BRA 2017

Félicitation à tous,

Les conditions ont semblé être très agréables. De belles photos.

Bon repos à tous

Et revoilà la Miss Sev sur le site de "Elles font du vélo". Il s'agit du récit en couleurs de son BRA 2017 :
http://ellesfontduvelo.com/2017/07/week-end-pere-fille-en-mode-bra/?utm_source=DB+Ellesfontduv%C3%A9lo+Magazine&utm_campaign=0ad3f72f7c-Newsletter_hebdomadaire_EFDV_jeudi_10h1_28_2015&utm_medium=email&utm_term=0_c74f108338-0ad3f72f7c-414893461

Si vous voulez aussi lire son récit du BRM 1000 d'Angers 2015, puis de son PBP 2015, cliquez sur les liens disponibles à la fin du précédent récit.
Vous verrez, c'est passionnant !

Bonjour
Dimanche j'ai pris part au BRA, pour la première fois,  en ayant la crainte du "surfait", tellement les routes empruntées sont "connus".

Il n'en est rien.

1h10 du matin le réveil sonne, les yeux collés, je commence à m'habiller, il est temps d'y aller, faut pas être en retard, pour le premier départ à 3h.
20 minutes de route, me voila à Vizille, 10 minutes le temps de préparer le vélo et rejoindre le lieux de départ.

Le petit déjeuner préparé par les bénévoles est au carat, prêt pour partir, je vais pour faire tamponner ma carte et attendre le départ à 3 heures, mais on me dit que non, je dois passer par le tapis avec le vélo pour lancer le chrono... bon... Du coup forcement le temps de chercher le vélo le gros de la troupe arrive  , on est pas à 5 minutes prêt, et le temps d'attente dans la file est logiquement couplé avec un contrôle des éclairages par un bénévole... "votre éclairage n'est pas règlementaire, il fait plus de 80 Lumens !" (je note dans un coin de ma tête et je vais chercher cette "norme" dont j'ignorais l'éxistence... ça m'intrigue) Toutesfois il ne fait pas cas et laisse filer.

3h00, le départ est donné derrière une moto ouvreuse, direction l'Oisan par la vallée de la Romanche.
Pas encore un grand habitué de rouler la nuit, je prefère m'isoler entre deux groupe sur la route afin d'éviter qu'une connerie de ma part ou un coup de somnolence, n'en entraine d'autres avec moi. 
Le GPS lui, il fait grasse mat', il ne se réveillera que 20 minutes plus tard, et encore, sans m'afficher la trace enregistrée, mais pas grave, j'aurais l'info du battement du coeur, c'est bien la seule qui vaille me concernant.

Sans surprise, ça monte déjà, de façon plus ou moins régulière, mais continue, dans le noir, la pente se fait sournoise et l'on aurait une tendance a lutter contre, à ne pas se laisser faire, à trop vouloir forcer pour avancer, alors j'avance souple, de toutes façons, "la montagne" calmerai d'elle même mes ardeurs.

A Rochetaillée peu avant de bifurquer sur Allemont, dans la lueur de mon phare,deux pinceaux tout moches, battent la cadence dans le talus, arrivé à leurs hauteur ils montrent leurs têtes, ce sont bien deux sangliers qui fouinent... la Croix de fer pourra bien me le faire payer plus tard, mais tant pis, j'accélère ! (en omettant pas de prévenir les gens derrière, si toutes fois j'ai suffisament de voix pour me faire comprendre.)

La remontée vers Allemont et le barrage du Verneys est sans histoires, mais la magie de rouler de nuit est bien là, lorsque sur le sommet du barrage je tourne la tête à droite et vois le chapelet lumineux des autres participants avancer vers le barrage.

L'attaque de la croix de fer est douce, de fait on sait que derrière pour rattraper, on va déguster.
Les bornes kilométriques passent de 3%/Km, à plus de 8%, dans la nuit, cela fait l'effet d'un mur que l'on avait pourtant parfaitement vu venir...
Bon an mal an, j'avance à mon rythme, je ne cherche à m'accrocher à personne, et personne ne cherche à s'accrocher à moi, à ma main, j'avance.
L'aube petit à petit se lève et laisse enfin entrevoir le paysage qui s'offre à moi, le barrage de Grandmaison à ce moment précis, immense, il annonce surtout la fin de la partie la plus difficile du col.
Après son passage, une belle descente permet de se refaire une santé, suivi d'une remontée moins raide, avec vue sur les prairies, les ruisseaux et cascades.
L'arrivée à la Croix de fer se fait à 6h20 environ, l'heure parfaite, le temps de faire tamponner la carte, et de manger un bout, que le soleil passe juste au dessus des crêtes, les aiguilles d'Arves, majestueuses, sont là à veiller sur leur vallée, n'en déplaise aux nuages.

Il est temps de redescendre, la température, 8°c n'annonce pas une descente aisée, si tant est qu'une descente puisse un jour être aisée pour moi tellement je suis nul dna sce domaine.
Dès les première rampes je regrette d'avoir oublié les sous gants, les bouts des doigts sont gelés, il me tarde de reprendre l'effort  sur le col du Mollard.
Après 13 kms de descente et des articulations de la main gelées, c'est enfin le début de l'ascension du col du Mollard.
Si le calme étaity à définir, ce serait par cette montée (et descente) ce matin là, en effet du pied de ce versant, jusqu'a l'arrivée à St Jean de Maurienne, pas un véhicule ne m'a dépassé, ni même croisé.
Les 6 km de montée sont, passés comme une lettre à la poste, les aigilles d'Arves toujours là, veillant inlassablement.




La descente vers l'immonde vallée de la Maurienne est elle un régal, elle n'est au final pas celle du tracée officiel, mais je ne pense pas que nous ayons perdu au change, plus de 40 épingles à cheveux, dans les bois, et des rampes devant faire 200m à 300m de long, ce n'est pas rapide, mais moi ça me botte. (le revêtement n'est pas nickel)

La vallée de la Maurienne, pour y être passé en voiture ne m'inspirait guère... pour maintenant l'avoir fait en vélo je confirme l'impression.
Cet espèce de faux plat permanent, ses d'usines et son petit vent dans la truffe ... toutesfois j'ai trouvé quelqu'un avec qui roulé, dont j'ignore le nom, mais de pouvoir se relayer, a permis de mieux faire passer ces 14 kms. Merci à lui.

A Saint Michel de Maurienne, l'acceuil pour le second contrôle "tamponné" est excellent. un thé, une compote un yahourt et c'est reparti pour le col du Télégraphe.
Je repars avec une espèce de machine à rouler, dénomé "Cheri",  qui met un ou deux km à trouver son rythme, mais une fois à température, les jambes tournent et plus rien ne l'arrête, il file devant, je le laisse filer, et continue à ma main... 
Si les panoramas du télégraphes ne sont pas extras, la route, est très ombragée, le revêtement est bon, et la pente d'une régularité qui ne fait pas changer de rythme, bref, je l'ai bien aimé celui là.

Après la descente sur Valloire et le plateau repas juste après, c'est le deuxieme gros morceau de la journée qu'il faut finir, le Galibier.
Après la pause, le rythme est délicat à retrouver, mais il revient bien, après le Plan Lachat, et heureusement que les jambes ont finit par revenir.
le vent est présent et rendra la tâche encore moins aisée, il n'est pas continu mais en rafales, violentes, qui durent de l'ordre de la minute parfois, 
celui ci est tellement fort que sur une épingle à 5 km du sommet environ, je m'arrête pour éviter de me faire embarquer en contrebas.

Les décors majestueux aident à avancer, sans se poser de questions, "t'es en train de monter le Galibier, 2642m au dessus du niveau de la mer"
cela aussi mine de rien, ça aide à monter, on ne s'arrête pas en si bon chemin si proche du but.



Le dernier km, annoncé par sa pancarte me parait irréel, juste au dessus, on le voit le sommet, mais il semble tellement haut, qu'il ne peut pas rester QUE 1 km... et pourtant !
Le sommet, à l'image lui de ce que j'imaginais, truffé de monde, à vélo, à moto en vieilles voitures, bref, the place to be 
Pas fan de descente, la longue et interminable descente vers Bourg d'Oisan ne va pas m'aider à les apprécier, tellement le vent de face m'en fait baver, et avoir peur dans certains virages.
je profite malgré tout des panoramas.





passage par le col du Lautaret après 8 kms, puis la Grave, la Meije, sublime, se laisse admirer sur la gauche, et c'est maintenant un long faux plat qui sera avalé malgré le vent, à vive allure jusque la route de secour du Lac du Chambon.

Jusque là, malgré la fatigue accumulée, je m'étais laissé une petite chance de gravir le col de Sarenne, tant je n'en entends que de belle choses à son sujet (14% par exemple...) mais la "RS 1091" permettant de contourner le lac me fais définitivement pencher vers la sagesse, car si la route est belle, le petits coups de cul me font abdiquer, je n'ai plus de jus. (mais ça reste joli comme coin)


Au moment de la bifurcation des parcours, je prends donc à gauche direction le Bourg d'Oisan, et le prochain contrôle.

A la sortie, je suis accompagné de Didier et de 4 autres personnes... ça envoi du lourd, j'ai mal aux cuisses le souffle est court j'ai du mal à suivre... 
Pourquoi j'ai pas fais Sarenne déjà ???    
Je saute quelques relais et lutte pour m'accrocher, un petit incident technique calme le jeu, pas longtemps certes, mais ça permet de recaler la machine ^^
Arrivée à Vizille il est un petit peu plus de 16 heures, j'ai mal, je suis fatigué, mais je suis content.


A+ Laurent.

Belle vidéo du BRA 1979 

https://www.dailymotion.com/video/x2gdasd

veloblan a écrit:

Belle vidéo du BRA 1979 

https://www.dailymotion.com/video/x2gdasd

Je ne t'ai pas reconnu Michel 
Tu devais sûrement être plus jeune et beau 

lolosursonvélo a écrit:

Bonjour
Dimanche j'ai pris part au BRA, pour la première fois,  en ayant la crainte du "surfait", tellement les routes empruntées sont "connus".

Il n'en est rien.

A+ Laurent.

Merci, c'est un beau compte-rendu avec de belles photos.

veloblan a écrit:

Belle vidéo du BRA 1979 

https://www.dailymotion.com/video/x2gdasd

Super effectivement.
"Il n'y a pas de vaincu, il n'y a pas de vainqueur, c'est ca le cyclotourisme".

Une belle vidéo. A voir les images, "l'étape du Tour" a bien remplacé, par sa popularité, le BRA. Dommage vu que les valeurs véhiculées ne sont pas les mêmes.

papou a écrit:

veloblan a écrit:

Belle vidéo du BRA 1979 

https://www.dailymotion.com/video/x2gdasd

Je ne t'ai pas reconnu Michel 
Tu devais sûrement être plus jeune et beau 

Quand je lis le cirque du départ ( c'est bien les vieux de la FFCT pour aller jusqu'à mesurer l'intensité du phare ha ha) j'ai participé 2 fois y a bien longtemps, y avait pas de tapis ni d'emmerdeur  .
Pourquoi un chrono?   a oui c'est une course ha ha.

veloblan a écrit:

Belle vidéo du BRA 1979 

https://www.dailymotion.com/video/x2gdasd

On a beau dire mais, même sans être un nostalgique de nature, le style des vélos et des fringues, ils/elles avaient la classe les participant(e)s !!!

Le maillot coton et la casquette avec la visière relevée 

Mike29 a écrit:

veloblan a écrit:

Belle vidéo du BRA 1979 

https://www.dailymotion.com/video/x2gdasd

On a beau dire mais, même sans être un nostalgique de nature, le style des vélos et des fringues, ils/elles avaient la classe les participant(e)s !!!

Le maillot coton et la casquette avec la visière relevée 

Oué, une autre époque 

" Oué, une autre époque "



Quand je vois ces réussites avec de lourds vélos et 5 dentures sur la RL, je me demande, pourquoi aujourd'hui compliquer à faire des cassettes à 12 dentures

Citation :

Quand je vois ces réussites avec de lourds vélos et 5 dentures sur la RL, je me demande, pourquoi aujourd'hui compliquer à faire des cassettes à 12 dentures

Entre autres pour pouvoir virer 2 des 3 plateaux à l'avant ..

lolosursonvélo a écrit:

Bonjour
Dimanche j'ai pris part au BRA, pour la première fois,  en ayant la crainte du "surfait", tellement les routes empruntées sont "connus".

Il n'en est rien.

A+ Laurent.

Super,
j'ai pu (re)vivre .............

Même le massage est vintage!

Sev a écrit:

col_du_glandon a écrit:

Hello à toutes et tous

super pour Séverine (pas vue), Didier (qui m'a doublé à Grand Maison sans me reconnaitre)

Pour moi, logique qu'on ne se soit pas vu, je l'ai fait sur 2 jours. J'ai dit à Didier hier soir qu'il t'avait doublé sans te saluer, il s'en excuse, il ne t'a effectivement pas vu dans la nuit... Il y avait aussi Marie-No qui était là, je ne sais pas si tu l'a croisée...

rebonjour Séverine

Pour Marie Noelle, non, pas croisée !
mais je pense bien que c'est elle (elle avait un maillot PBP non ?) qui m'a suivi dans Villardgondran alors que j'y allais juste pour faire une photo. Elle a été décue de me voir arreté surement. Du coup je lui ai indiqué la route et perdue ensuite. Par contre, elle m'a repris à Valloire mais apres, comme j'ai crevé je ne l'ai plus vue
A+
Jean-Philippe