UN moment de galère !

Même principe...
Pour moi pas particulièrement en 2009... des moments de découragements mais pas plus. Mais je n'ai rien fait qui puisse le favoriser.
Et vous ?

Hello,

Moi, ce ne sera pas vraiment une galère mais un moment bien chiant : crevaison sur un Schwalbe Marathon sous la pluie dans un endroit un peu isolé. Grand moment de solitude mais comme je suis équipé, j'ai pris le temps de réparer et c'est reparti.

Pour moi gros moment de galère pour la dernière nuit de mon 1000 au mois d'aout, une nuit glaciale et interminable. Un vrai cauchemar

J'ai tout oublié...
Non je vais faire un effort pour me rappeler, il doit bien y en avoir un.

moi, c'est tout trouvé ; un co...ard qui traverse juste devant moi au marathon de La Rochelle, il me fout une béquille au quadriceps gauche au 25ème kilomètre, la douleur est violente, deux mois de préparation en l'air !

j'ai pensé à abandonner, mais je n'y suis pas arrivé, j'ai boîté pendant 17 km avec la jambe raide, tendue sur le côté, pitoyable !

vivement 2010 !

Finalement oui, un bon moment de galère, comme Admin, au mois de Mai en fin de nuit lors d'une virée dans le Mor(moi-le)bihan. Le froid humide qui a pris possession de moi, le fourbe, et je n'avais pas avec moi suffisamment de vêtements. Au départ le soir (je voulais expérimenter une nuit et faire un 400) température douce mais vers 4h du mat j'avais des frissons et impossible de monter le son. Brouillard, brumes. Et un mal de ventre en plus, il a fallu attendre 10h du matin pour retrouver des sensations.

Ca m'a servi de leçon, c'est le métier qui rentre...

Plusieurs difficultés physiques comme les crampes ressenties sur la Montagne de Reims, mais la vraie galère, je l'ai connue sur Ma flèche vers Charleville Mézières.
Après avoir quitté mon épouse qui m'avait déposé Porte de Pantin à 6 h du main, je roule trois quart d'heure quand je m'aperçoit que je n'ai pas ma sacoche ventrale dans laquelle se trouvent mes papiers, mon argent; le carnet de validation de ma flèche mais aussi et surtout mon insuline et... mon portable.
Bien sur, tout est fermé. Finalement à 7 h 15 je trouve dans un petit bourg une charmante dame qui ouvre une annexe de la Mairie et qui me laisse appeler mon épouse qui est rentrée à la maison. Je lui annonce qu'elle doit me ramener la sacoche ce qui veut dire qu'elle doit faire 150 km aller retour pour me sortir de cette M.... dans laquelle je me suis mis tout seul.
Je crois que je ne me suis jamais autant traité de C... que ce jour là.
J'ai perdu une heure dans l'histoire. Mais j'ai tenu les délais ( non sans en chier) et j'ai fait ma première flèche.

Les derniers 500 km du 1000 d'Auffay... Et en particulier la dernière nuit... Un mal aux fesses tenace, une grosse envie de dormir... Heureusement que Bruno était là sinon je serais encore en train de pioncer dans un fossé du coté de Chateau-Thierry!

Dernière matinée de Perpignan Brest :
Je traverse la Roche Bernard à 3h30 soit 1h20 d’avance. Mais les choses se gâtent un peu plus loin. Une mauvaise direction, je regarde ma carte et poursuis sur la route que j’ai prise qui me rallongera d’environ 5km. Je suis détendu et guère inquiet de cette erreur. Le problème, c’est que 10km plus loin, je me perds à l’approche de Theix. Par ici, par là, les riverains que je dérange car ils vont au boulot et ne savent pas comment aller à Vannes sinon que par la voie express, je ne sais plus par où aller. J’ai perdu ma décontraction de la première heure, la colère et la panique s’emparent de moi. A Le Gorvello (mais que fais-je ici ?), une jeune femme m’indique la route après m’avoir dit que j’étais loin de Vannes (au moins 15km). Elle s’en va et je prend la même direction, la retrouve arrêtée 300m plus loin. Je vais à sa hauteur et nous échangeons quelques mots. Alors que je crois qu’elle est prête à me montrer la route si je la suis, elle détache sa ceinture et me propose de mettre mon vélo dans le coffre. Quelle bonne proposition : je serai à l’abri, je ne me perdrai plus, et pourtant je refuse. Ce n’est pas dans l’esprit des diagonales. Je me perdrai encore et interpellerai plusieurs automobilistes avant d’arriver enfin à Vannes à 7h pour 7h sur la feuille de route.

tu n'avais pas de GPS ?

marcus a écrit:

tu n'avais pas de GPS ?

Si il en avait un mais il a préféré galérer

dis donc Yvan, c'est quoi cette signature

ça peut prêter à confusion ....

surtout chez un adepte de ....... la pédale

Un moment de galère imaginée

Lors de mon premier 300 au Rheu en Mai, parti en chasse-patate je me retrouve au bout d'une trentaine de km en compagnie de Cath et RouleToujours.
Celui-ci trimballe dans sa sacoche une pelle de pagaie de canoe et son petit bout de manche qu'il dit avoir trouvé peu avant sur la route.
A ce moment là, une pensée me traverse que ce pouvait être un signe néfaste pour la suite de la journée (rame / galère, hu, hu !). Mais je me tiens coi.
Bon, il n'en fut heureusement rien et la journée se passa très agréablement ( pour moi ).

papou a écrit:

dis donc Yvan, c'est quoi cette signature

ça peut prêter à confusion ....

surtout chez un adepte de ....... la pédale

marcus a écrit:

tu n'avais pas de GPS ?

Si si , ici :


C'est mon Gilbert Personnel Suivi

avec plus de détails dans ce post : https://parisbrestparis2007.actifforum.com/diagonales-de-france-f27/perpignan-brest-en-solo-t1606-15.htm

ce n'était pas trop lourd à emmener tout ce carrelage ?

Un GPS qui merde c'est un... PSG

là, tu bafoues "les Droits de l'OM" !!!

Bonjour

Voilà mon premier moment de galère de 2010, je m'étais préparé à prendre mon vélo ce matin, le temps était sec un peu frais quand dans mon dos mon téléphone vibre, je répons curieux de savoir qui peut bien me demander, et patatrac il me faut ranger mon vélo pour partir avec mon fils à l'hôpital il a eu un accident de voiture dans la nuit, heureusement que tout est matériel et quand même des douleurs au dos.

vivement demain

2009 est terminé, je crois que je n'aurai donc pas d'autres moments plus galère que le 31 juillet, pédalant du côté de l'Yonne. Nous sommes partis pour le 1000 km qui doit nous élever au rang de "randonneur 5000" et quelques soucis ont déjà émaillé notre randonnée. Pierre a chuté et s'est blessé, leur projet corse s'est envolé au même moment.

Durant l'après-midi qui suit, Marc est trop fatigué et nous décidons de stopper pour nous reposer une bonne demi-heure. Christian (Roule Toujours) continue son travail d'ange gardien et s'arrête avec nous, laissant partir un groupe plus à sa portée constitué notamment de Thierry (Titius), Patrice (Cyclopat), Michel (Mimabe) et Alain, son ami parisien. Notre avancée n'est pas aussi aisée que celle prévue par Christian et nous nous arrêtons finalement à 23h, avec plus de 30 km de retard sur les prévisions. Nous avons laissé Christian partir devant prendre sa douche, nous posons 2 fois pied à terre dans des côtes trop pentues pour nos jambes fatiguées. Il me semble être dans un col alpin, en pleine forêt, avec seulement notre petit faisceau lumineux devant nous pour guider notre chemin.

Une fois arrivés à l'hôtel, nous constatons que Brigitte et Roger se sont posés au même endroit que nous. Nous sommes en retard mais cela me rassure un peu de constater que ces diagonalistes chevronnés en sont au même point que nous.

Notre départ le troisième jour se fait doucement et nous continuons à accumuler du retard. Marc ne va pas bien. Je le vois, je le sens. Je commence à bien le connaître depuis tout ce temps que je l'aime. Notre route est relativement roulante et nous n'avançons pas à 20 km/h. Je ne le sais pas encore mais les 10 minutes qui viennent vont constituer MON moment le plus difficile de l'année à vélo. Nous n'avançons pas suffisamment vite, Marc est complètement à côté, il a mal au dos suite au faux mouvement qu'il a fait juste avant le départ en voulant fixer ma sacoche arrière. Cela fait plusieurs fois que Christian me fait remarquer, à juste titre, qu'à cette allure là nous ne pourrons pas y arriver. Je fais le tampon entre mes 2 compagnons mais cela ne peut continuer. Christian hausse le ton et s'adresse directement à Marc. Les propos fusent et chacun des 2 hommes vide son sac : constat de lenteur et d'échec en prévision pour le 1er, constat d'impuissance à rouler plus vite pour le second. "Vous n'avez qu'à partir devant et moi je finirai tout seul, je roulerai toutes la nuit s'il le faut. Barrez-vous."

L'abcès est crevé, un abîme s'est ouvert en moi. D'un côté le compagnon de l'année, celui qui nous a encouragé, préparé, cajolé pour nous permettre d'atteindre le sommet de la randonnées de longue distance et de l'autre, le compagnon de ma vie, celui avec qui je pédale depuis plus de 15 ans. Je ne peux abandonner le 1er qui s'est sacrifié pour nous depuis le 10 janvier, date à laquelle nous avons commencé à rêver de pédalées communes, et ne peux laisser seul le second avec qui j'ai toujours partagé mes randonnées importantes. Le dilemme est trop important pour moi, l'épée de Damoclès n'est pas restée au dessus de ma tête, elle s'est enfoncée dans mon crâne et à touché mes canaux lacrymaux. Je pleure.

Je pleure de ce choix impossible, de cette séparation inévitable et insoluble. Mes craintes, mes angoisses, mes douleurs, tout ressort dans ces larmes que je n'essaye plus de cacher à mes partenaires. je suis psychologiquement anéantie. j'ai honte de la situation dans laquelle nous laissons Christian.

Nous arrivons par un petit côteau dans un village. Mes yeux versent encore leur lot de larmes. Nous sommes à Chailley ! Beau présage pour moi qui chiale.

Magaly

tandem breton a écrit:

.......
Magaly

C'est poignant ! mais hors sujet Magaly ...
Pour Marc çà semble bien être un moment de galère , mais pour toi
c'est carrement l'angoisse parce qu' y'a pas de solutions !
La preuve que rouler en couple et entre amis peut pauser quelque difficulté qu'on ne peut imaginer au départ ...

tandem breton a écrit:

Durant l'après-midi qui suit, Marc est trop fatigué et nous décidons de stopper pour nous reposer une bonne demi-heure. Christian (Roule Toujours) continue son travail d'ange gardien et s'arrête avec nous, laissant partir un groupe plus à sa portée constitué notamment de Thierry (Titius), Patrice (Cyclopat), Michel (Mimabe) et Alain, son ami parisien. Notre avancée n'est pas aussi aisée que celle prévue par Christian et nous nous arrêtons finalement à 23h, avec plus de 30 km de retard sur les prévisions. Nous avons laissé Christian partir devant prendre sa douche, nous posons 2 fois pied à terre dans des côtes trop pentues pour nos jambes fatiguées. Il me semble être dans un col alpin, en pleine forêt, avec seulement notre petit faisceau lumineux devant nous pour guider notre chemin.

Je pleure de ce choix impossible, de cette séparation inévitable et insoluble. Mes craintes, mes angoisses, mes douleurs, tout ressort dans ces larmes que je n'essaye plus de cacher à mes partenaires. je suis psychologiquement anéantie. j'ai honte de la situation dans laquelle nous laissons Christian.


Magaly

Magaly, arrête la photo et mets toi à l'écriture... beaucoup d'émotion dans ta narration.
Souvent je me suis dit : tu devrais rouler en club, cela te permettrait d'ouvrir d'autres horizons dans la pratique du cyclotourisme. Mais j'ai toujours l'angoisse d'emm... les autres. Evidemment là, ça conforte ma pensée.
Maintenant, si j'étais scénariste de film, j'aurais de ta galère une idée à creuser...
Titre du film : Mille ou ? ? ? ? (je fais confiance au piliers du forum !)
Avec dans les rôles de :
Marc : Vincent Lindon ou JP Bacri
Christian : A Dussollier ou D Auteuil
Magaly : A Jaoui ou S Kiberlain

tandem breton a écrit:

2009 est terminé, je crois que je n'aurai donc pas d'autres moments plus galère que le 31 juillet, pédalant du côté de l'Yonne. Nous sommes partis pour le 1000 km qui doit nous élever au rang de "randonneur 5000" et quelques soucis ont déjà émaillé notre randonnée. Pierre a chuté et s'est blessé, leur projet corse s'est envolé au même moment.

Durant l'après-midi qui suit, Marc est trop fatigué et nous décidons de stopper pour nous reposer une bonne demi-heure. Christian (Roule Toujours) continue son travail d'ange gardien et s'arrête avec nous, laissant partir un groupe plus à sa portée constitué notamment de Thierry (Titius), Patrice (Cyclopat), Michel (Mimabe) et Alain, son ami parisien. Notre avancée n'est pas aussi aisée que celle prévue par Christian et nous nous arrêtons finalement à 23h, avec plus de 30 km de retard sur les prévisions. Nous avons laissé Christian partir devant prendre sa douche, nous posons 2 fois pied à terre dans des côtes trop pentues pour nos jambes fatiguées. Il me semble être dans un col alpin, en pleine forêt, avec seulement notre petit faisceau lumineux devant nous pour guider notre chemin.

Une fois arrivés à l'hôtel, nous constatons que Brigitte et Roger se sont posés au même endroit que nous. Nous sommes en retard mais cela me rassure un peu de constater que ces diagonalistes chevronnés en sont au même point que nous.

Notre départ le troisième jour se fait doucement et nous continuons à accumuler du retard. Marc ne va pas bien. Je le vois, je le sens. Je commence à bien le connaître depuis tout ce temps que je l'aime. Notre route est relativement roulante et nous n'avançons pas à 20 km/h. Je ne le sais pas encore mais les 10 minutes qui viennent vont constituer MON moment le plus difficile de l'année à vélo. Nous n'avançons pas suffisamment vite, Marc est complètement à côté, il a mal au dos suite au faux mouvement qu'il a fait juste avant le départ en voulant fixer ma sacoche arrière. Cela fait plusieurs fois que Christian me fait remarquer, à juste titre, qu'à cette allure là nous ne pourrons pas y arriver. Je fais le tampon entre mes 2 compagnons mais cela ne peut continuer. Christian hausse le ton et s'adresse directement à Marc. Les propos fusent et chacun des 2 hommes vide son sac : constat de lenteur et d'échec en prévision pour le 1er, constat d'impuissance à rouler plus vite pour le second. "Vous n'avez qu'à partir devant et moi je finirai tout seul, je roulerai toutes la nuit s'il le faut. Barrez-vous."

L'abcès est crevé, un abîme s'est ouvert en moi. D'un côté le compagnon de l'année, celui qui nous a encouragé, préparé, cajolé pour nous permettre d'atteindre le sommet de la randonnées de longue distance et de l'autre, le compagnon de ma vie, celui avec qui je pédale depuis plus de 15 ans. Je ne peux abandonner le 1er qui s'est sacrifié pour nous depuis le 10 janvier, date à laquelle nous avons commencé à rêver de pédalées communes, et ne peux laisser seul le second avec qui j'ai toujours partagé mes randonnées importantes. Le dilemme est trop important pour moi, l'épée de Damoclès n'est pas restée au dessus de ma tête, elle s'est enfoncée dans mon crâne et à touché mes canaux lacrymaux. Je pleure.

Je pleure de ce choix impossible, de cette séparation inévitable et insoluble. Mes craintes, mes angoisses, mes douleurs, tout ressort dans ces larmes que je n'essaye plus de cacher à mes partenaires. je suis psychologiquement anéantie. j'ai honte de la situation dans laquelle nous laissons Christian.

Nous arrivons par un petit côteau dans un village. Mes yeux versent encore leur lot de larmes. Nous sommes à Chailley ! Beau présage pour moi qui chiale.

Magaly

je suis un peu d'accord avec QVPVS
et moi qui croyait que ton moment de galère 2009 s'était passé du côté du mont ventoux

avec des haricots rouges.....

phil35

Magaly, qu'est ce que tu as fait alors??? La suite!!!
(Bon je vais chercher, c'est peut etre dans un CR précédent...)
Quelle galère en tout cas...

Ben oui, elle a raison Cyclochica. La suite, mais comment en êtes vous sortis tous les trois?
Entre parenthèses, ces mecs, ils sont compliqués dans leur relation de durs à cuire. Que peut bien faire une femme face à cette adversité ubuesque?