BRM 1000 d'Angers vendredi 12 août 2022 à 8 h

42 désormais. La petite bête monte, monte...

Hier soir, nous étions même passés à 43. Et puis 2 défections aujourd'hui...

Bravo à toi pour cette organisation et bon courage à vous tous

Bonjour,

Courriel d’avant-hier mardi (dernières consignes) vu et lu hier soir. Merci

Bonjour à tous,
Si je vous écris tôt ce matin, c'est que j'ai abandonné hier soir au dîner à Blond (km 245). Tout se passait bien (jusqu'au km 200 environ), mais la température était très chaude (40,5 degrés). J'ai pourtant très bien veillé à mon hydratation, mais mon vieux corps m'a lâché. J'avais des débuts de crampes dans les moindres côtes et je ne pouvais les passer que sur des tout petits braquets. Et ensuite, j'ai vomi le peu qui me restait dans l'estomac. J'étais incapable de continuer sur un parcours aussi difficile. Nicole est venu me chercher à Blond vers minuit et maintenant, nous suivons plus ou moins les cyclos, au moins jusqu'à l'hôtel de Clamecy (km 625). Je ne regrette pas du tout mon abandon.
Jean-Claude

Jean-Claude,

Je sais que tu n’as nul besoin que l’on te remonte le moral et que tu analyses avec réalisme la situation. Tu as bien fait de chercher à connaître tes limites, à ne pas te mettre en danger, et je sais que tu en tiendras compte pour la suite. Elle sera forcément un peu différente, mais peut rester très agréable et se passer encore des années sur deux roues.


Avec toute mon amitié.

lmvv a écrit:

Bonjour à tous,
Si je vous écris tôt ce matin, c'est que j'ai abandonné hier soir au dîner à Blond (km 245). Tout se passait bien (jusqu'au km 200 environ), mais la température était très chaude (40,5 degrés). J'ai pourtant très bien veillé à mon hydratation, mais mon vieux corps m'a lâché. J'avais des débuts de crampes dans les moindres côtes et je ne pouvais les passer que sur des tout petits braquets. Et ensuite, j'ai vomi le peu qui me restait dans l'estomac. J'étais incapable de continuer sur un parcours aussi difficile. Nicole est venu me chercher à Blond vers minuit et maintenant, nous suivons plus ou moins les cyclos, au moins jusqu'à l'hôtel de Clamecy (km 625). Je ne regrette pas du tout mon abandon.
Jean-Claude

Tu as pris la bonne décision!

Salut Jean-Claude,
Ton vécu et ton expérience cyclopédiques t'ont permis de prendre sans aucun doute la meilleure décision.
Bâcher n'est jamais facile et demande beaucoup de courage, et du courage il en fallait également pour prendre le départ de ce 1000 vu les conditions annoncées.
Bon repos.

Je suis allé à la rencontre des solides, Jean Claude avait repris du poil de la bête   Il a retrouvé la forme et l'appétit, je l'ai vu engloutir plusieurs tartines  , bien sur un peu déçu mais avec cette chaleur! 

Un petit reportage sur la rencontre sympathique 

http://www.veloblan.com/2022/08/a-la-rencontre-du-1000-d-angers.html

Salut Michel,
Je prends connaissance de ton article sur ton blog. Super comme d'hab !
Hier, nous avons assisté mon groupe où du moins ce qu'il en restait car il y a eu 5 abandons. À l'hôtel de Clamecy hier soir, les rescapés étaient fatigués, mais confiants. Sauf Patrick, le gars de 107 kg, qui a eu la malchance de déraper sur une plaque de gravillons. Hier soir, ça allait ; mais ce matin, il avait très mal à la hanche et a été contraint à l'abandon. Nous avons réussi à le caser dans la voiture avec son vélo et ses bagages, plus mon vélo et nos bagages.
Le premier est arrivé à Angers ce matin à 5 h 46. Un Anglais. 45 h 46 seul sur un tel parcours. Très très fort.
Nous serons de retour à Angers à midi.
Encore un énorme merci à Michel et Patrice.
Jean-Claude

Salut Jean Claude, au réveil ce matin j'ai bien pensé à eux, dommage pour les abandons, heureusement que Nicole était là et bravo a tous les guerriers, content de notre rencontre, Patrice a également apprécié! 

Bjr Jean claude
Désolé pour ton abandon mais tu as surement pris la bonne décision
Une météo caniculaire cette année à mis les corps a rude épreuve.
Bon courage à toi pour la suite
A bientôt
Francois

Quelques nouvelles au niveau du bilan global de notre BRM 1000 : 41 engagés, 41 partants, 13 abandons, 1 hors délai (qui devrait avoir dépassé la mi-parcours actuellement et finit en touriste) ; donc 27 homologués. Environ 67 pour cent de réussite seulement : du jamais vu sur un BRM 1000 à Angers.
Très grand merci aux copains cyclos qui nous ont aidés dans la recherche de restaurants : Claude et Gilles à Blond, Michel veloblan et son copain Patrice à St-Eloy les Mines ; à Michel Mevel de St-Pourcain pour son ravitaillement en eau et surtout pour avoir hébergé et pris en charge un cyclo sans solutions. Merci également à Monsieur Guenot, le patron de l'Hostellerie de la Poste à Clamecy, pour sa gentillesse et son adaptabilité afin de nous accueillir du mieux possible malgré les contraintes. Et merci enfin aux bénévoles du club qui se sont impliqués d'une façon ou d'une autre.
Jean-Claude

Bravo à tous les engagés, les conditions étaient difficiles et 67% de validation ne me semble pas si mal.
Bravo au RCA, et aux gens qui ont apporté leur aide. Cette organisation, aux petits oignons, donne envie de participer à cette manifestation dans le futur. A bientôt certainement.

Coucou,
Bien arrivés à 05h53 lundi, au vélodrome .

Sacré périple à gérer : entre la canicule les deux premiers jours, la multitude de bosses à appréhender (la montée pour rallier Evaux les Bains via le Chambon sur Vouëze, la fameuse montée à la sortie de St Eloy les Mines, etc..

Initialement seul inscrit du CRB et finalement rejoint par deux costauds du club inscrits in extremis au BRM (merci Jean-Claude pour ta souplesse et gentillesse), qui sait si je serais parvenu à rallier l'arrivée sans eux. Merci.

L'un des deux connaitra un contre-coup physique (suite à la tentative - finalement avortée pour cause de pépins physiques - d'enchainer deux diagonales - B>S et S>H- quelques jours avant, sous la canicule aussi) durant 75% du tracé.
Malgré tout, il a assuré, serré les dents et assumé. Gestion, gestion et...gestion des efforts encore et encore avec mise de coté d'emblée des egos (de concert).
Chapeau bas, et toujours aussi impressionnant notre secrétaire.


A Châtel de Neuvre, la question de savoir ce que je faisais là et si le transat de mon jardin ne serait pas un meilleur plan s'est pointée... Payant sans doute des efforts mal gérés, superflus, proche de chez moi...
Pensée balayée une fois passé Neuilly le Real.




Sacrée expérience engrangée.
Trop brièvement évidemment, rencontre sympathique avec Loïc49 venu accompagner à l'aller et au retour 

Et cerise sur le gâteau, le trajet en train fut bien plus agréable qu'à l'aller (ce coup-ci la place réservée était ..libre.. )

Ps :
pluie-neige / giboulées de mars en août entre Parcay-Mesnay et en approche de Bauné, dans la nuit de dimanche à lundi, un peu superflues    ...surmontées, na !

Citation :

A Châtel de Neuvre, la question de savoir ce que je faisais là et si le transat de mon jardin ne serait pas un meilleur plan s'est pointée... 

C'est pour ça que j'ai tendance à éviter les boucles en longue distance...

Bon, bravo raph4 ! t'as pris un coup d'avance par rapport à moi.
Au final, combien de pauses dodo ? juste à Clamecy ?
Tu as bivouaqué si j'ai bien compris. Du matos prévu pour (sac) ?

@Imvv
Bien sympa de vous retrouver tous à St-Eloy et avec véloban.

rara63 a écrit:

Citation :

A Châtel de Neuvre, la question de savoir ce que je faisais là et si le transat de mon jardin ne serait pas un meilleur plan s'est pointée... 

C'est pour ça que j'ai tendance à éviter les boucles en longue distance...

Bon, bravo raph4 ! t'as pris un coup d'avance par rapport à moi.
Au final, combien de pauses dodo ? juste à Clamecy ?
Tu as bivouaqué si j'ai bien compris. Du matos prévu pour (sac) ?

@Imvv
Bien sympa de vous retrouver tous à St-Eloy et avec véloban.

Alors...

• nuit 1, ajain (aprés gueret) de 01h30 à 04h55 ; à 05h30 on pédalait
  
• nuit 2, clamecy, 00h15 > 05h20 ; à 05h50 on pédalait de nouveau
  
• nuit 3, paray-meslay, 21h30 > 23h30 ** minuit tapante, nous donnions les premiers tours de roue
  

...à la belle étoile

• ne pas prendre de duvet fut une erreur ; un matelas aussi n'aurait pas été du luxe (je les avais pris et finalement défaits du vélo le jeudi à Angers vu la canicule et volonté d'alléger le vélo)
  
• un sac a viande = mieux mais reste insuffisant.
  
• avons dormi avec nos fringues, collants, gapette, (j'avais un peu de change c-à-d un manche longue odlo et un collant chaud donc secs pour ce faire ; mais la nuit tu as aussi des courants d'air et une baisse de la température à partir de 03h env.). Je n'avais plus la doudoune du fiston dispo chez moi non plus...
  

**  la pluie a fichu en l'air la stratégie, décidée en amont, consistant à tronçonner les derniers 120 km (environ) en trois :

• ne dormir à parcay que deux heures (ok, fait)
  
• rouler 40 +/- 10 kms,
  
• se reposer/dormir en fonction de notre état de forme,
  
• repartir pour un tour de 40 +/- 10 kms et rallier ainsi l'arrivée vers 8h00. 
  

Au final, sommes allés d'une traite jusqu'à Bauné, 92 bornes sous une forte pluie... photo panneau faite, zou direction Angers et son vélodrome (117 km à partir de Paray-Meslay)

Sinon...Merci encore à l'équipe du RC-A pour l'accueil et la qualité de l'organisation.
Merci à Dominique (Rc-A) pour le don de sa salade en trop à Tigy.. Salade trainée jusqu'à Angers finalement

Merci à Loic 49, même si on n'a pas pu vraiment causer

raph4 a écrit:

Sinon...Merci encore à l'équipe du RC-A pour l'accueil et la qualité de l'organisation.
Merci à Dominique (Rc-A) pour le don de sa salade en trop à Tigy.. Salade trainée jusqu'à Angers finalement

Merci à Loic 49, même si on n'a pas pu vraiment causer

Bonsoir raph4,
Ce brevet a été une belle réussite car les participants ont réussi à le terminer malgré une météo quand même hors norme, puisque vous avez rencontré aussi bien la canicule que la pluie. D'ailleurs je n'étais pas décu d'être resté chez moi ! ! Bravo à tous ! 
L'organisation est rodée depuis longtemps mais elle ne repose que sur les épaules de JCC, aka lmvv. Donc tout le mérite lui revient, les bénévoles n'interviennent qu'au dernier moment. Le temps qu'il y consacre est certainement inchiffrable. Chacun a pu se rendre compte que les documents qu'il met à la disposition des cyclos sont toujours très complets, ils facilitent le suivi du parcours et sécurisent les néophytes.

Merci raph4 pour ton compte-rendu intéressant et tes explications concernant tes nuits à l'hôtel "aux mille étoiles". Elles pourront servir à d'autres, toujours friands de conseils en la matière. C'est vrai qu'il y a eu un sacré contraste de température entre la journée du vendredi et le petit matin du samedi notamment. Plusieurs gars du groupe étaient frigorifiés du côté de Pionsat sur le coup de 7 heures du mat' alors qu'ils avaient crevé de chaud l'après-midi précédent sous plus de 40 °C.
Ce fut quand même un sacré BRM 1000 et ceux qui sont allés au bout peuvent être félicités. Mais curieusement, ceux qui ont abandonné ne sont pas amers ; ils en tireront sûrement des leçons pour l'avenir car, malheureusement, des canicules, il y en aura sans doute beaucoup désormais avec le réchauffement climatique indéniable, sans compter les perturbations qu'il entraîne (dont les orages violents que pas mal de régions connaissent encore ces derniers jours).
Pour moi, ma série BRM 2022 se sera mal terminée. Je la voyais comme un test après les 2 années Covid au cours desquelles nous n'avons presque rien pu faire en longues distances. Mes 4 premiers BRM avaient été plutôt bien réussis (dont BRM 400 en 18 h 58 et BRM 600 en 31 h 10) après un début de saison un peu laborieux. Et là l'échec, quand même assez imprévu ; je vais le mettre sur le compte de la forte chaleur pour me permettre de garder l'espoir que je ne suis pas encore complètement foutu... Mais bon, je ne vais pas en faire tout un fromage. J'ai déjà eu la chance d'énormément profiter de tout ça depuis 1975 au moins ; alors je ne vais pas me plaindre. Je dois quand même reconnaître qu'organiser et participer en même temps n'est pas forcément simple même si j'adore les 2 facettes. Je crains quand même que la première prenne assez rapidement le pas sur la seconde.
Jean-Claude

J'appelle pas ca un échec te concernant, rouler par ces chaleurs extrêmes pas facile pour nous les vieux  , mon copain Patrice bien plus jeune craint les fortes chaleurs, y a pas que l'âge en cause.
Et grâce à ton échec, on a pu se parler plus longtemps, j'ai apprécié ta compagnie ainsi que celle de Nicole.
T'es pas foutu comme tu dis   Tu dois subir aussi le stress du mec trop perfectionniste, je me contente de rouler et pas de risque que j'organise comme toi, je me contente d'aider épicétou 
Tu m'as dit que t'étais pas loin d'atteindre les 700 000, je viens de regarder, j'en suis à 660 000   pas sur d'y arriver.

Tu ne vas tarder à me dépasser, Michel, avec tes "bottes de sept lieues". Je n'en suis qu'à guère plus de 9000 bornes cette année ; et toi à 15000 je crois ? À vrai dire, mon kilométrage annuel n'a jamais été une obsession. J'ai fait 16000 et quelques en 2016 je crois, mais quand je bossais c'était plutôt 13 à 14000. Toi, c'est 24 à 25000, alors ton compteur monte vite !

C’est sûr que si à 75 ans on n’est plus capable de boucler un brevet de 1000, on peut dire que l’on est « complètement foutu ».   Tu exagères un peu, Jean-Claude, non ?

Ce sujet du randonneur vieillissant est nouveau pour nous, les vieux tromblons, et il n’est que rarement traité dans la littérature cyclo. Il nous appartient donc de le découvrir et de le vivre du mieux possible. Le problème est que personne, ni aucun organisme, ne fixera de barrières. C’est à nous de la fixer, cette limite. Et ça passe forcément par des échecs, car sinon on aurait été trop précautionneux.

Je vois en lisant Michel ou Loïc ou toi, que nous, les septuagénaires encore actifs, en sommes à peu près au même point, au même âge. Pour ma part j’ai un peu dépassé les 10 000 bornes cette année et au total ça fait 637 200 depuis le kilomètre zéro en 1967. Comme toi Jean-Claude, en regardant dans le rétroviseur, je ne vois aucune raison de me plaindre, bien au contraire. On a eu beaucoup de chance d’être épargnés par les accidents et les maladies graves et on a engrangé des merveilleux souvenirs.

Pour la suite : « Encore un moment, monsieur le bourreau !»