BCMF

Pour l'éclairage, la veille j'ai demandé à partir de quelle heure on pouvait rouler - je voulais partir tôt pour ne pas arriver trop tard, car mon pote partait travailler le lundi à 3 h (en vélo !) et il lui fallait bien trois heures pour rentrer le soir. On m'a dit 4 h 30, si vous avez l'éclairage... Et certes, de contrôle le matin il n'y en a pas eu. Le club organisateur ne compte que 15 bénévoles, les départs sont échelonnés, difficile pour eux de tout faire. N'empêche, cela arrive de voir des gens rouler de nuit sans lumières... C'est assez imbécile, le minimum - pas celui imposé par la loi - pour être avec un peu de sécurité, c'est une petite LED rouge à l'arrière, ça pèse  rien et ça coûte pas grand chose non plus. Moi j'ai en permanence une belle lumière à l'arrière à LED, et sur les brevets une deuxième - LED + laser - au sec, car la pluie continue peut arriver à bloquer la lampe. A l'avant j'en ai une très puissante - avec batteries de rechange - et sur les plus longs brevets j'en ai même trois ! plus bien sûr la veste de sécurité - les organisateurs devraient en vendre à prix coûtant, comme sur le Paris-Brest-Paris - et souvent quelques brassards réfléchissants en plus. Mais si l'on rencontre l'automobiliste bourré, même illuminé comme un sapin de Noël, ça ne suffira pas.
Pour ce BCMF, j'étais moi aussi un peu lourd en prévision de la pluie, mais j'avais oublié mon sac arrière qui me sert habituellement de garde-boue. Et puis, comme beaucoup d'entre-nous, la pluie et la neige cette saison, on commence à avoir l'habitude...
J'ai aimé ce parcours - c'est la deuxième fois que je viens - comme j'ai aimé tous les BCMF que j'ai déjà fait - bien sûr pour la montagne, le Grand Colombier, mais aussi pour les petits détails sympa, comme la tomme de Savoie ou le Beaufort aux ravitaillement, et cette année la soupe chaude !
Et puis, sans dénigrer en aucune façon les BRM, c'est agréable d'avoir un parcours balisé et des ravitaillements de temps en temps.

sccber a écrit:

Popiette a écrit:

sccber a écrit:

Si je n'avait pas réussi, il me restait en juin le 300 de montagne (MGM de Grenoble) très difficile aussi à faire à 14,4 km/h de moyenne

Il va bien falloir pourtant, car un BRM 300, c'est en 20h, soit à 15km/h  

Merci, je commence à être au courant, ce sera mon 5ème BRM de l'année. J'ai mes quatre brevets qualitatifs pour le MGM 1200.

Ca va donc être de la rigolade alors

Popiette a écrit:

sccber a écrit:

Popiette a écrit:

sccber a écrit:

Si je n'avait pas réussi, il me restait en juin le 300 de montagne (MGM de Grenoble) très difficile aussi à faire à 14,4 km/h de moyenne

Il va bien falloir pourtant, car un BRM 300, c'est en 20h, soit à 15km/h  

Merci, je commence à être au courant, ce sera mon 5ème BRM de l'année. J'ai mes quatre brevets qualitatifs pour le MGM 1200.

Ca va donc être de la rigolade alors

Je seulement dit que je connaissais la vitesse limite sur un BRM. Ce BRM est atypique, Jean-Philippe l'appelle BRM de montagne : il est donc plus difficile qu'un BRM classique, et si j'arrive hors délai, je serai quant même content de la ballade. Donc je dis qu'il est plus difficile de rouler à 14,4 km/h sur un parcours comprenant notamment La Madeleine et le Glandon que sur un parcours vallonné comme l'est le PBP. Personnellement j'adore grimper, mais vu mon âge, mes genoux et ma " cylindrée " je ne rigole jamais avant d'aborder un col - ni même pendant - et encore moins une série de col : je n'ai jamais jusqu'ici eu une grosse galère en montagne, type panne de jambes, hypoglycémie, etc. Un des cols les pires que j'ai grimpé c'était il y a 15 jours, le col de la République depuis Bourg Argental, un col de 1ère catégorie tout au plus, que je connais par coeur, mais l'ayant grimpé au cours du BRM 600 avec mon moyeu avant bloqué, j'ai tellement forcé que je voyais des étoiles au lieu-dit Les Trois Croix... Je me suis laissé dire que Marco Pantani rigolait avant d'aborder un col... On peut donc dire qu'il est MDR:cheers:

sccber a écrit:

1 - cela arrive de voir des gens rouler de nuit sans lumières... C'est assez imbécile, le minimum - pas celui imposé par la loi - pour être avec un peu de sécurité, c'est une petite LED rouge à l'arrière, ça pèse  rien et ça coûte pas grand chose non plus.

2 - les organisateurs devraient en vendre à prix coûtant, comme sur le Paris-Brest-Paris - et souvent quelques brassards réfléchissants en plus. Mais si l'on rencontre l'automobiliste bourré, même illuminé comme un sapin de Noël, ça ne suffira pas.

PAS DU TOUT D'ACCORD AVEC TOI  (il parait qu'écrire en majuscule c'est crier! c'est ce que je fais)

1 - sur un BRM pour PBP2011, j'en ai vu un qui avait une luciole comme éclairage AR. SOus la pluie et de nuit, à 3m on ne la voit meêm pas. Ce n'est pas le sécurité du porteur que je crains dans ces cas, mais celle de tous ceux qu'il suit et dont il masque les éclairages.

2 - Les organisateurs sont peu nombreux comme tu le dis. Chaque participant sait bien ce qu'il va faire et soit il est capable de venir avec son équipement, soit il doit rester chez lui.

Pour les sans lumière, sans gilet, sans tout, un seul objectif : les éliminer pour nous protéger

En fait nous sommes tout à fait d'accord (en minuscule). Je m'étais insuffisamment et mal exprimé : je ne parlais pas spécifiquement des participants aux brevets et autres épreuves cyclistes mais du cycliste lamda, qui revient d'une sortie qui a duré un peu plus longtemps que prévu, ou qui revient du boulot. Et en ville le soir, sous prétexte qu'il y a l'éclairage public trois cyclistes sur quatre n'ont pas de lumière... Alors dans ces cas on sait bien qu'ils ne vont pas acheter un moyeu dynamo Son... Et la petite lumière est un pis-aller à encourager.

Je viens rajouter mon photon :

Il n'y a pas de pis aller en terme d'éclairage et de sécurité.
J'ai beau avoir fait "des tas" de brevets et Diagonales en roulant de nuit (donc savoir que la nuit il peut y avoir des vélos, ce qu'ignorent la plus part des automobilistes), il m'est arrivé une grosse frayeur au volant en comprenant que la faible lueur rouge que j'apercevais venait d'une luciole fixée à un sac à dos d'un gars à vélo...
La loupiote était faible et brinquebalait sur le sac apparaissant et disparaissant au gré des mouvements du type...

Je suis cycliste mais aussi automobiliste (comme la plupart d'entre nous je suppose). Je n'aimerais pas tuer un type, même si c'est entièrement de sa faute.


Une nuit (en fait tard le soir, mais il faisait noir comme dans un four. Petite route serpentant dans la forêt).
Une voiture venant en face me fait un florilège d'appel de phares.
Je ralenti (heureusement !) me demandant ce que cela signifiait... : 2 types à VTT, sans aucun éclairage ni dispositifs réfléchissants, roulaient gaiement de front sur la route...

Et une anecdote vécue lors de Strasbourg-Perpignan, au nord de Valence...

Pis-aller : regarde l'étymologie ! Mieux vaut une petite lampe que pas de lampe. Si on pousse le raisonnement de la sécurité maximum, on ne roule pas de nuit : d'ailleurs c'est le raisonnement de beaucoup d'automobilistes - je me suis déjà fait traiter d'irresponsable par un conducteur agressif - et le même raisonnement est tenu par des cyclistes. Sur un forum généraliste de cyclisme, là aussi des cyclistes - c'était le conducteur de bagnole qui causait - déclaraient qu'il fallait être inconscient pour rouler à vélo de nuit, quel que soit l'éclairage.

Et bien c'est faut !
Car moi je me sens beaucoup plus en sécurité la nuit !

- Beaucoup moins de voitures (et plus de motos et poids lourds);
- je suis déguisé en sapin de Noël et les voitures s'écartent beaucoup plus que le jour;
- (je me suis fait engueuler une fois parce que j'étais trop lumineux !);
- grâce à leurs phares tu sais systématiquement qu'un véhicule arrive derrière et longtemps avant, alors que de jour les bruits peuvent se masquer...

C'est l'habituel débat sécurité nuit/jour, comme celui sécurité groupe/solitaire... En fait c'est la subjectivité totale.
Je me contentais de rapporter ce que disent les uns et les autres ; personnellement je ne sais pas si c'est vrai ou faux, les sentiments de sécurité - ou d'insécurité -  sont rarement corrélés aux faits réels ; il faudrait des statistiques km parcourus vélos éclairés sapin de Noël vs km de jour. Rappelons-nous toutefois nos deux camarades tués par des chauffeurs ivres lors des Brm 2011 : c'est bien de nuit que ce sont produits les accidents. Les risques étant bien sûr augmentés lors des nuits de week-end. Quant je vois, comme lors de plusieurs nuits cette année des voitures remplies de gamins éructant des insanités en me doublant, je me sens comme un lapin le jour de l'ouverture de la chasse...

sccber a écrit:

Popiette a écrit:

sccber a écrit:

sccber a écrit:

Si je n'avait pas réussi, il me restait en juin le 300 de montagne (MGM de Grenoble) très difficile aussi à faire à 14,4 km/h de moyenne

Il va bien falloir pourtant, car un BRM 300, c'est en 20h, soit à 15km/h  

Merci, je commence à être au courant, ce sera mon 5ème BRM de l'année. J'ai mes quatre brevets qualitatifs pour le MGM 1200.

Ca va donc être de la rigolade alors

De la rigolade, non. Réussi mon BRM 300 " de montagne " ou MGM 300 en 18 h, soit à 16,67 km/h de moyenne officielle, ou en tenant compte de mon compteur à 304,68 km (une petite descente remontée en trop !), soit à la moyenne de 16,93 km/h dodécaudax. Mon compteur affiche également un dénivelé de 5015 m et un temps de 15 h 46 mn. Dernier chiffre, j'ai une vitesse moyenne compteur de  19,31 km/h, pas si mal compte tenu que j'ai beaucoup souffert dans le raide de la Madeleine (mal de cuisse inhabituel m'ayant obligé à quelques arrêts), un peu moins heureusement dans la finale difficile du Glandon, le col d'Ornon ne m'ayant lui occasionné aucun problème (mais il est facile, malgré qu'on l'abordait au km 208). J'ai fini sans douleur musculaire particulière. Je suis parti avec mon pote jusqu'au km 150 environ, puis seul : en effet, il monte moins vite que moi (45 mn d'attente au sommet de la Madeleine) mais également il descend plus vite. Du coup rester avec lui mettait en péril également son homologation, obligé qu'il aurait été de m'attendre aussi... Chacun de son côté, on a réussi l'un et l'autre ce magnifique brevet.[/quote]

sccber a écrit:

sccber a écrit:

Popiette a écrit:

sccber a écrit:

sccber a écrit:

Si je n'avait pas réussi, il me restait en juin le 300 de montagne (MGM de Grenoble) très difficile aussi à faire à 14,4 km/h de moyenne

Il va bien falloir pourtant, car un BRM 300, c'est en 20h, soit à 15km/h  

Merci, je commence à être au courant, ce sera mon 5ème BRM de l'année. J'ai mes quatre brevets qualitatifs pour le MGM 1200.

Ca va donc être de la rigolade alors

De la rigolade, non. Réussi mon BRM 300 " de montagne " ou MGM 300 en 18 h, soit à 16,67 km/h de moyenne officielle, ou en tenant compte de mon compteur à 304,68 km (une petite descente remontée en trop !), soit à la moyenne de 16,93 km/h dodécaudax. Mon compteur affiche également un dénivelé de 5015 m et un temps de 15 h 46 mn.  Dernier chiffre, j'ai une vitesse moyenne compteur de  19,31 km/h, pas si mal compte tenu que j'ai beaucoup souffert dans le raide de la Madeleine (mal de cuisse inhabituel m'ayant obligé à quelques arrêts), un peu moins heureusement dans la finale difficile du Glandon, le col d'Ornon ne m'ayant lui occasionné aucun problème (mais il est facile, malgré qu'on l'abordait au km 208). J'ai fini sans douleur musculaire particulière. Je suis parti avec mon pote jusqu'au km 150 environ, puis seul : en effet, il monte moins vite que moi (45 mn d'attente au sommet de la Madeleine) mais également il descend plus vite. Du coup rester avec lui mettait en péril également son homologation, obligé qu'il aurait été de m'attendre aussi... Chacun de son côté, on a réussi l'un et l'autre ce magnifique brevet.

Félicitation,
L'an passé, j'avais mis à peu de chose prêt ce temps ci. 17h30 en faisant une pause de 30min avant de redescendre sur Grenoble. 2h, ca laisse tout de même de la marge !

Ce qui a de beau dans Ornan, c'est que l'on devine le col à plusieurs kilomètre et qu'il n'est pas sur une crête. En le passant, j'ai eu l'impression de passer des Alpes du Nord aux Alpes du Sud

Oui, c'est tout à fait l'impression que cela m'a fait. Plus bas sur le retour j'ai aussi bien apprécié le mont Aiguille illuminé par le soleil couchant.