Galérien du Ventoux

En principe, sauf météo impropre ou autre (comme j'ai aussi prévu de participer au 1 000 du Sud qui part le 3 septembre, il est possible que j'en repousse la date après ce BRM... A l'origine, je croyais avoir une semaine de plus pour récupérer ! Je prendrai ma décision cette semaine), mon prochain défi vélo dans les jours à venir sera le Galérien du Ventoux, soit la montée par les quatre routes :
Bédoin, Malaucène, Sault et la piste forestière.
Altitude d'arrivée : 1912 m
Altitudes de départ : 290 m/340 m/760 m/290 m
Longueurs des montées : 21,5 km + 21,0 km + 26,0 km + 24,2 km = 92,7 km (soit A/R 185,4 km)
Dénivellations : 1610 m + 1570 m + 1220 m + 1610 m = 6 010 m.
Pentes moyennes : 7,5 %/7,5 %/4,7 %/6,7 %
Pentes maximales : 10,7 %/10,5 %/9,5 %/10,0 %.
En tous cas une belle grimpette en perspective : j'ai prévu d'utiliser mon vélo carbone et mon VTT sur la piste forestière, et de valider par photographie (prévenue l'organisation m'a gentiment envoyé deux plaques de cadre). Je n'ai pas encore décidé de mon heure de départ, en tous cas tôt le matin, éventuellement de manière à atteindre le premier sommet au lever du jour.

Très beau défi.  Didier et mon père ont fait les Cinglés mercredi et c'est déjà une bonne partie de pédalage.  Il faut effectivement partir de bonne heure,  bien se couvrir et avoir un vélo spécifique pour la route forestière. Didier aurait bien fait la 4 ème montée mais son vélo de route n'aurait sans doute pas apprécié.  Pour ma part, j'ai fait connaissance avec le Grand Chauve en montant par Sault.  Chouette balade jusqu'au chalet Reynard puis ensuite... j'ai fait comme j'ai pu !! Quel bonheur arrivée au sommet !!
Bonne chance à toi dans ta tentative.

Oui la montée par Sault est très agréable, la route à été refaite, et elle est facile jusqu'au chalet Reynard. Je la conseille à tous les cyclistes peu enclins à monter les dures pentes via Malaucène ou Bédoin, pour le bonheur d'arriver la-haut en vélo. Par contre, il y a souvent pas mal de voitures.
Pour la piste forestière on pourrait à la limite la grimper avec un vélo route muni de pneumatiques costauds - type marathon - mais au détriment du roulage si on veut faire un Galérien. Au pire on peut faire deux ou trois kilomètres à pied (projet d'un copain). Florence Girard m'a dit toutefois il y a quelque temps que les orages cette année l'avait bien dégradée (la partie goudronnée n'est plus entretenue depuis des années).
Ma solution VTT m'occasionne des soucis : ma chaîne 8 vitesses neuve saute de partout, la 10 v à 3 000 km passe mais déraille au passage sur le grand plateau : j'ai tenté en vain le réglage, la chaîne est trop fine et/ou trop souple. Du coup je viens de lui mettre la 8 v de mon mulet - et la neuve sur celui-ci - vous parlez d'une galère (pour un galérien !). Maintenant il me reste à l'essayer ! (Et à penser à embarquer un dérive-chaîne au cas où, car à force de dé-riveter et re-riveter la chaîne devient moins fiable)...

Sev a écrit:

Très beau défi.  Didier et mon père ont fait les Cinglés mercredi et c'est déjà une bonne partie de pédalage.  Il faut effectivement partir de bonne heure,  bien se couvrir et avoir un vélo spécifique pour la route forestière. Didier aurait bien fait la 4 ème montée mais son vélo de route n'aurait sans doute pas apprécié.  Pour ma part, j'ai fait connaissance avec le Grand Chauve en montant par Sault.  Chouette balade jusqu'au chalet Reynard puis ensuite... j'ai fait comme j'ai pu !! Quel bonheur arrivée au sommet !!
Bonne chance à toi dans ta tentative.

Bien se couvrir : effectivement, j'avais pris mes précautions car je suis parti de Bédoin à 4 h 30, mais j'ai eu malgré tout froid aux pieds. Et puis la remontée de Malaucène m'a ensuite obligé de m'arrêter pour enlever toutes ces couches de vêtements...
Je confirme : actuellement la route forestière est quasi infaisable sans VTT, à moins de porter ou pousser le vélo pendant 10 à 12 kilomètres, et certaines parties demandent même un niveau d'habitué du VTT : plein de pierre relativement grosses ou roulantes, et ça grimpe...
Voici une photo faite sur le bas, où c'est le moins difficile, au début presque reposant après la dure pente de Bédoin (attention les photos ne rendent pas la pente, ça monte quant même pas mal ! ) :

Et plus haut :

J'avais choisi de faire cette montée en dernier, pour limiter les manipulations : sortir le VTT de la voiture, rentrer le vélo route, mettre dans le sac Camelback - sur le VTT je n'ai pas de porte-bidon - les rustines et démonte-pneu ainsi que la carte de pointage et l'appareil photo, etc.
Et bien, avec la fatigue cumulée par les montées précédentes, alors que j'étais encore en bonne forme, j'ai souffert de grimper les derniers kilomètres côté Bédoin juste avant la piste - gros pneus, poids, difficulté à me mettre en danseuse - puis sur la piste je me suis arrêté de nombreuses fois tellement les passages à passer en force (pierres roulantes, grosses pierres) et la grosse chaleur vers 15/16 h me coûtaient. J'ai fini les six derniers kilomètres de la route de Malaucène avec peine. C'était étonnant comparé à ma bicinglette où je ne me souviens pas d'avoir si souffert que cela à la quatrième montée (à la sixième - Malaucène - si ! ) Mais peut-être que j'ai payé ma TriRhéna 1 000 finie quinze jours seulement plus tôt.

J 'ai effectuer le Galérien y a 2 ans au mois d’août 
Parti a 4 h de Malaucene avec levée du soleil au sommet
Apres j'avait fait le coté Baudoin puis la piste forestière et fini par Sault pour arrivé a 18 h 
Effectivement sans VTT la montée est compliquée par la piste forestière 
Je trouve que cela a était moins dur que le grand Colombier même si je ne l 'ai pas fait la même année

Effectivement finir par Sault est plus raisonnable. Mais ayant pendant des années été un forcené dans les distances à VTT sur des terrains bien pentus et plutôt techniques je ne m'étais pas méfié, alors qu'un kilomètre en tout terrain coûte toujours plus qu'un kilomètre sur route, et encore plus dans la pente et en terrain instable.
Le côté subjectif des comparaisons de dureté est évident pour moi : j'ai fait le Défi bugiste l'année passée (4 cols sur le Grand Colombier et 2 sur le col de la Biche voisin, pour ceux qui ne connaissent pas) un mois et demi avant la bicinglette et je n'ai pas le souvenir d'avoir beaucoup souffert ; la bicinglette si, mais je sortais d'une tendinite contactée sur la MGM 1200, donc après le 1 200 trois semaines de repos forcé puis reprise un peu trop appuyée : donc dès le départ j'avais mal aux jambes (et pourtant les premiers kilomètres côté Bédoin sont faciles) et c'était l'explication qui m'était venue pour relativiser le côté souffrance sans commune mesure d'avec celle sur le Défi Bugiste (8 896 m de D+ contre 7 100 m quant même). Et cette année, j'ai eu plus de mal en finale (les trois premières montées ont été correctes) que je me l'était imaginé : là encore, je me dis que peut-être c'est une récupération incomplète de ma TriRhéna qui en est la cause... En d'autres termes, je ne sais pas trop, d'autant que les 15 800 m de dénivelé de cette dernière ne m'ont pas laissé les jambes dans l'état constaté lors de ma finale hier
Mais on fini toujours par les grimper, ces cols, et on en redemande

Conclusion de ce galérien (j'ai reçu la médaille et le diplôme, le n°474) : j'avais initialement peur de le faire de manière trop rapproché de mon 1 000 du Sud, et j'avais eu mal au dos à partir du troisième jour après le galérien (côté gauche, ressenti parfois sur le vélo dans les épreuves avec des montées difficiles, arthrose selon mon kiné et mon médecin du sport).
En fait, sur une épreuve longue distance je prend des médocs contre mes douleurs (gonarthrose, je sais la carcasse commence à s'user de partout, mais le moteur est bon) et de ce fait, peut-être, je n'ai pas souffert du dos sur le 1 000 du Sud, et je n'avais pas mal aux jambes non plus ! En d'autres termes, hormis quant même une légère douleur tôt apparue sur mon tendon d'Achille droit - disparue avec les endorphines, réapparue très légèrement à l'arrêt définitif du vélo - j'étais plutôt bien sur les presque 400 premiers kilomètres, où je testais en solitaire mon crédo : arrêts courts limités à l'indispensable, avec pas mal de nourriture embarquée et boisson sucrée. Et puis l'aventure s'est terminée là sur chute et casse du vélo. Je ne saurai pas si mon pari était viable... Je reste persuadé que oui, ayant l'habitude de pouvoir terminer fort sur le long (quand je dis fort, c'est compte tenu de mon niveau de vitesse qui reste relativement modeste), à condition de pouvoir dormir un minimum (pour moi 5 ou 6 h en deux ou trois fois sur un 1 000 km sont suffisants et presque confortables).
Maintenant, je devrai faire le prochain BRM 200 de Grenoble, si possible avec mon vieux mulet cannondale monté avec mon groupe Sram red du vélo carbone. Cela me sera indispensable pour lutter contre la frustration due à mon abandon sur casse matérielle. L'idéal serait de pouvoir réussir avec ce vélo pas si léger que cela le BRM 400 km de Grenoble " à dénivelé " prévu au mois d'octobre, si la météo est propice, car ce même BRM aussi prévu le 12 juillet avait été annulé pour cause de météo calamiteuse (il monte au Galibier, alors...). Sinon, je retenterai bien la Super Randonnée de Haute Provence en solitaire vers la même époque (là aussi si la météo le permet, car là il s'agit en autres de monter au Ventoux). Cette dernière idée me trotte dans la tête depuis hier, car si j'avais réussi le 1 000 du Sud, il ne me restait justement qu'une Vélocio, une Super Randonnée et bien sûr le PBP 2015 pour avoir un deuxième Randonneur 10 000.