Accompagnateur sur rando ou course

Bonjour,

Je ne viens pas souvent ici. J'ai eu une mauvaise expérience de début d'année avec un selle Gilles Berthoud (visiblement fabriquée en 2009, achetée en 2011, bref super dure et j'ai jeté l'éponge sur les km et repris tout doucement après. Avec ça, l'objectif de se faire un PBP en tandem a été abandonné - Ufoot mon mari est parti seul.)

Mais je reviens vers vous pour vous parler d'un tout autre sujet. Avec mon fou de mari, j'ai eu l'occasion d'assurer son accompagnement sur différents formats de course. Jamais sur une sortie vélo, mais je sais que ça se fait. Sur Bordeaux-Paris, son père s'en est chargé sur la deuxième moitié. Sur PBP, il a utilisé l'assitant de son pote avec qui il a fait preque tout le parcours.
Dans les deux cas, d'après ce qu'il m'a raconté, je n'ai aucune raison de penser que je n'aurais pas été à la hauteur comme je l'ai été quand j'ai fait son assistance en course à pied ou en triathlon (ultra).

Alors voilà, j'ai écrit un article (assez long, c'est vrai), sur l'accompagnement de course. Des conseils, des points de vue. Le but est d'être utile aux futurs accompagnateurs, mais aussi aux sportifs, qui peuvent optimiser leur assistance par leur comportement aussi.
C'est ici : http://valerie.ufoot.org/2011/accompagnateur

Que l'article vous ait intéressé ou pas, je suis moi-même intéressée par vos remarques !

A bientôt sur nos belles routes.

Valérie

Du travail de pro !
L'en a de la chance Ufoot...

Intéressant et complet : cerise sur le gâteau, texte bien écrit, beaucoup d'humour, de l'esprit. Comme dit plus haut, il y en a qui ont de la chance, certainement méritée. Ça me donnerai presque du regret de n'avoir en course à pieds jamais dépassé 70 km, ou l'envie de passer au double ou triple Ironman : je plaisante, déjà que j'exagère avec ma gonarthrose. Et en vélo, sur 1000 ou 1200 je suis plutôt partisan de l'autonomie, c'est une autre aventure. Mais je tenterai bien le rôle d'accompagnateur, sur un 100 km de cap - pour rouler - ou sur un truc genre RAAM ou spartatlon, des courses au-delà de mes possibilités, sinon quelle frustration de regarder les autres courir sans participer ! Je me souviens avoir assisté blessé au départ d'une SaintéLyon : c'était agréable mais comparable à la consultation d'un bon menu de restaurant quand on a oublié son porte-monnaie.

sccber a écrit:

me donnerai presque du regret de n'avoir en course à pieds jamais dépassé 70 km, ou l'envie de passer au double ou triple Ironman : je plaisante, déjà que j'exagère avec ma gonarthrose. Et en vélo, sur 1000 ou 1200 je suis plutôt partisan de l'autonomie, c'est une autre aventure. Mais je tenterai bien le rôle d'accompagnateur, sur un 100 km de cap - pour rouler - ou sur un truc genre RAAM ou spartatlon, des courses au-delà de mes possibilités,

Salut,

J'ai réfléchi à ton message et je crois qu'en effet faire une course accompagné ou en autonomie, c'est simplement deux trucs très différents. Disons, pour faire très grossier, qu'en autonomie on privilégie l'aventure alors qu'en accompagné on privilégie la performance sportive. Je sais bien que 1000 bornes de vélo en autonomie, c'est une performance sportive, hein !
Par contre, je note que ça te plairait bien à l'occasion de faire accompagnateur vélo sur un 100 km. De temps en temps, je croise des gens qui en cherchent...

Valérie

Je suis d'accord avec ton analyse aventure vs performance, avec tes nuances bien sûr. Même si la performance, c'est d'abord le chrono, voire la place, et si sur PBP la part d'aventure est réduite, même en autonomie (balisage, possibilité si nécessaire de ravitaillement, de dortoir) : en l'occurence j'avais sur l'initiative d'un copain une chambre prévue à Brest ; et puis quant même un PBP avec un zeste de performance en final dans les 130 derniers kilomètres où j'étais à bloc : j'étais parti avec le choix d'arriver à Brest assez vite, sans dormir - chambre à rendre assez tôt le matin - puis de finir dans les délais, sans plus. Mais comme tout allait bien, du coup j'ai eu envie de faire le meilleur temps possible - j'ai quand même attendu le copain quand il a eu un coup de mou au matin du deuxième jour. Et le matin du troisième je suis parti seul...