plan d'entrainement hebdomadaire

Je ne vais pas trop en rajouter, parce que votre dialogue à plusieurs est plein de choses excellentes : j'ai retrouvé - peu ou prou - beaucoup de mes idées chez chacun des intervenants, plus parfois chez l'un que chez l'autre... Je résumerai ma pensée : mieux vaut rajouter du travail de qualité que beaucoup de kilomètres, il faut travailler ses points faibles, et varier les contraintes pour produire de nouvelles adaptabilités... La fatigue ? Le trop est néfaste comme le pas assez, mais c'est le premier terme le plus dangereux. La difficulté étant de déterminer où commence celui-ci, car plus on est entraîné moins on se fatigue !
J'ai juste envie de reprendre une notion supplémentaire chère à Denis Riché, celle de " bon ou de mauvais apprenant " c'est-à-dire qu'une bonne méthode d'entraînement (chez des personnes ayant la même bonne hygiène de vie), méthode adaptée à des personnes de niveau et d'expérience identiques ne produira pas obligatoirement des résultats comparables : en d'autres termes, notre hérédité nous donne au départ une Vo2max différente, une résistance à la blessure différente (niveau physique et solidité ne font pas corrélés), mais en plus une faculté de progression également différente (même avec un programme le mieux adapté)... D'où la difficulté à valider scientifiquement les meilleurs programmes, parce qu'il y a trop de variables à prendre en compte : reste des certitudes, mais elles concernent surtout ce qui est mauvais pour tout le monde.

très bon résumé.
Je crois que l'essentiel, c'est de se poser des questions, c'est comme ça qu'on progresse !
bonne journée à tous !

Je n'ai jamais suivi aucun conseil, je pédale a l'envie, les performances, je m'en tape, je pédale et je marche pour le plaisir et très souvent, un peu plus de 1000 h de vélo par an et 4 a 5 sorties par semaine et sans coupure. Le problème c'est d'être en retraite, toujours un copain qui appelle ( je suis de repos on fait un tour?) je ne sais pas dire non.

Beaucoup de "certitudes" débitées dans un domaine qui demanderait avant tout beaucoup de prudence et d'humilité...

Biologie et médecine ne ont pas des sciences exactes...

Les conseils des gourous du sport, de la préparation physique et de la médecine ont souvent évolués en virements de bord parfois souvent radicaux...
(Des exemples sont disponibles "à la pelle" dans tous les domaines)

Quant à la distinction "faire un temps" ou "juste finir" concernant PBP elle est tout bonnement... stupide !

Tous ceux qui s'inscrivent à PBP veulent faire un temps !

Sinon, ils prennent leur vélo, choisissent entre tente, hôtels ou chambres d'hôtes et mettent 10 jours, deux semaines, un mois... et font un merveilleux voyage en Bretagne !

Lors du délicieux banquet offert contre paiement ( ) à l'arrivée de PBP, une Allemande était assise à côté de mois. Plusieurs fois sa tête est littéralement tombée dans son assiette (je n'exagère pas)... Alors que je lui demandais si ça n'allait pas elle m'a expliqué avoir réussi PBP en 90h pile, en n'ayant dormi qu'une heure...

Et bien je maintiens qu'elle n'a pas "juste fini". Elle a "fait un temps". Le temps maximal autorisé pour valider PBP.
Et je pense que sa performance était nettement supérieure à la mienne qui avait mis moins de 80 heures, en dormant plusieurs heures chaque nuit et en m'arrêtant pour interviewer des gens en cours de route...
Et je ne parle pas des premiers.

Valider PBP en 90h pour quelqu'un dont c'est le Graal d'une vie c'est sûrement "faire un temps" nettement plus exceptionnel physiquement que mettre moins de 60h pour un sportif de toujours qui abat ses 20 heures de sport hebdomadaires...

Et sur PBP, sur les quelques 5500 partants, l'écrasante majorité sont dans la catégorie "tenir jusqu'au bout en un temps qui me permette de le valider".

[Quant à la distinction "faire un temps" ou "juste finir" concernant PBP elle est tout bonnement... stupide !
Tous ceux qui s'inscrivent à PBP veulent faire un temps !]
Stupide selon ta définition plus restrictive que celle communément admise : quand dans un domaine sportif on parle de " faire un temps " cela ne veut pas dire simplement " en temps limité " et c'est bien sûr sur cette seule définition biaisée que la participation à un brevet que l'on cherche à valider te donne raison : mais c'est de la rhétorique, pas de l'argumentation neutre.
Comme je suis le premier à reconnaître l'inégalité foncière de moyens des participants au BPP je sais bien l'impossibilité de juger leur investissement à l'aune de leur seul chrono. Je suis d'ailleurs toujours surpris que même dans un milieu censément non compétitif on accorde toujours plus de considération implicite (et même explicite) aux plus rapides d'entre-nous (et bien sûr aux sportifs handicapés).
Cependant pour le candidat raisonnablement sûr de pouvoir rouler 1 200 km au temps limité de 90 h il y a un distinguo selon qu'il voudra " faire un temps ", c'est-à-dire privilégier sa vitesse moyenne plutôt que son confort - incompatibles - ou qu'il voudra " profiter d'un événement dans sa dimension quasi festive.
Si l'on prend comme définition de " faire un temps " celle restrictive de " lutter en priorité contre le chrono " il n'est pas stupide de distinguer cette attitude de celle qui consiste à juste vouloir valider le brevet. Et certes il n'y aura pas corrélation entre les temps chonométrés et le choix de chaque participant, tant les niveaux physiques sont divers. je peux considérer avoir " fait un temps " au PBP de 2011 (73 h 40, peu d'arrêts et 7h de sommeil) et vouloir " seulement finir " en 2015 en visant 89 h (15 ou 20 h de sommeil, de arrêts pour le restaurant, et rouler moins vite).
Si je revient à mes expériences de l'année écoulée j'ai validé la RAA 1 200 sans vouloir faire un temps mais en voulant juste finir (environ 88 ou 89 h en restant avec un pote en difficulté) et j'ai validé la TriRhéna en voulant faire un temps et non pas juste finir (en 74 h 20 !) : vu le programme et mon niveau physique, faire un temps ici se confondait apparemment à vouloir simplement finir,  mais en donnant presque mon maximum possible.

salut à tous
je vois que la preparation est au centre des discussions,je me suis mis pour la 1ere fois à la course à pieds quelle horreur,j'ai eu mal aux cuisses pendant 3 jours   malheureusement en ce moment il n'y a pas grand chose d'autre à faire pour se maintenir en  forme et si je ne fais rien je culpabilise d'ou ma question quelle est la date butoir pour commencer sa préparation pour PBP

Pas de date butoir... Disons que ne faire aucun sport d'endurance  pendant l'hiver de manière régulière est déconseillé : on dit que trois semaines d'arrêt font perdre trois d'entraînement, alors plusieurs mois d'arrêt ! Pourquoi ne fait-tu pas de vélo : il y a des québequois qui n'arrêtent pas alors nous on peut ! Il y a aussi la piscine, le home trainer, la course à pieds, la marche nordique, etc.
Pour la course à pieds, tu as couru combien de temps ? Pour un début (avec des chaussures adaptées) 20 mn suffisent, deux à trois fois par semaine, à toute petite allure, et on augmente très lentement la durée... A part ça, les courbatures c'est normal. J'ai couru pendant vingt ans, j'ai arrêté en mars dernier, je sais que ma reprise (30 mn) m'occasionnera à moi aussi des courbatures. Persévère avec prudence.
Le premier BRM 200 est tôt dans l'année et il te faudra avoir roulé les semaines d'avant (l'idéal : au moins 1 000 km pour ne pas souffrir). Si tu ne les a pas vas-y quant même et reste le plus lent possible... Et ça passera quant même si tu le veux. Mais ce n'est pas ce que je conseillerai à quiconque.

En Finlande, cet hiver j'étais surpris de voir passer les VTT, vélos course ou vélos de ville par -25°C
(petits séjours de formations forts sympathiques)

En fait tu as de bons pneus qui te permettent de rouler toute l'année

Bon, après cela demande un équipement pour se maintenir au chaud aussi. J'ai discuté avec un cyclo, un matin assez "chaud" (-19°C si j'ai bonne mémoire) où j'étais allé courrir en forêt, et il m'avais expliqué tout doubler surchausse, veste, sous vêtement thermique,...

Depuis 3 ans j'ai dû renoncer 2 ou 3 dimanches seulement à des sorties hivernales.
Si il y a trop de neige (rare par chez nous j'en conviens) ou de gel je prends le VTT pour rouler 3h en sous bois ou je cours.

Comme le dit Sccber l'arrêt complet prolongé est plutôt nefaste pour un sport d'endurance.
Les grosses cuisses après une sortie de course à pied, ça peut aussi venir d'un mauvais amortis et/ou d'un manque d'étirements à la fin de la sortie.
Souvent les cyclos negligent cette étape, mais elle est importante

Ça fait bien plus de 5 ans que je n 'ai pas couru .
Je pense que le jour où je fais un footing de 20' même a allure réduite , je vais avoir mal aux cannes 

Bonjour à tous;
la CAP...
c'est assez simple ... dans un premier temps.
1 être capable de courir sans s'arrêter pendant 40'  temps "T"  à l'allure "A"
2 passer de 40' à 55-60' temps "T1" à l'allure "A"
3 réduire le temps de course à 40' temps "T" en augmentant l'allure "A1"
4 augmenter le temps de course jusqu'à "T1" à l'allure "A1"

et ainsi de suite... sauf que c'est de la CAP dans le but de la CAP.
Le but de la CAP pour une épreuve vélo n'est pas exactement le même.
La CAP dans le but de faire du vélo c'est de faire du travail cardiaque, l'outil est le cardio fréquencemètre.
La CAP va permettre de compenser un entrainement vélo, donc aller se faire mal musculairement en CAP n'a pas d'intérêt. C'est même contre productif.

La CAP peut aussi être du footing, historiquement c'est différent, alors que dans le langage courant c'est la même chose.

Votre séance "foncier"
Dans le footing on marche! dans vos premières CAP si vous voulez faire 40' il est probable que vous deviez marcher, les 20' de Sccber sont insuffisantes sauf si on parle de 20' de course plus de la marche pour arriver au moins à 40'.

Faire une longue séance, donc avec le travail cardio en rapport, en CAP il faut plus qu'une bonne base, mais pour faire 2 voire 3 heures de "déplacement à pied" du footing,c'est facile.
Une "promenade" sportive alternant marche rapide voire très rapide, nordique et course avec si possible du dénivelé et votre sortie longue du point de vue cardiaque est faite.

Votre séance "puissance"
Toujours le même but du travail cardiaque
monter des escaliers immeuble ou dans une tribune de stade par exemple, ou simplement des accélérations en CAP.
Vous pouvez mettre des bracelets "plombés " pour durcir l'exercice.

A fond ? !
on passe de la CAP à la CAS la corde à sauter, simple et pas cher.

Comme je l'ai écrit plus haut c'est du travail cardio, ça ne remplace pas le "geste vélo" il ne faut pas se tromper d'objectif.

Essayez sans forcer, ça marche...
Si en plus vous incluez quelques pompes, abdo.... dans votre séance "foncier", ça devient très efficace et ludique.

Bonne route à tous.

merci à tous pour ces renseignements,allez on va retenter la CAP

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Pour travailler les montées il y a aussi cela

@ Paddy mon conseil de 20 mn pour débuter était pour quelqu'un (surtout un cycliste ayant un cœur déjà entraîné) de faire ses toutes premières séances de cette durée pour minimiser les risques de casse musculaire ou à tout le moins les courbatures. Je suis d'accord avec toi que 40 mn sont nécessaires pour avoir un intérêt. J'aurai pu aussi - je l'ai fait avec des vrais débutants non sportifs - conseiller un peu plus long en alternant course lente et marche, en fonction du cardio (ça monte vite au début) : au bout d'un mois (12 séances les progrès viennent) le virus est pris. Je préfère toujours conseiller beaucoup de retenue, car si le cycliste néophyte se blesse quel est le gain ?

Bonjour à tous;
@sccber : j'avais bien compris ton propos et l'esprit.
par expérience je sais que les gens essayent d'emblée de bien faire, et ils confondent "bien" et "aller vite" donc pas longtemps, de plus ils ont "honte" de marcher alors que c'est aussi du sport.
C'est pour cela que je dis de faire 40' d'activité, le % de course et le % de marche au départ on s'en moque.

@tof : c'est ludique quand c'est bien fait avec un bon esprit, sur que si c'est présenté comme une contrainte ça passe moins bien.


Bonne route à tous.

@ Paddy d'accord à 100 %