Gestion d'un brevet de 600 ?

Je vais faire un brevet de 600 très prochainement (Beaurepaire).
J'ai fait celui de 400 il y 3 semaines.
Avant de prendre le départ pour le 400, je m'interrogeais sur le moment où il fallait dormir (combien de temps, où ?)...je me suis vite rendu compte qu'on n'allait dormir !!!

Il y a t-il de bonnes surprises comme celle-ci pour le 600. Comment gérer vous ce brevet et y a t-il des incontournables ?
Merci

Ca dépend des gens...

Je tends à piquer du nez vers 2h du mat donc je pense qu'un somme entre 2 et 5 est une bonne idée. Pour déterminer ton heure de réveil, il faut calculer l'heure théorique de fermeture de la ou tu es et repartir avec du temps en rab. Par exemple si tu t'arretes au km 390: 390/15 =26. Donc si tu as démarré ton brevet a 6h du mat tu as jusque 8h avant d'être théoriquement hors temps; un départ à 7h du mat te laisse un coussin de temps. Après il faut essayer de trouver un endroit où dormir, les abribus sont souvent appréciés!

Si tu as réussi le 400, le 600 ne va pas être trop dur, j'avais trouvé que la marche difficile à franchir est de 300 à 400. A moins d'être rapide ou d'un brevet super plat pour le 400 tu vas devoir rouler dans le milieu de la nuit...

Ca dépend des organisateurs ...

penser à l'heure de fermeture du prochain contrôle ... et là la moyenne de 15 n'est pas souvent respectée

Panoramix,
quand tu parles de somme...on parle bien de trouver un endroit dehors pour se caler un moment ??
j'avais pas vu la fin du message où tu parles d'abris bus...

ericvercors a écrit:

Panoramix,
quand tu parles de somme...on parle bien de trouver un endroit dehors pour se caler un moment ??

En général oui. Sur certains brevets, il y a un endroit de prévu pour dormir, j'ai fait un 600 comme ça la semaine dernière. Certains pensent que c'est contraire à l'esprit BRM, moi j'aime bien ne pas arriver complètement explosé à la fin!

sur le seul 600 que j'ai fait en 2007 (en solo et en 30 heures au total), j'ai dormi sur un tas de sable (je ne sais pas combien de temps) et recouvert d'une bâche en plastique que j'avais aperçue dans un hangar sur le bord de la route

mais ce n'était pas terrible...

au moins, on ne s'éternise pas

Citation :

quand tu parles de somme...on parle bien de trouver un endroit dehors pour se caler un moment ??

Eric pense à prévoir une couverture de survie, ce n’est pas lourd et ça peut servir.
Sur mon dernier 600, j’ai eu une fringale à Arles. Je suis allé au resto, et comme ça n’allait pas mieux, j’ai pris une chambre d’hôtel. Je pensais que mon brevet était cuit. Une douche, et deux heures de repos plus tard, j’étais frais comme un gardon. Temps total d’arrêt 4H. Un peu plus tard j’ai retrouvé Roger, tu sais l’ancien qui roule, roule, et roule encore. Il venait lui aussi de faire un somme. Au petit matin j’étais en pleine forme, je reprenais beaucoup de monde.
Il faut tout envisager.

marcus a écrit:

sur le seul 600 que j'ai fait en 2007 (en solo et en 30 heures au total),

Moi je fais mes 600 en 8 heures de plus, comme ca le cout horaire est plus bas!

pour ma part un 600 je ne dort pas mais il y a deux passages difficiles debut de nuit et levé du soleil alors durant ces moments j'essaie de faire des poses repas car quelque fois une sieste de 10 a 15 minutes font le plus grand bien, la preuve c'est ce qui m'est arrivé sur le 400 de bergerac une sieste dans l'herbe de 10 minutes et c'est reparti.
par compte prevoi une couvertrure de survie (pas lourd) et très efficace pour les nuits fraiches

Pour les pauses dodo, le (quasi) idéal est le distributeur de billet ; l'idéal étant le lavomatic qui ne serait pas fermé la nuit (mais bon, faut pas trop rêver...)

dAb a écrit:

Pour les pauses dodo, le (quasi) idéal est le distributeur de billet ; l'idéal étant le lavomatic qui ne serait pas fermé la nuit (mais bon, faut pas trop rêver...)

C'est pas un lit l'idéal pour

Dès qu’il y a une nuit à passer au cours d’un brevet, je préfère le gérer par moi-même, en me distançant des groupes dès le départ.

Je l’accepte d’autant plus que je sais que dans ce cas, comme le fait Panoramix, j’utilise alors presque tout le délai pour finir digne et pas explosé.

J’ai arrêté de boucler les 600 en moins de 30 h. Tout le monde s’en fiche après tout. Je laisse désormais l’ego au vestiaire pour ces brevets-là. (et puis on ne rajeuni pas…)

Accepter de gérer seul, c’est aussi rouler sans protection au vent, sans aide proche, sans encouragement, sans discussion, être attentif à sa route. Prendre un minimum de précaution et de bagages pour passer la nuit. Un changement de formule. Rouler autrement ; un bon bol d’air !

Rouler seul, c’est aussi s’arrêter quand bon vous semble, (ravito, achat, arrêt café, photo, etc,). C’est aussi s’offrir la possibilité d’aller à la rencontre des gens que l’on croise. Ne pas suivre une allure qui vous use physiquement et mentalement. Faire le point sur son avancement. Prendre des décisions, et non les subir.

Sur le 600 de ce WE , j'ai mangé attablé dans un petit restau juste avant la nuit, pour faire le plein des réservoirs, et ai dormi 2 h sous couverture de survie. (chaud, mais transpirant)

Je dors généralement entre 1h du matin et repars avant 4 h, pour éviter le moment le plus froid de la nuit. (5h et 7h)

J’évite à même l’herbe (humidité) préfère un banc (hors sol) dans un bourg de faible importance, que j’ai repéré par avance sur la feuille de route. De préférence coin parc ou jardin public. Comme dit l’Auvergnat dans un endroit sombre pour ne pas être repéré.

En cas de pluie, abri - bus scolaire de petites communes.

Oui je sais, ça fait beaucoup, mais avec l’habitude, on y arrive je vous l’assure. En prime, c’est un plaisir tout autre.
J’aime de temps en temps m’accorder le temps.

Hardemar a écrit:

Rouler seul, c’est aussi s’arrêter quand bon vous semble, (ravito, achat, arrêt café, photo, etc,). C’est aussi s’offrir la possibilité d’aller à la rencontre des gens que l’on croise. Ne pas suivre une allure qui vous use physiquement et mentalement. Faire le point sur son avancement. Prendre des décisions, et non les subir.


J’aime de temps en temps m’accorder le temps.

Cette philosophie là me va aussi très bien...
Au BRM du Havre, j'ai roulé avec les autres les 30 premiers km et les 50 derniers. Autant j'ai apprécié de finir en compagnie, autant j'ai également aimé de gérer seul l'essentiel.