Qu'est-ce qui vous motive quand ça ne va plus ?

Quand çà ne va plus, nous pouvons aussi évoquer ceux qui n'ont pas pu franchir la ligne de départ... et solliciter leur aide par la pensée pour survivre à notre "chemin de croix" momentané.

zapilon a écrit:

Quand çà ne va plus, nous pouvons aussi évoquer ceux qui n'ont pas pu franchir la ligne de départ... et solliciter leur aide par la pensée pour survivre à notre "chemin de croix" momentané.

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En parcourant les messages , j'ai appris aujourd'hui seulement le renoncement involontaire de pascal COCRELLE - lui qui était si motivé en janvier et février...Je penserai à toi PASCAL , pour m'accrocher dans les moments où les tentations d'abandon seront les plus fortes - C'est promis je penserai à toi, sois en certain ! avec toute mon amitié.

il est plus facile de se trouver des excuses que de se donner les moyens...

Je suis archi cuit et il reste encore 80 bornes? bah, 80 c'est deux fois 40 et 40 c'est deux fois 20...
et faire 20 kilomètres, même 4 fois, c'est une rigolade !

En gros arreter de regarder l'horizon (l'ensemble des difficultées) et se concentrer sur le prochain coup de pédale... ça marche pas si mal!

C'est ainsi, TI973, que dans mon site sur pbp 2011 je recommande de rouler, ne regarder, ni l'heure ni les km, aller d'un village à l'autre...

Tout à fait d'accord avec Zap! Encore que des fois, il faudrait demander à la DDE d'enlever les panneaux. Pour nous éviter de lire : Vullaines 15 km et d'en avoir en fait plus de trente à faire. ... Mais ça valait le détour... Enfin c'est aujourd'hui que je dit ça.

Après 3700km en solitaire ou presque, je peux enfin répondre à cette question.
Qu'est-ce qui vous motive quand ça ne va plus ?
- Tout simplement, je prend le baladeur et un peu de musique ! Ca a en plus l'effet de réveiller quand on somnole
- Ou sinon, il faut acheter les bonbon que vous adorer et se dire en les savourant : "un peu de douceur dans ce monde de brute".

Enfin pour ma 2ème solution, j'ai acheté un petit sachet de dragibus vers le milieu de ma seconde diagonale et j'ai eu le langue irrité... la suite ça a été des aphtes sur la langue, normal... c'était assez pénible...

sur PBP 2007 (mon premier, mais pas le dernier!) j'ai eu envie 15 fois d'abandonner, j'ai été à deux doigts de le faire!

"ça rime à rien de faire ça" , "qu'est-ce que tu fous là?" , "pourquoi tu fais ça?"

mais aujourd'hui encore, je me demande pourquoi je ne me suis pas arrêté quand j'étais seul dans la nuit, le froid, les os trempés, au milieu de nulle part à arpenter des départementales inconnues dans la Bretagne noire et profonde.

je crois que pour moi, ce qui m'a permis de continuer, c'est l'amour que me porte et que je porte aux miens, auquel j'ajoute une grosse dose de fierté personnelle DE NE PAS LACHER LE MORCEAU !

cela peut paraître "con" , mais quelle satisfaction ensuite d'avoir "réussi" un truc (cela sert aussi dans la vie de tous les jours) après en avoir vraiment bavé !

C'est drole ca, mais sur le PBP pas une fois l'envie d'abandonner ne m'a effleuré.
J'étais surement bien préparé, et puis on ne fait pas une année de prépa pour abandonner surtout quand tout va bien.
A part la flotte

Pour moi non plus, aucune pensée à l'abandon durant ce PBP. J'avais généré ce post afin de me préparer à affronter ces moments de désillusion mais j'ai eu la chance de ne pas en connaitre un seul...

Mais je garde mes sujets de (re)motivation bien au chaud dans un coin de ma tête car je sais qu'un jour, ils me seront utiles. Ils s'enrichissent au gré des expériences et seront certainement de bon secours le jour où...

Je reste persuadée que la limite entre réussite de ce challenge ou abandon était très fine pour beaucoup d'entre nous mais ce n'est pas psychologiquement que j'aurais souffert pour cette édition...

Cath, Zapilon, Cyclopat, (...) j'en rajoute une couche pour vous ou je m'arrête ??? Je n'oublie pas nos 2 dévoués serviteurs sans qui, là, je pense que j'aurai abandonné...

eh bien, chapeau à vous deux pour votre invincibilité morale, j'espère être comme ça dans moins de 3 ans maintenant...

tandem breton a écrit:

Pour moi non plus, aucune pensée à l'abandon durant ce PBP. J'avais généré ce post afin de me préparer à affronter ces moments de désillusion mais j'ai eu la chance de ne pas en connaitre un seul...

Mais je garde mes sujets de (re)motivation bien au chaud dans un coin de ma tête car je sais qu'un jour, ils me seront utiles. Ils s'enrichissent au gré des expériences et seront certainement de bon secours le jour où...

Alors voilà ! Le moment fatidique est arrivé sur la flèche Vélocio et tout a foiré ! J'avais bien mes 3 thèmes de réconfort mais aucun ne m'a permis de relever la tête. J'ai sombré dans l'idée d'abandon et aucun de ces sujets ne m'a été de bon secours pour remonter la pente ! Va falloir améliorer le système.

Encore Merci à Phil35 d'avoir supporté toute cette mauvaise humeur sans broncher et PARDON à ces 3 compères et mon chéri pour le manque de savoir-vivre dont j'ai fait preuve durant cette période noire.

tandem breton a écrit:

Encore Merci à Phil35 d'avoir supporté toute cette mauvaise humeur sans broncher et PARDON à ces 3 compères et mon chéri pour le manque de savoir-vivre dont j'ai fait preuve durant cette période noire.

J'emporte toujours un peu de mémoire "flash" (sitôt enregistré, sitôt effacé) avec moi lors des grands brevets.

Citation :

Encore Merci à Phil35 d'avoir supporté toute cette mauvaise humeur sans broncher et PARDON à ces 3 compères et mon chéri pour le manque de savoir-vivre dont j'ai fait preuve durant cette période noire.

mais non Magaly, souviens toi, je n'ai même pas eu à supporté ta mauvaise humeur je n'avais même pas compris que tu étais dans un moment "sans"

ce qui démontre l'intérêt d'être attentif à chaque élément du groupe lors d'une rando, mais je n'ai pas encore l'expérience de notre sage alias Roule toujours.

ce qui me rassure c'est qu'avec la Flèche Vélocio et le brevet 300 de Chantepie, mon expérience est plus importante et la rencontre de formidable Rubans Blancs me rassure et me font penser que nous avons encore beaucoup de bons et beaux Km devant nous

et pourquoi pas un jour, Magaly, dans la montée du ventoux

phil35

phil35 a écrit:

et pourquoi pas un jour, Magaly, dans la montée du ventoux
phil35

Et bien je ne sais pas si tu seras à mes côtés mais il est certain que c'est au programme ! Bon il faudra peut être attendre que les filles grandissent car là, question de garde c'est quand même souvent revenu... Un(e) volontaire pour samedi de la semaine prochaine pour le 300 ?

Citation :

Et bien je ne sais pas si tu seras à mes côtés mais il est certain que c'est au programme

si on devait le faire chacun de notre côté, je suis sûr d'une chose c'est qu'à un moment on aura une pensée commune

pour le WE prochain pas de possibilité de garde je vais voir mes rouges et noirs favoris au stade de france

phil35

zapilon a écrit:

Aller au bout, c'est quelque chose qu'on a en soi, comme on a l'instinct de survie. Je pense que ceux qui n'ont pas ce comportement dans les gènes n'y retournent pas deux fois.

Exact. Je n'ai jamais abandonné, jamais. C'est une force (forcément), mais c'est aussi une faiblesse : deux exemples tirés de ma déjà longue expérience de sportif vétérant muli-sport, une entorse sévère de la cheville lors d'un trail (course à pieds nature) au dixième kilomètre sur trente deux, continué en serrant les dents, mais assez stupide ! Pire, le 14 avril 2007 une entorse du genoux (tendon externe) à ski : continué toute la journée en hors-piste dans de la neige de printemps lourde, au risque d'agraver sérieusement ma blessure en cas de récidive ; le soir, quasi-impossibilité de marcher. Une semaine plus tard je reprenais le vélo (!) faute de pouvoir courir pour continuer ma préparation du marathon du mont Saint-Michel, courru le 9 juin (dans la douleur). Je suis un obstiné pathologique. Hormis la stupidité assumée de certaines de mes actions, j'ai en contrepartie aucun esprit de compétition, avec l'avantage de savoir qu'à moins d'accident ou d'incident sérieux je serai à l'arrivée du PBP : mon but (et ma satisfaction) est donc simplement d'arriver dans les délais, si possible dans la meilleure forme possible, sans me mettre la pression.