Flèche Vélocio 2024

Salut !
Un petit papier sur mon blog pour annoncer notre flèche 2024 vers Pernes :
https://raphaelenvelo.blogspot.com/2024/03/fleche-velocio-2024-du-crb.html

rara63 a écrit:

Salut !
Un petit papier sur mon blog pour annoncer notre flèche 2024 vers Pernes :
https://raphaelenvelo.blogspot.com/2024/03/fleche-velocio-2024-du-crb.html

Bonjour,
A priori, risque de rencontre à PERNES. Je pars du côté de TOULOUSE le vendredi à 13 heures. Rdv le dimanche donc?
J'ai bien apprécié les photos et le récit des routes blanches sur votre site. De beaux souvenirs tant lors de la reconnaissance avec Stéphane (entre autres) que l'année suivante en solo la plupart du temps. NASBINALS et l'AUBRAC restent un must.

Citation :

A priori, risque de rencontre à PERNES

 Avec plaisir !

Merci. Oui, les routes blanches, c'était une chouette ballade...
Et ça reste un des plus gros truc que j'ai fait.

rara63 a écrit:

Salut !
Un petit papier sur mon blog pour annoncer notre flèche 2024 vers Pernes :
https://raphaelenvelo.blogspot.com/2024/03/fleche-velocio-2024-du-crb.html

Apres la lecture de votre futur flèche, j'ai relu ceci que je conseille vivement aux cyclos qui trainent par là s'ils veulent se marrer 

https://raphaelenvelo.blogspot.com/2022/06/nicecherbourg-transforme-en-nicevichy.html

Il faut quand même avoir un gros moral pour vivre des trucs pareils.

Bah, rien d'extraordinaire...

Le portefeuille, c'est sûr que ça m'a fichu un sacré coup au moral. 
Heureusement qu'il y avait des cyclos sympas autour de moi...
J'ai parlé de Thierry, qui a bien voulu me retirer 200€ en échange d'un virement paypal, également Valentina qui m'avait précédemment dépanné de 20€ pour parer au plus urgent...
Point négatif pour le carrefour market de Forcalquier, si ma mémoire est bonne, qui m'à refusé un bon d'achat, que je peux payer par internet via téléphone. Obligé de prendre dans les 200€...   (je les utilise couramment aux carroufs de Vichy...)

Pour info, le portefeuille à été trouvé et restitué par la suite, via la mairie d'Aiglun

La prune dans le train, c'est rageant aussi, je l'avoue (franchement). Je commence à avoir l'habitude...
Quant à la crève, ça n'a surement pas arrangé mon état de fatigue, et il est vrai que j'étais dans un état d'épuisement assez avancé en arrivant chez moi...
Mais je pense avoir quand-même bien avancé pour un crevard...

Le Thierry dont tu parles, il est de Florac?

Plutôt de Grenoble je crois.

Bonjour,
L'édition du centenaire fut aérée et humide. Les adeptes de la vallée du Rhône devraient s'en souvenir. Le point d'orgue fut certainement l'arrivée des cinq tandems féminins qui ont trusté les récompenses (oh combien méritées par ailleurs). Du renouveau dans la pyramide des âges de surcroit.

Une photo du podium trusté par l'ACP, bravo les filles  

Royalgala a écrit:

Une photo du podium trusté par l'ACP, bravo les filles  

Bonjour,
Encore une  très belle initiative de notre EL nationale.

Notre quatuor(?) mayennais  (?) est aussi mis à l'honneur. Bravo des féminines et des jeunes, cela fait bien plaisir de se savoir être remplacer un jour (le plus tard possible quand même).

Une équipe de mon club de Mozac a validé cette flèche non sans mal, pluie et vent 

Bon...
Bravo à tous, météo exécrable il faut bien le dire.

On est vraiment mauvais au CRB. 
341 km au bout des 24h...
Franchement, je pense que malgré les conditions météo, on aurait pu réussir, mais tout le monde n'était pas au mieux de sa forme...

https://raphaelenvelo.blogspot.com/2024/04/compte-rendu-de-la-fleche-velocio-2024.html

Petit compte-rendu de cette Flèche 2024 d'une équipe d'acépistes :


On sort de la gare de Nevers ce vendredi treize heures et il pleut. Qu’importe, la route nous appelle. Ça durera deux bonnes heures sans discontinuer. Petite satisfaction dans ce paysage noyé, le vent est nul. On est cinq à constituer l’équipe : Vivian Mignot (75 ans), Richard Léon (70 ans), Patrick Zunino (72 ans), le benjamin Arnaud Garnier (59 ans) et le capitaine (75 ans).

Au kilomètre 80 à Diou ce sera la première pause, à peine 10 minutes. La pluie a cessé, mais c’est pour être remplacée par du vent en rafales. Contraire, naturellement. Heureusement la route est un peu abritée, si bien qu’à Roanne au km 157, on est encore à 25 km/h de moyenne roulante.

Il y a aura eu une crevaison d’Arnaud dont personne ne s’apercevra. Il a prévenu dans le vent de face, mais ses mots se sont envolés. On s’arrête à Pouilly-sous-Charlieu et Richard repart même sur ses pas pour voir ce qui se passe. Ils reviennent enfin tous les deux, en même temps qu’une autre équipe de l’ACP, composée de cinq tandems et de dix filles, qui ont eu aussi leur lot de perçures.

Pour éviter la côte de Vendrange, on passe par St Symphorien de Lay (km 173) où est prévu le repas du soir dans un restau kebab qui a accepté de nous attendre au moins jusqu’à 23h. On y sera bien avant, et à 21h on attaque les assiettes. Pas terrible, terrible, du point de vue diététique, mais quand on n’a pas d’assistance-voiture et qu’on ne veut pas transformer son vélo en garde-manger, faut se contenter de ce que l’on trouve.

On finit la longue côte, avant de plonger dans la nuit de Balbigny et de la plaine du Forez. C’est une partie que je trouve fastidieuse, surtout avec le vent de face qui ne faiblit pas. La moyenne commence à descendre, si bien que les tandems nous rattrapent vers la Talaudière (km 240) ; c’est la dernière vraie bosse du parcours.

Arnaud commence à décliner sérieusement et à St Chamond (km 247) devant un café-kebab encore ouvert, il jette l’éponge. Le repas ne passe pas et il n’avance plus malgré son courage. Décision difficile à prendre pour le capitaine, mais je le lui donne sa carte de route et le laisse se reposer, tandis que les trois autres, nous croyant devant, ont filé. Je repars donc seul avec la crainte de me perdre, si le GPS a lui aussi un coup de mou. Comme la trace remonte vers le Nord sur 25 kilomètres, j’enclenche le grand et une heure après, je retrouve mes trois compères arrêtés devant la gare de Givors (km 274). Ouf !

On repart de nouveau plein sud avec un vent de plus en plus fort. Dans la vallée du Rhône les rafales se succèdent. Parfois l’équilibre est précaire, mais personne ne tombe. On s’arrêtera pour un petit-déjeuner à Tournon (km 347) dans une boulangerie-café juste à l’entrée. On commence à ne plus trop surveiller la durée de l’arrêt, car on sait maintenant que le minimum syndical de 360 km sera atteint.

Le vent se calme un peu, tandis que la pluie se déchaîne de plus belle. Elle n’est heureusement pas froide, mais nous sommes trempés. Après la Voulte (km 380), au Pouzin on doit pointer la 22^ème heure. Ça se passe mal, car on inonde le café où l’on demande un coup de tampon sur nos cartes de route. Des cyclos du RC Anjou qui voulaient s’arrêter sont rejetés sans ménagement par le patron qui trouve débile de faire du vélo par ce temps. Il n’a pas totalement tort !

Il reste deux petites heures à rouler dans la flotte. Je reprends cette très mauvaise habitude de pencher à droite sur le vélo. C’est devenu systématique après une vingtaine d’heures et ça me gâche la fin du parcours. Richard perce, mais en cinq minutes c’est réparé, et à 13h nous entrons dans Viviers (km 423) qui marque la fin de notre Flèche Vélocio.

C’est aussi là que demeure Richard. C’est aussi là que l’équipe des dix filles en tandem termine sa Flèche. La suite est la fête autour des plats que Richard et Marie-Anne ont préparés pour nous. Merci, merci à eux. On rejoindra en voiture notre hôtel situé au Thor, et le lendemain la Concentration à Pernes-les-Fontaines où se retrouvent toutes les équipes.

La meilleure performance est 503 km, ce qui est très inférieur au kilométrage habituel, par une équipe d’anciens de l’US Métro, devenue Antony Berny Cyclo. Suivent le CC Mayennais, le CTV Sceaux, le Puy en Velay et les équipes de l’ACP. 32 équipes homologuées sur les 53 inscrites : plusieurs ne sont pas parties, d'autres n’ont pas fini à trois comme l’exige le règlement, d'autres n'ont pas atteint les 360 km exigés en 24 heures. Ce fut une des Flèches les plus coriaces des dix-huit que j’ai homologuées.

On était une bonne équipe de copains qui se sont respectés. C'est vraiment une belle création que cette épreuve, un des joyaux de l’ACP que garde si bien Michèle. De plus les retrouvailles entre anciens et nouveaux acépistes au cours de ce week-end ont été très réussies. Disons que ça fait plaisir que les jeunes apprécient ce que les anciens ont créé. Comme on dit, le passage du relais se fait, et ça atténue un peu la mélancolie des vétérans de penser que ce ne sera bientôt plus possible de rouler avec eux... Profitons donc totalement du moment présent.

Merci pour le CR acollongues.
Décision difficile à prendre en effet... Qu'on ne sait pas prendre chez nous...

Merci Alain pour ce CR, malgré une équipe de jeunes vous vous êtes bien débrouillés, j'ai accompagné le tout début de la flèche de Mozac avec vent de face, perso je n'aurais pas eu le courage de partir. Bravo

Que vous ayez validé ou pas, bravo à toutes et à tous. Il fallait quand même une bonne dose de courage pour affronter les aléas climatiques du week-end pascal.
        Ce n'est pas rare que les flèches Vélocio soient confrontées à une météo capricieuse. De plus, cet évènement arrive tôt dans la saison, et le cumul des kilomètres à l'entraînement n'est pas encore suffisamment consistant pour affronter la distance avec la meilleure condition physique.
        Par ailleurs, c'est souvent difficile d'arriver à constituer une équipe homogène.
        Un certain rajeunissement des participants se confirme, comme dans d'autres épreuves, et il faut y trouver là de très bonnes raisons pour envisager sereinement l'avenir de la longue distance.

Merci Alain pour ton excellent compte-rendu, comme d'habitude. Sincère, modeste,... Et pourtant...
J'avais été invité par Alain pour faire partie de son équipe, comme en 2022. Cette année-là, nous avions bénéficié d'une météo extraordinaire et nous avions parcouru 507 km pour 444 prévus, je crois. Cette fois, j'ai dû déclarer forfait pour diverses raisons dont, il faut bien le dire, un manque de motivation à me lancer dans ce qui pouvait être une galère. Eh bien, je ne pensais pas si bien dire. Naturellement, j'ai beaucoup pensé à mes amis bien plus courageux que moi sachant les conditions terribles de cette Flèche. Un très grand bravo à eux ; Arnaud manquait d'expérience ; pas les 4 vieux briscards ! Rétrospectivement, j'avoue ne pas avoir trop regretté de ne pas être parti...
Jean-Claude

Oui, les difficultés liées à l'équipe + ou - homogène...
Plus les occasions de perdre du temps qui augmentent avec le nombre d'équipiers... Au retour à 3, j'avais l'impression que ça se passait beaucoup mieux qu'à l'aller à 5. Bon, il faut dire qu'on n'avait que 135 km à faire de jour par beau temps...

Quand je pense qu'on a descendu toute la vallée du Rhône en plafonnant à 18... Puis 15... Mais difficile de lâcher notre Gérard national.
Et Luc qui s'est choppé des crampes pour monter au col de la république, peut-être même avant, qu'il à fallu attendre un moment à cette occasion, mais qui a su retrouver une forme normale après.