Coucou tout le monde et désolé pour ce long silence (trop long)...
Famille, boulot, changement de boulot et gestion d'une association n'ont pas aidé, même si je prenais à peine le temps de vous lire.
Corrigeons cela avec un petit retour sur le BRM200 de Mours.
Debout à 5h10 ça pique, j'ai accumulé pas mal de fatigue dernièrement, mais j'ai l'habitude de me lever tôt (horaire décalé au boulot).
Arrivé à Mours, on m'accueille très sympathiquement et me donne mon carnet de pointage. Des madeleines et autres petites choses sont à dispo et du café est proposé aux participants.
Je me prépare, prend vite fait les 2 photos du départ et c'est partie à 7h15.
Il fait frais ( 3 ou 4°) et humide. Il y a de la brume et dès que l'on sort de l'agglomération, c'est brouillard. Un gros paquet de participant est partie à 7h, un autre plus long partira bien après moi. Je suis en chasse patate comme on dit
. 2 ou 3 participants passent vite, et j'en passe d'autres. Je suis sur une petite allure tranquille, je me chauffe sur les premier km comme souvent. Le brouillard omniprésent donne une ambiance particulièrement mystérieuse comme j'aime surtout que je ne connais pas du tout le coin. Par contre, pour les photos que je prends habituellement, c'est rappés. En voici une lorsque cela se lève un peu avant de mieux retomber rapidement.
Je me sens chaud, je décide d'accélérer pour prendre mon rythme de croisière. Aïe, pas moyen d'accélérer sans sentir une mollesse dans les jambes et la sensation que le souffle va finir par manquer en continuant comme ca. La fatigue dont je vous parlais en est peut-être la cause. Bon, ben on va se traîner encore un peu à 18km/h sur des zones plus ou moins plate fort heureusement. Une petite brise très légère et de face apparaît de temps en temps histoire de chatouiller les nerfs quand c'est un jour sans.
Aaaahh le soleil commence à percer les nuages et le brouillard se lève définitivement. Snif les quelques rayons de soleil n'auront duré que 10 ou 15 minutes, retour au gris pour toute la journée.
J'arrive pas beaucoup plus vite, 19km/h en moyenne..., au premier CP à 77 km. Et la grosse frayeur, au moment de descendre du vélo, un autre participant passe juste dans mon dos en poussant sont vélo. Il m'a surpris et je ne veux pas le bousculer. Je contracte ma jambe gauche dont le pied est au sol très fortement et subitement. Une douleur aiguë se fait sentir, ma jambe est raide, je n'arrive plus à la plier. Plus grave, mon muscle coté interne de la cuisse est comme sortie de son logement, j'ai une bosse énorme et douloureuse. Il ne faut pas que cela reste comme ça, ça gonfle et va empirer. J'appuie dessus avec la paume de ma main de toute mes forces pour remettre en place. Je douille sévèrement, mais il reprend ça place et la douleur diminue. Je boite très légèrement. Il est 11h passé, je choisi d'aller faire tamponner le carton à la boulangerie ou tout le monde va, de manger en me reposant et de voir après ce que je fais.
Bon, ça va beaucoup mieux, je décide donc de continuer en reprenant tout doucement, si le moindre doute ou alerte, j'arrêterai.
Le trajet un peu avant d'arriver ce CP à Montdidier et toute la suite en sortant est plat... et il n'y a rien à voir de particulier. On est sur un grand plateau, paysage composé de champs, d'éoliennes et de quelques tout petit bois. J'arrive au second CP à Marseille En Beauvaisis. Tout va bien, je me met même à rouler peu plus fort, c'est bon signe.
Enfin quelque chose d'intéressant à photographier
Vient le second CP au km 125, accueille très chaleureux au café de La Civette (la licorne à du succès comme à chaque fois d’ailleurs
)
Je prends un petit jus de fruit et ca repart.
Un léger vent favorable commence à nous accompagner. Quelques km plus loin une bosse apparaît subitement et casse bien le rythme pris sur le plat pendant tous ces km. De temps en temps j'ai roulé avec des petits groupes de 2 à 5 participants, mais souvent il ralentissait au moment de les rejoindre pour la plus part ou se disloquait. Donc j'ai pas mal rouler seul sur l'ensemble ou entre 2.
On enchaîne un peu de vallonné, la cadence est bonne (30 de moyenne sur le plat et 18 à 24 dans les bosses), la fatigue des début et la grosse frayeur sont loin. Le paysage devient plus sympa, mais la grisaille et le ciel bas ne permettent vraiment pas de faire de belle photo. Je croise un lavoir comme je les aime.
J'arrive rapidement à Chaumont En Vexin, au dernier CP au km 165 en même temps qu'un petit groupe. L'un des cyclistes me dit "y a la licorne, on est pas perdu". Il n'avait pas de GPS et avait un doute sur le CP.
Je mange une petite tartelette au fruit rouge et go direction l'arrivée à Mours. On sort de la ville on a pris sur notre droite à 90°, le vent aussi à fait subitement 90° en même temps pendant cette pose. Sauf qu'il est fort et quasi de face. Les jambes sont bonnes et je roule malgré tout fort.
En arrivant sur la fin du parcours, on passe sous les voies ferrés, dans un tunnel moyennement rassurant à l'heure ou il y a pas mal de circulation (ce serait pour moi, le petit point à améliorer sur la trace).
A l'arrivée, l'accueil est toujours aussi chaleureux, des petits gâteaux, café, pain d'épice nous sont proposés. C'est bien agréable.
Je discute un peu avec les organisateurs, puis vient le temps rentrer à la maison.
Pour résumer, la météo ne leur a pas été favorable, brouillard perdurant quasi toute la matinée, pas de soleil et ciel gris uniforme avec plafond nuageux très bas toute la journée. Mais une bonne ambiance un tracé sympa et l'ensemble des participants joyeux.
En revanche, je note que beaucoup n'ont pas de lumière... surtout au vue des conditions météo et passe leur vitesse comme des sagouins. Ca craquait dans tout les sens
(même au début, alors l'excuse de la fatigue et manque de lucidité lol) et cela sur des petites bosses. Qu'est ce que ça serait sur un fort pourcentage. Faut pas qu'ils s'étonnent de casser souvent de la pièce
A la prochaine