Quelles pauses en longues distance pour les moins rapides ?

Bonjour !

Cette question s'adresse plus particulièrement aux plus expérimentés qui choississent de rouler "à l'économie", "à petite vitesse", "en gardant le temps de voir le paysage"... Bref, à ceux qui se considèrent moins "cyclosportifs" que d'autres.

Je me pose des questions sur la gestion entre le temps de pédalage et les temps de pauses sur les longues distances, c'est à dire pour moi, à partir du 300 :
- Tous les combien de km vous arrêtez-vous et/ou tous les combien de temps ? Pour combien de temps de pause ?
- Comment gérez-vous votre alimentation ?

Pour rester dans l'optique de ceux qui "vont moins vite" sur ce post, j'ai créé la même question pour les plus rapides d'entre nous. Merci de tenter de respecter le bon "sujet" dans votre réponse et d'accepter les différences de point de vue de chacun. Le but estde faire un état des lieux et non de lancer un débat du style "il faut..." ou "c'est n'importe quoi.."...

Merci !
Magaly

Je ne suis pas réellement un spécialiste, mais ....

Au cours du dernier BPR effectué avec une amie qui n'avait jamais dépassé 100 km, nous nous arrêtions 10 mn tous les 50 km et une heure pour le repas. Nous avons terminé l'un comme l'autre frais "comme des gardons" .... je devrais plutôt dire en parlant de mon amie "faiche comme une rose" ... tout en ayant fait une moyenne "roulée" de presque 27 km/h.

Mon tableau de marche pour PBP 2007 est construit de cette manière : un arrêt de 10 mn tous les 50 km et 30 mn aux contrôles (60 mn quand il s'agira de se restaurer), mais avec une moyenne "roulée" de 18 - 20 km/h.

PhilGuen a écrit:

Je ne suis pas réellement un spécialiste, mais ....

Au cours du dernier BPR effectué avec une amie qui n'avait jamais dépassé 100 km, nous nous arrêtions 10 mn tous les 50 km et une heure pour le repas. Nous avons terminé l'un comme l'autre frais "comme des gardons" .... je devrais plutôt dire en parlant de mon amie "faiche comme une rose" ... tout en ayant fait une moyenne "roulée" de presque 27 km/h.

Mon tableau de marche pour PBP 2007 est construit de cette manière : un arrêt de 10 mn tous les 50 km et 30 mn aux contrôles (60 mn quand il s'agira de se restaurer), mais avec une moyenne "roulée" de 18 - 20 km/h.

moi sur les BRM je fais un planning d'arrêt tout les 75 km pour le 300 suivant :
- km 75 :10-15 mn
- km 150 : 30mn repas
- km 225 : 10-15 mn
et entre chaque arrêt pipi de 5 mn
j'essaie plus ou moins que cela tombe sur les controles

je pense pareil pour le 400 et pour le 600 aussi

Tout cela en tablant sur une moyenne (sur le vélo hors les arrêts) de 20 km/h
donc si je ne me trompe pas = délai sur un 300 = 16 h
sur un 400 = 22 h(2 repas)

sur un 600 = 30 h de vélo et 10 heures pour faire pipi et manger
après cela dépend si je suis seul ou en groupe et des impondérables (crevaison, mal aux pied, remplissage de bidon, etc...)

mais je reconnais que c'est plutot sur le papier pour rester dans les délais et me fixer des "objectifs"

Moi, je n'ai aucun tableau de marche ni de temps d'arrêt prévu à l'avance.

Sur les brevets je m'arrête aux contrôles, suffisament pour pointer, récupérer un peu et manger si nécessaire. Je roule en fonction de ma forme en essayant de perdre le moins de temps possible. Je crois qu'il vaut mieux rouler régulièrement pas trop vite mais s'arrêter le moins souvent possible.

Sur le 400 et le 600, je m'arrête au resto le soir pour manger avant de passer la nuit sur le vélo. En général j'essaye de rouler avec un groupe, donc les temps de pause dépendent du groupe.
Je ne me fixe aucun objectif de temps ni de moyenne. C'est trop aléatoire en fonction des conditions (météo, rouler seul ou en groupe, incidents, crevaison, erreurs de trajet, ...).

Je ne suis donc jamais déçu et j'ai toujours réussi à réaliser les brevets et PBP sans chercher à atteindre un objectif de temps.

c'est du chacun pour soi ,mais je préfère plein de tous petits arrets pipi etc... tous les 50 kms,que de rester dans un groupe et faire 100 kms non stop! essayer de faire concorder les arrets avec les controles sur pbp no probleme mais sur les brevets c'est une autre histoire,car il faut composer avec la météo et les circonstances ...

je ne calcul jamais mes temps d'arêts à l'avance.
Par contre,à chaque controle, je pense à prendre mes bidons pour en faire l'apoint en eau , d'avoir toujours mon argent sur moi ainsi que ma carte de pointage, et par la même occasion d'aller au toilette.
Ca fait déjà gagner un peu de temps un minimum d'organisation.
Mais bon, il ne faut pas en faire une maladie...Il y a toujours des impondérabes

tandem breton a écrit:

Bonjour !

Cette question s'adresse plus particulièrement aux plus expérimentés qui choississent de rouler "à l'économie", "à petite vitesse", "en gardant le temps de voir le paysage"... Bref, à ceux qui se considèrent moins "cyclosportifs" que d'autres.

Je me pose des questions sur la gestion entre le temps de pédalage et les temps de pauses sur les longues distances, c'est à dire pour moi, à partir du 300 :
- Tous les combien de km vous arrêtez-vous et/ou tous les combien de temps ? Pour combien de temps de pause ?
- Comment gérez-vous votre alimentation ?

Pour rester dans l'optique de ceux qui "vont moins vite" sur ce post, j'ai créé la même question pour les plus rapides d'entre nous. Merci de tenter de respecter le bon "sujet" dans votre réponse et d'accepter les différences de point de vue de chacun. Le but estde faire un état des lieux et non de lancer un débat du style "il faut..." ou "c'est n'importe quoi.."...

Merci !
Magaly

pour moi aussi, cette gestion du pédalage / temps de pause est très problématique car comme toi , je n'ai aucune expérience en la matière . Cependant j'ai remarqué sur ma toute première flèche la semaine passée que 1/4 de pause carrément allongée avec un petit somme avait été absolument miraculeux pour repartir ; sur mon dernier 300 j'ai constaté que j'ai besoin et que c'est utile, de souffler après un col ou plusieurs montées et puis c'est bon pour le moral, cette perspective de se reposer un peu à intervalles réguliers.
Par contre, je préfère m'arrêter qd j'en ressens le besoin plutôt que de me le fixer à l'avance .Mais bon, peut-être aussi que le fait de le planifier aide aussi à retarder ou à étaler l'effet fatigue...Je n'ai pas encore assez de recul pour trancher..

tandem breton a écrit:

Bonjour !

à ceux qui se considèrent moins "cyclosportifs" que d'autres.

Je me pose des questions sur la gestion entre le temps de pédalage et les temps de pauses sur les longues distances, c'est à dire pour moi, à partir du 300 :
- Tous les combien de km vous arrêtez-vous et/ou tous les combien de temps ? Pour combien de temps de pause ?
- Comment gérez-vous votre alimentation ?

Pour rester dans l'optique de ceux qui "vont moins vite" sur ce post
Magaly

Salut Tandem Breton

j'ai failli me faire avoir en répondant dans l'autre topic, celui des plus rapide. donc me voilà ici avec ce qui me convient : la découverte des paysages, les photos et les plus lents (et les plus lentes ?)

dans toutes les sorties de vélo, je m'arrete tous les 40k. Ca fait deux heures environ. Au 300 de morieres, je me suis laissé par un groupe et je me suis arreté au km 45. Quand je pars pour faire de la dénivelé, je m'arrete tous les 30k.

ensuite, j'essaye d'alterner sucré et salé et banane tout les 80k :
40k : arret technique, gateau diagonaliste aux chocolat
80k : arret technique, part de pizza ou quiches chaude + banane
120k: arret technique , gateau diagonaliste + autres
160k : arret technique + fromage + banane
...etc...

quand il fait froid, je boulote plus.

j'avais l'habitude de m'arreter chez les traiteurs pour manger des lasagnes rechauffés en barquette. C'est hyper bon, je me souviens d'ailleurs de ceux que j'avais mangé à Crepy en Valois. Mais des amis, vachement expérimenté par rapport à moi, m'ont conseillé de m'arreter dans un
resto ou d'aller au mac do. j'ai adopté la formule mac do pendant dunkerque-menton: à peronne / bourg / sisteron : oui ca me va, c'est vite fait et c'est calorifique

j'aime bcp le coca cola. Ca me remonte que je suis hs. Mais ces meme amis m'ont conseillé de faire gaffe car avec le sucre du coca, ca fait travailler tres vite le pancreas et ca le fatigue. J'essaye de le diminuer en ne depassant pas un litre de coca par jour alors qu'avant j'étais à trois ou quatre litres. Pour ne pas etre gené par les bulles du coca, je le passe au congelateur avant, le gel fait changer de couleur le coca et quand il ressort , il a perdu presque toutes ces bulles. Ca doit etre l'application de la formule : pv=nrt que j'ai appris il y a pas mal de temps mais c'est vague.

donc j'applique ce que velocio avait dit :
je mange avant d'avoir faim
et je rajoute:
manger du gateau diagonaliste au chocolat

A++

** COL DU GLANDON **

col_du_glandon a écrit:

Mais des amis, vachement expérimenté par rapport à moi, m'ont conseillé de m'arreter dans un
resto ou d'aller au mac do. j'ai adopté la formule mac do pendant dunkerque-menton: à peronne / bourg / sisteron : oui ca me va, c'est vite fait et c'est calorifique

A++

** COL DU GLANDON **

De quoi de quoi ? tu vas chez M.c D. ?
On a le droit de dire qu'on mange chez Mac Do dans ce forum ?
Parce que moi aussi j'y vais quand je fais des longues sorties sur 2 ou 3 jours.
En particulier celui de Lons le Saunier à 157 km de là lorsque je vais en allemagne.
Bon, ce ne sont pas des choses à avouer sur d'autres forums tout ça je crois ?

A part ça, est-ce que quelqu'un de savant en matière diététique pourrait nous dire si ce genre d'alimentation (hamburgers, frites,..) est intéressante pour le vélo lorsqu'on fait fonctionner la machine à très bas régime (fréquence cardiaque à 60-65% de la Fc max).
Végétariens et anti-américains s'abstenir.
Merci.

Je ne suis pas savant en diètétique mais je mange donc je suis... mon train train à 60% de ma FCM et à ce régime mon organisme consomme encore en majorité des lipides, le coeur lui c'est toujours, donc il y a toujours du beurre dans mes sandwiches et la baraque à frites (glucides + lipides) souvent présente sur la place des villages du nord est un complément alimentaire bienvenu. On y trouve aussi de la bière, boisson isotonique par excellence.
Je ne perds pas de poids durant pbp, pourtant j'ai de la marge.
Mon estomac réagit mal au coca-cola, trop sucré ou manque d'éducation durant ma tendre enfance ?

zapilon a écrit:

je mange donc je suis...

elle est bonne!

On aurait pu dire aussi :
"Je mange donc personne ne me suit".

M. Gagnard a écrit:

zapilon a écrit:

je mange donc je suis...

elle est bonne!

On aurait pu dire aussi :
"Je mange donc personne ne me suit".

Ou: Suivez-moi, je ne vais manger personne !

zapilon a écrit:

Je ne perds pas de poids durant pbp, pourtant j'ai de la marge.

J'ai aussi remarqué ça en 2003 et lors de sorties sur 2 ou 3 jours. C'est assez étonnant mais il me semble que lorsque l'organisme est sollicité de cette manière, il fait de la réserve d'eau.
J'ai remarqué que la balance baissait quelques jours (2 à 3) après la fin de l'épreuve.

col_du_glandon a écrit:

[
quand il fait froid, je boulote plus.

Dis CDG quand tu fais du vélo tu prends combien de kgs au 100km ?

M. Gagnard a écrit:

On a le droit de dire qu'on mange chez Mac Do dans ce forum ? Parce que moi aussi j'y vais [...]. Bon, ce ne sont pas des choses à avouer sur d'autres forums tout ça je crois ?

Ouh ! Je m'en vais vous dénoncer, vil malbâfreur !

M. Gagnard a écrit:

J'ai remarqué que la balance baissait quelques jours (2 à 3) après la fin de l'épreuve.

oui moi aussi, j'ai une maison sur 2 niveaux et quelques jours après je me pèse au sous sol, donc la balance baisse

cocrelle a écrit:

oui moi aussi, j'ai une maison sur 2 niveaux et quelques jours après je me pèse au sous sol, donc la balance baisse

Sacré cocrelle ! toujours des plaisanteries d'un bon niveau !