Un BRM? Moi, Moi ! J'en suis!

Bonjour à tous;
A la lecture de certains CR de BRM, beaucoup de participants doublent, triplent, voire collectionnent les BRM.
Comment gérez-vous un BRM par semaine, ou presque?
Après une sortie minimum tout de même de 200 km sans même parler du temps consacré, 200 km c'est entre 8 et 12 Heures il faut récupérer, faites-vous une sortie ou plus, entre 2 BRM ?
D'un BRM à l'autre ressentez-vous un mieux?
L'ambiance ?
Bref pourquoi les enchainez-vous?

Bonne route à tous

un PBP c'est quand même 6 brevets de 200 à suivre

papou a écrit:

un PBP c'est quand même 6 brevets de 200 à suivre

T'es un gourmand !

Moi qui suis économe, pour PBP je me contente de 2 brevets de 600 à suivre !

Avant que ça ne parte en sucette...
faire toutes les divisions possibles du style 1200 / X
OK mais alors pourquoi aller faire un BRM à 3H de route de chez soi alors qu'il suffirait de franchir la porte du garage ?
faire un BRM pour valider la case ... mais une fois suffit alors est-ce que lors d'un BRM on acquiert des trucs qu'on n'a pas ailleurs ?
200 Bornes Mini le week end, mais ce sont des "épreuves" qu'on fait en endurance (quoique j'en suis pas sur) ce qui veut dire qu'à partir de maintenant vous ne faites plus que ce type d'effort?

Bonne route à tous

Pas de problème de gestion, si comme moi on ne considère pas un BRM comme une cyclo-sportive.  
Je suis toujours étonné par les temps annoncés dans la plupart des comptes-rendus, alors que je me contente de valider. Un BRM, outre qu'il est imposé pour la qualification au PBP dans mon esprit n'est que la mise en place de ce qui fait la spécificité de la longue distance (allure pour pouvoir durer, alimentation, sommeil et pauses réduites, matériel, roulage de nuit, etc.) et non pas une épreuve pour progresser : on progresse sur des sorties ciblées plutôt courtes.
Forcer sur le long en préparation est contre-productif, générateur de fatigue et de risque de blessures, etc.
Comme mes deux 200 et trois 300 ont été plutôt peinards - c'est quant même relatif, j'ai un peu souffert sur mon premier 300 avec un col difficile - je fais dans la semaine deux sorties, pas trop longues, mais avec du dénivelé dont au moins une plutôt tonique. Pas de fatigue particulière pour le moment. C'est pour cela que je n'ai pas établi de planning proprement dit : samedi ce sera mon premier 400, ensuite en fonction des sensations je verrai à en faire d'autres, ou pas...
Et puis, je fais plusieurs BRM pour retrouver des copains
Enfin, je ne considère pas le PBP comme mon unique but en 2015 : je monte en puissance pour faire aussi du dénivelé (défi des Fondus de l'Ubaye en juin, une super-randonnée en juillet ou fin septembre, le 1 000 du Sud début septembre) et si possible le 1 000 de Ménigoute début juillet, plus d'ailleurs pour valider un deuxième Randonneur 10 000 que pour préparer le PBP.

perso doubler les brm me permet de tester plusieurs choses comme le ravitaillement,la gestion de l'effort et si je ne vais pas sur les brm j'aurais du mal à partir seul faire 300 bornes

j'ai double le 300 et le deuxieme m'a parmis de valider certains choix que j'avais fait,pour le 400 je devais faire celui de grenoble samedi mais la meteo n'a pas l'air super (je sais que sur PBP il pleut mais si je peux eviter de rouler sous la pluie je prefere,le velo doit rester un plaisir)

kigagne71 a écrit:

perso doubler l es brm me permet de tester plusieurs choses comme le ravitaillement,la gestion de l'effort et si je ne vais pas sur les brm j'aurais du mal à partir seul faire 300 bornes

.Effectivement, c'est vrai aussi pour moi, je roule plus facilement sur un parcours pré-établi, même si j'envisage l'éventualité ensuite d'en faire une - grande ? - partie seul.

kigagne71 a écrit:

[...]pour le 400 je devais faire celui de grenoble samedi mais la meteo n'a pas l'air super (je sais que sur PBP il pleut mais si je peux eviter de rouler sous la pluie je prefere,le velo doit rester un plaisir)

Je serai à Grenoble.  
Je me permet de réagir à l'expression si souvent lue ou entendue " le vélo doit rester un plaisir " et cette réaction ne s'adresse à personne en particulier mais elle a le don de me hérisser le poil. Pour moi, c'est souvent le fait de sportifs (je l'entend aussi au ski), peu entraînés, plutôt véléitaires, comme excuse socialement bien acceptée d'un renoncement par manque de motivation allant avec une pratique peu passionnée, n'apportant finalement que peu de plaisir. Pour moi, lutter contre les éléments, la fatigue, les difficultés est un plaisir bien plus fort. Sinon, pourquoi y aurait-il des alpinistes, des navigateurs au long court, des marathoniens, des cyclistes qui roulent sur douze cent kilomètres ?
Et puis, dans cette optique simpliste, pourquoi subir la fatigue - c'est fatiguant le vélo - l'apprentissage, etc.
Or, on a découvert dans les années cinquante qu'il existe dans le cerveau des zones précises bientôt considérées comme des “centres du plaisir” regroupées dans ce que l'on appelle en neuro-science un “système de récompense”. La mise en jeu de ce système devait produire une “récompense” qui incitait l'individu à répéter l'action à l'origine de cette “récompense” cérébrale, système construit pour faciliter la survie et fournir la motivation nécessaire à la réalisation d'actions ou de comportements adaptés à celle-ci.
On comprend mieux ce qui pousse autant d'humains à s'investir dans certaines activités - telle la notre - parce qu'il va de soi que la maîtrise de toutes les difficultés rencontrées dans la longue distance est une source de satisfaction au niveau neuronal qui va bien au-delà du petit déplaisir météorologique.

Pour moi le vélo doit rester un plaisir, si, si et désolé pour les poilus , ce qui ne m'empêche pas d'aller par nature toujours vers ce qui me semble plus difficile, c'est pourquoi les 200 m'emmerdent m'ennuient profondément, mes compte-rendus laissent souvent l'impression que je me promène (ce qui est un peu vrai), et je m'embarque dans un Dauphiné Gratiné ou un 1000 du Sud alors que je peine déjà dans la moindre bosse    !

Le vélo doit rester un plaisir, mais le plaisir n'est pas forcément la facilité !

C'est vrai, chacun son ou ses plaisirs, sans aucune hiérarchie entre nos pratiques respectives. Pas de gêne sur ce forum pour parler de ces choix persos ou des types de sorties préférées. Car là où il y a de la gêne ...

De mon côté, je double les brm car (au-delà du foncier) c'est un bon moyen de partager sa passion avec d'autres cyclotouristes. Je suis seul dans mon club à faire de la longue distance et je ne parviens pas à y convertir mon cycliste de papa ! Donc un grand oui pour l'ambiance de départ, aux arrêts buffets, à l'arrivée dans les pelotons. Ecouter les récits des aventures des un(e)s et des autres me ravit à chaque fois.

Par contre, je rejoins Sccber sur le fait qu'il faille toujours être prêt à rouler seul une grande partie de la journée et de la nuit. Un brm n'est jamais une garantie de trouver un groupe qui roule à son rythme sans parler des imprévus.

Un peu de collectif dans un effort individuel en fait.

j'aurai pu écrire la même chose ! tout pareil !

kigagne71 a écrit:

perso doubler les brm me permet de tester plusieurs choses comme le ravitaillement,la gestion de l'effort et si je ne vais pas sur les brm j'aurais du mal à partir seul faire 300 bornes

C'est aussi vrai pour moi . De plus cela permet de rouler plus vite qu'à l'entraînement seul ; on se fait mal aux jambes

Mike29 a écrit:

De mon côté, je double les brm car (au-delà du foncier) c'est un bon moyen de partager sa passion avec d'autres cyclotouristes. Je suis seul dans mon club à faire de la longue distance et je ne parviens pas à y convertir mon cycliste de papa ! Donc un grand oui pour l'ambiance de départ, aux arrêts buffets, à l'arrivée dans les pelotons. Ecouter les récits des aventures des un(e)s et des autres me ravit à chaque fois.

+1

Je rajouterai que mes BRM - ainsi que mes défis montagnards et les brevets cyclo-montagnards de la FFCT - sont pour moi mes seules occasions de " partir en vacances ", maintenant que mes moyens financiers ne me permettent plus des semaines de ski en hiver (et la plupart des activités touristiques dites de vacances ne m'intéressent de toute façon pas le moins du monde, ce qui m'évite toute frustration ).

Mike29 a écrit:

Donc un grand oui pour l'ambiance de départ, aux arrêts buffets, à l'arrivée dans les pelotons. Ecouter les récits des aventures des un(e)s et des autres me ravit à chaque fois.

C'est tout à fait la raison qui me pousse à faire ce genre de chose "les longues distance".
Ca et ma satisfaction toute personnel, le fait de sortir un peu de sa zone de confort.

Pour moi, pas de BRM en double ou en triple (j'ai quand même fait deux 200 km).
Tout simplement faute de temps ou plutôt de disponibilité.
Bien qu'étant retraité, mes activités associatives (organisation d'une grosse rando VTT + pédestre en novembre, organisation d'une rando pédestre internationale sur 4 jours et, cette année, organisation du championnat de France de cyclisme) et ma vie familiale rendent mes WE très occupés. Il faut choisir le bon créneau pour participer à tel ou tel BRM.
Et pourtant, j'aime bien ce type d'organisation essentiellement pour 2 raisons.
Un BRM, surtout s'il est un peu lointain, vous fait découvrir de nouvelles routes donc de nouveaux paysages.
Ensuite, dans un BRM, vous ne choisissez pas votre route, vous ne choisissez pas votre météo. Vous devez vous fier à ce qu'à décidé l'organisateur. Et ça, ça me plait.
Contrairement aux sorties entre cyclos du dimanche matin où on négocie pour éviter tel ou tel secteur difficile, telle ou telle route en mauvaise état, où on ruse pour revenir vent dans le dos.