BRM 1000 Ménigoute (79) le 02 juillet 2015

jeje87 a écrit:

bravo hâte de lire le compte rendu
comment avez vous gérés la chaleur?

Je ne crains pas trop. J'ai simplement dépensé plus souvent que d'habitude en coca. Le problème était l'absence de points d'eau visibles (trouvé un seul au km 431) et donc obligé de remplir les bidons dans les cafés : alors la première nuit a été difficile...

la chasse à l'eau, surtout la nuit, c'est vrai que ça occupe et quand il fait chaud faut pas la négliger.
Mon abandon sur le 600 d'Angers n'avait pas d'autre cause   qu'une déshydratation

Arrivée ce matin à 5H23 en compagnie d'Henri (alias albatros) avec qui j'ai fait tout le brevet.

Comme vous vous en doutez il a fait très chaud, je dirai même très très chaud...

2 abandons, les 6 autres sont bien revenus sur Ménigoute

Je me repose et je vous en parle.

admin a écrit:

z'êtes passés en Sarthe

bravo aux valeureux guerriers

Bravo à vous.
A rouler à peu près dans les mêmes routes que vous vendredi, j'ai bien souffert !

Un petit compte-rendu (finalement non, pas petit)  
D'abord chiffres : fait en 60 h 30 environ. Au compteur 1 020 km, soit une douzaine de km supplémentaires, dus à quelques mini erreurs de parcours (un instant d'inattention et hop un changement de route loupée), une petite (?) dérivation pour acheter une pile de compteur, et un gros loupé au sortir de Lyons (km 431) où je partais vers le sud !
Temps compteur 49 h 07 : à ce propos, vers le km 800 mon compteur à commençé à passer en mode réglage (kilométrage partiel perdu, mais continuant à s'enregistrer et à se comptabiliser en kilométrage total), diagnostic pile faible (ce 1 000 km m'aura déjà permis d'avoir une panne de moins sur le PBP) ce qui me donne une vitesse moyenne de 20,84 km/h, très plausible : les premières centaines de km j'étais à 24 puis 23 km/h, j'ai fait les premières 24 h 500 km (à 5 ou 6 près), les 600 en 29 h (arrêts compris).
Donc je me suis arrêté presque 11 h 30 ce qui peut paraître énorme, mais pas si on réalise qu'il y avait douze pointages/boisson/remplissage de bidons, une bonne dizaine d'arrêts supplémentaires juste pour boire dans un bistrot, cinq arrêts express pour manger de la nourriture embarquée (j'ai juste acheté en plus une pèche, quatre paniers de Yoplait et une mini-compote), et changement de piles GPS et lampes (j'y reviendrait)...
Plus le sommeil : j'ai décidé vers le km 550 en plein cagnard et après une première nuit blanche de tester le sommeil court sur un parking au bord de la route, dormi 20 à 25 mn dans l'herbe (réveil réglé à 30 mn) ; jambes lourdes ensuite pendant cinq mn puis bonnes sensations. À ce propos, hormis peut-être la deuxième partie de l'après-midi du dernier jour, j'ai toujours eu du jus, voire même des jambes non pas marquées comme j'avais pu le craindre après les 6 800 m de dénivelé des sept cols de l'ubaye du samedi précédent, mais des jambes fortes comme jamais (!) et un cœur impeccable (moyenne cardio 102, Max 143). J'ai été tenté ensuite de tester ma résistance au sommeil (en vue de mon prochain 1 000 du Sud où là il me faut gagner du temps), mais le début de nuit après Falaise (km 665, 675 pour moi) où ça montait pas mal sur des routes noires (et gravillonnées) j'ai perdu énormément de temps parce que je n'y voyait rien : lunettes salies de transpiration (les essuyer avec quoi ?) et erreur de ne pas changer de piles d'éclairage. Vers minuit peut-être je me suis décidé à un arrêt pour le faire, et du coup j'ai commencé à rouler normalement, notamment en descente. Et puis à 8 km de Villaines-la-Juvel (km 742) je vois un panneau : route gravillonnée sur 8 km j'avais déjà pesté comme un putois dans les gravillons - panneaux route glissante, gravillons, limite 50 km/h - non respectée par deux bolides qui m'ont croisé - mais alors là, j'en aurais pendu le responsable de cette tuerie blanche, granuleuse, à 12 km/h en pente à peine montante sans oser dépasser 18 km/h en pente descendante... Du coup, malgré un très bon état physique, après la photo du pointage et une légère collation, au vu d'une ouverture dans une haie épaisse, de l'herbe et une grosse balle de foin, j'ai décidé de tester le sommeil. Déballé la couverture de survie - herbe humide - et la couverture légère en polaire, mis deux couches sur mon maillot et des jambières, réveil pour trois heures, réveillé après 2 h 45 dix mn avant la sonnerie - l'humidité commençait à percer la polaire, pour plus dormir il eu fallu rajouter ma veste imperméable... À ce propos on a parlé de canicule, mais j'ai roulé en permanence en court, même la nuit, rien à voir par exemple à la canicule espagnoles le jour ET le froid la nuit (en montagne, idem le 1 000 du Sud 2014 où il faisait très froid la première nuit en montagne, avant Die). Et au réveil, tout ranger, rouler longtemps avant d'avoir un café ouvert - seul, les boulangeries ne m'intéressent pas diététiquement - mais ensuite très en forme dans les montagnes russes qui ont suivi. Avant de conclure par la banalité de dire que 1 000 km c'est long, surtout à la fin (les 101 km entre le contrôle 10 et 11 surtout de 16 h à 18 h, puis le 75 derniers, mais roulés au courage quant même à 20,87 km/h malgré une poignée de vitesse droite recommençant à durcir (traitement à prévoir, de nouveau du dégripant).
J'ai donc roulé seul, depuis le premier contrôle où il m'a semblé que quasi la totalité du groupe était assemblé et où n'ayant bu qu'un café j'étais reparti le premier (?) pensant être rejoint par les autres plutôt véloces jusque là... Et je n'ai jamais revu personne, et j'ai roulé à ma convenance. Pour finir quatre anecdotes :
La pire : je roulais sur une route étroite, en pente légère, route avec une ligne jaune continue. Je croise un énorme engin agricole, bien à droite sur sa voie, mais dont l'empattement était quasiment à l'aplomb de la ligne, et... je suis doublé par une petite voiture type 206 roulant à une allure folle : elle a dû frôler mon rétroviseur tellement elle était près : il y aurait pu n'y avoir que cinq arrivants à ce brevet.
Les meilleures :
Deuxième contrôle à Dame-Marie-les-Bois, un seul bar ouvert (depuis 16 h), le " Fun bar ", il est 17 h. Pointage, bidon, café " je discute avec le patron, sympa. Il me dit que le seul vélo sur lequel il est monté est celui d'un contrôle médical (rire jaune de sa part)... À la fin je demande : je vous dois combien ? Réponse du cafetier : je vous l'offre ! C'était une première pour moi.
Contrôle suivant à Dangeau, km 266, il est 21 h 15. Dans le village le seul café est fermé, mais sur la place une auberge " Relais de Poste Saint-Jacques " devant laquelle sont garées deux Mercedes. Je rentre, vieille bâtisse vieux style grand siècle (poutres ancienne, pierre, tentures, porcelaine et cristal : la pièce est vide, mais dans le fond à l'extérieur une cour façon cloître accueille une tablée. Je frappe à la porte des cuisines, une dame souriante m'accueille, je lui parle tampon, bidon à remplir et éventuellement un café. Elle me propose de venir m'installer dans un divan devant une table basse dans le cloître délicieusement frais, prend mon bidon et revient cinq minutes plus tard avec le tampon - elle me demande où je vais, je lui explique le brevet - mon bidon rempli, puis revient de suite avec un plateau sur lequel repose un grand verre d'eau, deux récipients à sucre (blanc et brun), une coupelle en verre avec 5 ou 6 sucreries à la fraise, un petit chocolat et une grande tasse en porcelaine remplie de café mousseux. En tant qu'amateur de café je me régale de ce double, un des meilleurs que j'ai bu depuis longtemps... Je me dit que je vais sentir passer la note, mais qu'elle sera méritée. Je ne m'attarde pas, rejoint l'hôtesse dans la salle vide et naturellement m'enquiers du prix à payer... Vous devinez la suite, la dame me dit textuellement : cela me fait plaisir de vous l'offrir ! La grande classe !
Le lendemain Deauville, presque 16 h(km595), ses grosses voitures (Ferrari et Porche, ses routes pourries), je gare mon vélo devant la terrasse d'un café bondé, deux clients commencent à engager la conversation (vous allez où ? Vous venez d'où ? De Ménigoute ! Mais on connaît, on habitait avant à La Rochelle)... Je vais au bar - comme souvent pour ne pas perdre trop de temps - commande un café (pas spécialement cher, ni d'ailleurs très bon comme de plus en plus souvent je trouve), puis le patron plutôt rigolard m'apprend qu'un client qui vient de partir m'a payé un café... J'en bois aussitôt un deuxième. Incroyable cette série de trois ! Il y a d'abominables salopards sur les routes, mais il y a aussi des français qui aiment les cyclistes !
Donc fini à 22 h 30, dormi huit heures dans ma voiture, reparti en fin de matinée dimanche après avoir bu mon café, roulé une parti de l'après-midi et rejoint à 50 km de chez moi un pote cycliste qui m'avait invité, mangé des tonnes de trucs le soir ma balance qui donne un taux de masse grasse indiquait " error " et ce midi 2 % : même s'il faut prendre avec précaution ces chiffres, une simple glace m'apprend que j'ai pompé dans les lipides pendant ce périple (j'ai mangé deux sandwichs pain de mie complet jambon en quatre fois, une saladière, cinq ou six bananes sèchées, quelques mini nougats, quatre yaourts au fruits, une petite compote, une pèche, six mini Yop et bu des cocas, plus des bidons rechargés en poudre énergétique (six) plus les deux du départ (mélange pomme/cassis/eau/sucre), trois bidons d'eau rechargée en électrolyte et magnésium sans sucre (dose de 4 g) et deux petits sachets de 4 bonbons à la caféine (les deux cadeaux d'un vendeur anglais) et bu le reste en eau fraîche et cafés non sucrés. Pas de manque de tonus, preuve qu'il ne sert à rien à surcharger son système digestif.
Petites séquelles : un gros appétit, quelques orteils du pied gauche très légérement ankylosés, la même chose en plus important surtout le majeur et un autre doigt de la main gauche. Hier j'avais un peu mal aux mollets, très légèrement aux quadriceps, aujourd'hui les douleurs ont quasi disparues. De toute façon, je vais attendre encore deux ou trois jours avant de remonter sur le vélo.

Encore une belle aventure de plus , bravo à toi SCCBER.
8 participants ca ne fais pas beaucoup pour un 1000km d'une année PBP.
Vous me direz que cela fait plus que 1 pour l'Edition 2014 du 1000km d'Orchies.

Ce mercredi nous devrions être 38-39 sur le 1200 km de Herentals .

Merci, et après on dira que les gens sont pas sympas, tu as rencontré un con pour combien de sympathiques? Ca fait plaisir.
Bravo, t'as pas couiné, t'es assuré de passer le PBP comme une lettre à la poste.

bravo Alain pour le brevet et le CR

Bravo Alain

admin a écrit:

Bravo Alain

Bravo a tous !!!

Luc

Royal au bar

sccber a écrit:

Un petit compte-rendu (finalement non, pas petit)   

Bravo pour ce brevet, et ce récit.
Ah, si un jour on se rencontre, je t'offre un café...... pour te remercier du moment agréable passé à te lire.

Bravos aux 8 de départ, bravo aux 6 arrivants.
Bravo à Sccber pour ses 1000 bornes et son compte-rendu.
Tu me confirmes que dans toutes les corporations (y compris sans doute dans les cyclos "longue distance") on rencontre 5 à 10% de corniauds et beaucoup de gens bien.
Pour les lunettes, j'embarque toujours des 2 ou 3 étuis de "pochettes nettoyantes" de lunettes. Çà ne pèse rien, çà n'encombre rien et çà ne coûte presque rien (chez un opticien mutualiste par exemple). Mais çà nettoie et çà dégraisse...

André V a écrit:

Bravos aux 8 de départ, bravo aux 6 arrivants.
Bravo à Sccber pour ses 1000 bornes et son compte-rendu.
Tu me confirmes que dans toutes les corporations (y compris sans doute dans les cyclos "longue distance") on rencontre 5 à 10% de corniauds et beaucoup de gens bien.
Pour les lunettes, j'embarque toujours des 2 ou 3 étuis de "pochettes nettoyantes" de lunettes. Çà ne pèse rien, çà n'encombre rien et çà ne coûte presque rien (chez un opticien mutualiste par exemple). Mais çà nettoie et çà dégraisse...

Bonne idée, on trouve toujours des trucs à améliorer.
Par parenthèse j'avais choisi de charger au maximum mon vélo, car ce 1 000 était aussi un entraînement pour plus difficile, tels le 1 000 du Sud ou le Douze Cent du Massif Central, deux épreuves que je veux retenter (ah le col Agnel au retour d'Italie pour le premier, col que je ne connais  pas, mais dont j'ai lu et entendu beaucoup sur ses terribles appâts)  
J'avais par exemple au moins quatre jeux de batterie en trop pour le GPS, idem pour mes deux lampes, une énorme batterie externe (intouchée), des gants longs, une quasi autonomie alimentaire, des réserves finales de poudre énergétiques... Et le poids du sac arrière à suffit à faire craquer mes renforts tenant depuis trois saisons (huit épingles de nourrice retenant un scratch) : du coup trois arrêts sur les 100 premiers kilomètres pour remonter le sac frottant sur les pneus... Au final le matériel va à peu près, si ce n'est que les dernières batteries rechargeables 3,7 v achetées certes à bon prix par 8 me donnent l'impression de tenir moins bien la charge que d'autres à 2 400 mAh alors qu'elles sont données pour 6 800 mAh et sont supposées de la même marque : résultat, une tendance à limiter l'éclairage et du temps perdu pour recharger les lampes avec des nouvelles (et seul c'est facile de s'arrêter, en groupe il faut anticiper lors d'un arrêt pointage, avec le stress d'avoir ça à faire en plus).
C'est pourquoi dans les défis difficiles je préfère être seul (ou avoir éventuellement un cycliste qui saurait m'attendre, comme j'en ai souvent attendu).
Pour les corniauds tu es gentil, on s'en fout, moi ce qui m'importe ce sont les assassins potentiels bien trop nombreux sur les routes et ce culte imbécile de la bagnole rendu par les mecs malades d'un trop plein de testostérone.

Ce brevet restera un bon souvenir pour moi. Déjà la veille , j'ai eu la chance de rencontrer sccber et nous nous sommes mis dans l'ambiance en parlant ... vélo pendant un bon moment.
J'ai roulé durant tout le brevet avec Yvan. Le parcours m'a bien plu , très varié. Pour gérer la forte chaleur nous avons roulé pas trop vite sur un rythme régulier. Nous avons visité beaucoup de cimetières pour remplir les bidons et nous asperger...
Le brevet a bien failli s'arrêter pour moi un peu avant Dame-Marie-les-Bois quand un chevreuil , jaillissant d'un champ de blé ,  a " atterri " sur la route 2 m devant ma roue avant    .

 
Pour les accidents , on pense aux voitures mais un peu moins aux chevreuils ...

Merci à Yvan pour organiser de tels brevets.
Bravo sccber pour ta belle perf et ton compte-rendu.


Je souhaite bonne route aux participants du 1000 d'Angers (organisé par lmvv) et j'espère pour eux que le soleil sera un peu moins généreux que ces derniers jours...

Merci Henri. Pour la chaleur, je suis actuellement chez moi (30 degrés annoncés dehors, 37 prévus) dans un immeuble en pierre, donc à priori plutôt frais, mais je transpire déjà plus que sur mon vélo ! Pour ne pas avoir trop chaud il faut rouler vite et profiter du courant d'air. Après, il faut aussi que la chaleur générée par le travail musculaire soit inférieure à la perte due au déplacement (hihi) : je pense qu'un cycliste en forme peut arriver à se refroidir pour peu qu'il ne soit pas trop en excès de dénivelé positif comparé au négatif... En tout cas, l'acclimatation (à la chaleur comme au froid) permet au sportif d'améliorer sa production hormonale adaptative au climat, même de façon modeste : des alpinistes se préparaient à des expéditions par grand froid en dormant en hiver sur leur balcon, comme des cyclistes faisaient du home-trainer dans une étuve...
Moi, j'ai toujours accepté de rouler (plus difficile, de courir aussi) durant les grosses chaleur, en montée de col même, en soignant l'hydratation, l'intensité et la durée...
Pour les chevreuils j'ai vu des panneaux, mais je les crains surtout en montagne la nuit (moi, une fois dans le Ventoux j'aurai pu toucher le chevreuil qui m'a croisé en descente ).

Il y a plus de 2000 m d'écart entre le dénivelé annoncé par Yvan sur son site (5721 m) et celui annoncé par Sccber ( 7914 m) !! Comment expliquer un tel écart ?

Albatros a écrit:

Ce brevet restera un bon souvenir pour moi. Déjà la veille , j'ai eu la chance de rencontrer sccber et nous nous sommes mis dans l'ambiance en parlant ... vélo pendant un bon moment.
J'ai roulé durant tout le brevet avec Yvan. Le parcours m'a bien plu , très varié. Pour gérer la forte chaleur nous avons roulé pas trop vite sur un rythme régulier. Nous avons visité beaucoup de cimetières pour remplir les bidons et nous asperger...
Le brevet a bien failli s'arrêter pour moi un peu avant Dame-Marie-les-Bois quand un chevreuil , jaillissant d'un champ de blé ,  a " atterri " sur la route 2 m devant ma roue avant    .

 
Pour les accidents , on pense aux voitures mais un peu moins aux chevreuils ...

Merci à Yvan pour organiser de tels brevets.
Bravo sccber pour ta belle perf et ton compte-rendu.


Je souhaite bonne route aux participants du 1000 d'Angers (organisé par lmvv) et j'espère pour eux que le soleil sera un peu moins généreux que ces derniers jours...

Bravo à toi Henri et aussi bien sûr aux 6 valeureux arrivants du 1000 de Ménigoute.
Vous avez dû avoir bien chaud et j'ai beaucoup pensé à vous en ces jours de canicule.
Nous, pour le 1000 d'Angers, si la météo ne se trompe pas, nous devrions connaître des conditions plus clémentes, mais bon, à 4 jours du départ, ce n'est encore pas si sûr que ça ...
Merci pour ton bonjour via ton ami Jean-Jacques qui roulera donc avec nous. Pour l'instant, il y a 58 engagés malgré une défection hier soir. Espérons que tous rentreront au port.

J'avais commencé cette première série complète de brevet à Ménigoute en repérage dans l'espoir d'être en encore en état pour le 1000...
Novice dans les longues distances, je crois avoir trouvé ce que je cherchais depuis longtemps : des passionnés, des rencontres humaines, de l'aventure, le dépassement de soi sans esprit de compétition ...
Henri tu as été mis dans l'ambiance la veille du départ, pour notre part nous avons grand plaisir à prolonger le plaisir en ta compagnie dimanche !
Ce fut mon premier 1000 et ce ne sera certainement pas le dernier !
Rendez-vous au PBP !

Simon

Albatros a écrit:

Il y a plus de 2000 m d'écart entre le dénivelé annoncé par Yvan sur son site (5721 m) et celui annoncé par Sccber ( 7914 m) !! Comment expliquer un tel écart ?

Le dénivelé annoncé par Yvan est donné par Openrunner et donc comme toujours pessimiste (mais à un tel point ?).
Mon compteur est très légérement optimiste, encore que par exemple le dénivelé donné pour mon défi des fondus de l'ubaye soit de 6 799 m au compteur et donné pour 6 850 m par l'organisation. On le voit on peut quant même se fier à lui par beau temps, un peu moins quand le temps change, car il ne possède pas de baromètre et donc ne tiens pas compte des variations de pressions indépendantes de l'altitude.
Reste que je viens de m'apercevoir que j'ai fait une erreur de calcul : comme je l'ai dit les totaux partiels du compteur ont été effacés (pile à changer) et pas les totaux permanents.
Ayant pris la précaution de noter les précédents il m'a suffit de faire des soustractions pour retrouver les données du brevet. Or, en ce qui concerne le dénivelé je n'ai pas pris le dernier nombre, mais le précédent (oubliant donc l'ascension d'un col) : le vrai dénivelé n'est donc pas 7 914 mais 7 214 m !
Enfin, ayant fait une vingtaine de kilomètres en plus, il se pourrait que mon total soit à minorer un chouïa (par exemple je me suis trompé à l'embranchement permettant de rejoindre le pont de Pont de Brotonne et j'ai dû remonter pour passer le pont). Reste que le dénivelé réel à prendre en compte est certainement plutôt aux alentours des sept mille mètres que du chiffre officieux.

sccber a écrit:

Albatros a écrit:

Il y a plus de 2000 m d'écart entre le dénivelé annoncé par Yvan sur son site (5721 m) et celui annoncé par Sccber ( 7914 m) !! Comment expliquer un tel écart ?

Le dénivelé annoncé par Yvan est donné par Openrunner et donc comme toujours pessimiste (mais à un tel point ?).

Non c'est le dénivelé enregistré par mon GPS.

admin a écrit:

sccber a écrit:

Albatros a écrit:

Il y a plus de 2000 m d'écart entre le dénivelé annoncé par Yvan sur son site (5721 m) et celui annoncé par Sccber ( 7914 m) !! Comment expliquer un tel écart ?

Le dénivelé annoncé par Yvan est donné par Openrunner et donc comme toujours pessimiste (mais à un tel point ?).

Non c'est le dénivelé enregistré par mon GPS.

1 500 m de différence cela fait beaucoup ! Il faudrait d'autres données.

Voici le CR de ce 1000 qui clôture la saison des BRM Ménigoutais
http://superandonneur.fr/brm_1000_menigoute_2015.htm

A l'an prochain