Diagonale Perpignan-Brest

bravo, superbe, toujours la même émotion à voir une arrivée de ce type

Bravo

Il va bien dormir le breton...

bravo !!!

Alors, Vincent, tu as été bref hier soir, et on le comprend. As-tu pu valider ta diagonale ? Je l'espère, après tous ces efforts.
Enfin, le plus important : Que tu aies pu boucler ton parcours et que tu sois bien rentré au port.
Toutes mes félicitations.

T'as rien laché, BRAVO

Roland a écrit:

20100team a écrit:

Depuis 2 nuits , Mon père n'a pratiquement pas dormi. Pour rattraper son retard ,

Vincent avait prévu d'arriver aujourd'hui à 13h31 mais il a jusqu'à 22h00 pour valider

Accroche-toi Vincent, il fait super beau à Brest et le vent est favorable

vu l'horaire de sa réponse, on peut penser que çà doit être bon

bravo Vincent pour ce périple, çà donne envie de vous suivre....

phil35

Bonjour

Pour tout vous dire non j'ai pointé avec un temps de retard, est-ce le plus important? Oui mais, je suis certain que vous pouvez imaginer ma FIERTÉ je viens de réaliser ma plus longue distance de toute ma vie en vélo.Maintenant je ferai mon compte rendu et on verra avec l'incident de Perpignan.

Vincent

20100team a écrit:

Pour tout vous dire non j'ai pointé avec un temps de retard, est-ce le plus important? Oui mais, je suis certain que vous pouvez imaginer ma FIERTÉ je viens de réaliser ma plus longue distance de toute ma vie en vélo.Maintenant je ferai mon compte rendu et on verra avec l'incident de Perpignan.

L'essentiel est que tu ne sois pas blessé.
L'important c'est cet A/R tout seul sur plus de 2000 Km.
Le succès est d'avoir surmonté le découragement et d'être rentré à vélo.

Félicitations

Voici l'avant douche et l'après douche 40 - team le retour.

L'avant

https://servimg.com/view/10022586/47


L'après

https://servimg.com/view/10022586/48

20100team a écrit:

Voici l'avant douche et l'après douche 40 - team le retour.

L'avant

https://servimg.com/view/10022586/47


L'après

https://servimg.com/view/10022586/48

on a (qui a dit heureusement) échappé à celle pendant la douche

chapeau bas mr vincent , vraiment bravo pour ta tenacite

papou a écrit:

20100team a écrit:

Voici l'avant douche et l'après douche 40 - team le retour.

L'avant

https://servimg.com/view/10022586/47


L'après

https://servimg.com/view/10022586/48

on a (qui a dit heureusement) échappé à celle pendant la douche

c'est beau un marin qui rentre au port

encore une fois Félicitation, et maintenant que tu as pris l'habitude de moins dormir, tu peux nous faire le compte rendu pour demain
ou alors tu viens nous raconter la ballade le 8 mai à Chateaubourg, on cherche un artiste (un vrai) pour faire un avant spectacle juste avant le concert

phil35
phil35

20100team a écrit:

Voici l'avant douche et l'après douche 40 - team le retour.

L'avant

https://servimg.com/view/10022586/47


L'après

https://servimg.com/view/10022586/48

t'es sûr que tu n'as pas inversé les deux photos ?

Grand bravo pour cet aller-retour mouvementé...
et d'être rentré (presque) dans les délais malgré l'adversité !
L'essentiel, comme d'autres l'ont dit, est d'avoir passé cette péripétie sans dommage corporel.
A quand la prochaine aventure ??

Toute mes félicitations, belle épreuve de courage !

SUPER,
c'est bien peu de retard eu égard à ta mauvaise rencontre. Tu nous en diras plus sur les circonstances de ce contact pour nous éviter les mêmes problèmes.

Bonsoir

Alors je comble mon oubli, Samedi matin je cherchais ma route dans le Perpignan nocturne cherchant désespérément la route de l'aéroport je me suis fais doublé par un camion puis celui-ci à continuer sur la même route que moi, à un moment il s'est arrêté sur la gauche il y avait un autre camion je me suis dis qu'il devait manœuvrer pour passer mais au lieu de cela il s'est mis à reculer là vous pouvez me croire la trouille que j'ai eu car il ne me voyait pas j'ai pivoté sur la gauche j'ai réussi à passer la roue avant et le bonhomme aussi mais après j'ai senti le choc avec le camion sur ma roue, j'ai constaté les dégâts et je me suis pris la tête avec ce chauffeur.
Ensuite je suis retourné au centre vers la gare, découragé, abattu, j'ai contacté les personnes pour annoncer la catastrophe, j'ai demandé à un patron de bar près de la gare le droit de mettre mon vélo dans un coin, j'ai répondu à des sms je crois que Yvan vous a mis en post puis je me suis repris et chercher une solution celle-ci est venue me tourner vers un cycliste lui expliquer ma galère il a bien voulu me prendre en urgence et pendant plus d'une heure il s'est acharné pour me rendre une roue plutôt droite au moins assez pour ne pas trop être dans la mouise sur mon retour.
Et roule la galère, pour sortir de Perpignan de nuit ce n'était pas terrible de jour avec les voitures c'était pire une charmante ville mais pour les vélos un labyrinthe digne de ce nom. Mais bon la perspicacité, la volonté de partir étaient plus fortes.Le reste de l'aventure sera dans le compte rendu.

bravo 20-100 !

tiens, je te mets un extrait de mon livre (pendant le brevet de 400 en 2007)

" Nous passons Rougé, Soulvache et une belle grimpette à Thourie, première difficulté et premiers lâchés, la sélection naturelle a commencé par l’arrière, comme toujours. Personne n’attend, chacun pour soi, j’ai l’habitude ; ne pas faire de sentiments, et puis de toute façon, il n’y a pas mort d’homme, ni de femme d’ailleurs, ce qui m’embêterait d’avantage, que voulez-vous, j’ai mes préférences, un homme ça se remplace et ça ne sert pas à grand chose...

Qui dit montée dit descente, celle qui se présente à nous nous permet de nous reposer de cet effort intense, elle serpente au milieu de prés verdoyants et de corps de femme ferme somptueux, le silence qui entoure ces lieux est magique, quelle calme !

Et soudain...c’est le drame ! En bas de la descente, un stop, nous croisons une route plus importante. Je m’arrête...et je ressens un choc à l’arrière et aussitôt une douleur à la fesse droite ! Un concurrent vient de me percuter par l’arrière ! Sous le choc, je tombe parterre, les pieds prisonniers des pédales, comme un skieur dont les skis ne se décrochent pas. Je suis étalé au beau milieu de la chaussée, je déchausse mes pieds des pédales et je cherche à comprendre, le fautif est là tout penaud, il regardait ailleurs et est venu s’arrêter sur moi et mon vélo, génial ! La selle et la guideline sont un peu ripées, ça ira comme ça, par contre j’ai mal aux fesses, apparemment c’est son levier de frein qui m’a frappé au fessier droit, ça fait mal ! Je remonte tant bien que mal sur le vélo, 80 kilomètres de faits, il faut repartir pendant que c’est chaud. Les premiers tours de roues sont difficiles, je suis meurtri, écœuré, énervé ! Je me traîne, j’ai mal aussi au poignet gauche car j’ai posé la main au sol par réflexe et mon cuissard est déchiré à ma hanche gauche, exhibant une partie de chair rougie. En plus de ça, je sens que le vélo (ou bien c’est moi) n’avance pas aussi bien qu’avant, normal après une chute, mais il reste 320 kms, il faut que ça revienne, et vite ! Ce n’est pas possible, il y a quelque chose qui frotte ! Je m’arrête et regarde les patins de freins, devant c’est bon, ça ne touche pas, voyons derrière ; catastrophe ! La roue est en huit, le pneu ne touche pas la base du cadre mais les patins touchent la jante ! Mon vélo est blessé, comme moi ! Je comprends maintenant pourquoi je me trainais, pire que si vous rouliez avec une roue à plat! Je suis dégouté de la vision qui s’offre à moi, je suis bien évidemment tout seul, c’est peut-être mieux comme ça, je vais me calmer et gérer ça seul. Pour le voile de la roue, je n’ai pas de clé à rayon (eh, eh,) les rayons sont plats et peu nombreux, je décide de ne pas essayer de la détordre grossièrement à la méthode-bourrin ; cela consiste à la poser parterre et à la détordre en montant dessus avec ses pieds, cela risque de l’endommager d’avantage, pas besoin de ça, comme elle ne frotte qu’aux patins je débranche le frein arrière, il faudra que je fasse gaffe, je n’ai plus que l’avant.

La selle n’est pas seulement déchiquetée, je découvre que le côté droit est complètement affaissé et plus bas de deux centimètres que le côté gauche ! Allez, ça continue, je repars, ça me gonfle, mais je suis un guerrier ( comme me dit souvent mon pote Ed’ Silverhand, un stagiaire américano-frenchy) et je ne m’avouerai pas vaincu cette fois encore, coupez-moi les bras ; je tiendrai le guidon avec les dents ! Tant qu’on est dans l’énumération des dégâts, je réalise que le guidon est plus haut à gauche, le gag continue, mais on dirait une blague de Magdane, même pas drôle. Ah ça roule mieux, la positive attitude si chère à un politicard de naze (oh je viens de faire un pléonasme) reprend le dessus, le soleil apparait, la nuit si injuste pour moi se retire, un coup d’œil au compteur m’indique que nous avions bien roulé ; 81 kms en 2 heures 30 soit une belle moyenne de 32,4 c’est sûr qu’elle va chuter...

J’essaye d’oublier mes douleurs, mais ce n’est pas facile, je vous assure. Je tourne les jambes, 42/16 c’est le braquet idéal, bien emmené ça fait des dégâts, j’ai déjà roulé à plus de 40 à l’heure sur ce braquet, autant vous dire que les jambes tournent, un régal pour la souplesse des chevilles, des vraies bielles de locomotives ! Je repense soudain à mes deux jeunes « monos » du brevet de 300 et de leurs 42/16 en pignon fixe, je vais essayer d’en faire autant pour voir ce que ça fait. Faut bien s’occuper l’esprit et trouver quelque chose pour se remotiver.

Janzé et Chateaugiron sont avalés en moulinant, mais à la sortie de la ville une grimpette va alors m’obliger à monter (et à montrer) les dents, je pousse le levier droit vers l’intérieur...rien ne se passe, je pousse un deuxième cran, toujours rien, un troisième, rien, en plus de ça la sensation est bizarre, j’ai l’impression de tirer sur un élastique qui resterait allongé à chaque fois qu’on le tire ! C’est quoi ce bordel, j’en ai marre ! Comme je ne veux pas m’arrêter en pleine côte et que je suis surtout très énervé, je monte la côte en forçant comme un bœuf, en me disant « allez, casse un bon coup, qu’on en finisse ! ». Non, ça ne veux pas casser, brave vélo, qu’est ce qu’il a le pauvre ? Je m’arrête pour soigner ses plaies, ou tout au moins essayer. Je me penche sur le dérailleur...et regrette aussitôt de l’avoir fait !

C’est une vision d’horreur qui s’offre à moi ! Mon fidèle destrier git sur le flanc, les entrailles offertes au jour qui se lève, si j’avais un flingue, je l’achèverai pour épargner ses souffrances. Je ne sais pas par quoi commencer mon inventaire des blessures ; la patte de cadre est presqu’à angle droit, en plus ; elle est noire, ça m’embête car du coup elle est black et d’équerre, et moi je préfère Bosch. La molette de dérailleur est cassée nette à sa base, le dérailleur est tordu sur deux dimensions ; vers les pignons et vrillé par rapport à l’axe du vélo, le galet inférieur est cassé, et le pire c’est la gaine de vitesse explosée, laissant apparaitre le câble en ligne droite ! Du coup je comprends pourquoi en actionnant le levier de vitesse ; rien ne bougeait ! Je suis abattu, je ne sais pas quoi faire, j’ai la phobie très gauloise que le ciel vient de me tomber sur la tête ! Je pense à rentrer à Nort-sur-Erdre, mais pour quoi faire ? Non, c’est nulle comme idée, trouve autre chose. Réparer, ah ça, c’est déjà plus constructif, mais je n’ai rien pour réparer, et quand bien même j’aurai les outils, c’est un atelier avec des pièces de rechange dont j’aurai le plus besoin.

Eh, j’ai une autre idée. Quoi ? Bah tu continues comme ça pour voir jusqu’où ça peux tenir ! Pas con, ça, c’est génial comme idée, ce qui me fait chier, c’est que ce soit toi qui l’ai trouvée, mais bon t’es un brave vélo (en plus il parle) allez on repart. Là je crois qu’on a atteint ensemble ce jour-là, mon vélo et moi (surtout moi) un niveau de bêtise imbattable, ce qui après coup, me fait jubiler intérieurement ! Ma foi, il roule bien ce vélo, il y a juste ce bruit de chaine qui n’est plus alignée dans la chape de dérailleur et les galets, mais bon, ça le fait pour l’instant, pourvu que ça dure ! En roulant, je regarde en-dessous moi les pignons, tout est de travers, il n’y a rien de droit ! Sacré vélo, on fait une belle équipe de bras cassés tous les deux, ça me fait penser au très beau film « la légende de Sea Biskuit » il m’a fait pleurer ce film, je vous le conseille, surtout que c’est tiré d’une histoire vraie. Je voulais faire du 42/16, me voilà servi, « génial le 16, ça passe partout » bah ouais, heureusement que je n’étais pas sur le 11 quand l’autre guignol m’a percuté ! Là, du coup, j’aurais été emmerdé, surtout par le fait qu’il aurait fallu que je réfléchisse, et ça, j’ai un peu de mal, surtout le samedi ; samedi rien. "

Toutes nos félicitations Vincent ! Quelle soit validée ou non, tu as fait preuve d'une ténacité digne d'un vrai breton du "phare ouest" !

Encore Merci à ta fille de nous avoir fait vivre l'aventure en direct car cela alimentait positivement nos espoirs.

Remets-toi bien vite et à bientôt
Magaly

PS : fais gaffe à tes lunettes sous la douche, car elles ont perdu la partie basse de la monture. A la prochaine douche, tu n'auras plus que les branches et les carreaux...

Bonjour


Alors je te rassure mes lunettes ne diminuent pas j'ai utilisé une vieille monture pour pédaler.

Bravo Vincent !!!

Un peu en retard, je rentre ce matin.

super CR, émouvant, prenant, drôle ... encore bravo 20-100 team, tes proches peuvent être fiers de toi !