600 de Mours

Bonjour, une grosse galère de 32h AVEC AU BOUT UNE BELLE SATISFACTION et une tendinite au tendond'achille droit...
Le CC MOURS c'est l'école des durs à cuirs, j'avais fait un brevet de 600 en 2003 et franchement quand vous passez leurs brevets , PBP c'est two fingers in the noose !! Bon pour moi tout avait mal commencé , pédale cassée au 4ème KM et une tige en métal comme support c'est pas térrible pour les bosses et la position... 200 bornes comme cela jusqu'à mers les bains ou lesgentils mécano de l'intersport m'ont monté des time first en un temps record ! priorité du brevet oblige ! maintenant il faut se soigner ... REPOS ? GLACE et un gros pbp !! merci à mes compagnons de route, Fabrice.

Samedi matin, lever 4 heures après 8h de sommeil (merci Stilnox). Une bonne heure de route, je suis dans les temps... pour attaquer les 20' de queue alors que personne n'attendait à la table des non inscrits!. Je pars à 6h10, avec Dominique d'Amiens, monté sur un vh incroyablement bas...Je n'avais pas encore trouvé meilleur que moi en vitesse de descente, là c'est fait. Dominique est un pur de dur de vrai de vrai: pas une seconde d'arrêt en trop aux contrôles, rythme soutenu et régulier...La journée se déroule au mieux, si toutefois on fait abstraction d'un gros cien noir en liberté qui me saute dessus, mais qui, vraisemblablement dérouté pa rle vélo couché, n'a pas dû savoir où mordre, ayant perdu ses repères.Bref, j'ai aboyé avant lui, et bien plus fort qu'il n'aurait plus le faire, il m'a donc déséquilibré, sans autre conséquence. Le vent est plutôt défavorable jusqu'au Tréport. Une sévère côte à la sortie de la ville, la récompense c'est une longue descente vent dans le dos vers S'Valéry. A Rue, nous passons devant une table avec boisson et nourriture que nous pensions dressée pour un club, comme plus tôt en passant à Orchies. Nous entendons des cris insistans, mais la mécanique intellectuelle ne se remet laborieusement en marche qu'au rond-point suivant: annonce dans le forum+cris+panneau CCM, ça doit être un contrôle secret.Bien vu!. Demi tour, donc. Toujours avec un assez violent vent de dos (mais progressivement moins apprécié au fil des kilmètres parce qu'il nous fait redouter l'instant du demi-tour), nous arrivons à Equhien: la boite aux lettres sera préférée au bistrot du port, rapport aux 80 mètres de dénivellé supplémentaires. Un coup de bistrot à Boulogne, un autre à Wissant et nous arrivons à Calais vers minuit. J'ai vérifié que les deux Edelux donnaient du feu de dieu: pour peu que la route ne soit pas trop sinueuse et qu ele revêtement paraisse fiable, je suis à 60-65 dans les descentes...
A Calais, Dominique a prévu de s'arrêter à l'Auberge de jeunesse. Après une hésitation, je décide de rouler encore deux heures. La suite, se sont les sempiternelles interrogations métaphysiques dens la solitude, la nuit noire et les épouvantables séries de bosses non loin de Montreuil: "qu'est-ce je fous là? Dans quel état j'erre?... Ce brevet, j'essaie de le finir par principe, mais pas de PBP cette année, etc.". Je m'installe dans ma couverture de survie sur un bas côté, mets le réveil pour 4h30. Evidemment, la mi-pluie mi-bruine se manifeste à peine suis-je allongé. Je méprise. A l'heure dite, le réveil sonne, et je n'ai pas conscience d'avoir dormi. D'un autre côté, je ne m'imagine pas m'être tortillé pendant deux heures pour drouver le sommeil. J'en conclus que j'ai dormi au moins un peu. Le redémarrage est un peu poussif, mais les pavés de Montreuil sur mer correspondant aux injonctions de Marcel Garmin ont 'avantage de me décoller la pulpe du cerveau, comme disent mes copains malveillants. Et puis après Montreuil, une poussée vers l'est rend le vent plutôt favorable, au moins jusqu'à Auxi. Après, on se sent franchement sur le retour, avec les (pénibles) traversées d'Amiens et de Beauvais. Le 400 s'était passé comme dan sun fauteuil, mais là, le bas de la colonne me fait souffrir.Il va falloir retoucher à coup de mousse la cambrure du siège.
Arrivée vers 19h30. Avec l'âge, j'ai pris l'habitude lors des brevets de ne plus m'étonner d'arriver dans les derniers. Mais là, j'étais plutôt dans les 70 sur 115 inscrits. J'en conclus que les vélos droits ont vraiment du souffrir du vent au retour. Et Marcel (Garmin) évoquait les 4800 mètres de dénivelé. On est clairement au niveau de dénivellé d'un PBP (5250).
Malgré tout, j'étais à l'heure ce matin au bureau...

à Patitrotte,

désolé pour toi, mais les sensations en vélo "traditionnel" et en trot ne sont sans doute pas les même , en 2007, j'avais fait ce BRM et je l'avais trouvé "assez" roulant aussi.

quel est ton BRM600 de repli?

bonne chance

à Barjo,

félicitation à toi et bonne récupération


phil35

Merci phil, du coup je ne serais pas à ANGERS, il faut que je soigne mes tendons.
A+

Merci pour les comptes-rendus plus positifs que le mien .

Je ne sais pas encore ou je vais rebondir

patitrotte a écrit:

Merci pour les comptes-rendus plus positifs que le mien .

Je ne sais pas encore ou je vais rebondir

Y'a un 600 dans les Deux-Sèvres...

Je comprends la déception de Patitrotte. Le BRM 600 n'est pas facile. Il est souvent déterminant à plusieurs points.
BILAN de ce Brevet: inscriptions: 117 partants: 115 Arrivés dans les délais : 105

Si l'on considère qu'au PBP la réussite est de 70%, le BRM 600 de Mours qui a connu les conditions que l'on sait a fait un meilleur score. Même les meilleurs n'ont pas réalisé le temps qu'ils espéraient. Mais ils étaient tous, du premier au dernier, satisfaits d'avoir réussi. Cette expérience les rendra encore plus forts pour le PBP.
Félicitations à tous les arrivants

Je reviendrais l'année prochaine avec une trottinette à pédales et avec une selle

En 2003, j'avais abandonné au BRM 600 de Mours. C'était mon premier! La semaine suivante je réussissais celui de Creil.
Tout est possible, si tu mes toutes les chances de ton côté mais la météo fait hélas ce qu'elle veut. Si tu t'es perdu à certains endroits c'est un problème de préparation de parcours. De plus en plus certains ont aussi un GPS, c'est utile de l'avoir comme la carte Michelin. Tu vas rebondir, c'est certain!

Salut à Tous,

C'est dans la poche ! ( si Antonin veut bien. Dis oui! dis oui! hein? hein? dis oui !!! ).

En guise de préparation, je me suis lu et relu vos comptes-rendus de l'édition 2007. Vu également les vidéos de Normandie-Bents ;-). Avec vos retours d'expérience, je pars avec une bonne motivation, bien conscient que ce ne sera pas une partie facile.

Arrivé de bonne heure à Mours, j'ai la chance de partir dès 6h00. La première partie du parcours se réalise dans des groupes emplis de sagesse. Sur la route, Barjo me montre sa pédale cassée. Grosse galère pour lui s'il ne trouve pas rapidement un vélociste.
Le contournement de la baie de Somme se fait d'abord avec vent favorable, puis ensuite avec vent de face. Je n'aurai jamais effectué autant de kilomètres sur une piste cyclable. C'est une piste très agréable pour le vélo, en totale sécurité pour les cyclistes. Mis à part 1 petit kilomètre un peu moins confortable dû aux racines des arbres ayant soulevé le tapis, le reste est tout confort. J'ai même la chance de croiser à 2 reprises une vieille locomotive à vapeur. C'est le Far West ! Tout y est ! wagons d'époque, sifflet, tchou-tchou, sauf le bruit des Colts.
A Rue, Bilboquet a la bonne idée de nous faire un contrôle secret. J'y retrouve 3 randonneurs avec qui je m'associerai pour le reste du brevet. A Equihen et à Wissant, notre groupe s'agrandit encore d'unités supplémentaires. Nous longeons la côte et profitons de la vue. La mer est bien chahutée par le vent. Ca souffle fort ! Nous sommes nous aussi chahutés par ce vent de côté en rafale.
Dîner à Calais d'un grand plat de spaghettis Bolognaise. Je fais connaissance avec mes compagnons de nuit, quasi-tous lauréats d'un ou plusieurs PBP.

Bien calé par le repas, nous repartons en début de nuit à travers les rues bruyantes de Calais.
Après Montreuil, la route est barrée par un chantier. Peu importe ! Passons !!! 200m plus loin, un trou béant d'1 m de profondeur remplace la route asphaltée, 2 piliers de ponts rendent impossible le contournement. Peu importe ! Sautons !!! Bonhomme, machine, tout y passe. Les cales sont juste un peu plus dures à clipser avec toute cette glaise collée aux chaussures.
Vers 5h, le sommeil m'assaille. Je m'arrête dormir 20-30 minutes dans un abri bus. Le ronron du transformateur EDF me berce . Cette pause me fait le plus grand bien.
A 6h, Amiens est quasiment vide. Traversée facile grâce au travail préalable de repérage. Message perso à phil35, le veilleur de nuit de l'hôtel Ibis n'était pas là.
Fin de brevet en solitaire. Vent doux et suave m'apportant toutes les senteurs de l'environnement ... et me freinant sensiblement dans ma progression . Profitant des circonstances de route, je m'offre ici et là quelques réjouissances pour égayer cette fin de route : un café revigorant à Crèvecoeur, une viennoiserie au pointage de Beauvais. J'ai de la chance, j'attire à chaque fois la sympathie des gens. Je ne dois donc pas avoir une tête de zombie après une nuit quasi-blanche.

J'arrive à Mours à l'heure de l'Apéro. Je suis très bien accueilli par 2 bénévoles. Un de mes compagnons de nuit est encore là, nous nous refaisons les meilleurs moments de ce brevet ...

Bravo Oliv'

Je constate que tu marches (roules) de mieux en mieux. Vu les conditions, beaucoup son parti trop vite et on surtout mal géré, même en arrivant dans les délais. Le récit de ton aventure est un modèle du genre.
S.V.P envoies moi par mail ton récit, je le trouve super et je voudrai le mettre dans notre revue. Merci

Je t'ai loupé de peu dimanche matin, lorsque je suis revenu il parait que tu t'étais assoupi dans la voiture.

Je pense que tu peu partir en confiance au PBP. Félicitations.

Bilboquet a écrit:

Bravo Oliv'

Je constate que tu marches (roules) de mieux en mieux. Vu les conditions, beaucoup son parti trop vite et on surtout mal géré, même en arrivant dans les délais. Le récit de ton aventure est un modèle du genre.
S.V.P envoies moi par mail ton récit, je le trouve super et je voudrai le mettre dans notre revue. Merci

Je pense que tu peu partir en confiance au PBP. Félicitations.

Waouh ! Avec les félicitations du jury ! C'est super, merci.

Quand tu m'as salué au départ, je n'en menais pas large. Le trouillomètre à zéro !

Je t'envois mon récit par mail dès que possible. Pas de problème pour le faire paraître sur ta revue. Par contre, il manquera les smileys et autres zigouigouis. Faudra demander à 'Admin' de t'en donner quelques uns.

J'étais déçu de ne t'avoir pas revu à l'arrivée. Je voulais te remercier pour l'excellent travail d'organisation de tes brevets. Pour avoir réalisé toute la série du 200 au 600, je les ai tous trouvés intéressants et enrichissants dans de multiples domaines (sportif, géographie, contacts humains). Nous, les cyclos-pédaleurs, nous nous félicitons mutuellement pour nos "exploits" accomplis. A vous aussi, les cyclos-organisateurs, d'être félicité pour la qualité de vos parcours, de votre accueil, de votre disponibilité horaire et de tout le travail réalisé en amont et en aval des brevets. C'est énorme ! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point vous nous faites de beaux cadeaux avec vos brevets. Que tu sois remercié par ces quelques lignes.

J'ai pas fini.
Ton contrôle secret de Rue a été un moment clé de mon 600. Avec cet arrêt, j'ai pu retrouver le trio de cyclo du CC Vexin et Auvers sur Oise. Avec eux, je me suis calqué sur leur rythme et j'ai réalisé presque tout le reste du parcours avec eux. Sans ce contrôle secret, j'étais parti pour rouler seul durant un long moment. Galère assuré.
Avec ce trio de cyclo expérimenté, tout s'est excellemment bien passé. Allure constante et régulière. Pas d'à-coups dans les montées. Une gentillesse extrême à l'égard des autres cyclos rattrapés. Que du bonheur. J'ai lu 2 CR de stephmev à Brest et Sébastien à Laval où ça à moitié fini en engueulade ... pour moi, ce fut du caviar.

Bilboquet a écrit:

Je t'ai loupé de peu dimanche matin, lorsque je suis revenu il parait que tu t'étais assoupi dans la voiture.

La scène devait valoir le détour !!! un cyclo endormi sur les sièges arrières de sa voiture, les pieds sortant par la porte coulissante.
J'ai dormi comme ça presque 2 heures.

Merci Oliv'

Ça fait chaud au cœur. Merci pour le retour de compliments. Tous les organisateurs ont bien du mérite car cela demande pas mal de travail en amont.Rien de plus frustrant pour un randonneur de ne pas pouvoir rouler parce que c'est lui qui organise!

Oliv' a écrit:

C'est dans la poche ! ( si Antonin veut bien. Dis oui! dis oui! hein? hein? dis oui !!! ).

Bravo pour ta belle réussite. Tu est toujours sur une base d'environ 65 à 70 heures pour le PBP. Avec une aussi bonne gestion que ce brevet, le PBP est effectivement dans la poche...