BRM 400 Flins le 5 mai 2012

Antonin a écrit:: .
Normalement, nous reviendrons avec le vent dans le dos...

J'ai déjà lu cela quelque part affraid

Sortie à la mer ce week end.
A peine je sors de chez moi que la première averse tombe mais le temps d'aller sur le lieu de départ à 50km de là ca s'arrange. En attendant le départ j'ai même trop chaud au soleil que je n'avais pas prévu.
15h distribution des cartons de route.
15h05 Personne ne pars car c'est le déluge Very Happy
Nous nous élancerons 10min plus tard pour alterner les routes sèches et les routes mouillées mais on est hyper synchro car on échappe à toutes les ondées.
Plus on va vers la mer plus le ciel et bleu même tout bleu sans aucun nuage.
Ensuite le ciel s'est obscurci mais c'est normal car il faisait nuit Very Happy
Plus une goutte d'eau avant la douche chez moi en vent dans le dos au retour. La température est descendue jusqu’à 2°c dans la nuit.

Au niveau vélo c'est comme toutes les sorties de cette année Sad
Cela allait bien sur les 150 premiers km puis ensuite impossible de suivre le groupe donc les 250 suivants tout seul avec une forme déclinant de plus en plus.
Impossible de manger ou boire pendant près de 150km et grosse envie de vomir mais je n'ai pas eu de fringale car j'avais bien mangé avant.
Coup de barre au petit matin nécessitant de tester 2 abris de bus puis je suis rentré avec le reste d'élan que j'avais emmagasiné

bruno91 a écrit:

Antonin a écrit:: .
Normalement, nous reviendrons avec le vent dans le dos...

J'ai déjà lu cela quelque part affraid

C'était encore une fois tout à fait exact! Smile

J'espère que la forme reviendra... tu semblais plutôt bien au départ.

Y avait il beaucoup de participants ?

Oliv' a écrit:: Y avait il beaucoup de participants ?

Une trentaine si j'ai bien compris, donc en progression depuis l'an dernier.
Mon petit doigt me dit qu'il y en aura beaucoup plus l'année prochaine Smile

Je vais p.ê participer à la version 2104 de ce brevet... si on peut s'inscrire en dernière minute.
Ce sera mon premier 400, je pense dormir qq heures à Conteville et profiter au max des délais.

^^ Nombre de messages : 5307 Date d'inscription : 21/09/2006

Saperli a écrit:: Je vais p.ê participer à la version 2104

Ne roule pas trop avant du risque d'être fatigué lol!

~
«La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer» [Sylvain Tesson]

admin a écrit:

Saperli a écrit:: Je vais p.ê participer à la version 2104

Ne roule pas trop avant du risque d'être fatigué lol!

Va surtout falloir que je revois la posologie des mes pilules !
Et je crains que mes enfants, centenaires alors, ne me supportent plus depuis longtemps...

Saperli a écrit:: Je vais p.ê participer à la version 2104 de ce brevet... si on peut s'inscrire en dernière minute.
Ce sera mon premier 400, je pense dormir qq heures à Conteville et profiter au max des délais.

On pourra s'inscrire en dernière minute en 2014...
Ce brevet est sympa avec un beau passage en bord de mer. Mais Conteville n'est peut-être pas l'endroit idéal pour dormir. Ce sera calme mais les abris me semblent rares.

Antonin a écrit:

Saperli a écrit:: Je vais p.ê participer à la version 2104 de ce brevet... si on peut s'inscrire en dernière minute.
Ce sera mon premier 400, je pense dormir qq heures à Conteville et profiter au max des délais.

On pourra s'inscrire en dernière minute en 2014...
Ce brevet est sympa avec un beau passage en bord de mer. Mais Conteville n'est peut-être pas l'endroit idéal pour dormir. Ce sera calme mais les abris me semblent rares.

J'ai un plan infaillible...
Si vous voulez faire rire Dieu, parlez-lui de vos projets…

Qui sera à ce brevet ?

Saperli a écrit:: Qui sera à ce brevet ?

Mon vélo a prévu d'y aller

bruno91 a écrit:

Saperli a écrit:: Qui sera à ce brevet ?

Mon vélo a prévu d'y aller

Le mien aussi... accompagné de celui de ma femme Smile

Le tandem reste au repos en attendant la semaine prochaine.

Celui de Didier aussi a envie de retourner sur les côtes normandes Wink

va falloir que je découpe un TShirt à mon fils pour faire un ruban blanc Wink

Sev a écrit:: Celui de Didier aussi a envie de retourner sur les côtes normandes

Et pourquoi pas le tien
C'est quasiment tout plat Wink

bruno91 a écrit:

Sev a écrit:: Celui de Didier aussi a envie de retourner sur les côtes normandes

Et pourquoi pas le tien
C'est quasiment tout plat Wink

Arfff le mien ne sait pas encore faire plus de 200, pis il a peur de la pluie Laughing

mais ça va venir Bruno... Wink

Si le vélo ne sait pas faire plus de 200km c'est facile.
Tu commences par aller jusqu'à Houlgate donc 200km et il sait le faire.
Ensuite tu profites du contrôle pour manger un peu et le laisser se reposer puis tu lui remet le compteur à zéro.
Et après il lui reste 200km pour rentrer donc il sait faire.

C'est pas plus compliqué que ca les longues distances. Il suffit de découper en plusieurs étapes compatibles avec le vélo et de faire un raz à la fin de chaque étape.

PS : pour la pluie il pleut en général 10min sur ce brevet entre Ivry et Damville epicetou

De retour de l'édition 2014.
71 préinscrit dont 7 forfaits remplacés par 7 inscrits donc 71 partants.

quelques averses en attendant le départ et 3 sur la route. Le genre d'averse ou si t'es pas équipé étanche tu est trempé en 1 minute puis grand sunny

5 minutes plus tard.
Malgré 71 partants j'ai réussi à faire à peu près 370km tout seul.
J'ai accroché le groupe d'Antonin pendant 20km avant que quelques fauts plats plus pentus et enchainés aient raison de moi.
Cr à venir

bruno91 a écrit:: De retour de l'édition 2014.
71 préinscrit dont 7 forfaits remplacés par 7 inscrits donc 71 partants.

quelques averses en attendant le départ et 3 sur la route. Le genre d'averse ou si t'es pas équipé étanche tu est trempé en 1 minute puis grand 5 minutes plus tard.
Malgré 71 partants j'ai réussi à faire à peu près 370km tout seul.
J'ai accroché le groupe d'Antonin pendant 20km avant que quelques fauts plats plus pentus et enchainés aient raison de moi.
Cr à venir

Ce fut sympa de partager ces kilomètres. Comme quoi, il faut faire en sorte de te faire rattraper après la côte de Septeuil pour "profiter" du groupe. Avec le vent de face, c'était une aide non négligeable. Il est surprenant qu'autant de personnes aient roulé seules sur les 100 premiers kilomètres.
Nous avons constitué un groupe qui n'a perdu quasiment aucune personne pour finir à 15 à 09h00.

Je suis cuit, je souffre terriblement des genoux (assise trop haute due à la sur-épaisseur de la peau de mon cuissard 'longue' distance ?) Je suis arrivé vers 17h après avoir fait une pause entre 4h1/4 et 8 heures à Conteville et j'ai roulé seul les 400 km. J'ai beaucoup aime rouler de nuit avec le vent de dos !.. Les 150 km d'aujourd'hui ont été difficiles, notamment à cause de mes douleurs Crying or Very sad

Je n'ai rencontré ni Antonin ni Bruno91 mais faut dire qu'on ne se connait pas. De toute façon ils sont beaucoup trop rapides pour moi affraid

Voila le cr

Mon CR (aussi long qu'un 400 un jour de vent) :

Pour éviter les galères de voiture et m’offrir la possibilité d’un retour en train, je prends le RER gare Saint Lazare. Dans le wagon se trouvent déjà 2 cyclos en direction de Flins, nous discutons bien sûr : leurs seules expériences sont quelques sorties vélo et un brevet de 200 km. Ils sont jeunes et pleins de confiance. D’être enfin dans le vif du sujet me fait du bien, ce premier brevet de 400 km m’inquiète et je trournais en rond ce matin en attendant le départ. En descendant du train je fais tomber le vélo d’un des 2 jeunes, sa lampe arrière tombe mais heureusement il peut la replacer. Il pleut des cordes, comme nous avons de la marge nous attendons la fin de l’averse mais pas suffisamment, nous arrivons mouillés…

A 15 heures le départ est enfin donné, je pars seul. Et je roulerai seul quasi tout du long, même si je rencontre régulièrement les mêmes cyclos, notamment les 2 jeunes et un couple en tandem sur le début. Les 100 premiers km se font contre le vent, heureusement mesuré. J’essuie quelques averses, mais le moral est bon, je sais que les éléments seront bientôt plus favorables. Mes sacoches sont bien garnies, cependant je prévois de m’arrêter à l’Aigle ravitailler pour la nuit : sauf qu’à 20h les boulangeries sont fermées, bien sûr… Je m’adresse donc aux cuisiniers qui fument à une fenêtre. Ils m’offre une demi baguette, le pain est un peu rassis mais bienvenu ! La jeune et jolie cuisinière me signale que l’établissement offre également des chambres : il ne s’agit sûrement pas d’une proposition coquine... Je prends un Perrier dans la brasserie. Les clients sont joyeux et me taquinent gentiment. Cet arrêt est agréable, mais je ne traîne pas car je préfère faire des arrêts courts et nombreux. Lors de cette pause je perds définitivement le tandem, mais les 2 jeunes sont là, cherchant un kebab pour leur dîner. Alors que le ciel est enfin dégagé et que le jour décline je m’arrête dans un abribus m’équiper pour la nuit (fixer les lampes sur le casque et enfiler les chaussettes imperméables, les chaussures étant détrempées !). Un cyclo passe, je l’ai déjà croisé aujourd’hui, bonjour d’usage. Bien que souvent seul, je comprends que d’autres cyclos ne sont jamais très loin (hormis les nombreuses fusées qui m’ont laissé sur place)… Le vent est favorable, le temps est sec, il fait frais mais j’ai de quoi me protéger. Je suis vraiment très bien sur mon vélo et profite de ces instants. Je roule sur une centaine de mètres avec un petit rapace que je devine dans la nuit, juste à ma gauche. L’arrivée à Houlgate marque la fin de cette période heureuse. Il est 1h40, je retrouve sur la place de la mairie un groupe de cyclos rapides. Je mange un petit sandwich, et file le long de la côte et souffre dans les quelques raidards qui égayent le parcours. Je sens la fatigue, je manque d’énergie et de concentration (je jardine une ou 2 fois…). Je roule involontairement devant une voiture suiveuse, qui accompagne un cyclo qui roule aux même rythme que moi. Je ralentis pour les laisser filer. Je ne sais trop comment ils se retrouvent de nouveau derrière moi sur la voie rapide après Honfleur, avec les cyclos rapides aperçus à Houlgate. A Conteville, après 250 km, je n’ai qu’une envie : dormir et descendre du vélo. Seul je bifurque à la recherche du camping des bruyères (point culminant de la région !), la patronne m’attend, une tente montée aussi. Je déplie le matelas, m’engouffre tout habillé dans le sac à viande et règle le réveil pour 2 heures 30 de sommeil. Et effectivement je profite d’un repos réparateur malgré l’inconfort et me réveille avant l’alarme à 7 heures, au chant des oiseaux. Une douche bien chaude (ah zut j’ai pas de serviette !) , un petit déjeuner complet (toujours la super patronne qui dès 7 heures est allée acheter le pain et les croissants), un tampon sur la carte de route : le bonheur de tout randonneur, pour 15 euros !

Dès la sortie de Conteville, je retrouve mes 2 jeunes, arrêtés à un croisement. On roule un peu ensemble, ils viennent de dormir « sur un tas de cailloux et des mouches à merde sur la tête ». Je les perds à Montfort sur Isle, ils vont prendre un petit déjeuner en boulangerie. Ils vont me doubler plus loin, et puis à nouveau je les dépasserai alors qu’ils font la sieste sur un terrain de ping-pong. La sortie de la vallée de la Seine est très dure. Je sens mes genoux enflammés. Enfin Elbeuf et de nouveau la Seine ! Je m’arrête au Manoir alors que midi sonne. Encore 80 km… J’envisage d’abandonner mais j’ai enfin la présence d’esprit de jouer sur la hauteur de selle. Je commence par la monter, impossible de pédaler, j’ai les genoux quasi bloqués par la douleur. Je la descends donc, la douleur est moins vive. Je m’applique du baume du tigre, médecine efficace un court moment. Cependant la moindre relance me fait souffrir, et y’en a des feux rouges dans les derniers 50 kms ! La traversée des Mantes, quelle plaie ! J’essaye bien d’accrocher un groupe pour profiter de leur aspiration, en vain. Je termine à 16h50, je peux tout juste descendre du vélo. Mais j’ai assez de forces pour dévorer 2 hot-dogs accompagnés d’une bière fraîche. Merci les organisateurs. Je repars prendre mon train. Le trajet ne dure que 45 minutes mais je m’endors, la tête en plein soleil. Je me réveille avant la gare de Saint Lazare, je me sens mal et suis à la limite du malaise, j’ai beaucoup de mal à me lever et fait tomber le vélo, le contenu de la sacoche avant s’éparpille au sol. Je prends mon temps, surtout dans les montées/descentes des escaliers de la gare ! Encore 10 km et je suis chez moi, il y’a plus désagréable que la traversée de Paris un dimanche aprèm, et je roule tout doux. Enfin chez moi, avant même que j’ouvre la porte la famille m’accueille, ils comprennent que je suis cuit, ils ont entendu l’ascenseur s’ouvrir (que je ne prends jamais)…

Hier j’ai roulé 80 bornes le long de la Marne, mes genoux ne sont plus douloureux. J’ai remonté la selle de 2 mm et retendu le cuir, va falloir que j’uniformise mes épaisseurs de fond de cuissard. Je vais également jouer (au mm) sur le recul de selle (douleur en pointe de coude droit) et sur la hauteur des cocottes (fourmillement au petit doigt de la main droite) et baisser le bec de selle. Pas de 600 cette année, peut-être l’année prochaine. De toute façons le PBP n’est pas dans mes objectifs…

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