BRM 600 de Bellerive

Ca y est, la série est terminé!
http://www.veloblan.com/2019/06/brevet-de-600-a-bellerive/allier.html

J’ai aussi fait et validé ce BRM 600 (mon troisième après celui de Gillonnay les 1 et 2 juin, puis celui de Feurs la semaine dernière). J’ai roulé en compagnie de Jipe4. 
J’ai aussi rencontré plusieurs fois veloblan qui m’a incité à revenir sur ce Forum...
Et voilà 😶
Je suis bien évidemment inscrit pour le PBP (départ L 18 h 45), sans emballement excessif il est vrai. Je pense rouler seul, l’expérience m’a appris que c’était dans ces conditions que je suis - le plus souvent - à mon aise.

A ben te vla!   a oui 3 quand même, moi que 2 

veloblan a écrit:

A ben te vla!   a oui 3 quand même, moi que 2 

J’étais en déficit relatif de kilomètres, après une fin 2018 perturbée par un doigt cassé (chute en fixie), puis en 2019 une tendinite récidivante au poignet de l’autre côté, un lumbago (reprise du fixie trop intense plus ski de poudre), une bronchite, bref de menus disfonctionnements, mais un peu pénibles pour rouler efficacement. J’ai pris le risque du 600 de trop (en 2011 mon deuxième 600 m’avait occasionné une tendinite d’Achille, la première d’une série récurrente). Bon, je suis resté dans mes clous, aucune douleur particulière, pas de fatigue excessive : je vais passer cette semaine un peu chaude tranquillou, en principe sans rouler 🤗 Et ça tombe bien, mon pote en  VTTAE qui m’entraîne presque chaque semaine, et encore la semaine dernière, dans des raidars pour grosse cuisse, est parti du côté de l’Atlantique...

sccber a écrit:

J’ai aussi fait et validé ce BRM 600 (mon troisième après celui de Gillonnay les 1 et 2 juin, puis celui de Feurs la semaine dernière). J’ai roulé en compagnie de Jipe4. 
J’ai aussi rencontré plusieurs fois veloblan qui m’a incité à revenir sur ce Forum...
Et voilà 😶
Je suis bien évidemment inscrit pour le PBP (départ L 18 h 45), sans emballement excessif il est vrai. Je pense rouler seul, l’expérience m’a appris que c’était dans ces conditions que je suis - le plus souvent - à mon aise.

Ça fait plaisir de te retrouver sur le forum !Continue à nous narrer tes sorties tu nous manquai ( et merci à  Veloblan) bonne préparation du PBP

jpol56 a écrit:

sccber a écrit:

J’ai aussi fait et validé ce BRM 600 (mon troisième après celui de Gillonnay les 1 et 2 juin, puis celui de Feurs la semaine dernière). J’ai roulé en compagnie de Jipe4. 
J’ai aussi rencontré plusieurs fois veloblan qui m’a incité à revenir sur ce Forum...
Et voilà 😶
Je suis bien évidemment inscrit pour le PBP (départ L 18 h 45), sans emballement excessif il est vrai. Je pense rouler seul, l’expérience m’a appris que c’était dans ces conditions que je suis - le plus souvent - à mon aise.

Ça fait plaisir de te retrouver sur le forum !Continue à nous narrer tes sorties tu nous manquai ( et merci à  Veloblan) bonne préparation du PBP

Merci 🙂

Je suis bien content de te relire sccber, et comme souvent tes messages appellent des questions et des réflexions.
A te lire je me demande justement si 3 BRM 600 c'est pas de trop, visiblement tu dois penser que non si tu l'as fait. Mais tes BRM étaient relativement éloignés de Pbp. De mon côté je me demande s'il est raisonnable de rejoindre Paris depuis l'Alsace pour arriver le vendredi, donc en gros 2 fois 200 sans forcer, 2 jours de repos puis PBP.

Au plaisir Sccber !

Quelques membres du forum étaient présents au départ de Bellerive comme vous pouvez le constater ci-dessus. On peut y ajouter Jean-Pierre Rivet (Jipe4) qui a bouclé l'affaire en 27h!
           Ce dernier m'avait accueilli chaleureusement vendredi soir dans sa maison de Châteldon, à 20km du départ, ce qui a grandement facilité ma logistique. Merci encore Jean-Pierre!
           Nous avons bénéficié d'une météo idéale, échappant aux averses de la veille et à la canicule du lendemain. Nous nous sommes dégagés à 3 dès le départ. Mais après le 1er contrôle de Saint-Léopardin, Irvin Dedecker, un djeune plein de talent, a pris la poudre d'escampette.
           Je l'ai rattrapé une trentaine de km avant Chambord alors qu'il semblait essuyer un coup de moins bien. Nous avons ensuite roulé de concert jusqu'à l'approche d'Issoudun où j'ai éprouvé le besoin de lever le pied, car à mon tour, les durites commençaient à chauffer.
           C'est aussi à ce stade du parcours que j'ai constaté que ma manivelle gauche se desserrait. Un premier dépannage grâce à l'amabilité d'un riverain qui avait la clé Allen kivabien me laisse espérer de rallier l'arrivée. Mais à Issoudun, je découvre que la vis de serrage est en fait fendue! Je suis au milieu de rien en pleine diagonale du vide! Ici aussi, c'est hyperrural!
           Il est près de 22h! j'échoue sur 2 hôtels complets. Je me renseigne pour le prix d' un taxi: minimum 600 euros! Je déniche un 4 étoiles où il reste des chambres. Tiens donc! Mais ce sera la clé du problème! Je tombe sur le patron, passionné de vélo, qui me fait un prix à 90 euros. Ma foi, la chambre était à hauteur du prix dans cet h^tel immortalisé par Balzac dans son roman "La rabouilleuse". Mes recherches pour le train aboutissent à zéro train à Issoudun le dimanche et pas de car non plus! Alors, ce bon samaritain d'hôtelier me propose de m'emmener à Vierzon dimanche matin. Ce qu'il fera diligemment car il a pour habitude "de ne pas laisser les gens dans le pétrin", me dira-t-il lorsque nous nous séparerons à la gare de Vierzon.
          Et ce sera un nouveau coup de stress lorsque la guichetière SNCF m'annonce que le train est complet pour les vélos sur Vierzon-Moulins, puis Moulins-Vichy. J'insiste poliment et elle me délivre finalement un billet, me laissant m'en remettre au contrôleur .
          En fait, je ne serai pas contrôlé et c'est surtout un véritable foutage de goule quand j'ai vu le nombre de cyclistes et le taux d'occupation des 2 trains successifs. A part çà, on nous demande de changer nos habitudes d'automobilistes invétérés!  
          J'ai retrouvé ma voiture à midi. Mon brevet 600 était un BRM 430. Heureusement que j'avais pris la précaution de valider celui d'Angers le 25 mai! Merci à l'équipe organisatrice pour son accueil. Merci à Jean-Pierre Daumy, hôtelier-restaurateur à Issoudun

JeLeerwin68 a écrit:

Je suis bien content de te relire sccber, et comme souvent tes messages appellent des questions et des réflexions.
A te lire je me demande justement si 3 BRM 600 c'est pas de trop, visiblement tu dois penser que non si tu l'as fait. Mais tes BRM étaient relativement éloignés de Pbp. De mon côté je me demande s'il est raisonnable de rejoindre Paris depuis l'Alsace pour arriver le vendredi, donc en gros 2 fois 200 sans forcer, 2 jours de repos puis PBP.

Au plaisir Sccber !

Comme je l’ai écrit, trois BRM 600 - le plus difficile en premier (avec 756 km dans cette semaine car précédé de 4 courtes sorties), puis 4 autres courtes sorties la semaine suivante, et encore trois avant le deuxième 600 (5 900 m de D+) assez bien digéré car roulé seul à ma main. C’est seulement après deux jours de repos et une sortie VTT que j’ai su que je pouvais en remettre une couche. 
Je dois ajouter que, contrairement à beaucoup, je considère ces sorties comme devant toujours se finir sans grosse fatigue, d’autant que je ne dors jamais sur celles-ci (et très peu la nuit d’avant).
Pour répondre à ta préoccupation, certains costauds que je connais se rendent sur leurs BRM 400 puis 600 en vélo, en rajoutant facilement 150 à 200 km aller-retour : ils finissent d’ailleurs bien avant moi, travaillent et font en plus du vélotaf conséquent pour aboutir à 25 000 km dans l’année !
Mais je ne conseillerai à aucun cycliste moyen de venir à Paris deux jours avant en vélo s’il n’a pas l’habitude de longue date à ces « extravagances » même s’il compte simplement finir son PBP relax... Tous les spécialistes insistent sur l’importance de « faire du jus » avant une épreuve. Toute la difficulté vient de ne pas arriver fatigué mais pas non plus en ayant régressé en se reposant totalement une ou deux semaines avant. En général on convient qu’il faut très légèrement diminuer son nombre de séance l’avant dernière semaine, réduire drastiquement leur longueur tout en conservant un tout petit peu de rythme au milieu de sortie. En quelque sorte en gardant l’appétit de rouler. La dernière semaine on réduit encore plus... Alors 2X200 km aussi près, c’est considérer qu’un 1 200 n’est pas assez long : dans ce cas mieux vaut carrément choisir une épreuve plus longue une autre année et choisir le PBP pour ce qu’il a d’unique.
Je fais de la longue distance depuis 2010 et je fais encore trop souvent des erreurs de quasi débutant, non pas par ignorance de ce que je peux me permettre sans risque, mais parce que dans l’action on perd parfois - fatigue, manque de sommeil (ou stupidité ?) - sa lucidité. Choisir l’option venir à vélo, je n’en vois pas trop la rationalité si l’on n’a pas un gros moteur : par exemple, il y a depuis longtemps sur la SaintéLyon (course à pieds de nuit à dénivelé de 64 à 70 km) une coutume qui voit un petit groupe partir de Lyon quelques heures avant en empruntant le parcours en sens contraire pour venir ensuite prendre le départ officiel dans la foulée. Ils se sont inventés une épreuve, restent groupés et j’imagine qu’ils se font plaisir. Si c’est vraiment ton truc vas-y 😱😁
Je pense que d’autres pourront donner leur avis, mais j’ai peine à imaginer qu’ils pourraient écrire sérieusement  : vas-y pas de problème.

bubu24 a écrit:

Quelques membres du forum étaient présents au départ de Bellerive comme vous pouvez le constater ci-dessus. On peut y ajouter Jean-Pierre Rivet (Jipe4) qui a bouclé l'affaire en 27h!
           Ce dernier m'avait accueilli chaleureusement vendredi soir dans sa maison de Châteldon, à 20km du départ, ce qui a grandement facilité ma logistique. Merci encore Jean-Pierre!
           Nous avons bénéficié d'une météo idéale, échappant aux averses de la veille et à la canicule du lendemain. Nous nous sommes dégagés à 3 dès le départ. Mais après le 1er contrôle de Saint-Léopardin, Irvin Dedecker, un djeune plein de talent, a pris la poudre d'escampette.
           Je l'ai rattrapé une trentaine de km avant Chambord alors qu'il semblait essuyer un coup de moins bien. Nous avons ensuite roulé de concert jusqu'à l'approche d'Issoudun où j'ai éprouvé le besoin de lever le pied, car à mon tour, les durites commençaient à chauffer.
           C'est aussi à ce stade du parcours que j'ai constaté que ma manivelle gauche se desserrait. Un premier dépannage grâce à l'amabilité d'un riverain qui avait la clé Allen kivabien me laisse espérer de rallier l'arrivée. Mais à Issoudun, je découvre que la vis de serrage est en fait fendue! Je suis au milieu de rien en pleine diagonale du vide! Ici aussi, c'est hyperrural!
           Il est près de 22h! j'échoue sur 2 hôtels complets. Je me renseigne pour le prix d' un taxi: minimum 600 euros! Je déniche un 4 étoiles où il reste des chambres. Tiens donc! Mais ce sera la clé du problème! Je tombe sur le patron, passionné de vélo, qui me fait un prix à 90 euros. Ma foi, la chambre était à hauteur du prix dans cet h^tel immortalisé par Balzac dans son roman "La rabouilleuse". Mes recherches pour le train aboutissent à zéro train à Issoudun le dimanche et pas de car non plus! Alors, ce bon samaritain d'hôtelier me propose de m'emmener à Vierzon dimanche matin. Ce qu'il fera diligemment car il a pour habitude "de ne pas laisser les gens dans le pétrin", me dira-t-il lorsque nous nous séparerons à la gare de Vierzon.
          Et ce sera un nouveau coup de stress lorsque la guichetière SNCF m'annonce que le train est complet pour les vélos sur Vierzon-Moulins, puis Moulins-Vichy. J'insiste poliment et elle me délivre finalement un billet, me laissant m'en remettre au contrôleur .
          En fait, je ne serai pas contrôlé et c'est surtout un véritable foutage de goule quand j'ai vu le nombre de cyclistes et le taux d'occupation des 2 trains successifs. A part çà, on nous demande de changer nos habitudes d'automobilistes invétérés!  
          J'ai retrouvé ma voiture à midi. Mon brevet 600 était un BRM 430. Heureusement que j'avais pris la précaution de valider celui d'Angers le 25 mai! Merci à l'équipe organisatrice pour son accueil. Merci à Jean-Pierre Daumy, hôtelier-restaurateur à Issoudun

Quelle aventure ! À l’arrivée les organisateurs se demandaient comment ils auraient pu te dépanner et avaient conclus par la négative.
Tu a eu finalement la chance de trouver un hôtelier exceptionnel. 
D’une certaine manière c’est au départ pour me donner toutes les chances de valider que j’ai initialement choisi un 600 précédent de quinze jours mon 600 local. Et c’est pour enfin rencontrer jipe4 que j’ai finalement fait la passe de trois.
La morale de l’histoire, c’est comme nous le savons tous, qu’un brevet peut être loupé pour de bêtes problèmes mécaniques (et de bien d’autres façons) et qu’il est dangereux d’en choisir un sur la fin du calendrier. Jipe4 était de ce fait un peu stressé car en cas d’échec il ne lui restait plus qu’une possibilité la semaine suivante (il doit y en avoir d’autres prévus depuis l’annonce de l’ACP concernant les 1500 désistements).

bubu24 a écrit:

Quelques membres du forum étaient présents au départ de Bellerive comme vous pouvez le constater ci-dessus. On peut y ajouter Jean-Pierre Rivet (Jipe4) qui a bouclé l'affaire en 27h!
           Ce dernier m'avait accueilli chaleureusement vendredi soir dans sa maison de Châteldon, à 20km du départ, ce qui a grandement facilité ma logistique. Merci encore Jean-Pierre!
           Nous avons bénéficié d'une météo idéale, échappant aux averses de la veille et à la canicule du lendemain. Nous nous sommes dégagés à 3 dès le départ. Mais après le 1er contrôle de Saint-Léopardin, Irvin Dedecker, un djeune plein de talent, a pris la poudre d'escampette.
           Je l'ai rattrapé une trentaine de km avant Chambord alors qu'il semblait essuyer un coup de moins bien. Nous avons ensuite roulé de concert jusqu'à l'approche d'Issoudun où j'ai éprouvé le besoin de lever le pied, car à mon tour, les durites commençaient à chauffer.
           C'est aussi à ce stade du parcours que j'ai constaté que ma manivelle gauche se desserrait. Un premier dépannage grâce à l'amabilité d'un riverain qui avait la clé Allen kivabien me laisse espérer de rallier l'arrivée. Mais à Issoudun, je découvre que la vis de serrage est en fait fendue! Je suis au milieu de rien en pleine diagonale du vide! Ici aussi, c'est hyperrural!
           Il est près de 22h! j'échoue sur 2 hôtels complets. Je me renseigne pour le prix d' un taxi: minimum 600 euros! Je déniche un 4 étoiles où il reste des chambres. Tiens donc! Mais ce sera la clé du problème! Je tombe sur le patron, passionné de vélo, qui me fait un prix à 90 euros. Ma foi, la chambre était à hauteur du prix dans cet h^tel immortalisé par Balzac dans son roman "La rabouilleuse". Mes recherches pour le train aboutissent à zéro train à Issoudun le dimanche et pas de car non plus! Alors, ce bon samaritain d'hôtelier me propose de m'emmener à Vierzon dimanche matin. Ce qu'il fera diligemment car il a pour habitude "de ne pas laisser les gens dans le pétrin", me dira-t-il lorsque nous nous séparerons à la gare de Vierzon.
          Et ce sera un nouveau coup de stress lorsque la guichetière SNCF m'annonce que le train est complet pour les vélos sur Vierzon-Moulins, puis Moulins-Vichy. J'insiste poliment et elle me délivre finalement un billet, me laissant m'en remettre au contrôleur .
          En fait, je ne serai pas contrôlé et c'est surtout un véritable foutage de goule quand j'ai vu le nombre de cyclistes et le taux d'occupation des 2 trains successifs. A part çà, on nous demande de changer nos habitudes d'automobilistes invétérés!  
          J'ai retrouvé ma voiture à midi. Mon brevet 600 était un BRM 430. Heureusement que j'avais pris la précaution de valider celui d'Angers le 25 mai! Merci à l'équipe organisatrice pour son accueil. Merci à Jean-Pierre Daumy, hôtelier-restaurateur à Issoudun

Hello Bubu24
sympa ces quelques kms ensemble.....dommage que ca se termine sur ennui mécanique.
@+