RM 1200 Bruxelles Strasbourg Bruxelles

Je voulais effectuer un brevet longue distance cet été. Je choisis la ronde Aliénor d’Aquitaine. Mais, en cherchant à faire coïncider les dates de ce brevet avec mes obligations professionnelles cela s’est avéré un peu compliqué. J’ai finalement opté pour le RM 1200 belge : Bruxelles-Strasbourg-Bruxelles. De plus, l’idée de relier les deux parlements européens me plait bien. Le parcours traverse des régions que je connais pour y être passer à l’occasion d’un BRM 1000 qui m’a emmené dans les Ardennes, d’une semaine fédérale à VERDUN et d’une flèche PARIS-Strasbourg.
C’est un brevet prévu pour être effectué sur 4 jours avec 3 nuits à l’hôtel et transport d’un bagage personnel : le grand luxe.
 
MARDI, direction la gare du Nord, rangement du vélo dans sa housse de voyage puis le Thalys jusque Bruxelles. La gare et ses alentours sont beaucoup plus calmes qu’à Paris. Je remonte le vélo et direction l’hôtel que j’avais repéré. Première surprise, j’ai oublié de charger le nouveau tracé sur le GPS me permettant de me rendre de la gare à l’hôtel puis au nouveau lieu de départ (modifié au dernier moment).
Pas de panique, il n’est pas tard. Je décide d’aller immédiatement repérer le point de départ. Ensuite, je me suis baladé près d’une heure dans la banlieue jusqu’à finalement retrouver l’hôtel qui n’était pas complet.
 
Mercredi dès 5 heures, je rejoins sans me perdre le point de départ. Nous sommes reçus par André, l’organisateur, qui nous remet les cartes de route et nous offre café et viennoiseries.
6h00, départ fictif pour rejoindre tous ensemble le parlement européen, une dizaine de kilomètres plus loin, pour la photo souvenir. 27 partants sur 32 inscrits et 8 nationalités représentées. Temps magnifique. Au programme, 327 km jusque Verdun.

 
500m après le départ me voila déjà seul. La trace que j’avais préparée ne prévoyait pas la traversée du parc que les belges connaissent bien. Il y a beaucoup de pistes cyclables et presque toutes les rues sont autorisées aux cyclistes. Aucun souci donc pour quitter Bruxelles puis sa banlieue. Plusieurs kilomètres plus loin, un groupe me rattrape et je m’y accroche. Nous empruntons la Ravel, une piste qui nous amène au premier point de contrôle : l’abbaye de Maredsous. Pause casse-croûte, crème solaire et remplissage de bidons. Nous repartons en ordre dispersé ce qui fut mon erreur. Je me suis retrouvé entre deux groupes : l’un devant que je ne parvenais pas à rattraper et l’autre derrière qui a disparu. L’itinéraire rejoint la Meuse. Les pistes belges sont bien signalées avec des couleurs bleue, jaune mais pourquoi pas de vert alors que je suis sur la voie verte et où se cache la Meuse. Coup d’œil au GPS, erreur de parcours : à filer toujours tout droit j’ai raté une modification de trajectoire. Je comprends mieux mon sentiment de solitude sur cette piste. Cela me fera parcourir quelques kilomètres supplémentaires. Heureusement que cette partie est facile.
« Contrôle secret » à Fumay. En fait, durant ce brevet, André et son frère vont très souvent nous proposer des pauses avec un petit ravitaillement et une photo souvenir. Mais à Fumay c’est aussi pour nous éviter de couper court.
A Charleville Mézières, le vélociste chargé du point de contrôle propose sympathiquement un stand ravitaillement et réparation des vélos. Résultat, on en profite donc on s’attarde.
Il reste encore 115 km avant d’atteindre l’hôtel à Verdun. Arrivée vers 21h30, les restaurants au bord de la Meuse sont tous ouverts, je vais pouvoir prendre un sandwich avant d’aller me doucher puis me coucher dans une chambre que nous partageons à 4.
 
Jeudi, pas besoin de réveil, à 4h15 nous sommes réveillés. Rangement du paquetage et petit-déjeuner puis tranquillement je reprends la route pour 288 km. Il fait frais, il y a du brouillard et mes bras sont blancs de rosée : vivement le soleil. Je suis rattrapé par un petit groupe dont je prends la roue jusqu’au point de contrôle à Colombey-les-Belles. Un peu trop rapide pour moi, je les laisse partir. Point suivant Baccarat, ville de la cristallerie. Ensuite, direction Strasbourg par le col du Hantz. Les derniers kilomètres se font sur la piste qui longe le canal de la Bruche. Par un dédale de voies cyclables j’atteins l’hôtel vers 19h30. Chambrée de trois.
 
Vendredi matin, au moment de partir, notre ami Bernard nous informe que sa tige de selle est cassée. Vu l’heure matinale, André lui propose de lui trouver un réparateur sur Saverne. Avec ma clef alène, il abaisse la selle ce qui ne l’empêchera pas de faire plusieurs kilomètres en danseuse. Il sera bien dépanné à Saverne mais il aura perdu beaucoup de temps.
293 km qui commencent par un détour par le Parlement européen avant de rejoindre la piste qui longe le canal de la Marne au Rhin en passant par le château de Saverne. J’y retrouve le groupe de la veille. Mais au gré des changements de rive, cette fois c’est moi qui semble plus rapide. Puis, petit défaut sur ma trace, je suis allé trop loin sur la piste, j’escalade un talus pour rejoindre la route. Je me sens en pleine forme. J’arrive rapidement à Lunéville. Il fait déjà très chaud. Rafraîchissement, crème solaire et remplissage de bidon (avec glace de la part du patron) et je repars pour quelques kilomètres jusqu’à trouver un Routier sympa pour déjeuner. Je repasse par le château d’haroué où nous attendent André et son frère.
Décidemment très en forme, j’arrive à Verdun vers 19h00. Double chambre pour deux avec un compagnon de la première nuit.
 
Samedi, pour ce dernier jour, 293 km à parcourir. Dès le départ, je me retrouve avec un groupe de 3 belges et 1 suédois. Ambiance fort sympathique avec quelques moments de rigolade. Déjà que nous roulions à bonne allure mais à peine la frontière franchie, ils accélèrent la cadence. Le suédois lâche momentanément. Contrôle à Chimay où ils ont leurs habitudes. Cette ville, je la connais grâce au BRM 300 d’Orchies. Peu après, nous empruntons des Ravel. L’avantage de ces pistes est de nous éviter le relief du parcours par la route. L’inconvénient, le passage des barrières à chaque croisement et ils sont nombreux. Mes compagnons roulent très forts. Le suédois est irrémédiablement lâché et moi je suis à la peine pour suivre. Pourtant, nous serons rejoints par deux autres belges. Nous resterons groupés jusqu’au bout même si parfois je décroche. Nous arrivons à 17h24 alors qu’André tablait sur 19h00, mais un vent favorable ça aide. Boissons et sandwichs nous sont offerts.
 
Conclusion, 1200 km pour 9000 m de dénivelé. Beaucoup de voies cyclables et petites routes donc rarement confronté à la circulation. 4 jours de soleil. Une organisation formidable avec un organisateur dévoué qui a contribué à la réussite de ce brevet. Une bonne préparation physique puisque j’ai pu suivre le rythme durant ces 4 jours. J’ai des progrès à faire pour paramétrer les pistes cyclables sur le GPS. Presque pas mal au fessier. Cette formule m’a plu mais le délai du dernier jour peut vite être limite. Le japonais a abandonné dès Verdun où il est arrivé hors délai le premier jour. Il envisage un Paris Brest Paris. André lui a vivement conseillé de s’entraîner et peut-être d’arrêter la cigarette.
 
Dimanche, comme je n’ai pas l’itinéraire de retour, je prévois une marge d’une demi-heure pour retrouver la gare. Mais au moment de récupérer le vélo, pneu arrière crevé. Ma marge se réduit déjà pour réparer cette crevaison. J’arriverais sur le quai juste à temps pour ranger rapidement le vélo dans sa housse et grimper dans le wagon.

Sympa aussi ce CR.   
ça fait envie toutes ces longues sorties    

vivement l'an prochain   

BRAVO   

Encore une fois bravo ! Ce BRM 1 200 est très agréable (je l'ai fait en 2012) et l'équipe organisatrice est formidable, les paysages sont magnifiques, notamment tout le passage le long de la Meuse. Le pack hôtel est très pratique (en 2012 il n'était que facultatif mais choisi par tout le monde) et bon marché. C'est vraiment un 1 200 qui mérite d'être plus connu.
En 2012 je m'étais inscrit au dernier moment sur l'incitation d'un pote qui comme moi venait de louper le douze cent du Massif Central, donc sans préparation aucune - pas de carte, pas de GPS - et donc nous avions fini in-extrémis après avoir galéré - le mot est faible - sur les 100 derniers kilomètres dans les dédales des petites routes belges - dont des secteurs mal pavés en descente   C'est d'ailleurs ce qui m'a ensuite incité à investir dans un GPS.
Mais un GPS ne fait pas tout, notamment sur mon récent Brm TriRhéna où il m'a pendant environ un tiers du parcours lâché en s'éteignant ou en affichant soudainement des bizarreries (ressemblant aux mires de mise au point des téléviseurs, avec notamment des damiers noir et blanc, des échantillons de couleurs, etc.). Et puis, progressivement les arrêts système se sont raréfiés, puis ont disparus, et j'ai pu terminer les 200 derniers kilomètres seul sans problème, sinon le temps de consulter le road-book très complet fourni par l'organisation, j'aurai certainement fini hors délai.
P. S. : j'ai vu que tu avais aussi participé au 1 200 du MC en 2012. On a dû se croiser au départ, j'imagine   Donc, à la prochaine fois... sur le prochain 1 000 du Sud (participation envisagée si ma récupération du TriRhéna se passe bien) ou peut-être sur le prochain PBP (mais là avec 5 000 participants ce sera difficile, à moins de se trouver à un rendez-vous pré-départ des Rubans Blancs) ?

Salut BISLEY , avec plaisir d'avoir partager la route le dernier jours de Bruxelles-Strasbourg-Bruxelles , avec mes trois amis randonneurs et non 2 + un suédois qui n'a pas fait un relais sur 1100km.
Les photos seront  sur le site http://aurore-cyclo-resume-sorties-2014.skynetblogs.be/juillet-2014 dans quelques jours.
Prochaine édition prévue pour 2016.

Merci pour ton récit.

Tu sembles avoir un bon coup de pédale pour arriver assez tôt chaque soir. La formule de 4 * 300km semble vraiment bien (quatre journées pleines, peu de roulage de nuit, pas de nuit blanche), ce me fait penser au 24h d'Angers.
Le Suédois est très grand derrière Bernard Péguin.

Oui la formule 4*300km est ideale pour reprendre  les 1200km.
Un ami Yohan avait 1800km au compteur au départ pour ca saison 2015.
Il a fait les étapes 1 et 4 avec nous en entier et les 2 et 3 le matin et les termine seul a son allure .
Ici tu fais ton étape, tu gères de jours en jours , tu es - bien tu roules avec autre cycliste , tu te fais des amis.
Pas une épreuve , que tu les vois au départ et après basta,  dieu pour tous  .
Pour faire Trirhena1000 et le 1000 du sud , avec les cols et la chaleur , avec - de 15.000km dans les jambes tu ne les termines pas.

Pour Info Bernard Peguin est a 1 km du 1er pour être randonneurs belge 2014 http://www.randonneurs.be/page/home

J'avais découvert ce brevet lors du LEL 2013 en roulant au coté d'André Vanheeckoute. C'était un des objectifs de cette année.
Quel plaisir que ces 1200 Km entre Bruxelles, les Ardennes et les routes du NE de l'hexagone. Le beau temps et l'absence de vent y ont aussi contribué.
La diversité des paysages, des routes parfois désertes, des contrôles qui sentaient bon la bière et une grande convivialité entre les participants avant de se retrouver aux étapes le soir. Une occasion de se regrouper, de partager un petit déjeuner avant la route du jour, seul ou en groupe. A noter les pauses improvisées organisées par andré et son frère le long du parcours, jusqu'à attendre minuit le dernier jour et l'arrivée des derniers randonneurs autour d'une bière "belge" à refaire la route.

28 participants, on est rarement seul.

Et un grand merci à André et son frère qui n'ont jamais ménagé leurs efforts

pour y gouter, la Meuse à Fumay

dingovelo a écrit:

Pour faire Trirhena1000 et le 1000 du sud , avec les cols et la chaleur , avec - de 15.000km dans les jambes tu ne les termines pas.

Réponse dans deux ans, mais je crois très peu aux vertus du nombre de kilomètre dans les jambes. Mais plutôt à la fréquence et à la qualité des sorties.
Ce qui est bien, c'est que c'est le découpage idéal pour un 1200km. Après que le départ soit à 4h00 ou 7h00, ça ne change pas la physionomie de la randonnée.
L'ambiance semble "à la bonne franquette". Ce qui est la base du cyclotourisme à mon goût. Des choses simples, par des bénévoles, pour des randonneurs à la découverte de gens et de paysages et qui ne regrettent pas leur confort quotidien.

dingovelo a écrit:

Pour Info Bernard Peguin est a 1 km du 1er pour être randonneurs belge 2014 http://www.randonneurs.be/page/home

8900km ! Impressionnant. Il aura la récompense du "Premier égalité qui n'est même pas Belge" ?

Popiette a écrit:

dingovelo a écrit:

Pour faire Trirhena1000 et le 1000 du sud , avec les cols et la chaleur , avec - de 15.000km dans les jambes tu ne les termines pas.

Réponse dans deux ans, mais je crois très peu aux vertus du nombre de kilomètre dans les jambes. Mais plutôt à la fréquence et à la qualité des sorties

+ 1

Popiette a écrit:

dingovelo a écrit:

Pour faire Trirhena1000 et le 1000 du sud , avec les cols et la chaleur , avec - de 15.000km dans les jambes tu ne les termines pas.

Réponse dans deux ans, mais je crois très peu aux vertus du nombre de kilomètre dans les jambes. Mais plutôt à la fréquence et à la qualité des sorties.

Gros +1, j'ai fait Brest-Menton début mai avec seulement un BRM200 quelques semaines avant et des sorties de maxi 100 km en 2014.

Bien sûr qu'il faut rouler pour le foncier et pour fiabiliser l'équipement mais perso je déteste "rouler pour rouler", en 2011 j'avais fait les 4 brevets nécessaires et ça m'a suffit à boucler le PBP en moins de 80h.

Pour les grands brevets montagnards je pense qu'il faut avoir fait des cols avant, après qui ne tente rien n'a rien.

J'ai toujours prôné la qualité sur la quantité. J'avais travaillé plutôt sur des distances courtes en intensité (une soixantaine de sorties de 40 - oui quarante - à 80 km), dont beaucoup avec du dénivelé. Naturellement j'ai fait en plus plusieurs 200 (dodécaudax oblige, mais je ne le faisais pas avant), un 200, un 300, deux 400 et deux 600 en BRM, plus la Luchon-Bayonne, et pour finir la RAA 1 200 (mais faire cette dernière épreuve à la limite, très près de la TriRhéna, était plus risqué que productif, d'autant que j'y ai rajouté la semaine suivante les quatre cols et les 180 km de l’Étoile du Béal). Je crois d'ailleurs eu égard à mes douleurs musculaires peut-être un peu trop vite apparues que je n'avais pas réellement " digéré " ce 1 200 sur le plan musculaire, d'autant que je me rappelle avoir eu les jambes lourdes sur le Béal. En tout cas au niveau cardio c'était impeccable (ma moyenne est aux environs de 100 bpm arrêts et 4 h de sommeil compris).
Le cycliste avec je suis venu en voiture sur la TriRhéna fait en moyenne 30 000 km par an et en était cette année à environ 17 ou 18 000 km : mais je ne connais pas sa façon de s'entraîner ; en tous cas il a fini dans les cinq les plus rapides... Pour limiter l'opposition qualité versus quantité, il suffit de considérer que la qualité est nécessaire et la quantité n'est pas suffisante : en d'autres termes, en cas de temps insuffisant pour rouler, privilégier dès que le minimum de kilométrage est réalisé (cœur endurant) les sorties courtes à thème (vélocité, force, dénivelé, etc.) sans oublier l'échauffement, le retour au calme, et la mesure : l'excès est pire que l'insuffisant.
De toute façon j'ai terminé la TriRhéna avec moins de 15 000 km : je n'avais que 9 320 km depuis janvier   mais 15 020 les 12 derniers mois, je ne fais pas de coupure.

D'ailleurs 15 000 km en 35 semaines ça fait du ~430 km/semaine   .

alkashi a écrit:

D'ailleurs 15 000 km en 35 semaines ça fait du ~430 km/semaine   .

C'est pourquoi je calcule sur les douze derniers mois (chaque semaine rajouter le kilométrage de la semaine de l'année en cours et enlever celui de la semaine correspondante l'année d'avant).
Le calcul à partir du 1er janvier est totalement arbitraire et ne correspond en général à rien. Calculer comme plus haut si l'on ne fait pas de coupure sinon à partir de la reprise ; et c'est là qu'on s'aperçoit que le plus souvent coupure signifie grosse perte de niveau : les entraineurs parlent souvent de trois mois d'entrainement de perdu après un arrêt de trois semaines, ensuite elles sont exponentielles. En prenant de l'âge je dirais que c'est encore pire ; mais vu que les retraités ont le temps de faire du vélo, pourquoi ne pas rouler en hiver ? Et pour les autres, il y a à minima le vélotaf  
A ce propos, les responsables de la RAA 1 200 s'étonnaient un peu du nombre d'abandons et en cherchaient les causes : je viens de réaliser qu'une partie peut-être des causes vient de la date de l'épreuve, à savoir le 6 juillet, soit beaucoup plus tôt que par exemple le PBP, avec beaucoup de cyclistes avec un travail encore insuffisant, surtout pour ceux qui n'ont repris le vélo qu'à la sortie de l'hiver...

Personnellement, ce brevet était une étape dans mon entrainement pour participer au 1000 du sud dans quelques jours.
Dans ma région, il n'y a pas beaucoup de col pour s'entraîner juste des "coups de cul" avec parfois de beaux pourcentages. Donc, vue la difficulté, il est peu probable que je réalise ce brevet en trois jours et deux nuits à l'hôtel. Mon problème sera de bien gérer les efforts dans les premières heures parce qu’avoir un bon coup de pédale c’est bien mais il faut savoir tenir la distance lorsque c’est plus difficile. Une fois le bon rythme trouvé, j'espère aller au bout dans les temps.


sccber peut-être nous verrons nous à Carcès.

Avec plaisir.
Je suis à priori comme toi, pas de nombreuses heures de sommeil à l'hôtel prévues : pour réussir un 1 000 aussi montagneux je ne peux que jouer sur mon aptitude à supporter le manque de sommeil ce qui me permet de compenser ma relative lenteur. Mon autre petite aptitude serait une bonne endurance alliée à un excellent mental.
Donc pour réussir - si on n'est pas une grosse cylindrée - il faut travailler déjà la résistance à la fatigue : un 1 200 pas trop difficile est excellent pour cela. Le mental, je ne sais pas comment l'améliorer - une réussite sur un 1 200 ne fait pas de mal, de là à dire que ça renforce le mental quand cela devient très dur, je n'irai pas jusqu'à là... Et l'aptitude à bien grimper sans se mettre dans le rouge, c'est encore plus compliqué et de toute manière demande du temps pour l'améliorer. Il y a aussi ses choix stratégiques - facile de faire des erreurs - le matériel, l'alimentation, etc.
Bref, on y va, on essaie au mieux de ses capacités, si possible en restant zen : sauf incidents on fini, dans les délais, ou un peu après sans rien lâcher et c'est le bonheur.

Ci-joint 3 récits de Bruxelles-Strasbourg-Bruxelles , le 3 ème est de notre groupe
 http://static.skynetblogs.be/media/225206/3283671037.pdf
http://static.skynetblogs.be/media/225206/2147873081.pdf
http://static.skynetblogs.be/media/225206/3694347167.pdf

moi je suis partant pour 2016 surtout en Belgique le pays du vélo et qui sait recevoir
étant frontalier je sais de quoi je parle car chez nos voisins le cycliste est respecté

Avec grand plaisir de te voir sur l'organisation de ce 1200km à la sauce Belge.
Le début des inscription devrais débuter fin février , le nombres  de +/- 50 participants , pour qu'il reste humain.

je vais aller le 12/03 faire le 200 chez eux et ensuite m'inscrire pour le 1200
André et son frêre sont trop sympas pour organiser un brm et donner de leur personne comme ça on ne peut qu'y aller

Je serai avec des amis sur le 200km du 12/03 et fin février sur le 200km de Orchies s'il fait beau. 

Pour le 1200km Bruxelles-Strasbourg-Bruxelles , je trouve la formule très bonne , comme ca tu as la possibilité de te mettre dans un groupe chaque jour suivant ton état de forme.

Bonjour tout le monde,
Mon inscription est prise et c'est avec grand plaisir que je reverrai quelques têtes du Herentals 2015, et des nouvelles.
Simon, mon coreligionnaire des Randonneurs Autonomes Aquitains sera aussi de la sortie.
A plus,
Amitiés,
Jean Marie

Salut Jean Marie , avec plaisir de te revoir sur Bruxelles-Strasbourg-Bruxelles .
Tu as programmé ta super randonnée quand ???
Moi , je ferai LES COTES DE BOURGOGNE , entre le 19 et 21 juillet , comme je serai avec les club a 30 km d'Auxerre pour une semaine , avec un aller en velo de +/- 420 km en 2 jours.
Retour avoir l'état de forme , car 3 jours après B-S-B

Salut Dingovelo, bonjour à tous,
Heureux de te retrouver.
Juin est pas mal chargé avec des randos locales + un cinglé du Ventoux.
Pour SR600 Ours cathare, première fenêtre de tir fin Juin et début juillet
Ensuite j'ai gardé tout le mois d'Août car j'aimerai bien refaire la SR600 Pyrénées-Pirineos (dans les temps cette fois !) qui est superbe.
On se voit sur BSB ?
Amitiés,
Jean Marie

bonjour à tous
voilà c'est fait inscription pour le 1200 Bruxelle-Strasbourg- Bruxelles il n'y a plus qu'à pédaler
j'espère qu'il y aura du monde mais vu comment j'ai été reçu pour leur 200 début mars je n'ai aucun doute là dessus
amitiés à tous ceux que j'ai croisé sur ce brm et que dire sinon que les belges sont sympas et accueillants