Il y avait...
Un beau parcours, alternant la campagne, la petite montagne, les rives de fleuves et de canaux.
De la navigation aussi : surtout en Belgique, où les petites routes n'ont pas de numéros et les entrées des voies vertes à travers la forêt pas si faciles à trouver.
Ceux qui avaient préparé ont perdu moins de temps... et dormi plus !
De l'autonomie : il fallait anticiper la rareté des commerces de la Meuse rurale, et la fermeture dominicale si bien observée en Alsace-Moselle.
Une météo variée : du soleil, des nuages, des orages (petits et gros).
Un casting limité (nous étions 14 au départ) mais quand même 3 nationalités (7 français, 6 belges, 1 italien), et 3 langues...
De l'expérience : 2 anciens de Paris-Pékin 2008, et en tout des dizaines de grands brevets dans tous les pays.
Il y avait des rapides qui mangeaient lentement, et des lents qui ne s'arrêtaient pas pour manger.
Certains avaient des sacoches, d'autres avaient un sac à dos.
Certains avaient GPS et cartes, d'autres n'avaient que chance et patience.
J'ai fait la connaissance de Danicau, Cirilo, Sccber, même si nous avons peu roulé ensemble.
J'ai roulé assez longtemps avec Bernard P. et son expérience rassurante de ces longs brevets mais que j'ai dû parfois ennuyer, étant bien plus bavard que lui.
Nous avons dû laisser André, notre organisateur, dans un bourg de la Meuse, sa roue libre cassée le soir du 1er jour. André a fait réparer son vélo, a fait un aller-retour en Belgique en autostop-vélo-train et est revenu à Verdun faire la dernière journée avec nous. Chapeau !
Il y a eu aussi du suspense : nous avons attendu jusqu'à l'heure limite l'arrivée des derniers. 15 minutes avant l'heure fatidique, 2 phares trouaient la nuit : sccber et son co-équipier arrivaient.
Merci à nos amis belges pour cette organisation bien rodée : la reconnaissance complète faite juste avant, la feuille de route très détaillée, les réservations d'hôtel...
Et à tous les participants pour leur bonne humeur et leur solidarité.