Une question au suject de la feuille de route

(La liste de directions, des numéros de route, les noms de villes, etc... en anglais, 'route sheet')

Sur un brevet est cela nécessaire de porter une carte? Je fais, mais seulement en cas d'urgence.

Hier, j'ai fait un brevet de 200km. Souvent, il n'y avait aucune instruction sur la façon de traverser une ville. Par exemple, vous parvenez à xville par le D123.L'instruction suivante sur la feuille de route/'route sheet' pourrait être 'D456 Yville'.... mais aucune instruction sur la façon de trouver le D456. Vous devez le chercher. Est cela habituel?

Nous avons dû traverser un Bourges à la fin du brevet. L'instruction finale nous a laissés au nord du ville avec 6km pour aller trouver la place d'arrivée... avec seulement l'adresse, aucune instruction.

Heureusement, j'avais le parcours sur mon GPS donc c'était facile pour moi... mais pour d'autres qui n'ont pas connu Bourges....

Oui Andrew, c'est toujours comme ça
Donc c'est à chacun de bien préparer son parcours avant, ou d'avoir un GPS, ou... de galérer

Je suis venu au vélo longues distances en 2007 et naïvement j'ai cru au départ que la feuille de route suffisait pour trouver sa route, en fait non
Beaucoup ne font que les brevets de leur coin avec des copains du club qui connaissent le parcours.
Mais si l'on veut essayer d'autres brevets et/ou que l'on roule seul cela peut devenir la galère (surtout la nuit et sous la pluie )

Il arrive qu'en ayant bien préparé son parcours de finalement aller aussi vite que des "fonceurs" qui se trompent régulièrement et font des kilomètres supplémentaires...

C'est suite à la galère des brevets de 2007 que je me suis équipé d'un GPS.

" Oui Andrew, c'est toujours comme ça "

je mets un bémol, au moins pour Dunkerque qui détaille au maxi, et aussi pour Orchies qui a flèché son 200

Ca dépend... C'est vrai qu'en France je trouve qu'en général les feuilles de route sont assez rudimentaires, surtout dans les traversées de ville. Dans certains cas on te dit "prendre la direction de..." et on arrive à s'en sortir en suivant les panneaux, mais c'est assez exceptionnel. Moi en tout cas je ne m'aventure jamais sur un brevet sans une carte Michelin et si je me retrouve toute seule sans un compagnon de route qui a rentré le parcours sur son GPS je roule avec la carte sous les yeux.
Par contre, j'ai fait quelques brevets en Grande-Bretagne et là c'est hyper détaillé, on s'en sort très bien sans carte. Le mieux c'était un 200 en Californie, la feuille de route faisait 4 pages, il y avait tout ou presque: les intersections particulièrement dangereuses, les endroits pour acheter à manger, les toilettes publiques, etc... En plus, dans ces deux pays,
on te dit si il faut tourner à droite, à gauche ou aller tout droit entre deux points... Jamais vu ca sur une feuille de route en France. Du coup j'ai pris l'habitude d'annoter ma feuille de route avant le brevet avec cette information pour chaque point. Il y en a qui vont me traiter de maniaque mais franchement ca sert!

cyclochica a écrit:

Par contre, j'ai fait quelques brevets en Grande-Bretagne et là c'est hyper détaillé, on s'en sort très bien sans carte.

Sauf quand on oublie ou on en est sur la feuille de route.

Un exemple de feuille de route anglaise:

feuile de route

J'ai rarement une carte avec moi mais par contre j'ai un GPS.

Panoramix a écrit:

Un exemple de feuille de route anglaise:

feuile de route

.

Aaahhh merci, ca me manquait ces feuilles de route genre chasse aux trésor avec codes secrets...

Vous remerciez chacun pour vos réponses.

cyclochica a écrit:

j'ai fait quelques brevets en Grande-Bretagne et là c'est hyper détaillé

Oui vous avez raison, c'est vrai!

Je suis trop familier avec le détail peut-être et dois vivre la différence!

cyclochica a écrit:

Ca dépend... C'est vrai qu'en France je trouve qu'en général les feuilles de route sont assez rudimentaires, surtout dans les traversées de ville. Dans certains cas on te dit "prendre la direction de..." et on arrive à s'en sortir en suivant les panneaux, mais c'est assez exceptionnel. Moi en tout cas je ne m'aventure jamais sur un brevet sans une carte Michelin et si je me retrouve toute seule sans un compagnon de route qui a rentré le parcours sur son GPS je roule avec la carte sous les yeux.
Par contre, j'ai fait quelques brevets en Grande-Bretagne et là c'est hyper détaillé, on s'en sort très bien sans carte. Le mieux c'était un 200 en Californie, la feuille de route faisait 4 pages, il y avait tout ou presque: les intersections particulièrement dangereuses, les endroits pour acheter à manger, les toilettes publiques, etc... En plus, dans ces deux pays,
on te dit si il faut tourner à droite, à gauche ou aller tout droit entre deux points... Jamais vu ca sur une feuille de route en France. Du coup j'ai pris l'habitude d'annoter ma feuille de route avant le brevet avec cette information pour chaque point. Il y en a qui vont me traiter de maniaque mais franchement ca sert!

Je confirme les annotations sont très bien faites et très utiles en ville nous a dit Claire.
Je pense que je vais adopter ce type de " détails" pour ne plus avoir à galérer... mais je prendrais quand même une carte.

Panoramix a écrit:

cyclochica a écrit:

Par contre, j'ai fait quelques brevets en Grande-Bretagne et là c'est hyper détaillé, on s'en sort très bien sans carte.

Sauf quand on oublie ou on en est sur la feuille de route.

Un exemple de feuille de route anglaise:

feuile de route

J'ai rarement une carte avec moi mais par contre j'ai un GPS.

Géniale la carte route,
à méditer pour l'organisation d'un éventuel BRM en Nord-Cotentin.

Pour la carte de route, je regarde souvent le profil du parcours, j'essaye d'avoir une carte au 1/200 000éme et parfois, je me fais une liste des patelins avec boulangerie + épicerie.

nanard a écrit:

Je confirme les annotations sont très bien faites et très utiles en ville nous a dit Claire.
Je pense que je vais adopter ce type de " détails" pour ne plus avoir à galérer... mais je prendrais quand même une carte.

Oui je prends aussi une carte. D'un coté du porte-carte j'ai la carte, de l'autre j'ai l'itinéraire avec annotations, points intermédiaires, directions, etc...

Personnellement, avant un brevet, je consulte la feuille de route. Je fais une copie de la carte Michelin pour la région concernée, et je repporte le trajet en fluo sur la carte. Si c'est possible, j'indique le kilométrage (à chaque dizaine). En cas de panne de compteur, celà est déjà arrivé, je sais toujours où j'en suis dans mon brevet.
Si le parcours est assez linéaire, il est possible d'avoir trois "trajets" sur une feuille, il suffit de découper la bande de terrain concernée.
Je plastifie le recto de la carte, au format du porte-carte de ma sacoche de vélo.
L'idéal, c'est: à tout moment, pouvoir se positionner sur la carte, c'est une gymnastique d'esprit, pour celà, il faut suivre son trajet sur la carte.
PBP est presque prêt, j'attends les derniers détails.
Pour LEL, en plus de la carte, j'ai juxtaposé le road-book à côté du trajet.
Petit +, si vous photocopiez un road-book, prenez du papier jaune fluo, la lecture est beaucoup plus facile, surtout de nuit!
Je suis peut-être maniaque, mais en tant qu'orienteur : jamais sans ma carte
Certains copains me chambrent, " Claude a encore pris son menu" Lorsqu'ils sont dans la muise, le parcours papier chiffonné et mouillé au fond d'une poche, ils rient mois.
Je me tâte pour un GPS, oui, mais le quel?

Je sens que ce post va rapidement tourner à la confrontation entre les carto'm anciens (et ciennes) et les modernes gépéssistes

papou a écrit:

Je sens que ce post va rapidement tourner à la confrontation entre les carto'm anciens (et ciennes) et les modernes gépéssistes

J'espère que non! Le monde est meilleur pour la différence... cependant chacun peut naviguer ce monde!

J'appartiens à tous les mondes; feuille de parcours, carte et GPS!

Comme N 3, je porte ma feuille de route dans une couverture en plastique et l'attache a mon sacoche de guidon. Je suis la feuille de parcours et mon GPS est seulement pour confirmer le chemin que je prends... et j'espère que ma carte reste dans mon sacoche pour le brevet entier! J'espère ne pas en avoir besoin!!

Étant opposé à tous les extrémismes j'utilise ce que j'estime être le plus efficace.
Le GPS me sert avant tout à savoir où je suis. C'est très bête mais je me souviens en 2007 avoir fait je ne sais combien de kilomètres de nuit sur une route sans être certain d'être sur la bonne...
En Bretagne, sorti des voies express, les petites routes sont très mal indiquées : pas de panneaux indicateurs, pas de bornes kilométriques (donc impossible de savoir sur quelle route on circule) etc.
Avoir une carte sans savoir où l'on se situe n'est pas très utile.

Pour mes diagonales je prépare rigoureusement le trajet et me fait un road-book très détaillé avec des informations redondantes (tourner à gauche sur la Dxxx, au RdPt 3ème sortie, prendre vers le sud-est...), y compris les rues à emprunter pour les traversées de villes en ayant repéré la trajectoire optimale.

Le GPS est une sécurité supplémentaire. Je me souviens de la fois où, de nuit (noire) il a bipé pour m'indiquer la petite route que je devais prendre sur ma gauche en rase campagne et que j'aurais loupée sinon (j'étais sur une longue ligne droite et elle partait à angle droit sur ma gauche, étroite et dans les arbres).

Sur un BRM de 1000 Km qui te fait traverser de part en part (en diagonale en plus) une grosse ville (traversée par une rivière et avec des ponts en sens unique) en arrivant par la Dxxx pour repartir par la Dyyy, si tu n'as pas préparé ton trajet... tu vas pleurer !

ouais! t'as raison Roland, le GPS c'est formidable


mais c'est encore mieux avec un road-book pardon un itinéraire prévu sur papier

Pour mon cas, je fais tout au GPS mais j'ai sous les yeux, à l'abri du porte carte de la sacoche, un plan de route (pour le temps prévu des étapes) et la feuille de route de l'organisateur. Je visionne toujours le parcours sur carte préalablement, histoire de me le mettre (un peu) en tête.
C'est tout, j'aime aussi laisser une part de découverte voire d'improvisation, donc parfois je ne suis pas à la lettre ce que me commande mon GPS, si, si
Faut tout de même reconnaître que le GPS, pour la traversée des agglomérations, c'est royal

dès mon 1er brm 200 à Cholet en 2007, j'ai été confronté à ce souci ; j'en finissais de mon brevet, j'arrivais à Cholet, tout seul, mais je n'avais pas mémorisé l'adresse et le lieu du départ, je l'avais vaguement située au sud-est de la ville, je n'avais pas l'adresse, ni de carte (pour gagner du poids )

j'ai cherché une demi-heure, la salle était difficile à trouver

j'ai ensuite adopté la technique suivante : apprendre les parcours jusqu'à les connaître par coeur

ça a très bien fonctionné sur le 300 de 2007 (Angers), le 400 de 2007 (Nort-sur-Erdre) et le 600 de Poitiers 2007, où, souvent seul (oui, je sais, je ne sens pas très bon :-),
je n'ai pas fait un mètre de trop, ni d'yeux, ni mètre (même nageur)

3 ans de pause avant de refaire le 200 d'Angers (public !) en 2010, même exercice de mémorisation, pas une erreur
et le 600 (avorté) d'Angers en 2010 (quelques cailloux...) et une nuit sans lumière (pas bien...) mais en m'orientant avec les

(repérez la grande casserole dans le ciel, reportez 5 fois son bord droit vers le haut, vous tombez sur l'étoile polaire qui indique le Nord)

alors, pensez bien, un GPS...

marcus a écrit:

repérez la grande casserole dans le ciel... alors, pensez bien, un GPS...

Marcus fonctionne avec GPC* plutôt que GPS


*GPC : Grande Poêle Céleste

marcus a écrit:

3 ans de pause avant de refaire le 200 d'Angers (public !) en 2010, même exercice de mémorisation, pas une erreur

Sacré Marcus ! Je ne serai pas cruel, je ne mets pas le lien....

Pour moi c’est le coup de stabilo sur la Michelin, le pif et la boussole. Je préfère me perdre tout seul qu’à l’aide d’un GPS, et puis j’ai déjà assez de piles à trimballer comme ça.

Mais n’est ce pas quand on se perd que le vrai voyage commence ?
Et puis finalement faire du cyclotourisme sans le « risque » de la découverte, quel dommage !

jean-louis a écrit:

marcus a écrit:

3 ans de pause avant de refaire le 200 d'Angers (public !) en 2010, même exercice de mémorisation, pas une erreur

Sacré Marcus ! Je ne serai pas cruel, je ne mets pas le lien....

oh pu...mais oui ! ma sale habitude de ne me rappeler que les meilleurs moments et d'occulter les autres !

je rappelle les faits ; j'étais à la ramasse totale, en hypoglycémie , j'ai pris le sentier en bords de Maine à Bouchemaine, au lieu de prendre
dans le bourg, puis j'ai escaladé des marches et un pont, puis je me suis retrouvé sur l'autoroute, j'ai grimpé dans l'herbe, passé une barrière,
pour enfin arriver

j'étais vraiment mal ! merci Jean-Louis !

(si en +, je commence à perdre la mémoire... )

papou a écrit:

Je sens que ce post va rapidement tourner à la confrontation entre les carto'm anciens (et ciennes) et les modernes gépéssistes

Mais pas du tout, il faut de tout pour faire un monde. Il y a dix - douze ans, pour beaucoup de personnes: un GSM? pourqoi faire, on s'en est bien passé jusqu'à ce jour.
Aujourd'hui le portable a prouvé son utilité, encore faut-il savoir l'utiliser à bon escient.
Pour le GPS, c'est encore différent, garder la carte,(vaut mieux ne pas la perdre ) oui, tant qu'on en trouve encore. Michelin a déjà dégraissé du personnel dans ce secteur. Au fur et à mesure que les nouvelles cartes sortent, on remarque très bien qu'il s'agit d'un tracé assisté par ordinateur, elles commencent à ressembler à des plans .
Comme le dit Roland, rouler à la carte, c'est bien, encore faut-il savoir se situer en permanence sur la carte, si non Et aussi...ne pas sortir de la carte, çà m'est arrivé en BRM au nord d'Amsterdam. carte en noir et blanc, un canal, ça ressemble en tout point à un autre canal, jusqu'à un embranchement de canaux, et là...il faut rentrer sur la carte le plus vite possible
Orienteur, ça rime avec erreur
Question : quel GPS pour la longue randonnée merci de m'orienter dans ce choix difficile

jean-louis a écrit:

Je me permets cette petite fantaisie au-milieu de cette intéressante discussion, veuillez me pardonner.
In english, feuille de route : Route sheet.
Sans GPS, dans les cas déjà évoqués, celà peut vite devenir : Route shit.

Vous pouvez continuer....

Shit, c'est exactement le premier mot qui vient sur les lèvres.
Un GPS, c'est bien, mais c'est technique, et la technique peut vous lâcher à tout moment, re shit.
En cas de chute, il peut prendre un mauvais coup, et re , donc un GPS couplé à la carte, celà me semble indiqué.