Mon premier PBP... d'un québécois

Bonjour!

D'abord, je dois dire à quel point j'ai été charmé par l'organisation et l'accueil fait sur tout le trajet. C'est clair qu'il y a une tradition et une passion pour le vélo en France qui n'a pas de frontières!

Merci à tous les français rencontrés sur la route, que ce soit sur le bord du chemin, ou pédalant autour de moi!

Merci aussi à tous les participants de partout et d'ailleurs!

Je veux aussi partager mon récit, mais comme il est un peu long.... Je vous donne le lien:

http://www.lesjambesdacier.com/blog/?page_id=652

J'ajoute que j'ai fait le trajet en pignon fixe pour ce premier PBP (en 43 x 15/17).

Je devrais être là pour l'édition de 2015, de même que pour Londres-Édinbourg-Londres en 2013.

J'espère que mon récit vous intéressera, comme les vôtres me passionneront!

felizecat a écrit:

Bonjour!

D'abord, je dois dire à quel point j'ai été charmé par l'organisation et l'accueil fait sur tout le trajet. C'est clair qu'il y a une tradition et une passion pour le vélo en France qui n'a pas de frontières!

Merci à tous les français rencontrés sur la route, que ce soit sur le bord du chemin, ou pédalant autour de moi!

Merci aussi à tous les participants de partout et d'ailleurs!

Je veux aussi partager mon récit, mais comme il est un peu long.... Je vous donne le lien:

http://www.lesjambesdacier.com/blog/?page_id=652

J'ajoute que j'ai fait le trajet en pignon fixe pour ce premier PBP (en 43 x 15/17).

Je devrais être là pour l'édition de 2015, de même que pour Londres-Édinbourg-Londres en 2013.

J'espère que mon récit vous intéressera, comme les vôtres me passionneront!

bravo et super récit,

phil35

Wow... Bravo... Ca a pas du être facile!
Il s'en passe des choses bizarres la nuit, ça me rappelle un peu Cyclaudax et les trois heures qu'il a perdu vant Mortagne.
J'ai bien aimé les descriptions de tes étas d'âmes, ce sont des choses difficiles à mettre en mots et j'ai un peu retrouvé des sentiments que j'ai ressentis, pas sur ce PBP mais sur celui de 2007 et sur mon BRM 400.

un superbe compte-rendu, très prenant, vivant et entraînant. Un style superbe, et un grand merci tout particulier pour les deux imparfaits du subjonctif qui, il faut bien le dire, ne courent pas le forum

Très interressant, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour toi - je peux te tutoyer je crois - et je me rends compte que 5000 cyclistes ont vécu des milliers d'expériences différentes. Ce qu'il y a de sûr, c'est que j'ai moins souffert que toi. Pas de baisse de moral - cinq mn peut-être avant Brest et après deux heures de pluie quand j'ai cru avoir cassé ma selle Arione cx. Sinon un PBP parfait, fini seul à bloc dans l'euphorie d'un temps inespéré et un état physique étonnant. Mais je n'étais pas en pignon fixe : j'en ai admiré un avant le départ, peut-être le tien. J'étais dubitatif et admiratif de tenter le PBP avec un tel engin, type d'engin que j'aurai bien rajouté à mes quatre vélos, n'était le niveau de mes finances. Pour le sommeil, mes expériences m'ont amené à comprendre que je fais partie des chanceux qui ont peu de problèmes de ce côté làl (peu de sommeil nécessaire à l'effort puis grande capacité à dormir pour récupérer) : cette fois si j'ai profité de l'opportunité de pouvoir avoir une chambre à Brest près du contrôle, donc premier et seul arrêt prévu, 6 h de sommeil à Brest. Le matin suivant, à l'aube j'ai accompagné mon collègue qui dormait debout dans une annexe de banque pour dormir une heure (ou moins), lui une heure et demi, mais j'aurai pu m'en passer. Le troisième jour, en début d'après midi, il lui a fallu encore s'arrêter dormir et j'ai fini les 130 derniers kilomètres seul. Pour la nourriture, à mon habitude celle tirée du sac (bananes sèchées, pâte d'amande, barres de céréales, mozzarelle, deux conserves thon, céréales), du sucre et du jus de pomme cassis pour agrémenter mes bidons, poudre neutre énergétique - goût non sucré - je bois relativement peu car je transpire peu, et je n'utilise pas d'eau pure, sauf un verre ou deux à chaque contrôle. Un seul plat chaud acheté et deux cafés mais j'ai utilisé le truc de Sophie Matter avec des instantanés et de l'eau froide, pas très bon mais efficace sans perte de temps. Ma philosophie née d'un simple calcul est de minimiser les temps d'arrêt - moins de perte d'influx nerveux, meilleure motivation - moins de nécessité d'aller à une allure dangereuse pour son niveau : que l'on songe qu'une heure d'arrêt pour un cycliste qui roule à 20 km/h ne se rattrape en roulant à 23 km/h qu'en... 6h40mn ! Donc arrêt pipi express toute les heures, arrêt pointage, petit casse-croûte 20mn maximum, pas d'arrêt courses, café, etc. Un seul problème mécanique pour moi, selle tout carbone sur tige carbone déserrée sur nid de poule - j'ai craint le pire, mais non. Serrée modérément à la clé dynamométrique, j'ai depuis mis du frein filet - et une crevaison de mon collégue. Sinon que du plaisir, ou presque, mon arthrose endormie par des anti-inflammatoire légers, ma tendinite d'Achille apparue après mon deuxième BRM 600 et soignée depuis deux mois réactivée seulement après 1000 km. Cuissard Assos, traitement préventif crème Nok, deux massages crème Cétalvon, quasi pas de douleurs d'appui. PBP bien plus facile que mon 1000 km de 2010 (3 h de sommeil sur béton, pas de douche, problèmes d'orientation, etc. )

sccber, et vous autres qui avez commenté,

En vous lisant, je me rends compte que je n'ai pas communiqué la fierté de l'avoir accompli ce pbp; bien voilà, j'en suis très fier.

Je me rends compte après coup que cette randonnée, je l'ai peut-être mal entreprise dès le départ; peu de sommeil en partant, anxiété face aux routes françaises (tellement étroite relativement aux nôtres au Québec!), et aussi, ignorance totale du comportement des automobilistes.

Cette baisse de motivation dès le départ ne pouvait venir que de l'accumulation de fatigue, dont le décalage horaire est un des éléments, mais aussi, l'anxiété, la fatigue accumulée du travail, etc.

Malgré cela, je l'ai fait, et même si cela a été difficile à cause d'une erreur stupide (le cuissard au chamois trop mince), il reste que j'en suis très content.

C'est le Bonheur de ce genre d'épreuve; repousser des limites dont on ne constatait plus l'existence. Maintenant que j'ai passé ces limites, j'ai à coeur de les pousser un peu plus loin encore...

Les prochaines années devraient être fort intéressantes...

;o)

C'est vrai, j'avais oublié - manque d'empathie regrettable - que tu venais d'un pays différent et lointain. Aller rouler au Québec pour moi c'est assez intimidant. A part ça, la Bretagne pour moi, c'est presque l'étranger moi qui suis savoyard
Pour le comportement des automobilistes français tu as connu le mieux - en Bretagne - car en général c'est dans les grandes villes - à l'échelle française - et aussi peut-être dans le sud - je vais me faire des amis - qu'ils sont les pires. Et des grandes routes, il y en a plein : nous, les cyclistes on évite d'y aller.

Tres interessant. Superbe compte rendu.

Merci et felicitations !

felizecat a écrit:

Bonjour!

D'abord, je dois dire à quel point j'ai été charmé par l'organisation et l'accueil fait sur tout le trajet. C'est clair qu'il y a une tradition et une passion pour le vélo en France qui n'a pas de frontières!

Merci à tous les français rencontrés sur la route, que ce soit sur le bord du chemin, ou pédalant autour de moi!

Merci aussi à tous les participants de partout et d'ailleurs!

Je veux aussi partager mon récit, mais comme il est un peu long.... Je vous donne le lien:

http://www.lesjambesdacier.com/blog/?page_id=652

J'ajoute que j'ai fait le trajet en pignon fixe pour ce premier PBP (en 43 x 15/17).

Je devrais être là pour l'édition de 2015, de même que pour Londres-Édinbourg-Londres en 2013.

J'espère que mon récit vous intéressera, comme les vôtres me passionneront!

chapeau bas, cher cousin !

que d'émotion en te lisant !

(ta chaîne est assez longue pour changer la roue ? les pattes horizontales sont longues ?)

bravo encore !