon Monsieur

Eh oui, ça ne nous rajeunit pas, Michel et Jean-Claude ! Mais ça finit par arriver et on passe du plus jeune au plus vieux en bien peu de temps.  On ne s’en réjouit pas, on ne s’en formalise pas non plus, c’est ainsi. Je dirai pourtant qu’on a de la chance, tant de nos amis ont été arrêtés plus tôt, par la maladie, par un accident, par toutes sortes de soucis, aussi par l’envie qui s’est envolée. Alors cet état de doyen, on le savoure, tant on sait combien il est précaire. La difficulté sera d’y mettre fin dignement, sans faire le brevet de trop. Pas si simple !

Je suis loin d'avoir votre palmarès, Jean Claude et Alain, tant qu'on peut rouler ne nous plaignons pas, on a même de la chance.
Toutafé d'accord avec ton résumé  

Ton analyse, Alain, est comme toujours très pertinente. C'est vrai que, finalement, ça vient vite, mais personnellement, "ça me fait drôle" (je ne sais pas si cette expression est assez locale et bien française ? ). Alors oui, on peut se réjouir de faire toujours ça alors que d'autres ne peuvent plus ou ne veulent plus le faire pour X raisons. Tant que l'on a l'envie et que l'on ne galère pas trop, profitons-en en effet. Mais la programmation de la fin de ce genre d'agapes ne sera pas évidente, je pense...
Ce qui est sûr quand même, en ce qui me concerne, c'est que la récupération prend bien plus de temps qu'autrefois, mais c'est dans l'ordre logique des choses. Pourtant, lorsque je suis arrivé après un final de 150 km pourtant difficile mais bien géré, j'avais l'impression d'être fatigué certes mais pas du tout épuisé.

Bonjour
J'ai participé à de nombreux BRM pendant une quinzaine d'années et ai organisé pendant cette période les Brevets de Tresserve en Savoie (200 km en peloton avec 3 niveaux touristes, randonneurs et sportifs). Point d'orgue 2012 avec la participation de Robert Alban et Bernard Thevenet . Maintenant, à 72 ans, j'organise encore 1 sortie annuelle de 200 km avec d'ancien participants nostalgiques, mais n'ai plus le courage de faire plus. Il y a un temps pour chaque chose !!

Salut la classe, à 72 ans on est pas pourri   Bienvenu