Préparation et matos :
Après avoir récemment réussi les BRM 200 de Longjumeau et Versailles, je décide de m'aligner au BRM 300 de Villepreux. J'ai mis toute la semaine pour étudier l'ensemble du parcours sur « Google Map ». La feuille de route est très complète. Les embranchements litigieux sont tous signalés dans la case observation. L'organisateur nous a fait un travail d'orfèvre
.
Pour l'éclairage, je pars à l'aveuglette
... enfin presque. Je dispose seulement de la lampe fournie avec mon vélo de route. C'est simple, rustique et ça éclaire juste ce qu'il faut.
Le réveil est programmé à 1h30. Essayons de dormir un peu ...
Le départ :
Arrivé à 2h30, je prépare mon vélo et je vais chercher ma carte de route. Le gymnase est bien rempli. Je fais comme tout le monde et je fais la queue pour avoir ma carte de route.
Après un contrôle des éclairages et du baudrier, je suis lâché sur le circuit à 3h04.
J'effectue mes premiers kilomètres de randonnée en obscurité. Les sensations son différentes de celles du jour. J'ai rejoint un groupe pour plus de sécurité.
Nous traversons les premières bourgades sans complexité, puis nous attaquons les premières rampes des côtes du Vexin. De jour, cette partie est assez difficile mais de nuit, c'est totalement différent. On ne distingue pas trop le dénivelé et le moral n'est pas affaiblie par la faible valeur du compteur de vitesse : on ne peut pas le lire dans l'obscurité
C'est plutôt une bonne chose.
Peu à peu, le groupe s'est renforcé d'éléments plus rapides. Ils nous emmènent jusqu'au premier contrôle sans que j'ai à mettre le nez dehors.
L'avantage avec ces cyclos affutés, c'est qu'ils vous emmènent vite et loin comme dans un fauteuil.
Le désavantage, c'est qu'il vous emmène vite et loin ET n'importe où ... parce qu'ils ne connaissent pas le parcours. Il faut parfois leur dire où aller.
1er contrôle effectué, je me ravitaille convenablement. C'est du BRM grand luxe avec tout ce qu'il faut pour aligner les kilomètres ( cf photo du CR d'Ufoot ).
Le groupe des rapides est déjà parti depuis un moment. Je resterais bien plus longtemps mais il faut y aller. Je ne désire pas trop me refroidir.
Je pars seul et au bout de 2 kilomètres, j'aperçois une silhouette dans mon sillage. Je décide de l'attendre afin de me trouver un allié de circonstance.
Avec mon nouveau collègue, nous faisons connaissance. La discussion est aisé car le parcours est rendu facile grâce au vent arrière.
Après Gournay en Bray, nous montons une grosse côte en lacet. C'est assez atypique pour la région. En tout cas, elle m'a donné chaud. Je m'arrête en haut afin de m'effeuiller de mes vêtements. Mon binôme en fait de même et nous sommes imités par un cyclo de l'ACP nous ayant rejoins.
Je connais ce cyclo pour avoir déjà roulé avec lui lors de mes 2 précédents BRM. Il me reconnaît également et nous engageons la conversation tout en roulant à vitesse honorable. La navigation est simple. La traversée des Andelys se fait facilement, celle de Gaillon un peu moins. Le pointage du second point de contrôle est réalisé à 10h36.
Sur place, il y a théoriquement la possibilité de se restaurer. En pratique, ce n'est pas évident. La Patronne est visiblement submergée par le flot des cyclos. J'ai eu un mal fou à commander un coca et un sandwich. Après coup, je vois sa carte des Pizzas. J'en aurai bien avalé une, mais je ne prendrai pas le risque de décommander mon sandwich car elle ne sait plus où donner de la tête.
Je file seul vers le 3ème point de contrôle. Je rattrape et je me fais rattraper par d'autres cyclos. Nous roulons à 4 jusqu'à Oulins. Puis les côtes jalonnant l'arrivée sur Bû nous disloque peu à peu. À Prouais, mon compagnon du moment me dit qu'il quitte le parcours pour faire un détour (?)
. Pourquoi pas ? Mais c'est plutôt étrange. Je continue donc seul jusqu'à Epernon où je pointe dans un bar du centre ville devant un bon Coca rafraîchissant. Je repars et je retrouve un kilomètre plus loin le lieu de pointage de l'organisation. Je m'arrête aussi et je repointe à nouveau. Dans le doute, je ne veux pas perdre le bénéfice de mon brevet.
Je repars en compagnie d'autres cyclos pour les 40 derniers kilomètres. Nous filons bon train à travers les bois de la forêt de Rambouillet. Vicq est effacé rapidement. Neauphle le château beaucoup moins rapidement. Ça monte fort et longtemps. Nous étions passé par le chemin inverse au BRM 200 de Versailles. Cela avait été beaucoup plus facile. ;-)
L'arrivée au gymnase de Villepreux se fait à 15h47. Je passe au bureau des contrôles face aux commissaires de brevet. Ambiance « examen » :
- 1 qui observe mes pointages, ouf ! Tout est validé.
- 1 qui tapote sur le PC. Nom, prénom, pédigrée ... Tout est OK
- 1 pour la médaille. « Au nom du sacro saint BRM, cyclo Oliv', je vous décore de la médaille du 300 ». Fermez le ban.
Flash BRM :
- En pleine nuit, en traversant Gargenville, un jeune couple sortant de soirée festive nous surprend en pleine festivité cyclo, tous phares allumés. La jeune femme, surprise
, nous lance « Mais ........ il est 4 heure du mat' !!!! ».
- Pour le prochain BRM, penser à mettre "crême solaire" sur la liste de course.
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Sujet: Re: BRM 300km Villepreux 22 mai, kikiniva? 
Lun 24 Mai - 17:23
, et elle a bien raison),
,